Lettre de Félicien Rops à Armand Dandoy. [Paris], 1878/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/8/34
Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxTu vois un « homme embêté » le tableau est là, fini, mais il ne sèche pas le moins du monde, les verts restent aussi frais que s’ils venaient d’être peints. Je suis perplexe ! Que faut il faire ? Faut il te l’expédier comme cela ? Mais cela va arriver plein de poussière, tout cela va coller ce sera affreux. À part le ciel, tout reste frais. Ne t’effraye pas de l’aspect mat un peu gris & terne du tableau, ou plutôt de certaines parties du tableau. Il est tellement embu qu’il parait sale & éteint, mais je connais cela – c’est une résultante de ma façon de peindre, & tu seras agréablement surpris en le vernissant. Il n’est pas fini. Tu peux reprendre bien des choses & en ajouter. Mais il est bien d’ensemble, ce qui est ne l’oublie pas le point principal, le premier, le plus important dans un tableau. Que le tableau tienne d’un bout à l’autre. Il y a encore des dissidences dans les coins, mais elles étaient impossibles à enlever. Aussitôt que tu l’auras reçu t