Lettre de Félicien Rops à [Théo] [Hannon]. [Paris], 1878/12/04. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0033
Page 1 Recto : 1Cher Vieux CopainJe vais écrire à J. K. Huysmans.– Mons Filleau de la Faculté de Paris me défend de mettre le muffle à l'air & il faut cependant en finir !! Si demain je ne peux sortir, ce que la clémence de Filleau me laisse entrevoir, ou plutôt son inclémence, – je télégraphie à J. K. Huysmans de venir me voir dessur mon lit de douleur.Sais-tu que j'ai failli crever comme un vieux mousquet ? J'ai eu une vraie fluxion de poitrine et moi, qui suis sanguin Comme un bonnet phrygien j'ai failli être étouffé par ce sang trop généreux, – si génereux qu'on pourrait lui emprunter de l'argent, – et même du fer ce qui est sa façon d'être riche. Aujourd'hui je suis un peu blême & les « filles qui se consolent de leurs flueurs blanches en faisant de la musique religieuse » me trouveraient assez intéressant pour me faire des bleus avec leurs os iliaques. –Liesse qui était ici est reparti pour Anseremme. Son roman a eu du succès & je crois – en chancard qu’il est, que ce succès cont