Lettre de Félicien Rops à [Victor] Coco [Hallaux]. [Genappe], 1852/12/29. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00784/0002
Page 1 Recto : 1CroquisCoco,Coco, Adorable Coco, toi qui pour l’instant est pincé d’une manière ficelée, toi qui restes magnétisé et anéanti dans le rayon visuel de Royomir B, toi qui dans tes exaspérations nocturnes, déversait des Niagaras de poésie sur ton paterne oreiller, toi qui voulais m’emprunter le poignard d’Albert II dit l’Heureux etc.. pour trouer l’infortuné qui avait osé se mettre entre toi et ton soleil, toi qui n’a plus qu’une chose dans la petite bête, qu’un mot sur les lèvres : ELLE !!!!!! c’est à toi que je m’adresse, ô gardien trop fidèle des amours o d’enfance ; : soulève le pan de mon habit noisette au coté gauche, à la hauteur du troisième bouton et vois la dôse, rougeâtre encore, que m’a laissé la tarentule de l’Amour…..!!....J’ai des envies de me marier !!... Un BOHÊME !!!!! ça m’est venu comme vient à une femme grosse, le désir de manger des cerises… Que veux-tu il faut que ça finisse.. j’ai un volcan en grande ébullition dans la poitrine Je comprends, les gen