Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. [Paris], 1885/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/45
Page 1 Recto : 1Lundi matin je reçois ta lettre.Mon Vieux Liessej’ai une telle besogne jusqu’au 15 avril qu’il ne m’est pas permis sous peine de travail interrompu & d’envolée de cette vieille garce de folle du logis que nous continuons, nous gens ridicules à appeler « l’inspiration » faute d’autre mot neuf. – Je travaille de 5 heures ½ du matin à 10h du soir pleinement. Je me lève à 5 heures ½ à 6 travail & cela n’est interrompu que par les repas & une course d’une heure aux Tuileries, pour garder assez d’air dans les poumons pour continuer cette essoufflade. Il le faut ! C’est terrible à faire ce que je fais là, mais il n’y a pas à « renacler ». Je donnerais gros pour aller passer une journée avec toi & prendre un bain de ce soleil de mars que Dieu envoie chaque année aux Parisiens pour se faire pardonner ses noirceurs de l’hiver, mais quitter ce travail c’est l’abandonner & je n’aurais plus le courage de le reprendre.Je n’ai pu te prévenir plus tôt, parceque tu avais expédié ta lett