Lettre de Félicien Rops à Théo [Hannon]. [Paris], 1879/01/20. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0034
Page 1 Recto : 1Lundi, 20.Mon Cher Théo,Je suis encore presque paralysé du bras droit, j'ai « gagné » un rhumatisme dans le bras et dans la Bretagne. J'ai accompagné le Grand gouzien à Brest & il m'a pris fantaisie de peindre un coin de la baie de Douarnenez par un temps de neige. – Déplorable idée ! – d'où froid, rhumatisme, bronchite et le reste ! – Je n'étais pas à Paris quand tu m'as écrit ! Je suis revenu avant-hier pour l'assommoir – succès l'Assommoir !! – je t'en parlerai demain plus longuement. Une rude première ! – Tu manquais brave Sully et brave Crillon ! on a vaincu sans toi !! Ce soir Huysmans et Céard viennent théier et dire du mal des prochains. – Le soir de L'assommoir Forin était en gilet en cœur ! – Naza très bien. – Le tableau du lavoir merveilleux. Et le vrai « tout Paris » là nerveux et animé. Et de belles filles jusqu'au Paradis où elles n'iront plus !Page 1 Verso : 2Je te raconterai cela plus longuement demain. Longue lettre demain. –Bons Compliments à MmeHannon