Lettre de Félicien Rops à Théo [Hannon]. Paris, 1878/01/19. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0020
Page 1 Recto : 1Paris17 R. Mosnier.19 janvier 1878Mon Cher Théo,Impossible de faire quelquechose avant le cinq février 1878. J’ai failli devenir aveugle, comme Tobie ; (le fondateur de l’école d’Anvers), – tout simplement. Voici les propres paroles de mon oculiste (en voilà un mot sale !) « Vous passerez quinze jours sur des hauteurs, à tâcher d’apercevoir les choses les plus éloignées de vous » ! Je passe ma vie sur les hauteurs, je vais de la colonne Vendôme aux feuilletons de Mr de Biéville, & « je tâche d’apercevoir les choses les plus éloignées de moi : Cabanel, la virginité de Croizette, le milliard de Rostchild le talent de MrLegouvé ! – Les jours de congé on me permet les monuments de second ordre : St Sulpice, la probité du seize mai, le muscle grand fessier de Paola marié ; – Tout cela, vu l’absence du nez de Dommartin enlevé par les Belges aux Parisiens pour rivaliser avec l’obélisque de Louqsor. – Comme j’utiliserais notre amitié s’il était encore ici ! – Donc si les Chrysa