Lettre de Félicien Rops à [Léon] Evely. s.l., 1889/09/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/1/11
Page 1 Recto : 2Sept. 1889.Dites Mon Cher Evely, ne venez vous pas à Paris en octobre ? Je voudrais rentrer dans mes dessins & vous donner les vôtres.Un mot je vous prie s.v.p.Votre vieux CamaradeCroquisCroquisÉcrire : 1 Place Boiledieu.F. RopsJ’ai été en Belgique, mais par Dunkerque. Cette route m’est plus facile p[ou]r gagner la mer. Et je suis revenu de même. Cela m’évite de voir les uniformes verts, jaunes & roses des Guides. Ce qui me rend daltonique pendant vingt jours. Il est vrai que cela m’empêche de voir des amis comme vous ce qui est un ennui. Mais cet hiver je réparerai cela.Mes Compliments à Mme et à Mr Deman.Je finirai par devenir un « pacant » comme dirait Lemonnier. Je dessine des paysans à Corbeil, dans un paysage superbe. Coupé de mares & de vieux charmes. –CroquisEt je suis amoureux d’une Slave qui peint comme une petite vache, mais fine comme un parfum, et qui a les grandes jambes de la Diane Chasseresse.. – Je suis perdu ! Élève de Lefebvre !!!