Lettre de Félicien Rops à Alfred [Verwée]. s.l., 1868/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/56
Page 1 Recto : 1Mon Cher AlfredCi-joint, Le semeur d’Ivraie, si tu le trouves assez passable expédie le à l’Exposition de la Société – J’envoie aussi quelques eaux fortes & une Buveuse d’absinthe dessinée cet hiver d’après nature à Paris, c’est une fille appelée Marie Joliet qui arrivait tous les soirs ivre au bal Bullier & qui regardait – avec des yeux de mourante galvanisée ; je l’ai fait poser & j’ai tâché de rendre ce que je voyais. – C’est le principe de cette voie dans laquelle je vais tâcher de marcher. – Ne faire le bibelot que comme moyen de concourir à un effet de vie & rien de plus, qu’une tache de couleur & c’est assez. Nous devons délaisser ces enfantillages. La Vie tâcher de rendre la ViePage 1 Verso : 2& c’est assez rude !Fais moi le plaisir de regarder ce dessin peut être me suis-je trompé & un conseil de vrai peintre est toujours bon.À toi & à SamediJe serai revenu Vendredi soir Je repartirai Lundi pour labàs – Paris c’est ma bibliothèque –Fély