Lettre de Félicien Rops à Victor [Hallaux]. Namur, 1850/11/18. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00784/0006
Page 1 Recto : 1Mon Cher et Inimitable Victor,Quand on fut toujours vertueuxOn aime a voir lever l’aurore… me dis-tu…….. Toujours Vertueux !!! voilà un proverbe qui est terriblement paradoxal par rapport a toi ! Tu as bien raison de pas la voir lever ; l’aurore, bien entendu car si c’était autre chose qui eut quelque rapport au beau sesque de Bruxelles je ne te blâm pas, au contraire, c’est que hélas ! ta pauvre vertu est restée bien loin ! quelque part comme sur le rempart de l’arsenal, ou sur le gazon des érotiques prairies de la Plante.Mais du reste il faut convenir que dans ces lieux charmants (intraouextra muros) on jouit de points de vues délicieux, surtout lorsque l’on s’est préalablement muni d’une modiste quelconque, d’une lorgnette quelconque, et qu’on regarde près d’un trou.… quelconque… (de la lorgnette bien entendu)…. Je connais une certaine personne plus ou moins angélique qui serait excessivement de mon avis…… je crois même qu’ell’est déjà. Mais parlons d’autres choses a