Lettre de Félicien Rops à Armand [Gouzien]. Blankenberghe, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6958/64
Page 1 Recto : 1Blankenberghe,LundiEn pleine stupidité de digestion. – Ne pas faire attention. –Mon cher Armand,Tu ne recevras que Jeudi le rouleau d’épreuves, – il n’y en avait plus une seule chez l’imprimeur – lequel imprimeur a perdu son père Mr Bizolier « tireur en taille douce du Gouvernement Belge » quel gouvernement ! Autrefois les tireurs de tailles & de corvées étaient d’un rude !– Paul se porte merveilleusement, un vrai Milon de Crotone (inventeur de l’huile de ce nom !) – Ma femme & lui reviennent à la fin de la Semaine. Moi je retourne demain à Bruxelles. – Je suis fort embêté. – Je ne dormais plus du tout, – j’ai consulté les deux docteurs Hermant réunis & il paraît que je cultive une forte maladie de cœur & que je dois « m’éviter les émotions » – Ainsi fais attention brute et « évite moi les émotions » pendant le reste de tes jours, quand j’embrasserai la main de Mme Armand Gouzien devant toi souris – souris toujours ! ou je crèverai comme un dessinateur en Baudruche – Vo