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Tu sais que je tiens absolumentà ma femme pendue ! Je suis tout à la femme au frontispice nous ne mettons pas « de lettres » hein. Je ne connais rien de bête comme ces lettres qui chevauchent lorsque l’on fait un dessin « rempli ». Puis il faut nous entendre pour le « pantin » & pour les « écus d’or ». Il faut que le bonhomme en habit noir soit « un pantin » pour justifier les ficelles. Tout cela est assez difficile à arranger & je te porterai deux croquis Vendredichez Godmichetski Je penche pour la femme qui ouvre le ventre de son pantin du ventre duquel tomberait ou plutôt s’échapperait du son des louis d’or, un cœur sanglant, & « quelques sonnets ! » La femme aurait à la main le poignard classique qui aurait servi a ouvrir la panse.
J’ai rêvé d’un joli conte moral :
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Un mari de province, un savant jeune & à lunettes habite un Paraclet, une vieille abbaye d’ex-Chartreux ou une ex-abbaye de Chartreux plutôt. – Il surprend sa femme – une belle femme, – avec un pianiste quelconque. Le mari fort comme la Halle, étrangle le pianiste puis l’attache à la femme nue & enferme le couple dans l’in-pace de la vieille abbaye remis en lumière par lui, & aux murailles desquel attachés à des chaînes se trouvent les squelettes des moines qui ont failli. Tous les jours le mari savant curieux & que le cas intéresse, le nez dans un mouchoir phénique vient voir les progrès de sa petite farce.
Dessin :
L’In-pace – le mari entre avec sa lanterne, les squelettes de moines dont quelques uns ont des débris de frocs, on est au douzième jour, – le pianiste est changé – la femme vit ! le mari « sourit sous ses lunettes
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Contes Courants –
MOMEMENTO QUIAI PULVIS EST
Contes Courants
par – Félicien Rops