Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6958/113
Page 1 Recto : 1Cher,je reviens de Buysingen, je ne voulais pas y aller avant que tu n’aies reçu l’argent, parce que en apprenant que mon crédit était épuisé chez Breuer, il aurait peut-être fait des objections, ce que je ne voulais pas. – Enfin l’affaire s’est arrangée, sois tranquille, il engagera Breuer à m’accorder ces 500 francs en plus, de crédit, et je les lui donnerai, à lui : Jules Herman. Toi tu trouveras ces 500 francs à l’échéance, tu les porteras chez Malassis 41 R. Dauphine & le tour sera joué. Seulement fais attention à ne pas mettre Malassis dans une foutue position ! –Voilà donc une chose faite. Comme je l’écrivais à Gouzien, mon ami, je suis à la fois embêté & charmé que tu retournes à Paris, – tu aurais fini par le regretter ce vieux Paris ; nous sommes trop vieux pour changer nos gants & notre vie & Paris sera toujours notre « centre naturel ». Quant à moi je suis parfaitement décidé à ne plus s’occuper que de la Vie moderne. Seulement je veux être certain de sa réu