Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] [Péladan]. [Paris], 1886/02/15. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/44
Page 1 Recto : 1Trop de magie blanche & rose ! le vice suprême a usé cela !15 fév. 1886.Mon Cher Ami,je voudrais une réponse pour le livre : « notre Livre ». J’ai fait toutes les concessions possibles, après cela si ces éditeurs refusent, croyez le c’est pour la question de « l’avance ». Cependant je leur ai offert de donner seulement 1500 frs en fin février, & 1500 fin mars. On ne peut être plus accommodant !!Donc si vous pouvez demain mardi (je serai chez moi de 9 à 11 du matin & de 1 à 5 heures du soir) passez par l’atelier. Je n’ai pas encore lu tout le volume « Curieuse ». Il y a à ce que je peux juger à vue de bipède de bien belles choses ! mais la fin est une folie inutile, & qui vous fera « blaguer », ce qui est encore plus inutile. Quand on a votre talentPage 1 Verso : 2il faut faire rire de ses ennemis. – « Depuis le Tasse & Pellico nous manquions de prisonniers sur qui pleurer, mais le sort de Péladan n’arrachera que peu de larmes, je crois même qu’il nous remettra en gaieté