Lettre de Félicien Rops à Théo Hannon. [Paris], 1881/02/13. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0104
Page 1 Recto : 1Mon Vieux ThéoPour ne pas te faire attendre je t’envoie non pas des épreuves mais des maculatures informes des planches de l’album qui sont « disponibles ». – L’Album devait en avoir 25, comme tu le vois toutes faites sans raison – dans tous les formats, suivant que j’avais envie de lâcher une polissonnerie sur le premier cuivre qui me tombait sous la patte les jours de pluie – Fais en ce que tu peux. Il y a un jour de travail pour les mettre en état de paraître devant le public bête. Les trois plus jolies malheureusement ou sinon les trois « plus jolies » les trois plus bizarres qui ont l’air de bien se foutre des gens ce sont justement celles qui sont labàs, et que j’attends. Je n’en ai plus une épreuve. Le bon Pailleron de l’Étincelle, s’est précipité sur la dernière épreuve du bénéf. du garçon, avec rage, & l’a emportée malgré mes cris. Elle est honteuse celle là ! – voilà. On peut dans beaucoup de cuivres retrancher une partie de l’eau-forte sans nuire à la chose –