Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1884/02/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 68663/4
Page 1 Recto : 1Spèce d’animal,Merci de ton article, tu racontes si bien mon « St Antoine » qu’il me semble que c’est toi qui lui as donné le jour. –Je sors de mon déménagement ! ça s’accroche tout doucement. Je suis mieux que rue Drouot. – l’atelier tout petit est excellent. – Les Diaboliques sont dans les mains de Lemerre, la Germinie Lacerteux est presque finie, & après je commence « La Maupin » pour Conquet. Louis Leloir la faisait pour cet estimable camelot, lui mort, il a trouvé qu’il n’y avait que moi pour le remplacer. C’est bien de l’honneur, mais cela lui coutera gros.N’importe tu es un simple « cochon » de gâcher un vrai talent comme le tien. – Quel cochon ! Voilà ce que je me dis quand je lis un tes articles. – T’imagines-tu que si tu étais Claretie, – la bonnePage 1 Verso : 2à tout faire, – j’aurais de ces exclamations rageuses ! –Mr Olin « ministre » a dit à Picard que j’étais « une des hontes du pays ». Voilà la couleur du ministère libéral en 1884, février. Étonnant.Com