Lettre de Félicien Rops à Théo [Hannon]. Montlignon, 1882/09/25. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0152
Page 1 Recto : 1Montlignon (Mons lignis !)(Seine & Oise)(Villa des Artistes)25 sept. 1882Mon Cher ThéoTa lettre vient me retrouver sous les grands arbres de la Villa des Artistes, une machine drôle, en pleine forêt de Montmorency où Mme d’Epinay retrouvait ce pied plat de Jean Jacques Rousseau. Je ne retourne en Belgique que le 17 octobre. Un de mes Vieux amis de Séville le peintre Araugo est ici, & tous les deux jours je vais le cornaquer dans Paris, – qui est si séduisant par ses blondeurs d’automne, & son bavardage vif & charmant de « la rentrée ». Pourquoi n’es-tu pas revenu à Heyst ? Nous avions besoin d’avoir à nous deux une longue conversation. Tu parais, pour « voir l’Exposition, puis tu ne reparais plus ! Moi, j’étais avec ma fillette & je ne pouvais guère bouger !! Je t’aurais dit une foule de choses difficiles à écrire & à expliquer par lettre & faciles à dire. Lorsque je t’ai dit que nous illustrerions de concert le « Au pays de Manneken-Piss » je t’ai recommandé Kistemaeck