Historien français, né en 1820, dont la production très limitée ne parut que dans les journaux. Les seules publications en volume, parues après sa mort, réunissaient ses aphorismes et ses lettres. La thèse de Claire Witmeur sur Ximénès Doudan, sa vie et son œuvre (1934) ne fait pas du discret littérateur un penseur plus brillant qu’il ne l’était : tout en nuances, décrit les opinions esthétiques qu’il y découvre comme « fines et nuancées », mais manquant parfois de solidité ; du reste, il ajoute que « Doudan n’avait en religion, en philosophie et en politique que des idées sans originalité ». À l’heure où Rops écrit, les Mélanges et Lettres (1876-1877) de Doudan viennent d’être réédités sous le titre de Lettres (1879). Arthur Stevens a certainement pu y puiser son inspiration.