Lettre de Félicien Rops à [Alfred] Verwée. Paris, 1890/11/17. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/62
Page 1 Recto : 1Paris le 17 nov. 1890Il y a bien longtemps que je veux t’écrire Mon Vieil ami. J’ai appris par les lettres d’Emma à Clairette combien tu avais été ennuyé depuis six mois, par toutes sortes d’accrocs à ta santé, qui t’ont contrarié dans ton travail et dans tes projets. Crois bien que je prenais une vive part à tes ennuis, et que je t’en aurais écrit si deux raisons ne m’en avaient empêché. La première, c’est que je déteste ; lorsque je ne suis pas auprès d’eux, entretenir mes amis de leur santé, parceque la plupart du temps, on ne fait que les inquiéter ; et secondement : parce que je comptais être à Bruxelles en Août et te voir naturellement.Enfin te voilà rétabli. Du reste je n’ai jamais eu la moindre crainte à ton endroit, je connais trop le fond de belle santé que t’a légué le père Verwée, et c’est un bel héritage. Mais je viens au fait : Claire me dit que « tu viens incessamment à Paris. Tu sais comme elle aime tes filles, et Emma en particulier. Ma femmeClairette &