Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. Corbeil-Essonnes, 1890/10/13. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/20
Page 1 Recto : 1La Demi-Lune 13 oct 1890Mon Cher Eugène,Ce que tu me dis me surprend, et ce faux-bruit « du Monsieur me cherchant pour me tuer » ne peut être qu’une fausse interprétation, mal répétée ensuite, d’un propos imprudent tenu par un témoin. Il y a de la fumée, mais on ignore où est le feu. Cependant je suis très sûr de mes témoins. J’ai eu grand peine à dépister les reporters qui eux aussi avaient senti la fumée, s’il ne l’avait pas vue. Quelle sale race ! On est tenté de leur flanquer trois louis & de leur dire : foutez moi la paix & aller potiner ailleurs. Payez vous.– Tu sais que je suis de ceux que l’on trouve tout de suite quant « un Monsieur veut les tuer » J’ai même épargné à celui-ci la moitié du chemin. Il importe mon Cher Eugène que tu démentes à nouveau toute cette histoire. On ne sait pas la rapidité de marche d’une médisance & cela pourrait engendrer de nouvelles, fort mauvaises affaires, si ces bruits se répandaient. Cet un incident clos. – N’importe la femme en