Lettre de Félicien Rops à Théo [Hannon]. [Paris], 1878/06/12. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0024
Page 1 Recto : 1Mon Cher ThéoJe pars demain, l’orchis « Bouc » fleurit avec l’Anacampte Pyramidal & les dernières Mélittes des bois derrière les haies de Troènes. Je leur dois une visite. Puis il y a bien longtemps que je n’ai rien dit à « la Thève » un petit ruisseau bavard comme tout, avec les cailloux & les artistes, & qui s’en va a travers la forêt de Chantilly se jeter dans le lit de l’oise comme une simple gourgandine. Les peuples pendant ce temps s’embrasseront sous les lampions & les lumières « Jarakuboff ». – Les fêtes populaires me laissent froid. Il y trop d’agents de police autour. On ne danse plus on ne boit plus, on ne pince plus les filles, on ne pince que les filous, on ne se bouscule plus aux « carrefours » parce qu’il n’y a plusPage 1 Verso : 2de carrefours ! – Il n’y a plus d’autres chansons que le « circulez » des fonctionnaires de MrGigot. Enfin tu dois voir cela tout de même, – parce qu’il pourrait y avoir des accidents !!!– Moi, demain – premier train – Orry la v