Lettre de Félicien Rops à [Alfred] Prunaire. [Paris], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/88
Page 1 Recto : 1Mercredi.Mon Vieux Prunaire,Voilà huit jours, énormes ! que je grogne avec la goutte : à la main gauche ! – heureusement ! – Continuant à payer la note des joyeux Bourgognes du grand père Rops’y Lajos, madgyar très vuydeur de piots, au détriment de son petit fils Rops’y Fély, homme aimable avec les dames tout simplement. Enfin cela commence à diminuer & j’espère que dans quelques jours la justice de Dieu aura accompli son œuvre !J’ai un amateur, – d’aventure – qui demande à voir des dessins de moi ! Je n’en ai pas par cette goutte qui court, & qui m’a fait « maudire le jour où je suis né » comme un simple Dennery. Je vais lui montrer ceux que vous avez chez vous ce sera toujours cela, hein ?À bientôt Mon Cher Prunaire & excusez moi pour toutes ces scies. Je mets aux pieds de MmePrunaire toutes les parties encore valides de son respectueux serviteur.À vous :Félicien RopsRemettez ces dessins je vous prie Cher Ami à la dame qui vous portera ce billet.