Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1892/07/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/134
Page 1 Recto : 120 juillet 1892.Mon Cher Vieux,je suis ici avec un tas de maçons à tâcher de nous faire une demi-Lune un peu habitable, car toute la baraque tombait en ruine. Mais je ne m’en amuse pas plus pour cela ! Je vais bientôt partir pour la mer, qui je l’espère me remettra tout à fait sur pied & me permettra de me remettre en selle sur ma rossinante de bataille.Causons procès : Quelque soit ma crasse ignorance des questions de droit, il me semble que l’on ne peut nier que les conditions de location ne soient changées du tout au tout. Quand ma femme & mes belles sœurs ont loué le local de la rue de Grammont la maison était une maison « comme il faut » les gens qui la fréquentaient étaient des gens bien élevés & des femmes du monde pouvaient s’engager dans les escaliers sans être exposées à des galanteries de bas étage. Elles ont loué comptant que la maison garderait toujours cet aspect là, & si on leur avait dit que des bureaux y seraient creés, bureaux dans lesquels à certains