Lettre de Félicien Rops à Théo [Hannon]. [Paris], 1877/01/08. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0017 et ML/00026/0016
Page 1 Recto : 1Mon Cher ThéoJ’ai été bien « embêté de t’embêter » mais les histoires dans lesquelles j’étais fourré (en défendant « l’honneur d’une belle dame » ! comme un chevalier francoys) n’en finissent pas & m’ont pris un temps précieux, puis l’histoire ayant eu des chances d’être connue ou à peu près, par l’indiscrétion d’un domestique, de Mr le Procureur de la République, une & indivisible, – j’ai été voir à Barbizon si les pommiers sont en fleurs ; – en fait de fleurs je n’ai trouvés que Baron & Asselbergs. – Asselbergs a bien saisi le caractère du pays, il commence à entrer dans l’esprit de cette nature là & d’en comprendre le grandiose presque terrible. – Bonne, éternelle école que cette vieille forêt gauloise ! & bien des petits & des grands peintres sortiront encore de ses flancs de brave mère. – J’oubliais : le frontispice de l’Artiste n’est pas un chef-d’œuvre, mais enfin – il est, – & j’ai fait preuve dePage 1 Verso : 3bonne volonté – Paix aux artistes de bonne volonté