Lettre de Félicien Rops à [Armand] [Rassenfosse]. Paris, 1894/04/14. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6957/19/144
Page 1 Recto : 1Paris 14 avril 1894.Mon Cher amiJ’ai de ces jours-ci, farfouillé dans toutes mes parpasseries, et cela sans trouver les formules désirées ; comme il faut en finir, j’ai remis à Billaudet la première formule : « Rops-Courboin » qui doit être la vraie, car jamais je n’ai remis à ce chimiste de commande « d’ambre pur », c'est à dire la demande de me faire fondre de l’ambre tout simplement. Cet ambre est brun, parce que pour le faire fondre, il faut ce que tu sais aussi bien que moi, le soumettre a une très élevée température. – Le petit morceau d’ambre que tu m’as envoyé l’autre jour, ne fait que me confirmer dans mon opinion, ce n’est pas de l’ambre pur. Or si ce n’est pas de l’ambre pur, ce n’est, et ne peut être que l’ambre d’après la formule première :Ambre jaune : 25 gr.Cire vierge blanche : 25 gr.Faire fondre sur un feu assez vif :Suif fondu – 8 à 10 gr.Septembre 1885.Puisque je n’ai commandé que deux « fontes » à Billaudet, celle-ci & celle de 1889 :Ambre – 20 gr.Ma