Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Bièvres, 1884/08/23. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/77
Page 1 Recto : 1Bièvres le 23Mon Cher Monsieur Péladanje n’ai pas encore bougé de Bièvres ! Et par conséquent je n’ai pas retouché le cuivre. Oui le diable s’en mêle !! J’ai passé depuis que je vous ai écrit les douze jours les plus maudits qui soient – 1o Je vais au bain, je plonge – c’est une vieille joie, – sous l’eau, je me sens une espèce d’étourdissement : je reviens au dessus de l’eau & je regagne le bord assez péniblement, – notez qu’aux Jésuites j’ai toujours eu le prix de natation, – et celui de Discours Français. Ah !!Je me regarde dans une glace :CroquisVoilà mon œil depuis lors. Cela ne serait rien & je pourrais m’appelerPage 1 Verso : 3« Rops’y à l’œil sanglant » comme un de mes ancêtres s’est appelé : « le vieux Rops’y à l’oeil gris » – mais c’est douloureux & je ne vois fort peu de cet oeil là. Ah, il parait que c’est ce qui m’a sauvé de la congestion cérébrale ! Il « paraît » que c’est une des formules de l’appoplexie ! « La douce Appoplexie » comme dit Camuset en ses