Acquérir de nouvelles œuvres, enrichir ses collections, est l’une des nombreuses missions d’un musée. Ses buts ? Faire évoluer la recherche scientifique, préserver ce patrimoine pour les générations futures et l’exposer au public à l’occasion d’expositions, de publications ou autres évènements culturels. Le musée Rops ne fait pas exception et acquiert régulièrement de nouvelles pièces, liées à l’œuvre et à l’histoire de son artiste phare : Félicien Rops.
Ces dernières semaines, ont ainsi rejoint les collections du musée, deux nouvelles lettres, destinées à rejoindre à terme l’édition en ligne de la correspondance de l’artiste namurois sur le site ropslettres.be. La première, a été écrite à un inconnu en 1891. Bien qu’elle évoque Paris et les « filles de Wallonie », celle-ci devra encore livrer tous ses secrets. La seconde, plus intime et datée de 1887, est adressée à J. Pradelle, un critique marseillais que Rops mentionne régulièrement dans ses autres lettres : « J’ai un ami à Marseille : Pradelle, rédacteur littéraire au Sémaphore ; – beaucoup de talent, – du vrai. S’est enterré dans ce tombeau lumineux de Marseille. […] Pradelle est nécessaire à voir, car c’est lui qui tient « le sceptre » de la critique littéraire de là bàs […] ».