Brouillon de Félicien Rops à Octave [Pirmez]. s.l., 1858/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/1
Page 1 Recto : 1Venons à vous Octave, et Écoutez et croyez moi Votre défaut, votre votre plus grand défaut à vous plus qu’un défaut presqu’un vice, c’est de ne pas aimer assez la VIE – et ce n’est pas votre faute à vous, qu’avez-vous pu sentir vous êtes né très riche, votre enfance s’est écoulée douce, calme toute remplie de sourires et de caresses, votre jeunesse a vu tous ses désirs servis et satisfaits, et votre jeunesse a vu tous ses désirs servis et satisfaits par les mille fées qui portent la livrée de l’opulence sont aux ordres de l’opulence ; – un autre que vous serait devenu bête, égoiste cinyque cynique et blasé, il y a assez de poisons dans le régime que la Richesse fait aux adolescents jesuivre. fait suivre à ses jeunes protégés pour tuer dix intelligences, comme la vôtre, – quoique vous soyez admirer par v vous avez échappé par j’ignore quel miracle il fa Il faut que vous soyez admirablement doué pour avoir traversé cette cet abêtissement, – vous avez échappé et c’est pour