Lettre de Félicien Rops à Émile Hermant. Paris, 1885/02/11. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 73875
Page 1 Recto : 1CroquisParis 11 fév. 1885.Mon Cher VieuxJ'ai préparé une petite farde d'épreuves pour toi. Dis moi où je dois t'envoyer cela. – À Bruxelles ou à Louvain ? C'est dans un portefeuille. Les épreuves ne sont pas montées. Je te conseille de les monter sur Bristol Blanc. Garde ces machines là soigneusement, la plupart des planches n’existent plus. C'est la Rareté même !! – Je reviens de San Remo & je vais y retourner quelques jours. – J'ai trop travaillé, j'ai besoin d'un peu de repos. C'est énorme ce que j'ai fait ! Si tu venais à Paris préviens-moi toujours quelques jours à l'avance. Si tu viens au bal de l'opéra, « préviens » – Je reviendrai de San Remo, j’ai des passes, ou plutôt une passe personnelle. – Tout va bien ici, je suis devenu comme je t'ai dit « quelqu'un » & même un assez gros « quelqu'un ». Je vends tout ce que je fais, & c'est vendu d'avance. – Je bénéficie – un peu tard, – du dédain aristocratique que j'ai toujours eu pour les gros publics bourgeois, pour l