Lettre de Félicien Rops à [Armand] [Rassenfosse]. Paris, 1895/03/27. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6957/19/170
Page 1 Recto : 1Paris 27 mars 1895.Mon Cher ami,vraiment, c’est très étrange la persistance de certaines illusions physiques. Depuis ton départ je ne peux me fourrer dans la tête que tu es venu à Paris. C’est que très probablement nous n’avons pas assez parlé de notre art, & que nous n’avons pas fait notre « vernis mou » notre « essai » décidé & définitif. Nous le ferons en mai, – sans faute ! C’est un besoin.Fais-moi, à nouveau, le plaisir de m’envoyer la formule pour commander chez le chimiste de la Sorbonne, l’ambre en question. Cela sera commandé tout de suite, & tu en recevras une ample provision. – À propos de cette formule es-tu sûr que c’est la vraie ?– Il me semblait qu’elle se composait de trois ingrédients, & tu ne m’en notais que deux. Pour raviver le n°5 qui me reste, tu m’as dit je crois de prendre de la benzine de houille, d’en mettre dans la bouteille où se trouve le vernis N°5, de chauffer la bouteille, – est ce tout ? Comment faire « chauffer » ? autre chose : Tu as a