Lettre de Félicien Rops à [Léon] Dommartin. s.l., 1877/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/2/22
Page 1 Recto : 1Cher Vieux,Tu vois que je ne te fais pas attendre une réponse. Bonne lettre que la tienne & qui m’a remis en contentement, je ne veux pas différer à te le dire. Pas plus que le vif plaisir, je crois même que c’est quelquechose comme du bonheur, que m’a fait éprouver la nouvelle de « ta rupture » – définitive & sans remise à neuf – hein ? – Enfin je n’étais à la désespérance. – Cela va si vite & si loin ces choses là. Et il n’y a rien à y faire !N’ai-je pas eu moi aussi ma brûlure au talon, moi l’amiantifère ? Et si je n’avais pas veillé sur ma vieille gale de cœur comme comme on surveille un ami qui va de temps à autre se piquer le nez en ville, & qui risque de se briser la caboche à chaque saut de trottoir, je t’assure que j’aurais recommencé les bêtises d’antan ici comme ailleurs ! Mais minute ! je l’œil ouvert. – Ce qui ne m’empêche pas d’être très amoureux à fleur de peau.Puisque tu es en train de poser des barricades chezPage 1 Verso : 2toi & de dépaver je vais moë