Lettre de Félicien Rops à Théo [Hannon]. Paris, 1880/10/21. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0081
Page 1 Recto : 1Mon Cher Théo,Dans l’occurrence, je crois que tu ne dois pas hésiter : dis à Nys Je vous conseille de venir, votre subside aura lieu. Maintenant il faut que tu retournes chez Rousseau, tout de suite pour obtenir pour Nys la presse de la ville de Bruxelles. Lis attentivement ma lettre d’hier & tu verras que j’ai raison en tous points ! Il y a amplement de quoi faire à Bruxelles un noyau littéraire & artistique sérieux dont tu serais la pulpe, le centre. Seulement si tu ne te remues pas si tu continues à ne pas te donner de peine – et tu ne t’en donnes pas beaucoup à vrai dire, à ne faire qu’un bout d’étude par ci, – un bouquet par là, & quelques croquis chez la bonne Jehanne, tu finiras par ronronner éternellement & t’endormir profondément ensuite. Prends garde, tu ressembles à ton père, veille au grain ! – Si l’homme toutPage 1 Verso : 3a fait remarquable qui était en lui, eut été doublé d’un remuant, il serait arrivé très loin. – Retiens ceci : La Belgique n’est pas un