Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. Paris, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/17
Page 1 Recto : 1Paris mardi.Mon Cher Vieux Liesse,Tu peux venir quand tu veux, la chambre, (mais je te l’ai dit ! : Nue comme le crâne de Dommartin) est prête. Que les Dieux te soient propices ! La mer est grosse, prends ta ceinture de natation ! – Carlier quitte Paris, et repique vers Chooz. Je crois qu’il n’a pas tort : il aime les champs et c’est encore le vrai, quand on n’est pas né pour être roulé, de se mettre à l’abri du roulis ! – Mais toi, tu dois savoir ce que tu fais !Je travaille à cou, & à nerfs tendus : besogne énorme, dettes, le train de derrière du diable ! Heureusement que je passe aux champs la moitié de ma vie, mais à la table de travail & non à vaguer. Que veux-tu ? C’est une période encore à passer, – dure à vrai dire.À propos : je ne connais pas assez Otlet pour rien lui demander. Puis je me suis juré de ne jamais recommander personne, ma belle âme en a assez. Cela prend trop de temps. Je n’ai plus le loisir d’exercer des vertus, même celles qui ne coûtent rien. M