Lettre de Félicien Rops à [Caroline] Popp. Mettet, 1868/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7005/1
Page 1 Recto : 1Chère Madame,Permettez moi de continuer à me vautrer dans mon inconvenance & dans mon incivilité natives. Comme la Lesbos de Baudelaire « je tire mon pardon de l’excès de mes fautes » je rougis comme l’églantine, mais cette preuve d’une candeur hors d’âge n’excuse rien.Vous avez autorisé ma grossièreté, Chère Madame, – je la connais, elle n’en prendra que plus à son aise, et elle vient déjà, sans prendre vent, frapper à votre porte, & renouveler ses obsessions ridiculement déplacées.Tout ce verbiage pour arriver à vous présenter mon bien cher ami Léon Dommartin rédacteur au Gaulois tout comme Armand Gouzien. – Il a tous les vices de l’autre, plus les miens pardessus le marché, & il n’en rougit pas, – le traitre ! – Je vous dirai Chère Madame qu’il est un peuPage 1 Verso : 2mon frère & beaucoup mon ami ; je ne sais guère pourquoi je l’aime, mais cette amitié lui servira à quelque chose puisque c’est grâce à elle que je vous prie d’avoir pour lui toute l’indulgence que vo