Lettre de Félicien Rops à Maurice [Bonvoisin]. [Paris], 1877/12/22. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03270/0007
Page 1 Recto : 1Au grand galop !!!!!! Mon Cher MauriceDeux mots au galop : comprends si tu peux : J’avais racheté après la mort de Delvau trois dessins dont j’avais remis le prix aux deux amis chargés de payer les créanciers de notre pauvre ami, (prix d’ami,). Dix ans après (!) la veuve Delvau, veuve de la main gauche, vient me réclamer ses dessins comme lui appartenant, – tu comprends mon ennui ou plutot mes ennuis car cette vieille gueuse disait à une foule d’imbéciles que, à la mort de Delvau, j’avais enlevé ces dessins ; – les deux amis étaient : Alphonse Duchesne rédacteur du Figaro (mort) & Poulet Malassis. Poulet Malassis naturellement atteste la véracité du dire mais la susdite gueuse prétend que Malassis est mon ami &c &c. Les dessins étaient chez Evenepoël un de nos amis, & des amis d’Émile Hermant que tu connais très probablement, je les avais déposées chez lui après le siège & comme ces dessins étaient aussi bien chez lui que chez moi je les laissais dans son atelier. Ennuy