Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1882/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6714/20
Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux,J’allais t’écrire « que je ne t’écrivais pas » parceque après avoir relu attentivement ta lettre j’ai trouvé qu’il n’y avait rien à repondre à cette manifestation de désirs enfantins ornées d’objections plus enfantines encore. Je t’avais d’ailleurs dit dans ma lettre que je connaissais d’avance la vieille & antique série de ces objections & de toutes les puissantes raisons que tu invoques d’habitude, quand tu as envie de prendre l’air : « besoin moral » « souffrances physiques » etc etc. – Je me suis trouvé sot au premier chef de te parler : « âge mûr » « vide & sottise de ta vie » & je commence à croire d’ailleurs avec le bon de Roddaz que ce vide & cette sottise font tes délices, & que tu mourras rédacteur de la Chronique dans quelque logis du boulevard du Hainaut, après avoir roulotté comme le premier venu, en Italie ou en Espagne, sans aucun résultatPage 1 Verso : 3tangible. Tu me dis que tu vis en marge, – on ne vit pas en marge, des gens que l’on vo