Fragment de Félicien Rops à [Henry] [Kistemaeckers]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03270/0018
Page 1 Recto : 1Voilà un long post scriptum & j’ai encore quelques lignes à faire : vous me dites que le dessin que je garde est une compensation. D’abord je peux faire vingt dessins du sujet que cela ne regarde pas plus l’éditeur que si je faisais un tableau d’histoire ! Puis je ne fais pas toujours de dessin de l’eau-forte, je ne fais souvent qu’un croquis « vague » & je grave d’emblée, la planche y gagne en verve. – Et d’ailleurs le dessin est une chose en dehors, quand un éditeur veut le dessin d’une œuvre il la paie, comme on fait pour les Leloir & pour moi. Dalloz m’a acheté six dessins avec droit de reproduction, demandez lui le prix qu’il les paie. Ils étaient exposés dans ses bureaux il y a dix jours, au quai Voltaire.– Tant mieux Mon Cher Kistemaeckers si vous avez un fort public de livres curieux, & tant mieux aussi s’ils se contente de peu. – c’est l’Idéal cela ! – Il faut lui servir ce qu’il aime ! Si vous aviez encore d’ici à après demain quelques feuilles de la Chandelle