Lettre de Félicien Rops à Ernest [Hermant]. s.l., 1874/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 73871
Page 1 Recto : 1Mon Cher ErnestJe ne peux aller aux bois, mes lauriers sont plantés ! – Il faut que « je travaille » par ce soleil, par cette joie, par ce printemps, par cette verdure rayonnante par ces femmes dans l'air ! – Excuse moi auprès de Mr Vandenpereeboom, dont je regrette la bonne compagnie, – je suis trop atrabilaire & atrabilieux ! Quand j’aurai fait empailler le Vautour de Prométhée dont j’ai hérité, j’irai comme vous tous m’asseoir à la table duCroquisMouton blanc !Guéris moi vite Esculape d’occas’Page 1 Verso : 2que tu es ! – Dis à Émile que demain « toute la journée » j’aquafortise à l’atelier, – cette sacrée garse de Providence l’exige !Et je paraitrai ! « Nous paressons » s’écrira « Nous paraissons ! » Plains-moi : il va falloir être grand homme ! Je serai très décoré, comme un dentiste ! & je pincerai plus que des tettes couronnées !À toi vendeur d’orviétan, avec G.D.G !À vous,FélyPage 1 Recto : 3CroquisTexel. 74