Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/36
Page 1 Recto : 1Demi-LuneMon Vieux Rodrigues,Excuse moi si je n’ai pas encore travaillé à ton Haraucourt & si je tarde à te faire rentrer « dans tes fonds ». Tu as toujours été si franchement aimable & tu m’as rendu service d’une façon si délicate que vraiment quand je pense à la façon dont je me conduis envers toi je vois des pieds de rouge me monter aux joues, comme lorsqu’au temps très jadis je sentais en jouant au loto le pied de ma cousine Elvire, – car on s’appelait Elvire en 1849 ! – se poser sur mon pantalon à pied d’éléphant. – « Mais vous avez la quine & vous ne dites rien Félicien ! me disait ma Tante Philippine » ! – Pauvre petite Elvire elle a épousé un sous-préfet ça s’appelle là bas un commissaire de District, que j’ai vainementPage 1 Verso : 3essayé de cocufier dans le beau milieu de son « district ». Elle ne se souvenait plus d’avoir maculé mes pieds d’éléphant avec ses petits pétons. Des souliers en prunelle lacés sur le coup de pied :CroquisLes femmes sont légères &