Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6714/10
Page 1 Recto : 1VendrediMon Vieux,Ta lettre m’a fait grand plaisir & je ne veux pas attendre pour te le dire. Je te tiendrai au courant de tout.Tout ce que je t’ai dit de la jeune fille est vrai. Je l’épouserais si je n’étais pas marié. – Les parents sont vulgaires mais très honnêtes. – Il y a arrangement à tout.Seulement ! – Seulement ! Le gros de l’affaire, ce n’est pas même le Mr – que l’on peut dégotter j’en suis certain, mais c’est de l’emporter, – elle-même, – la petite femme ! C’est une fille qui se garde rude ! Le Mr en question a cru arriver avec des airs Louis XIV offrant sa main à la bouquetière des Innocents, & la bouquetière se fiche de lui, jusqu’à présent ! Aujourdhui puis que tu le veux, je lui tirerai dans les quilles, – Mlle Bonvalot doit venir embrasser Léontine qui revient de Londres. Je n’aurai qu’un mot à dire pour la faire partir : Hé bien Mlle Marie, ce Mr qui a une si belle tête vous fait-il l’honneur de vous mettre au tabouret de son comptoir ? – Elle va rager