Octave Uzanne

  • Naissance

    1851 , France, Auxerre

  • Mort

    1931 , France, Saint-Cloud

  • Sexe

    Masculin

Présent dans 209 documents

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. Paris, 1892/06/30. Paris, Fondation Custodia, 1978/A/2695

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Page 1 Recto : 1Mr Octave Uzanne 17. Quai VoltairePage 1 Verso : 2Mon Cher OctaveVeux-tu dire à Joseph que notre soupière est renversée pour aujourd’hui. Nous dînerons ensemble la semaine prochaine. Aujourd’hui Jeudi ns partons pour la Demi-Lune appelés par les travaux & les travailleurs par dépêche télégraphique. Pourquoi ne viendrais-tu pas à la Demi-Lune aujourd’hui ? – Enfin si tu ne viens pas aujourd’hui, viens ds le courant de la semaine prochaine.À toi & à vousFélyNous irions Lundi ou Mardi à la Vallée de L’Ivotte.Pari 9h. du matin.

Marginalia de Félicien Rops à [Octave?] [Uzanne?]. s.l., 1883/07/22. Province de Namur, musée Félicien Rops, 232bis/584

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Page 1 Recto : 1CroquisAULTRE NE VEULX ESTREParis ce 22 juillet 1883.Mon Vieux Copaing.Je suis hanté depuis quelques jours du désir féroce de faire une danse macabre plus que macabre !! Une machine à la gloire de la mort « égalisatrice » & libératrice ». Cela m’a repris. Il y a dix ans que je rêve cela. À Thozée j’ai fait des tas d’esquisses de cette machine là, Je t’écris ce billet pour te dire que si par hasard tu allais voir Léon de le prier de te remettre les quelques croquis gaiement funèbres qui sont restés chez lui.Écris moi pandour !Ton fidèleFélyCroquisJUSTICIA/ Laissez passer la justice de Dieu !

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1884/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 34117

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Page 1 Recto : 1Mon VieuxVoici « l’ordre & la marche » du susdit bœuf : Départ demain matin Lundi pour Jouy en Josas. Montée aux étangs de Saclay. – Descente sur Bièvres. Saluer en passant « Les Roches » celebrées par Victor Hugo & la demeure abandonnée du peintre Rops. – Déjeuner à Bièvres. – Départ pour Palaiseau. Recherches à l’intention de la Pie Voleuse – Hommage à la mémoire de Childeberd & de Mme Sand qui ont leur Chastel de Palais-Eau. Assencion de la Butte-Chaumont. Départ pour Corbeil à la station de Champlan. – Arrivée à Corbeil Hôtel de la Belle-Image. – Départ pour l’Élysée Uzanne Mardi matin. Déjeuner chez Dunou, Tour par Saint Fargeau – retour par la route. Départ pour Paris.Évidemment comme tu es un chat fourré ayant peur de la pluie & du reste tu ne seras pas des nôtres : Cariès & Dom. mais si tu ne peux venir à Bièvres Lundi matin pourquoi ne serais-tu pas Lundi soir à la « Belle Image » ?? – Lundi et Mardi sont pour toi des jours libres. – Une bonne paire de bottines

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 0000/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 64166

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux FrérotJe suis bien scié par « le Sort ». Cet animal de Belge qui est venu me tomber sur les reins & m’apporter des nouvelles désagréables de là bas & me forcer à des courses qui mangent mon pauvre temps & te retombent en tes ennuis, variés aussi, a été la tuile suprême. Enfin je suis recollé. Le dessin marche bien & en sacrifiant le dimanche de campagne nous arriverons.J’écris un mot à Zemere pour Samedi de sorte qu’il pourra te donner des lettres de recommandation pour Pesth. En même temps j’écris à Gouzien pour Pazmandy, afin qu’il te donne aussi un mot d’entrée. C’est le Cassagnac de la Chambre Hongroise, il te réjouira.Plus je réfléchis au Voyage au Pays des Vieux Dieux, plus je crois que tu as eu « une idée de lumière ». Songe à cela pendant ton voyage, car ce titre n'engage à rien & permet tout. On n'est pas renfermé dans Paris, on peut mettre des scènes à Londres, dans les champs introduire des paysans etc. Mais il faut comme tu l'as dit qu'on ait

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. Tuggurth, 1889/01/05. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 68663/1

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Page 1 Recto : 1Tuggurth ce 5 janvier 1889.Mon Cher Octave,nous voici à Tuggurth, moulus, brisés, sans chaleur. On ne peut s’imaginer ce que c’est que de faire enfermés dans une patache, 240 Kilomètres à travers le Sahara, sans routes ! À chaque instant on croit vesser – c’est qu’on traverse des chotts ! Il fait froid la nuit, trop chaud le jour. D’ailleurs malgré les racontars & les appréhensions : pas de danger : on traverse le Sahara comme si l’on allait de Corbeil à la Ferté-Alais. Ici nous logeons chez l’aga. Tout est curieux ici : hommes, femmes lieux. Il y a une mosquée exquise dans une vraie forêt de palmiers, & des Ouled-Naïls sous des tentes, – « nature » – & qui ne ressemblent en rien aux anciennes vivandières de Biskra. Très belles et inattendues ces filles dorées comme des idoles malais. Nous repartons demain, & vraiment c’est dur d’y songer ! Je galope ma lettre, malgré tout le plaisir que j’aurais à causer avec toi, tu sais combien on estPage 1 Verso : 2pris par le temps

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., 1883/05/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 68663/5

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Page 1 Recto : 1Voici pour commencer mon Cher Vieux frérot le tableau des heures de départ pour Bièvres avec la « mention » des minutes d’attente à Versailles :Matin(Gare Montparnasse – 1er Étage au départ des Grandes lignes.)Depart Paris 6h.50 8h.30 9.55 10,25Arrivée a Versailles 7h20. 8h.54 10 23 10,58Attente 13m. 21m 42m . 7 minutesArrivée à Bièvres 7,54 9.36 11,26 11,26Ces deux trains arrivent à la même heureAprès midiDepart de Paris 12,50 5.25 7.35 8.h.Arrivée à Versailles 1,17 5 56 8.14. 8.24Attente 23m. 6m. 13m. 3m.Arrivée à Bièvres 2.26 6.23 8,48 8,48 .Page 1 Verso : 3Tâche de venir pour déjeuner.Je ferai ce que tu voudras tu le sais bien, mon Cher Octave, tu peux compter absolument puisque tu le veux sur mon dessin du dix au quinze. Mais j’ai les 500 frs prêts si tu préférais les remettre à Quentin, car c’est bien laid ce dessin & si je ne l’ai pas détruit dix fois, c’est uniquement parce que tu aurais cru que je ne voulais pas l’achever.La situation d’esprit ou plutôt de sent

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 0000/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 68663/6

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Page 1 Recto : 1Helas Mon Vieux Copain je ne suis pas encore prêt !!!!! Ce matin je me suis aperçu que mon nécromancien était trop grand, – Redémolissage du nécromancien. – Toute la journée j’ai trimé ladessus, en rageant. Je suis enfin « sorti » d’un nécromancien plus jeune – 60 ans, un pisse-froid, sérieux, mauvais bougre qui va évidemment enculer la sorcière. – J’étais de si mauvaise humeur que je n’ai pas écrit aux Godebski parce qu’il est évident que demain je devrai travailler très tard à tous ces cochons de bibelots qui remplissent la nécromanciennerie. Je ne ferai plus jamais que des nécromanciens pauvres !Cela ne nous empêchera pas de dîner ensemble dans une tout petit Caboulot, car j’irai dîner en veston d’atelier pour ne pas perdre du temps.À toi & à demain à n’importe quelle heure.Ton vieux fidèle embêtant & embêtéFély

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 1890/09/16. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 68663/7

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Page 1 Recto : 116. sept. MardiJe te croyais, Vieil ami, filé vers la mer. Viens donc Dimanche manger un civet, un vrai civet français fait avec un lièvre « français » qui n’a rien à voir avec ces grands lièvres allemands nourris de légumes et qui sentent la choucroute. Veux-tu partir avec moi Jeudi soir de Paris ? Je te prendrais à 4 ½ Jeudi au 17 du quai Voltaire ? Préfères-tu partir Vendredi ? Profite donc de ces rayons si blonds & si attendris d’automne. Ce mois de Septembre m’a toujours été très doux & très cruel ; – l’an dernier je vaguais – en ce même 16 septembre ! – dans les grandes dunes blanches de la Panne, tenant les mains de l’enfant blonde dont j’étais épris, en lui chantant l’éternel chanson qu’Adam devait déja anonner à Ève dans les bosquets Paradisiaques. Où est elle l’enfant blonde ? Pense-t elle encore à ses amours de l’an dernier ? – Sunt lacrymae rerum ! dit le poète Virgile. Hier au soleil couchant, j’ai fait une grande promenade de « remembrance » ; – je sais qu

Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. Paris, 1884/10/14. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 69194

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Page 1 Recto : 1Paris le 14 oct. 1884Mon Cher LéonAu reçu de celle ci veux-tu me faire le plaisir d’aller 13 Rue de la Madeleine chez Evely photograveur & de lui demander pourquoi il ne me répond pas & pourquoi il ne m’envoie pas mes cuivres. Il me doit des cuivres ce cochon et je ne peux les obtenir ! Et tout cela se passe sans réponse aux lettres avec cet endormement flandrieux qui vous crispe.CroquisAndrogynePage 1 Verso : 2Quand te nomme-t on Roi des Belges ? moi je suis « d’ores & d’avance » prefet de Sambre & Meuse. Je ferai bâtir à Coquelet ma préfecture et je ferai exporter les Namurois aux Iles Aléoutiennes les femelles pourront rester. Je ferai venir des mâles de Bourgogne & de Touraine pour changer le sang, & Forin l’impressionniste sera directeur de l’académie de peinture.– Quant à toi comme le royaume de Belgique sera la République Brabançonne on te permettra la simple présidence, à vie & à excès – tu pourras passer tes nuits au Berlaymont en payant cent sous à la Caisse d

Lettre de Félicien Rops à [Théo] [Hannon]. Montlignon, 1882/00/00. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 69195

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Page 1 Recto : 1Mon vieil,Entre nous tu es un bizarre oiseau – rara ovis ; – tu réponds éternellement aux lettres qu’on ne t’écris pas & jamais au grand Jamet – dirais-tu en tes calembourdaines, aux lettres que l’on t’écrit.Pas moyen de s’entendre à propos de ton livre avant de t’avoir vu !Tu m’envoies une feuille de papier de 13 ½ de largeur sur 23 ½ de longueur. !!! C’est fantastique, mais cela ne fait rien. Il faut toute l’ignorance crasse de ce brave anversois de Kistemaekaire pour croire que c’est « un format ». L’ombre de Moretus & celle de Plantin & celle d’Elzevirius doivent répudier cet anversois de Rideak. – Mais 13 ½ sur 23 ½ n’ont jamais fait un format, nom du Diable !!!Enfin parait qu’à Bruxelles c’est « un format ».Les livres de Kiste sans macaire font d’ailleurs à ce point de vue notre joie à nous deux Octave Uzanne, – nous épions leur mise en lumière. – Les papiers sont délirantsPage 1 Verso : 2mais il vend – à qui ? – c’est un mystère, mais il vend, c’est le principal.

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. Paris, 1890/03/06. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/13

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Page 1 Recto : 1Paris le 6 mars 1890.Mon Cher Eugène,Je te répondrai longuement dans quelques jours. Ceci n’est qu’une « dépêche télégraphique ».Lu ton bouquin. J’en reste à ce que je t’ai dit : Évidemment : un tempérament d’écrivain & de voyant, avec une mesure qui permettra quand il sera connu de gagner ici sa vie. Cela n’est pas en doute. Mais, mais Paris est terriblement dur aux débutants ! Si tes parents te donnaient 1500 frs par an & mille francs pour ta petite installation je te dirais viens, tu t’en tireras ! Mais 1500 francs assurés sont absolument nécessaires pour les quatre premières années.Si ton père te les donne, viens. Sinon travaille labàs et publie ici. Je t’aiderai auprès des éditeurs, car c’est la seule chose que je puisse faire immédiatement pour toi. Si je n’étais pas le dessinateur que je suis, avec la réputation que j’ai ici, avec toutes mes relations que j’ai ici, je ne trouverais pas une place de 1500 francs ! Tout le monde a ses hommes, parce que Tout le monde

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. Corbeil-Essonnes, 1894/11/23. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 72039/37

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Page 1 Recto : 1½ Lune, Essonnes.(Seine & Oise)23 nov. 1894.Mon Cher Vieux Jeune,Reçu les volumes : Récits de Nazareth et les Contes d’Yperdamme. Manque : l’Ensor, envoie, je te prie. Dès que j’aurai gravé, ce que je fais maintenant, le frontispice du Supplément de l’œuvre de F. Rops, – de ce que l’on veut bien appeler : « mon œuvre » je me mettrai au tien. – Je vais porter demain ou Lundi soir tes volumes à Bailly, – (librairie Indépendante) je crois qu’il publiera la chose. Bonne petite maison. Cela vaut mieux que Vannier, qui est en décadence. Savine sur lequel je comptais, comme je te l’avais dit vient de sauter, ou à peu près, Lemerre est trop cerné & gardé à vue.– L’Automne, que j’aime comme coloriste et comme intimiste ne me va pas décidément, Je broie du brun, il me fait trop penser aux amis absents dont la perte me semble plus sensible aux feuilles jaunes. C’est que Novembre, c’était « la Rentrée !! Je revenais d’Anseremme ou de Blankenberghe. On s’était attardé autour des gra

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], s.d. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 73515

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Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72 bis Rue BonaparteParisPage 1 Verso : 2Mon vieux FrérotMe voilà revenu, sur pied, affadi mais au travail. Je serai chez moi, pour toi, car les bavardages & les cris d’oison des Parisiens me deviennent tellement odieux que je finirai par me bâtir quelque Paraclet en pleine Drouot. Je suis saturé de la sottise « moderne » qui flotte & que l’on respire dans l’air d’ici. Tout cela vient du foie évidemment, & j’ai rencontré depuis le matin trois Juifs à col de loutre que mon grand père eut fait bâtonner il y a cinquante ans devers Segëd. Chaque fois que cela m’arrive j’en suis une heure à me remettre & mon vieux sang anti-semite fait six tours. – On devrait leur remettre le collet Jaune à ces voleurs. Tâche de venir nous avons besoin de causer. Veux-tu me donner rendez vous au Cardinal à 9 heures ? Je dois me coucher de bonne heure mais c’est dans le cas où tu ne pourrais venir. Si tu avais quelques épreuves fais voir. Cela me remettre du cœur au vent

Lettre de Félicien Rops à Émile Hermant. Paris, 1885/02/11. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 73875

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Page 1 Recto : 1CroquisParis 11 fév. 1885.Mon Cher VieuxJ'ai préparé une petite farde d'épreuves pour toi. Dis moi où je dois t'envoyer cela. – À Bruxelles ou à Louvain ? C'est dans un portefeuille. Les épreuves ne sont pas montées. Je te conseille de les monter sur Bristol Blanc. Garde ces machines là soigneusement, la plupart des planches n’existent plus. C'est la Rareté même !! – Je reviens de San Remo & je vais y retourner quelques jours. – J'ai trop travaillé, j'ai besoin d'un peu de repos. C'est énorme ce que j'ai fait ! Si tu venais à Paris préviens-moi toujours quelques jours à l'avance. Si tu viens au bal de l'opéra, « préviens » – Je reviendrai de San Remo, j’ai des passes, ou plutôt une passe personnelle. – Tout va bien ici, je suis devenu comme je t'ai dit « quelqu'un » & même un assez gros « quelqu'un ». Je vends tout ce que je fais, & c'est vendu d'avance. – Je bénéficie – un peu tard, – du dédain aristocratique que j'ai toujours eu pour les gros publics bourgeois, pour l

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1886/08/10. Paris, Ancienne collection du Musée des lettres et manuscrits, 73926

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Page 1 Recto : 1Mardi 3h.Mon vieux Complice,je comptais te voir demain, mais Arents ma prié de venir lui donner des nouvelles indications, & puis le bon Edmond Picard m'apportait des planches !! je suis parti à11 heures, & je retourne dans une heure là bas. – Donc je n'ai pas espoir de te voir avant ton ennormandissement.Voici de quoi nous devions causer ensemble.J'ai un tas de dessins en marche, plus deux nouveaux en train à la Roche Claire. Il me faudra dans une huitaine de jours Mardi 17 la somme de 250 frs mettons 300. Je voudrais te faire parvenir les dessins ou du moins les soumettre à ton appréciation avant de demander cette somme à Jullien ? As-tu quelqu'un ici chez lequel je puisse remettreces dessins ? – Il y a entr'autres le frontispice de Cladel & lePage 1 Verso : 2portrait de Baudelaire « refait » qui sont deux bonnes choses, m'est avis. Puis : Mors & Vita & le Joyeux Hermaphrodisme que tu connais & qui représentent chacun Cent frs, – pour toi. Tu m'écriras et tu m'enverra

Lettre de Félicien Rops à Joseph [Uzanne]. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LE/026

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Page 1 Recto : 1La Demi Lune EssonnesSeine & Oise.Mon cher Joseph,Viens Dimanche à la Demi Lune si tu es libre, serai à la gare de Corbeil avec mon canasson. Nous déjeunerons ensemble. Si octave est libre aussi qu’il soit des nôtres. Je serai demain Jeudi à l’atelier rue du marché des Blancs Manteaux à 1 heures précises Si tu as quelque chose à me dire tu es prévenu.Je te serre bien la pinceFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Montlignon, 1882/07/28. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/9

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Page 1 Recto : 1Villa des artistes. à Montlignon Vendredi 28 juilletMon Cher Monsieur Rodrigues,Un mot pour m’excuser de vous répondre si tardivement : J’ai eu une grosse fièvre & deux cousines Belges. Cela vous tue. Je vous répondrai Lundi, avec détails. Aujourdhui je « montre » la forêt de Montmorency – qui est aussi inconnue que les Pampas, – aux Parisiens. Elle n’a jamais été découverte, comme Gélabert, & cela me prend deux jours.Mais oui, Mon Cher Monsieur Rodrigues, je veux bien vous faire vos dessins, & d’autant mieux qu’ils sont à peu près faits. Depuis que j’ai Mlle de Maupin dans la tête, j’ai fait cinquante croquis. J’ai fait venir « exprès » ici une belle dame brune qui eût réjoui le vieux Gautier. Seulement je ne vous ferai qu’un frontispicePage 1 Verso : 2et quatre dessins, non pas pour la question d’argent, – je vous traite en Vieux camarade, mais parce que je veux les faire avec soin, ces dessins, & le frontispice seul me prendra beaucoup de temps !J’ai même à vous dema

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. [Paris], 1890/12/16. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/116

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Page 1 Recto : 1Mardi 16 déc. 1890Mon VieilDans le cas, où je ne te verrais pas aujourdhui ce qui est probable, je te prie de venir dîner sans façon chez nous, 19. Rue de Grammont, à la bonne « française comme toujours. C’est le dîner des « Coudes sur la table ».Demain Mercredi à 6 heures ½On compte sur toiLe Veston est de rigueur.Rien que les amis d’habitude :Filleau et sa femmeHaraucourtUzanneGouzienMlleVerwée, peintresse.&Nous tous.On t’attend.À toi & à demainFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1884/03/25. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/139

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Page 1 Recto : 1Que le « diable te patafiole »Fiche moi la paix !! Je t’enverrai fin avril toute ta mercerie. Mais je me laisserais plutôt couper les cors aux pieds, que de rien t’envoyer avant qu’il n’y ait rien à changer, tu trouverais des poils de cul à oter & j’adore ça dans mes potages ! J’ai écrit à Uzanne pour le charger de la « chose Leclaire » Je crois bien que MrLeclaire n’a pas été surpris du prix ! C’est une affaire superbe qu’il fera. J’ai mis la collection à 900 francs par ce que j’ai doublé le nombre des pièces, sans doubler le prix. Polisson ! à quelle prix crois-tu donc que se vendent mes eaux fortes ? (Je ne parle pas de celles de Gay & Doucé, celles là la malheureuse Doucé les a épuisées comme des michets (ou michés ?) celles dites « de Collection » Les Cythéréennes ou les Sataniques. Jamais moins d’un louis pièce, les plus petites. Et Conquet seul en possède. Seulement je ne veux pas vendre à Conquet de collection à ce prix là, & cela me fera plaisir d’avoir une col

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1889/07/13. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/1

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Page 1 Recto : 1VendrediMon Vieil,Absolument de ton avis : les médailles Belges ont fait rire ! Artan, Verwée & Stevens méritaient les trois médailles d’honneur. – On en a donné une à Courtens ! – a ce compte Stobbaerts qui est un excellent peintre, la méritait encore mieux ! Il y a eu là des tours de main extraordinaires de la part de ce jury bizarre. – Mon Vieux, il y a dans le machin que tu dois faire un écueil à éviter : c’est d’engueuler le ministère catholique. C’est l’ancien ministère libéral des Graux des olins des Bara, – tous anciens amis d’Université, qui n’a jamais voulu me reconnaître pour un artiste sérieux ! – J’avais tout fait pour rester en Belgique, j’avais fondé la Société Internationale des aquafortiste avec un tas de « grands Seigneurs » comme membres protecteurs & la Comtesse de Flandre (!) comme présidente d’honneur, – celle là n’a rien protégé du tout ; pas plus que « le tas de Seigneurs ». – Jamais le ministère libéral, que j’avais soutenu pendant six ans par d

Lettre de Félicien Rops à Léon Dommartin. Paris, 1882/03/29. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/2

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Page 1 Recto : 1Paris 29 mars 1882Mon Cher VieuxPlus de nouvelles de toi depuis que tu es rentré dans ton coin d’Ixelles ! Sale mutismeux que tu es ! – Que deviens-tu ? que fais-tu ? J’ai appris par raccroc que ton affaire Rosez ne se faisait pas. Si ton été est libre nous en profiterons, je compte d’abord aller en Juin à Heyst, puis revenir à Montigny quelques jours, puis Montlignon, & un coin de St Enogat ensuite. Je veux errer avec mon bazar de graveur partout où l’on peut graver & peindre. Si tu le veux nous passerons un bon été de travail vagabond. Nous sortons d’un hiver dur comme soirées ! Godebski a donné hier un grand dîner costumé, très amusant & très drôle. J’y étais en St Antoine « ex-tenté » & professeur « d’extase » un St Antoine séduit.– MmeGodebska en t’sigane. Godebski en paysan hongrois. Franz Servais en dame de Compagnie Anglaise. Le docteur Pofsi en Tunisien, Robert Mols en Arnaute, sa femme, fort jolie « en Japonaise, Silvestre en « rentier ». d’Hervilly en vieux m

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. Paris, 1886/06/08. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/3

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Page 1 Recto : 1Paris 8 juin. 1886.Mon Cher VieuxJ’avais tes cinq louis dans la poche gauche de mon gilet quand je suis allé te voir Mercredi, & c’est l’arrivée « de la Madame » qui m’a fait oublier de te les remettre. Je te les porterai. Ce que tu me dis de ta maison des Champs ne m’étonne nullement. Cela tient surtout à ce que tu n’as pas très développé l’amour réel de la solitude & des paysages. – « La Diète des aliments nous rend la Santé du Corps, & celle des hommes la tranquillité de l’âme ». Corbeil n’a pas changé, – pas plus que toi, note bien. C’est le même paysage charmant, c’est le même coin à l’abri des sots, que l’on trouve en bande, dans tous les paysagets parisiens, comme les friquets dans les haies, & qui me feraient fuir a bien plus de kilomètres encore ! – Tu as raison d’aller autre part si le cœur t’en dit, car il faut toujours agir selon ses gouts. – C’est pour cela que je t’engageais à ne rien faire à ta maison, pas même une clôture. Tu te trompes éternellement sur

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. Paris, 1893/04/28. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/7

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Page 1 Recto : 1Paris 28 avril 1893Mon Cher Vieux,Reçu & avec quel grand plaisir, enfin, de tes nouvelles ! Il fait ici un temps du mois d’Aout, – & tu dois avoir à peu près le même temps labas, puisque tu as fait un pacte avec le soleil ; Ton grand enthousiasme américain ne m’étonne pas, je t’en avais prévenu. La médaille a bien quelques petits revers, mais tu ne t’en apercevras guère, les conditions particulières dans lesquelles tu voyages labàs serviront à continuer ton enchantement. Chicago est plus monumental que New-York. Le mauvais gout new yorkais s’y grandiose & disparait. L’énormité a aussi sa beauté. Plus facile à atteindre que l’autre, celle qui doit être petite pour être vue. La Ste Chapelle & St Marc de Venise  danseraient dans l’hotel de ville de Philadelphie, mais tout le génie américain ne pourrait pas en inventer un chapiteau gros comme le poing. Ne t’y laisse pas prendre. Je connais la genèse de ces grosseurs qui sont même souvent des grossièretés : Ce sont des bande

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 1882/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/11

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Page 1 Recto : 1Lundi midi,Cher,J’arrive de Montlignon où j’ai passé un jour à déménager (!! !! !! !– J’attends un costume de paysan que doit m’envoyer Lintelo & le mannequin que doit me prêter un vieux camarade à moi pour « faire la femme » dans les bras de mon modèle. Le mien est cassé Ce n’est donc que mercredi tout au matin que cela sera en train. D’ici là pour ne pas perdre de temps, je mets en scène « le brouillon » du frontispice « des amours ».Tu pourras de cette façon demain voir si cela te va.J’adopterai la dimension 24 - 36 mais tu verras que cela sera la même chose ! – Cela tient à ce ton photographe mesure mal son point de départ. Cela m’est arrivé une fois avec cet âne de Billard le photographe, je suis allé chez lui je lui ai marqué un encadrement sur sa glace. Je devais avoir 9 sur 14. Mon dessin était de 12-17. En diminuant de tous cotés, comme cela devait arriver, de 3 centimêtres cela devait m’amener 9 sur 14 ou le DiablePage 1 Verso : 2n’est plus le diable. Seulemen

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. Saint-Méloir-des-Ondes, 1893/08/12. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/23

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Page 1 Recto : 1La Guymorais parSt Méloir-des-Ondes.(Ille & Vilaine)Samedi 12 Aout.Mon Cher Octave« Quoi de neuf » comme disent les Belges ? Ici les jours se passent en profondes baigneries, & on regrette que tu n’en sois pas ! Pourquoi ne viens-tu pas te plonger dans la plus limpides des mers ? Tu me télégraphie ton arrivée, je vais te prendre à St Malo avec le bon Piccolo, et tu tombes en pleine plage de la Guymorais, c’est simple & net, pas difficile, et tu feras grand plaisir à tes amis d’ici. Puis cela coupera un moment ton « blocage ».Vu par hasard sur le pont, Béraldi avec sa femme & ses enfants dans une tournée au Cap Fréhel. Rien à noter. Béraldi est un homme dont on sait d’avance les réponses dans toutes les conversations possibles. C’est le Manuel du bon Juste-Milieu. Certains Girondins devaient lui ressembler mais tous les Français d’esprit courant, sont des « Girondins !»Réponds moi un bout de mot. Demain Dimanche nous allons Cancaler, & voir les belles filles de la bàs. I

Lettre de Félicien Rops à Inconnue. Montigny-sur-Loing, 1882/01/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/29

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Page 1 Recto : 1À MontignyCroquisJanvier 1882Chère et Belle MadameCe pauvre « Rops » ! avez vous dû assez vous rappeler, & lui attribuer à nouveau tous les vilains défauts que vous lui imputez : Légèreté – oubli – indifférence grossièreté, instabilité &c &c. Et ilPage 1 Verso : 3n’y avait rien de tout cela ! – Je m’étais retiré à la campagne, comme un sage qui veut éviter les ennuis du nouvel an. À la noël, j’avais vu Uzanne deux secondes, le temps de lui dire que, – de nous dire – que vous étiez la plus adorable des femmes, naturellement, il est entré un gros de fâcheux qui m’a fait fuir & je ne l’ai revu qu’il y a deux jours. J’avais reçu votre lettre à Montigny-sur-Loing & je n’y pouvais répondre qu’à mon retour ici, je comptais repartir au bout de trois jours de Montigny, & je comptais sans mon hotesse ! : la fièvre. J’ai été brusquement pris là bas d’une fièvre bilieuse qui s’est emparée si soudainement & si violemment de mon pauvre moi, que j’ai cru à une attaque de fièvre interm

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. [Bourbonne-les-Bains], 1888/08/14. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/42

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Page 1 Recto : 114 Aout 1888Mon Cher VieuxSamedi ou Lundi je serai de retour, & ce ne sera pas trop tôt. Tu sais mieux que moi, la terrible « viduité » des villes de bains pour les avoir pratiquées, ces « stations » comme disent les guides. Je suis donc, n’y tenant plus de l’agacement que me causait cette perpétuelle & irritante douleur de jambe, parti pour Contrexeville. À Contrexeville trouvé Haraucourt flanqué de son représentant. Haraucourt c’est parfait, son représentant c’est trop. Debout, le docteur me conseille d’essayer les eaux pendant huit jours puis de partir pour Bourbonne, la « water - platz » voisine. Contrexeville ne me faisant rien, je quitte Bourbonne le jour où notre vieil ami Pradelle arrivait, ce qui me désolait, Pradelle étant un joyeux vibrant & aimable compagnon de voyage.Arrivée à Bourbonne : jolie petite ville bien située sur une colline avec sa vieille église romane en tête, un beau parc, des petits chevaux, quelques demi-veuves (c’est le nom qu’on donne ici

Lettre de Félicien Rops à Octave Uzanne. s.l., 1881/08/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/43

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Page 1 Recto : 1Dépêche TélégraphiqueOctave Uzanne72bis Rue Bonaparte ParisRetour Montigny. Dom parti après avoir été Rue Bonaparte où : porte close. – Jeudi prochain retour à Montigny pour dix jours. Irai Mardi deux heures chez bon Uzanne. – J’achève dessin Prunaire – Tiens toujours promesse – Jamais tout de suite. – Tout de suite : Adrien Marie. – Rops pas tout de suite – horreur tout de suite. – Tout de suite brutal, nouveau jeu Commis-voyageur. – Moi vieux jeu : paresseux & travailleur à mes heures. Dessin Prunaire fini Mardi matin. Après, billet de banque pressé, – frontispice Uzanne avec belle femme, – après frontispice Uzanne : Ex-libris Uzanne.– Nous voir, pour arranger cela & petite histoire de MmeP. – Bons Tétés MmeP. – Fin de compte partironsPage 1 Verso : 2pour Belgique 20 aout ? ?Cela va-t-il ? –À Mardi deux heures. Si empêchement à Mercredi même heure. –À toi & à bientôtTon bien amiFélyToi devoir venir un jour à Montigny, pas un Dimanche. Raisons très sérieuses te dirai

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., 1883/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/44

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Octave,Tu sais que je tiens absolument à ma femme pendue ! Je suis tout à la femme au frontispice nous ne mettons pas « de lettres » hein. Je ne connais rien de bête comme ces lettres qui chevauchent lorsque l’on fait un dessin « rempli ». Puis il faut nous entendre pour le « pantin » & pour les « écus d’or ». Il faut que le bonhomme en habit noir soit « un pantin » pour justifier les ficelles. Tout cela est assez difficile à arranger & je te porterai deux croquis Vendredi chez Godmichetski Je penche pour la femme qui ouvre le ventre de son pantin du ventre duquel tomberait ou plutôt s’échapperait du son des louis d’or, un cœur sanglant, & « quelques sonnets ! » La femme aurait à la main le poignard classique qui aurait servi a ouvrir la panse.J’ai rêvé d’un joli conte moral :Page 1 Verso : 2Un mari de province, un savant jeune & à lunettes habite un Paraclet, une vieille abbaye d’ex-Chartreux ou une ex-abbaye de Chartreux plutôt. – Il surprend sa femme – une b

Lettre avec épreuve de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. Paris, 1881/11/30. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/73

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Page 1 Recto : 130 Novembre 1881.CroquisMENUMa belle perdrix rouge,je ne vois rien venir : pas petit bout de planche de la Lecture Grimoireuse ! Et le timide Hannon se désole labàs aux pays Belges !! – À propos ! Godebski veut, ou plutôt Godebska veut que nous allions dîner ensemble & « sans façons » demain, après demain Vendredi ou Samedi. J’attends sa dépêche. Pas d’habit ! l’honnête redingote parlementaire, voire même le veston des Héliograveurs.– Godebska t’aime Godebski aussi, aussi Godebskina & Godebskinette itou & tu as l’estime de l’honnête Rafaëllo, retour des Sierras ; que veux-tu de plus ? On te fera épouser une nièce qui vient de l’Ukraine avec des millions dans sa poche de ventre, comme les Sarigues. Je t’assure que tu mourras gouverneur de la Province de Pinks, & commandeur de St Stanislas !Page 1 Verso : 2Et tu publieras des machines sur tout ça comme Mr le Comte de Ségur.Voilà !Je t’enverrai une carte télégraphique aussitôt reçu le signe de Godmicheska. Moi mon vieux, j

Carte postale de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 1881/11/24. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/74

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Page 1 Recto : 1CroquisMonsieur Octave Uzanne72 rue Bonaparte Paris.Page 1 Verso : 2Mon Cher Très Cher,J’ai absolument oublié de t’expédier la Vrille, je te l’enverrai demain devers une heure après midi. Veux-tu remettre au porteur la planche de la Lecture du Grimoire, pour que j’y ajoute une dédicace ? Je pars demain pour Fontainebleauter un jour, besoin de marcher dans les terrains tertiaires comme les phénomènes de de Bornier. – Je fais ton frontispipi, je le grogne, je le chanterai Lundi.– Voyage hier en revenant de Chaville avec un Monsieur bibliophilleux qui m’a parlé de toi. Je lui ai dit que Rops n’avait aucun talent et qu’il était fils naturel de MrBelmontet. Si cela ne te suffit pas comme humiliation !Bien à toi & à bientôt pas vrai ?FélyN’oublie pas de me garder un « Éventail » sur vergé, en échange de deux painctures à l’huile ! & de mon plafond car il aura lieu ce plafond ! et il fera rougir les gens du dessus !

Lettre de Félicien Rops à Eugène Demolder. [Paris], 1890/02/04. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/84

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Page 1 Recto : 1Mardi matin4 fév. 1890.Mon Cher amije reviens des champs, où j’ai été « planter »Passe encore de baisermais planter à cet âge !Au retour j’ai trouvé ton mot au crayon me demandant dans quel n° du Punch tu trouverais les figures pincées par Knopft – est ce enfin comme cela que s’écrit ce sale nom ! Mais mon vieux, il me faudrait dix heures d’affilée pour feuilleter page par page la collection du Punch de 1862 à 1882 !! ! Je l’ai cette collection, elle est à la Demi-Lune, à la campagne, mais il me faut des loisirs, et j’ai tellement flané, flanoché, fainéantisé depuis huit mois, qu’il me faut m’atteler à un tas de besognes qui ne me laissent plus le temps de pisser, et que je fais tout, même les choses les plus exquises « au galop » alors qu’on voudrait se délicieusement attarder !Si cela était égal à notre ami Brouez, je crois qu’il vaudrait mieux pour les articles de la Société Nouvelle que je garde mon ancien pseudonyme de l’Illustration Belge : Un Monsieur en habit no

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/85

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Page 1 Recto : 1LundiMon Cher Eugène,Ceci est très grave, et doit être par amitié pour moi, fait tout de suite. Tu vas aller au bureau de poste du Boulevard de Waterloo prendre toutes les lettres qui s’y trouveraient aux InitialesA.B.C.Z.40Tu les mettras dans une enveloppe ave à cette adresse :MrOctave Uzanne17 Quai Voltaire.ParisEt tu écriras sur la première enveloppe : Pour remettre à MrFélicien Rops.À toi & j’écris demain – :fais vite.Important

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. [Paris], 1883/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, CFB/L2/1

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Page 1 Recto : 1Vendredi soirMon Cher Vieilje t’écris deux mots au galop. – Ton affaire de volume m’a tellement trotté dans la cervelle que je me suis mis à parfaire à notre point de vue deux frontispices des Diaboliques, en couleur. Viens voir cela demain Samedi à quel heure tu voudras de 10 à 6 heures du soir. Je tiens à te les montrer, car c’est réellement « l’étalon » pour le livre, que je veux absolument faire avec toi cette année. – Puisque j’ai fait cinquante dessins en 6 mois pour le Père Noilly, je ne vois pas du tout pourquoi je ne récidiverai pas le tour de force ! Je suis en plein travail & bien disposé. Vittorio Valvone mon modèle d’homme & de satyre ne peut venir poser que Lundi cela m’a mis un peu en retard pour ton frontispice qui est composé.Les frontispices des Diaboliques doiventPage 1 Verso : 2-3être enlevés de mon atelier demain soir par un amateur idiot que je maudis, – voilà pourquoi je voudrais te montrer cela. Je suis persuadé que c’est ainsi que les illustrati

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6714/9

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Page 1 Recto : 1Mon Vieux,Comme tu le dis, il faudrait un fort volume pour expliquer ton cas. Quant à la douche d’eau froide que tu prétends avoir reçu de Mlle Bonvalot tu me fais l’effet d’être fort sensible de ce côté, – je lui ai parlé de cela, elle a voulu me prendre, malgré moi, pour arbitre & ma lu une des lettres qu’elle t’a envoyées et j’avoue qu’elle m’a paru d’un extrême bon sens & d’une raison parfaite. Comme je te le dis tu es, – comme tous les êtres personnels, – très sensible aux douches que tu reçois, mais fort insensible aux douches que tu donnes. J’ai été témoin de celle que recevait Marie Bonvalot à Montlignon, et j’avoue qu’à sa place, devant non seulement ton manque de galanterie, mais même de politesse élémentaire, j’aurais prié mon aimable fiancé de « prendre sa canne » !! On n’affecte pas plus complètement l’absence d’attention & de prévenances vis à vis d’une femme que tu l’as fait pendant deux ou trois jours. Cela en était grotesque & Léontine en était justemen

Lettre de Félicien Rops à [Leon] [Dommartin]. Bièvres, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6714/14

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Page 1 Recto : 1Bièvres en Josas.Mon Cher Vieux,– Tu auras probablement reçu ma suite-lettre que j’ai expédiée à Bruxelles, & je te donne des détails sur Roche-Claire, & les Hauts Vignons. C’est une lettre d’un cartologue à un cartographe & après celle-là tu seras venu avec moi à Roche-Claire, – il est toujours amusant de faire voir à ses amis les pays que l’on visite, quand on sait que ses amis ont « l’œil des lieux ». Pas se tromper : il y en a très peu ! – l’œil est rare.Tu as tort, tu le sais bien à propos de ce que tu dis d’Auré & de Léon. Elles ont toujours été pour toi les meilleures des amies, & cette amitié n’a été rompue que par ta conduite, tu le sais aussi, tout à fait inqualifiable. Tout le monde est, & a été de cet avis, – je parle du monde de nos amis à qui tu avais parlé de tes projets. – Tu sais très bien que ce n’est pas « parce que tu n’as pas voulu épouser Mademoiselle Bonvalot » que cette amitié a cessé. Il est même enfantin de répéter cela, & peu délicat, cela te

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Dommartin. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6714/16

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Page 1 Recto : 1Mon Vieux Dom,Comme je te l’ai dit je ne vois pas pourquoi – même en cherchant la petite bête, pourquoi tu ne serais pas heureux avec cette petite femme là ? C’est des idées à Edmond le reste. – Les femmes dépendent des hommes, et sur cent cas lorsque les hommes ne sont pas heureux ils n’ont qu’à s’en prendre à eux mêmes. Puis tu seras à Paris loin des milieux bourgeois. Tu t’aboucheras avec Auré & elle aura vite montré à ta femme ce que c’est que le bon petit devoir d’une femme de travailleur à Paris. Et fuis pour elle les femmes Hugo, Ménard etc &c y compris & surtout la petite Gouzien. Politesses & rien de plus. Mme Godebski excellente femme & l’intelligence de tout. Rien à craindre de ce côté. Bon milieu. Du reste tu sais cela aussi bien que moi.Je t’embrasse, & si tu le veux tu peux être très heureux.À toiFélyBonne idée de s’installer tout de suite. Sois installé le 1er octobre ici, loue en juillet. Enlève ta femme le plus vite possible & pas d’entrevues intimes de

Lettre de Félicien Rops à [Leon] [Dommartin]. Paris, 1882/12/23. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6714/22

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Page 1 Recto : 1Paris 23 Déc. 1882.Mon Cher VieuxJe t’écris directement au fond de cette vieille Engadine. Je ne m’explique pas trop l’Engadine en cette saison. Vevey est plus doux. Il faut absolument que tu soignes la santé de la mignonne Émilie. Si tu ne veux pas que tout cela tourne à mal. Il n’est que temps que tu la gardes près de toi & auprès de toi. Tu ne peux rester dans cette position bizarre d’homme sans foyer avec une jambe & une fille en l’air. À ton retour – si j’étais à ta place, – j’en finirais & j’aurais une bonne fois, une simple explication avec ma mère. – Elle ne veut pas vivre avec ta fille c’est très bien, mais tu dois toi, vivre avec elle & ne la plus quitter. Tu as assez vécu en garçon & tu dois à cette enfant le sacrifice de ta liberté, naturellement, comme tous les pères ! Je travaille, moi, jusqu’à minuit souvent, pour pouvoir donner à ma fille une éducation comme je la veux. – Évidemment je m’amuserais mieux au théâtre, mais si j’étais au théâtre je ne serais

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Paris, 1883/01/26. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6714/23

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Page 1 Recto : 1Paris 26 Janvier 1883,Mon VieuxNous t’attendons avec Uzanne depuis le quinze. C’est dommage on a beaucoup festoyé ce mois-ci & ballé itou. À ta place c’est Hermant Émile qui est venu. Je t’écris pour te dire que Mlle Marie Bonvalot te prie d’avoir l’extrême bonté & l’extrême politesse d’écrire un mot soit à elle soit à ses parents. Simple & élémentaire formalité qui faite plus tôt nous eût épargné à tous des ennuis sérieux. Tu avais dit « que tu allais le faire » te connaissant toi & ton activité, on a attendu. – Faut-il que Marie Bonvalot t’écrive ? Elle le fera.On attend donc ta lettre.Finis-en pour l’amour du diable ! c’est crispant ces machines-là. Es-tu encore un homme ou un morceau de vache ? – Je vais en février à Bruxelles. – Émile Hermant m’a dit que tu avais été rienfairer chez la mère Popp une dizaine de jours, & que tu avais été presque galant avec Nelly. Je n’ai plus de conseil à te donner mais pourquoi n’épouserais-tu pas Nelly & ne reprendrais-tu pas lePa

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. [Paris], 1878/11/20. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6714/24

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Page 1 Recto : 1Longue lettre ! Mais lis-là c’est bien la dernière sur ces sujets là !Mon Vieux,Je suis heureux de te savoir encore mi-vibrant. – Mais je n’ai jamais entendu raisonner avec un aussi complet manque de logique !! Tu me dis très justement que tu manques d’initiative & qu’il est bon que ceux qui t’aiment, en ayent pour toi, seulement tu oublies que lorsqu’on en a pour toi tu es absolument résistant & rechignant – ce qui fait que tu n’as d’initiative qu’en sens inverse. Tu sais si j’en ai eu, pour la petite Marie ! parce que c’était à mon avis une femme inespérée étant donné ta situation. Tu viens, je vous abouche, tu la vois, tu vis deux jours avec elle, je te mets au courant de tout, tu étais sympathique à la jeune fille, tu avais pour l’ouvrière parisienne le prestige d’être bon garçon dans les paysages, puis d’être « un auteur » c’était fait. Tu repars : plus signe de vie !! même pas de galanterie ordinaire, – il a fallu que je te scie pour lui envoyer un feuilleton, pen

Fragment de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. [Paris], 1883/01/27. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6714/25

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Page 1 Recto : 1Mon Vieux,Le voyage du 15 novembre est remis pour cause « d’Hérodiate » au 15 Décembre sans faute. Gouzien sera des nôtres. Uzanne ne veut pas partir avant cette date. Tout le Paris musicant y sera. Nous ne pouvons manquer cela. Si tu viens à Paris en Décembre, je serais assez tenté d’aller avec toi en Morvan, mais ton itinéraire me paraît à refaire sérieusement : Il faut aller à Clamecy par Sens Joigny & Auxerre Sous Clamecy on gagne la station de Corbigny. puis on va à Montsauche une des belles parties du Morvan, de Montsauche à Chateau-Chinon. Voilà le Morvan des Morvandiots, le vrai, car il y a deux ou trois Morvans comme il y a deux ou trois Ardennes. Et il me semble que dans ton excursion le Morvan doit être le but principal.Envoie moi l’adresse d’Edmond s’il est encore à Dijon.Camuset va se fixer à Dijon. IlPage 1 Verso : 3a épousé la très honnête fille avec laquelle il vivait depuis dix ans, & dont il avait deux enfants & il reprend une « oculisterie » de labàs

Fragment de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6714/38c

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Page 1 Recto : 1Toutes tes raisons sur ton tempérament particulier qui t’empêche de faire certaines choses sont de bonnes blagues. Depuis que je te connais tu fais ce que tu n’as pas envie de faire & les choses les plus contraires à ton tempérament. Il y a 600 articles sur mille qui t’ont fortement embêté à faire ! or je trouve que ce que l’on fait par intérêt de vie ou de position, on peut très bien le faire pour être aimable aux camarades. Ceci est d’une logique foudroyante tout simplement. Quand on vit avec Fontaine comme tu vis & avec d’autres & que les susdits ont besoin d’un « coup de main » journalistique, on le leur donne sans invoquer son tempérament, – qui n’est jamais si tracassier que cela, – à preuve ce que tu as fait depuis dix ans ! Et on fait cela comme on leur tend la perche pour sauter d’un bateau dans un autre. Quest ce que le tempérament a à fiche dans tout cela ! Tu l’as bien arrangé à d’autres sauces ton tempérament ! – & tu as eu raison Envoie à Marie Bonvalot he

Lettre de Félicien Rops à [Armand] Rassenfosse. Corbeil-Essonnes, 1892/03/22. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6957/19/103

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Page 1 Recto : 1Demi-Lune 22 mars 1892Mon Cher Rassenfossej’ai votre lettre depuis Samedi, mais je n’ai pu y répondre. À la suite de la congestion, il m’est resté une telle faiblesse de l’œil droit, que mon oculiste m’a formellement défendu de lire, d’écrire, de voir en un mot !J’ai recu avec un très très grand plaisir votre carte d’échantillons de vernis mous sur métal. Je réponds à vos numérosLes nos1 et 2 ont des grains très fins mais avec ces grains là vous ne pourriez pousser une morsure un peu vigoureuse sans que cela piquat partout. Cela ne peut servir alors que comme état.Le n°3 est le meilleur c’est grainé et assez fin.Le n°4 – (tête de religieuse) est bien, mais, – toujours des mais ! – les noirs sont trop sourds. il fallait écarter le travail pour permettre à la morsure de donner des noirs. Joli grain pour la figure.N°5 – Trop gros grain, trop gros papier :N°6 – idemN°7 – Les gris de ce n° sont remarquables. Les teintes foncées trop plates.Comme ton je préfère la femme nue q

Lettre de Félicien Rops à [Armand] Rassenfosse. Paris, 1893/04/05. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6957/19/116

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Page 1 Recto : 1Paris le 5 avril 1893Nous n’avons pas encore trouvé « ce qu’il nous faudrait » en fait d’appartement, Mon Cher ami ! – C’est incroyable, mais c’est ainsi. De guerre las, – nous en avions assez de grimper des hauteurs ! nous nous sommes arrêtés à la rue du Marché des Blancs Manteaux, au Marais ! Mais pour un an ! un an seulement ! – Nous avons obtenu cela du propriétaire, pour voir si nous nous y plairions en ce grandiose, mais un peu trop populeux : Marais ! C’est l’appartement à la serre, qui plaisait tant à ma femme.– La vie est bizarre : si l’on m’avait dit que j’habiterais jamais le Marais, j’eusse gagé le contraire ! Enfin « les desseins de la Providence sont impénétrables » comme dit la Sainte Église ! Je reconnais que le Boulevard était dangereux pour moi ! Je m’y dépensais trop. Peut être au Marais, ne me dépenserai-je pas assez ! – J’aurais dû prendre pour armes : une salamandre avec la devise : Ma vie par le feu ! Vita per ignem !! – Mais ce n’est qu’un essai

Lettre de Félicien Rops à [Armand] [Rassenfosse]. Paris, 1893/05/24. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6957/19/117

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Page 1 Recto : 1Paris 24 mai 1893Mon Cher ami,vous vous êtes comme je vous l’ai dit trop ému d’un incident tout à fait insignifiant, & qu’il faut juger comme tel. Venez à Paris, nous dissiperons tous ces nuages, nous ferons des vernis mols, & nous passerons ensemble quelques bonnes journées. Les expositions sont toujours les mêmes : mais telles qu’elles sont, il les faut voir, il y a toujours de très intéressantes choses aussi, & somme toute les expositions du Champ de Mars & des Champs Élysées résument le mouvement artistique français ; Completées par les expositions indépendantes « on peut suivre » & avec intérêt, et les nouvelles formules & les anciennes, et l’influence des nouvelles sur les anciennes.– La vente Gouzien est faite, & je n’ai pas lieu de m’en plaindre. Je ne m’attendais pas à un succès, & mes « machins » se sont admirablement vendus. La petite « cantinière des Pilotes », a atteint près de deux mille francs. La Comédie : 600. La collection Gouzien (eaux fortes) retirée

Lettre de Félicien Rops à [Armand] Rassenfosse. Corbeil-Essonnes, 1893/07/02. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6957/19/123

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Page 1 Recto : 12 Juillet 1893Dimanche. ½ Lune.Mon Cher RasenfosseRassenfosse veux je dire, ou plutôt : mon Cher ami, tout court.Depuis un mois je ne fais que pourparler avec un tas d’animaux étranges & très polytechnisieux : ingénieurs en chef, sous-ingénieurs, conducteurs, experts, jurés, etc &c &c tout cela pour ce diable de Chemin de fer, qui me prenant mon passage à la Seine, voulait tout simplement me le supprimer, en me donnant quelques sous d’indemnité. Je me suis tellement remué, que l’on me donnera un passage sous la ligne, avec permission pour moi, au besoin, d’y faire passer un tuyau d’approvisionnement d’eau de Seine. Mais pas le moindre sol d’indemnité !! Je m’en fiche, j’ai mon passage, c’est tout ce que je voulais, tant pis pour le reste. Je vais, dans une douzaine de jours vous n’allez pas y croire ! à Liége !! pour un jour, ce sera une course un peu rapide, mais puisque De Witte s’est remis au travail, je ne veux plus le manquer, & je veux mon portrait ! Puis cela me

Lettre de Félicien Rops à [Armand] [Rassenfosse]. Paris, 1893/07/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6957/19/125

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Page 1 Recto : 1Paris 2 Rue du Marché des Blancs Manteaux,Mon Cher Amin’oubliez pas s’il vous plaît dans votre prochaine lettre, de vouloir bien me donner des nouvelles de Mme votre mère. J’espère que le mieux se continue. Ne perdez pas courage. Les médecins se trompent souvent, & même plus que d’autres, & il ne faut jamais perdre l’espoir. Ici, nous frisons une révolution ; – c’est la seule chose qui m’empêcherait d’aller à Liége, et encore ! – J’espère que tout cela se calmera, & qu’on flanquera « à l’huche » comme on dit à Namur, ce pion cruel qui s’appelle Dupuy, sans oublier son valet Lozé.À bientôt donc mon Cher ami, & bonnes amitiés à vous & à nos amis.FéliN.B. Voilà la lettre que j’allais mettre à la poste lorsque la vôtre m’est parvenue. Ah ! oui la retouche ! c’est la nécessité même, car il est bien rare que l’on finisse une planche du premier coup !! – Puis il faudra quelque fois user de la photogravure pour s’abréger du temps & faire desPage 1 Verso : 2réductions aussi très

Lettre de Félicien Rops à [Armand] [Rassenfosse]. s.l., 1893/12/02. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/6957/19/132

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Page 1 Recto : 1Samedi soir5 heures.Mon Cher ami,je te remercie bien, fais mes Compliments à mon vieil Uzanne, dis-lui qu’il m’écrive où il est, demain je t’écrirai longuement. Je n’ai que le temps de jeter ceci à la poste.Bons Compliments « chez toi » comme on dit à « Nameur»Fély

Télégramme de Félicien Rops à Gaston Béthune. [Paris], 1889/06/08. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/8

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Page 1 Recto : 1MrGaston Béthune10 ou 20 Rue Michel Ange.Page 1 Verso : 2Excusez moi de vous répondre aussi tardivement Mon Cher Ami mais votre petit mot est allé me chercher aux champs où je n’étais plus ! – Elle (ou il) est revenue (la lettre !) hier. Ah ! je suis très heureux d’être possesseur de cette merveille de bonne lumière, & je suis honteux de n’avoir que les Sataniques a vous offrir en échange, mais je n’en resterai pas là !Ah ! écoutez : Dimanche & Lundi je réunis dans ma cabane quelques amis : Haraucourt, Uzanne, Pradelle &c Je ne vous invite pas le Dimanche, il n’y a pas de lits, mais Lundi. Venez donc on mange mal, c’est une bicoque, le vin est à 6 sous c’est exquis. Je serai Lundi à la gare de Corbeil à 10 heure dix avec une charrette. Vous partez à 9.30 train poste. Vous prenez un billet (aller) pour Corbeil voilà tout. on revient en 3e classe & on arrive en 1ère. Très select ! Convenu n’est ce pas ?Votre ancêtreFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/11

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Page 1 Recto : 1Mardi.Mon Vieux LiesseLe billet est payé, j’ai fait 130 frs, Jouve 70 et nous sommes arrivés à faire face à nos affaires ! Le billet de 73 francs ne sera qu’une plaisanterie à payer en mai. –Je vais demander des places pour l’Éden, il y a telle affluence que j’ai dû retarder ma demande. on fait le maximum par soirée, & le directeur m’a prié « d’attendre un peu ».Travaille pour avancer ton roman, sans cela tu ne pourras le publier qu’en octobre & cela te retarde encore d’un an. Carpe diem!Saisis le jour !Ah mon ami l’argent est rare & l’on vend peu ! Enfin cela ne nous empêchera pas de passer un bon mois d’avril & de faire la cure au lait ! J’y tiens ! –Page 1 Verso : 2À bientôt Mon Vieux, viens me voir en tes sorties.Uzanne est à Bruxelles. – Dom se marie de plus en plus, défiant les DieuxÀ toi & amitiés à ton aimable femme.Fély.Nous prendrons aussi le bon Schopenhauer à Corbeil ! – & Henri Heine qu’il faut relire. –

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. [Paris], 1887/11/18. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/18 et II/7033/19

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Page 1 Recto : 118 nov. 1887Mon Cher Vieux,Je viens « d’échouer » à peu près, sur les côtes de France. Mauvaise traversée, très mauvaise, – nous avons été « roulés » depuis le départ jusqu’à l’arrivée. Mais spectacle superbe où la hauteur de Terre-Neuve : Un brick désemparé par une mer démontée qui nous est apparu un instant comme dans un rêve, & a disparu dans les vapeurs grises. C’est très beau quand on le voit « de vrai » – et pas au théatre !On voyagerait pour voir « en vrai » les choses imaginées ou peintes. Je vais aller à Buenos-Ayres en avril. Avant cela je vais en Belgique pour vous serrer la main à tous, & à toi en particulier. Uzanne m’accompagnera, très probablement. Il vient de finir trois livres, dans lesquels il y a des choses tout à fait remarquables. Moi, j’ai fait avant de partir un frontispice pour les poésies de Mallarmé qui me paraît une œuvre passable. Il a obtenu ici beaucoup de succès, parmi les artistes, qui tous m’en parlent. – Et toi Mon Cher Liesse, que fais

Lettre de Félicien Rops à [Octave?] [Uzanne?]. Corbeil-Essonnes, 1893/10/20. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7034/2

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Page 1 Recto : 1Demi-LuneEssonnes.Vendredi 20 oct 1893Mon Cher ami je réitère : Il fait très beau & il fera très beau Dimanche. Viens, je suppose que tu te fiches des Russes, les Slaves m’embêtent : d’abord les slaves ne se lavent pas ! Les Polonaises sentent le Polonais !– Serai dans tous les cas à l’arrivée du train qui part à 9,45 du matin pour Corbeil et si tu peux décider tant mieux, mais je sais la reclusivité de ses Dimanches!À toi bien et fais lui mes amitiés à ce Bernard-l’hermitte F

Lettre de Félicien Rops à Armand [Gouzien]. Le Havre, 1887/09/24. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7034/7

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Page 1 Recto : 1Mon Vieux Armand,Voilà un bout de testament – on ne sait jamais quand on meurt dit la Sagesse des nations. –En cas de mort Je désire que tu racontes toute mon histoire à mon fils. Je le prie d’avoir pour sa sœur toute l’affection qu’elle mérite. J’exige qu’il ne réclame rien du petit héritage : dessins peintures, ou planches gravées qui sont à Paris, que je lui laisse. Qu’il soit respectueux vis à vis de l’honnête & très courageuse femme qui a partagé ma mauvaise fortune & m’a aidé dans les mauvais jours. Je déclare choisir mes bons amis Armand Gouzien & Octave Uzanne pour mesPage 1 Verso : 2exécuteurs testamentaires.Au Hâvre au moment de m’embarquer ce vingt quatre Septembre 1887.Félicien RopsVoilà mon vieux, De New-York je t’enverrai un papier plus régulier. Ceci est « en attendant ».Je t’embrasse, À bientôt j’espère.Ton vieilFély Rops

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] [Péladan]. s.l., 1887/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/4

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Ami,coupons la chose : 350. – Je vous dis cela « ce n’est pas pour marchander » comme « dit mon tailleur ». Mais c’est parce que j’ai besoin de 350 francs !! – Quant à vous Mon Cher Péladan, je vous ferai ici une jolie petite collection honnête ou non, pour vous, laissez l’Ève à son rosaire, je vous en donnerai une autre & deux autres. Je suis en train de rafistoler l’Édinger mais c’est bien pour Vous !! Fin de cette semaine l’Initiation Sentimentale aura son frontispice ! Excusez moi de ne vous avoir point télégraphié plus tôt mais j’étais « aux champs » par un joli froid ! que vous ne sentez pas Lomme heureux.Si pas moyen de 350 envoyez 300, mais cela retombera sur votre frontispice, car il me faudra boucher cela en construisant un dessin rapide, au galop. Et j’aimerais mieux faire votre planche ! très vite. Ah, comme je repars pour la Campagne, envoyez moi je vous prie ces 350 francs ou ces 300 francs :À MrOctave Uzanne17 Quai Voltaire.Paris.Il est prévenu.À

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Paris, 1887/11/28. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/5

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Page 1 Recto : 1Paris, le 28 nov.1887.En grande Hâte !Mon Cher Péladan,Je ne connaissais pas votre adresse, – je tenais à ce que la lettre puisse vous arriver rapidement, je ne pouvais la confier qu’à un ami sûr. – Ce que j’ai fait. Je ne pouvais l’envoyer chez MrCouve, qui eut pu trouver la chose ou déplacée, ou inconvenante. Je n’avais pas le choix des moyens.Je ne comprends rien du tout au propos prétendument répeté par Barroil. Et il me paraît même d’un comique si profond, & d’une niaiserie si profonde également, que vous auriez bien dû, Mon Cher Péladan ne pas croire un instant qu’il m’ait eu pour père.Il y a là des « histoires de femmes » d’une nature spéciale je crois, & à votre retour, je tiens, pour que tout soit éclairci, que nous nous réunissions, avec Uzanne, & que nous fassions quelque lumière sur tout cela. Je dis « Uzanne » parce qu’il a été mêlé à ces propos, & que déja avant votre lettre, il m’enPage 1 Verso : 3avait touché un mot. Seulement dans l’espèce, les rôles ét

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1888/02/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/10

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Page 1 Recto : 1Lundi matinMon Cher Péladan,Rassurez vous la planche sera demain Mardi dans les mains de Delâtre. On ne peut jamais fixer a quatre jours près l’achèvement d’une planche ! – quant à manquer « la vente », je suis un vieux « publisciste » je n’ai jamais vu « manquer une vente » quand le livre est bien.Puis ici il y a eu force majeure !À vous bienF. Rops’En hâte.Vu Uzanne retour de Marseille. des potins qui étaient gros comme des éléphants sont devenus des mammouths ! dans six mois ils seront comme les pyramides ! – Je maintiens mon dire : vous avez eu tort d’aller labàs : vous n’avez rien arrangé, & la position de l’aimable dame s’est aggravée de ce fait.

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1884/05/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/25

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur PéladanPuisque vous avez le cartable n’oubliez pas Monnier, – c’est important ; à partir d’aujourdhui je fais commencer des reproductions sur cuivre. Mais il va falloir savoir à quoi s’en tenir pour mars! Que Monnier le mène rude !Si vous pouviez venir demain vers quatre heures au lieu de 5, cela me ferait plaisir, car je dois dîner chez Godebski avec Uzanne.À bientôt donc & continuez je vous prie à affirmer à MmeMaillat que je suis plein de mépris pour moi, quand j’ai le plaisir de me rappeler à son souvenir tellement je me trouve coupable de tant d’incivilités.Votre très dévouéF. Rops

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1884/11/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/26

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Péladan,Si vous avez un instant après votre librairie  je suis à l’atelier jusqu’à 6 h. du soir. J’ai à vous remettre le bout de lettre pour votre Journal, ou plutôt nous devons le faire ensemble.Je vous serre bien la mainF. RopsCy le livre d’Uzanne, j’espère que vous en aurez un soin !!!!

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1886/11/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/38

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Péladan,Mon élève est venu aujourdhui me montrer ce qu’il voulait faire pour la Couverture de « Curieuse ». Je veux bien vous faire comme je vous l’ai dit une eau-forte reproduisant (avec la permission du propriétaire,) la Diane en question mais je ne veux à aucun prix la faire reproduire par un élève, ni « à peu près ». Ce dessin ne m’appartient pas d’abord & ensuite je ne veux pas qu’on en fasse une reproduction « approximative ». Donc je lui ai dit de faire une femme de profil & je changerai tout ce qui peut rappeler le dessin en question.Maintenant je vous en prie laissez moi arranger ces dessins avec l’élève, c’est notre métier, & je sais ce qu’il peut faire & ce qu’il ne peut pas faire, vous aviez un joli frontispice, d’ensemble avec la femme à la lune. Le frontispice n’existe plus parce que vous lui avez fait ajouter une femme, dont il ne pouvait sortir pour toutes sortes de raisons. Si vous continuez àPage 1 Verso : 2« l’inspirer » il ne fera r

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] [Péladan]. [Paris], 1888/01/20. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/48

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Page 1 Recto : 120 janv. 1888.Mon Cher Amisongez que depuis le 2 janv. 1888 je n’ai pas mis le nez – ni le reste, – dehors ; que j’ai encore aujourdhui une fièvre qui ne me quitte pas, avec une toux qui me secoue comme un peuplier, & m’empêche de faire même un croquis.J’ai voulu travailler malgré tout. Le résultat a été simple : J’ai détruit deux planches ! J’espère Mardi matin sans faute remettre le cuivre à Delâtre. C’est l’ancien cuivre effacé retravaillé & remis en ordre. J’en ferai deux, pour mon plaisir, si je peux rester debout. J’ai eu un âne de docteur, qui m’a traité pour un commencement de pleurésie. C’était tout bonnement de la fièvre intermittente, violente, « aigue » & aggravée par un refroidissement. Je vais mieux, mais il me faut un vrai courage pour m’asseoir à mon établi, & je fais je vous l’assure, l’effort demandé par votre lettre. Il n’y a pas à s’en prendre à moi,Page 1 Verso : 2ni aux hommes, mais à Dieu, tout simplement qui fait cet impair :«Deus Impare gaudet!

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1885/01/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/58

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Péladan– Avez vous envoyé à la Jeune Belgique l’article qui devait paraître dans l’Artiste?– Pouvez vous me donner pour 24 heures la planche du Vice Suprême ?– Pourrais-je vous voir demain Vendredi dans l’après midi ? Chez moi ou à votre bureau ? À quelle heure s.v.p ? Quel dommage que vous n’ayez pas mis le livre du Désir à très bon marché !Tel qu’il est c’est inexcusable– Vous avez bien du talent !Page 1 Verso : 2vraiment & il y a là des pages très réussies !Merci de vos éloges de l’Album d’Uzanne.& à demain à l’heure que vous voudrezJe vous serre main très vite.F.REt mes Compliments & mes souhaits à MmeMaillat s.v.p

Lettre de Félicien Rops à Joseph [Uzanne]. Paris, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7051/1

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Page 1 Recto : 1Paris MardiMon Cher Joseph,Voulez vous me faire un plaisir ? Je voudrais que « vous vinssiez » demain Mercredi à 1 heure ½ précises au Champ de Mars, salon ou plutôt Jardin de la Sculpture. Je vous dirai pourquoi.Cette lettre est « en double ».À vous bienFélicien RopsPrésentez mes meilleurs & respectueux Compliments à Madame Uzanne, qui je l’espère est en belle convalescence, & sera tout à fait remise pour l’arrivée d’Octave.

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., 1883/01/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1802/2

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Page 1 Recto : 1Mon Cher OctaveNe t’inquiète pas cela n’avait rien de bien important : je te disais que j’étais désolé de mon art art précis, chercheur, fouilleur & mécontent de lui, que ma lenteur d’exécution finirait par m’empêcher « Le Livre » que j’adore illustrer. Je te disais aussi je crois que cette lenteur d’exécution m’ôtait la possibilité de faire des dessins en couleur aussi finis que cela, et que je ne pouvais les faire qu’au prix de 500 frs. Calcule : je ne demande qu’à gagner 20 frs par jour, journée d’un bon mécanicien ou d’un bon praticien sculpteur. Cela n’est pas exigeant, je me moque de l’argent & cela nous répugne à tous les deux d’en parler, – ceci est Simple note pour éditeur. – Je reste 20 jours, en travaillant douze heures par jours, pour faire un bon dessin comme le nécromancien, que somme toute, trois ou quatre artistes pourraient faire à Paris comme compréhension & exécution, pas plus.– J’ai une centaine de francs de frais, temps perdu en recherches, modèles

Lettre de Félicien Rops à [Octave] Uzanne. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1802/3

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Page 1 Recto : 1Mercredi.Mon Cher Monsieur Uzanne,Impossible la Gare du Nord aujourdhui. Je vous envoie trois lettres unepour Mr Picard-Olin avocat en cas d’absence de Mr demander Mme une amie à moi pas jolie mais fort aimable & coquette.une pour de Roddaz aimable garçon qui dirige labàs la confection & la mise sur pattes d’un gros livre : l’Art Ancien.Connait très bien les endroits gais. Très Lupanardeux.une pour Léon Dommartin auteur francoys, excellent garçon idem. – Tête des jeux de Massacre des foires de banlieue mais bon lettré & aimant les livres itou. Rédacteur à la Chronique & à votre Illustration Belge. Va venir habiter Paris. Il finit son temps de Belgique.Prière de lui remettre le petit cuivre qui est joint à cette lettrePage 1 Verso : 2s’il vous plait. Vous trouverez toujours Dommartin chez lui vers dix heures du matin de 9 à 10 47 Rue d’Orléans – Prendre une voiture ou le tramway du Bois de la Cambre. Se faire arreter par le conducteur vis à vis de la rue d’Orléans. Cela

Lettre de Félicien Rops à [Octave] Uzanne. Hyères, 1896/12/21. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1802/4

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Page 1 Recto : 1Hyeres – le 21 Décembre 1896.(var)Mon cher Uzanne,Je t’envoie cet article de journal que me communique « l’Argus » mon plus fidèle ami puisque c’est le seul qui daigne me renseigner sur l’usurpation que l’on fait de mes droits, et les tripatouillages qui se font de mon œuvre. Pour toi « semble-t-il « Féminies » suffisait avec dans un cartouche inoccupé, la petite falsification qu’a laissé passer sans protestation ma trop débonnaire et endurante amitié. Ignorais-tu que je fusse encore de ce monde pour négliger de me demander l’autorisation de reproduire un frontispice de moi ? L’Article en question dit : Mr Uzanne a présidé lui-même. (ô combien !? à la confection de son volume ». Je t’en félicite, mais dorénavant je renonce à l’honneur d’illustrer tes livres. Je désirerais pourtant savoir par quel frontispice à ta dernière publication j’ai collaboré. Je désirerais même, à titre de collaborateur sans le savoir, recevoir le volume. Voici mon adresse pour que tu me l’envoie

Lettre de Félicien Rops à [Octave] Uzanne. Hyères, 1896/12/28. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1802/5

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Hyères.28 Décembre 1896 Var.Mon cher Uzanne,Reçu ton livre et ta lettre. Dans le premier j’ai constaté une fois de plus que mes dessins ne supportaient pas d’être traduits » mon pauvre « lecteur du Grimoire » en entrant à ton service a pris un petit air garçon de bureau tout à fait lamentable.Pourquoi du reste un marchand de pianos ne prendrait-il pas pour enseigne, – en l’arrangeant, l’organiste du diable ? Un pharmacien a bien acheté à la vente dernière Drouot « ma goutte » pour en illustrer sa réclame. Il est vrai que ce scrupuleux potard ma demandé l’autorisation de la reproduction que je lui ai naturellement refusée d’ailleurs.Les hardiesse de mes dessins prouvent assez qu’ils ne sont pas faits à l’usage d’aucun centre quelconque dans aucune république. mais pour ceux qui les admettent et les respectent dans leur entièreté, aussi peu respectables soient-ils. Ceux-ci sont les Ropsophiles, à cela je les reconnais. les autres sont les Ropsophobes et contre ceux la je saurai me défend

Télégramme de Félicien Rops à [Octave] Uzanne. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1802/6

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Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72bis Rue Bonaparte.ParisPage 1 Verso : 2C’est la semaine aux tuiles! Voici venir aujourdhui Miss. Ismay venant de Douvres avec les nouvelles de Clairette, & sa Grand’maîtresse !! Faudra que je la mette à ma droite ce soir & que nous remettions à demain notre dîner.– ô que les femmes même petites vous mangent la Vie ! – mêmes les meilleures ! – Es-tu libre demain. Si oui écris un mot aux Godebski nous nous débarasserons demain de cette politesse « nécessaire ». J’écris à ta place dans tous les cas, cela ne t’engagera pas. Que le diable anglais, le oligentleman emporte toutes ces femelles à papillottes bibliques ! Je ne bouge pas & je veux que Jeudi tu tiennes ton dessin par les oreilles. Tout cela, toutes ces scies le rendent un peu « hésitant » mais tu sais que c’est à la fin que je montre ma Vieille poigne. Si tu veux nous ferons à portée de Paris un « Paraclet » Un blockaus avec palissade il faudra en venir là ! Dès que je laisse ma porte entreb

Télégramme de Félicien Rops à [Octave] Uzanne. [Paris], 1884/12/30. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1802/7

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Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72bis Rue BonapartePARISPage 1 Verso : 2Mon Cher Vieux,Je serai à 6 ½ ou plutôt 6h ¼ si tu peux, au Café Cardinal. Je dis 6h ¼ parce que je suis obligé à mon grand dam de vous quitter à 8 h. ¼. affaire de cœur ! Ces affaires là portent en elles leur excuse. J’ai dans le cœur & dans la tête un tas de bonheurs, doux, parisiens, qui ressemblent au soleil voilé de nuages du printemps d’ici.– J’ai « aimé » une petite femme toute trempée de larmes de douleur & de joie, & qui m’en a couvert comme la Pitié mouillait de ses pleurs l’armure de Renaud. – Devine, toi qui sais lire dans les yeux attendris ! – Ce qui est écrit est écrit dit le sage Omar de la secte à laquelle j’appartiens !À toi & à ce soir.Fély

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., 1891/10/26. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1802/8

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Page 1 Recto : 1Lundi 26 oct 1891.Mon Cher Octave ta bonne lettre m’a fait grand bien et a été pour moi comme une bonne poignée de main in extremis. Je suis mieux, j’avais dans une lettre exprimé toute ma pensée a Aurélie & à Léon. Elles sont venues et ont eu de bonnes paroles qui ramèneront je l’espère le calme en mon esprit. Je me suis remis à espérer, du reste, j’ai remarqué qu’aux heures même de désespérance on espère toujours, ce qui est humain ; et Boulanger faisant des projets très sérieux trois jours avant sa mort est dans le vrai. On ne disparait pas pour « une chose » mais pour « un ensemble », par lassitude morale, par dignité personnelle, & par haine des hasards de la vie qui chez les « Sensibles » (moi mauvais soldat ! comme Fritz.) sont si dangereux, où l’on risque de faire des choses que l’on ne veut, que l’on ne doit pas faire, & où l’on sent que les éternelles faiblesses humaines peuvent plus tard, trop tard vous entraîner. – Il y a une certaine noblesse à partir les m

Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. s.l., 1881/03/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1802/9

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Page 1 Recto : 1Mon Cher LéonJe te présente Mr Octave Uzanne, sois pour lui l’aimable garçon que tu es pour moiÀ toiFélyIl a bien voulu se charger de te remettre la petite planche pour Mme Élise. Fais-moi le plaisir d’accompagner Mr Uzanne chez de Roddaz car il faut bien lupanarder un brin !!

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. Tatra-Fured, 1885/08/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1802/11

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Page 1 Recto : 1Tatra-Füreddans les Carpathes du nord, près Cracovie.Excuse moi Mon Cher Octave, de ne t’avoir pas encore écrit, mais je suis malade depuis mon départ & écœuré de cette tournée où la sottise & le ridicule luttent en étalage. On n’a pas idée de la bêtise d’êtres comme Ulbach, Coppée, Mario Proth, Lermina etc etc. Mauvais voyage. Je suis malade depuis mon départ & à peu près borgne par dessus le marché ! Je t’écris d’un œil l’autre est sous des bandages avec des collyres. Potsi a été particulièrement complaisant & gracieux en ces ennuis. Si je pouvais avoir mon billet de retour il y a trois jours que je serais à Paris, mais par une exagération de gracieuseté je n’aurai ce billet qu’à mon retour à Budapest le 19 ! Les Hongrois ont voulu nous garderPage 1 Verso : 2jusqu’au bout & nous imposer leur amabilité officielle jusqu’à la lie.Je dis lie pour moi : liesse pour les autres ! – Ce qui peut vous plaire ou vous déplaire dépend de la situation d’esprit où l’on se trouve. –

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1802/14

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux,– Je t’ai écrit à la Villotte, celle-ci te dira en bloc queMardi à 11 h. 20, toi locataire de la maison Robillard tu dois te trouver avec une canne d’un mêtre à la gare de Lyon. Tu m’y trouveras : tu es Mr Octave Uzanne, mon beau-frère, littérateur & architecte à ses moments perdus, ancien élève de l’École des Beaux-Arts, pour le père Hamelin huissier. – Nous arrivons à Corbeil, nous prenons une voiture à la gare & le père Hamelin chez lui. De là nous allons à la ½ Lune. Le père Hamelin aime bien que nous soyions deux pour « lutter » avec le garçon coëffeur. Ce garçon Coëffeur est le frère ou le beau frère de Mme Lefranc femme du locataire de la ½ Lune. – Visitons la ½ Lune, tu examines les murailles, tu sondes les lézardes, tu mesures des hauteurs, tu remplis ton rôle d’ancien élève de l’École des Beaux-Arts – Classe d’architecture.Page 1 Verso : 2Donc c’est le dernier service « excursionniste » que je te demande mardi à 11 h. 20. en gare de Lyon. Puis c

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. Corbeil-Essonnes, 1891/10/23. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1802/15

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Page 1 Recto : 1Demi-Lune, 23 octobre 1891Mon Cher OctaveExcuse moi de ne pas t’avoir répondu plus tôt, mais je viens seulement de tenir ta lettre. La Situation, malgré tes bienveillants pronostics, n’a pas changé, au contraire, elle s’est aggravée d’une nouvelle accusation, celle d’une faute que je n’ai pas commise (!!!) et dont je suis innocent comme un enfant. Je me suis défendu jusqu’au bout, mais je ne me défendrai plus, je n’en ai plus le courage. Je suis désespéré. Que veux-tu ? j’appartiens à la classe idiote des sensibles qui ne peuvent pas mettre leur vie en plusieurs endroits. Je n’ai jamais aimé que les deux chères femmes qui m’ont rendu la vie si douce, et m’ont donné les seuls vrais bonheurs que j’ai pu avoir dans la vie. En dehors d’elles, je me soucie de la vie comme d’un vieux gant. Les femmes ne comprendront jamais toutes les faiblesses auxquelles la Nature pousse la mâle imbécile qui est dans tout homme ; et elles prennent et prendront toujours l’accouplement d’une b

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Evely. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/10/14

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Evely,Une affaire très importante pour vous, à ce que je crois, se présente ici, mais nécessiterait de votre part un voyage « immédiat » à Paris.Voici, Mr Quentin commanditerait ou monterait lui même un nouvel établissement de photogravure à Paris s’il trouvait un photograveurJ’ai pensé à vous.Mr Uzanne le Directeur du Livre le journal de Quentin veut vous parler de cela. C’est une soixantaine de francs à risquer pour obtenir peut être une position, & dans tous les cas votre arrivée à Paris, ce qui ne peut que vous être profitable.Enfin Mr Uzanne vous raconterait cela mieux que moi.Si vous étiez tenu labàs écrivez moi un mot.Inutile de vous dire qu’il estPage 1 Verso : 2absolument nécessaire d’apporter avec vous des « échantillons » de vos photogravures.Apportez le portrait de votre petite filleÀ Vous Mon Cher Evely Bonnes amitiésF. Rops

Lettre de Félicien Rops à [Octave] Maus. s.l., 1886/11/09. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/12/16

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Page 1 Recto : 1Mardi 9 nov. 1886.Mon Cher Maus,Veux-tu me faire un grand plaisir ???Envoie chez Uzanne, Octave, 72bis rue Bonaparte, 20 nos, vingt nos entends-tu de l’article de Picard sur « l’infâme Fély ». En échange de ces 20 nos de l’art moderne, je te porterai des eaux fortes « géniales ». À moins que l’administration de l’art moderne ne préfère des « ors ». Alors envoie la note. Je te prie d’envoyer cela chez Uzanne parce qu’il y a dans ma maison seize femmes de couleurs variées, curieuses comme des chattes, & qui n’ont pas à fourrer leurs museaux roses la dedans. Voilà. Tu me dois bien cela pour ton lâchage, car tu m’as lâché, confrère d’Englebienne que tu es !Et fais cela le plus tôt possible te prie ! Le plus tôt possible !!!2° Dis-moi la date fixée pour l’Exposition des XX.3° Dis-moi si Georges Khnopff Page 1 Verso : 3a publié quelque chose ? Franchement si j’étais des MMrs Khnopff je retrancherais l’H & le dernier F ! Il resterait quatre consonnes pour une voyelle ce qui me

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Degeorge. s.l., entre [1881/04]/00 et [1881/05]/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/12/26

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Page 1 Recto : 1Dimanche.Mon Cher Degeorge,Vous recevrez sans faute mon article Lundi soir. Je le mettrai ce soir à neuf heures à la poste. – J’entame & « je finis » tout ce qui n’est pas Belge & je réserve les Belges pour le troisième article. Pour condenser tout cela dans un seul article comme vous le désirez, on ne peut guère faire qu’une nomenclature assez sèche. Vous ne m’aviez pas dit que les articles devaient arriver le Lundi matin. Je croyais qu’en les adressant le Dimanche soir pour que ces articles puissent arriver le Lundi dans l’après-midi à Bruxelles c’était bien. Le prochain article sera mis à la poste le Dimanche dans l’après midi. – Je regrette bien faute de place de ne pouvoir faire un salon plus solide pour votre journal, mais ce sera pour une autre fois. Je vous adresserai l’hiver prochain des correspondances avant la grande exposition, sur les expositions particulières, cela me permettra de dire un peu plus de choses, car tout cela est bien maigriot.Si Uzanne se fat

Télégramme de Félicien Rops à Joseph Uzanne. Paris, 1896/01/01. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/2/20a

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Page 1 Recto : 1Monsieur Joseph Uzanne168 Bd St GermainPage 1 Verso : 2Paris 1er janvier 1896.Mon Cher Joseph, voilà près d’un grand mois que je garde la chambre j’ai été bloqué par une « cardiatite aigue ». Si tu trouves un quart d’heure disponible, j’aurai un vrai grand plaisir à te serrer la main. Je voudrais que tu puisses me donner quelques renseignements sur la mort de ce pauvre Testard l’éditeur. Transmets aussi mes bons souhaits de convalescent à Octave. Dès que je le pourrai j’irai lui faire visite. d’ici à une huitaine de jours. Que le ciel de 96 sourie plus que celui de 95 ! Et Doucet qui meurt aussi !Ma fille est en voyage de noces avec son mari. J’espère qu’elle sera très heureuse. Nous avons fait une noce entre parents, comme on en faisait au 18e siècle à Paris, au temps d’Eisen et de Fragonard, et cela a proprement un charme.À Bientôt mon Cher AmiAmitiés de la maisonnée, et d’Icelle aussi tous les vœuxs.Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à Joseph [Uzanne]. Paris, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/2/21

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Page 1 Recto : 1Vendredi.Mon Cher Joseph,je suis embêté de t’embêter, mais voilà que je ne sais plus si c’est : 11 Cité du Bel Respiro ou 11 rue du Buen retiro que demeure Cariès ! Fais-moi la grâce de mettre l’adresse, et en sortant de jeter cela dans une boîte-posteJe te prie de m’excuser de t’avoir quitté si brusquement hier, mais il me restait juste le temps nécessaire pour arriver à la gare. Si tu n’est pas rentré en possession de la lettre perdue, fais le moi je te prie savoir par un petit mot : 1 Place Boieldieu. J’y suis de 10 à 12 et de 1 à 4 1/2 demain. Je te dirai que hier j’étais très embêté par, une vilaine nouvelle qui m’arrivait de Belgique, aujourdhui la nouvelle est controuvée, et je suis rasséréné. Tu me diras aussi quand tu iras conduire Mme Uzanne à la Villotte, afin que je ne fasse pas des invitations biscornues, et à contre-temps.– L’autre jour, je t’avais envoyé une dépêche télégraphique, la veille du jour où tu avais reçu ma lettre dont je t’annonçais l’arrivée

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 1882/01/11. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/17

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0600

Page 1 Recto : 111 janvier 1882Mon Cher– L’autre soir, j’ai été comme un étourneau, t’attendre pendant une demi-heure à la brasserie Muller, & ce n’est qu’au bout d’une demi heure que je me suis rappelé que nous nous étions donnés rendez-vous à la Taverne Hongroise. J’ai été à la taverne Hongroise il était 9 h. 20 minutes & tu en étais parti, probablement, si tu y as été, ce que j’espère.Quant tu viens à Paris & tu y viens souvent, tu pourrais me prévenir par un mot nous passerions un bout de soirée ensemble & cela me serait fort agréable je t’assure. Puis il faut un peu fréquenter les jeunes !!Reçu une invitation « [illisible:barré]» comme l’an dernier. Je m’ennuie fortement dans ces milieux là qui ne sont ni spirituels, ni gais. Puis c’est plein de laides femmes, j’ai mieux à faire.– Je tiens trop à ma gaieté pour la compromettre avec ce gros de littérateursPage 1 Verso : 3qui font de l’art, tristement, comme si cela était défendu par le commissaire.– Que veux-tu, je ne peux me défai

Lettre avec épreuve de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/30

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Page 1 Recto : 1CroquisFig. 1 MENU / CUISINE DOSIMÉTRIQUE / EXTRACTUM CAMPESTRI / TRUFFATE DE DINDONITEMa petite branche en fleur,J’ai recu un N° du Voltaire envoyé par ChristeMacaire. Il a fait souligner le mot artiste en renom dans la réclame faite pour ses livres afin de faire croire à son public de sabotiers que c’était toujours moi qui faisait les planches de ses livres. Je publierai une petite note dans le journal Le Livre à ce sujet si tu le permets ou si tu m’en donnes le conseil.Encore je te prie un des menins de quentin avec la planche de La Lecture du Grimoire demain matin Mardi (ou de l’après midi si tu veux) Je remettrai au porteur pour toi « La Vrille » avec sa croix d’honneur jouxtant.À toi Ma Vieille & à bientôtJe suis à ma table de travail !Fély

Lettre de Félicien Rops à [Octave ?] [Uzanne ?]. s.l., 1885/01/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/31

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieil,Je suis renfrogné, enrhumé, miteux, enhyviérisé. Je ne bouge pas !! – Et dire qu’il faut encore « aller dans le monde » par obligation !À toiFélyAvec quelle joie je vais m’encorbeiller cet été ! – Plus que deux mois avant de s’installer là bas « pour de bon » ! – Je compte devenir de moins en moins « Parisien ». Il y a dans l’air ici une vapeur d’idées reçues, cataloguées & imbéciles qui me donnent la fièvre d’embêtement !

Lettre de Félicien Rops à [Octave?] [Uzanne?]. Paris, 1881/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/32

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Page 1 Recto : 1Paris17 R. DrouotMercrediMon Cher Vieux Copaing,« Il faut » que tu viennes demain dîner – demain Jeudi à 7 heures ½ rue Richelieu 76. Ta présence est de toute nécessité. Des Éditeurs riches, des Crésusoïdes de formes bizarres y figureront. On n’admet pas d’excuses.Toi ! ou tes témoins.À toi & aux tiensTon vieilFélÿ Rops’yJe signe de mon nom entier pour faire enrager Munkascy qui s’appelle Niederhaus ! le cochon.

Lettre de Félicien Rops à [Octave?] [Uzanne?]. Bièvres, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/33

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Page 1 Recto : 1MercrediMon Cher Vieux celle-ci est pour te rassurer. Je me suis remis à l’ouvrage & il me faut du courage pour achever cette monstruosité niaise. Lundi j’irai te la porter. – J’ai fait porter ce matin un telégramme à Versailles, mon jardinier y allait, afin que tu sois tranquille.Si le cœur t’en dit, viens à Bièvres quand tu veux, tu seras toujours le très bien venu.Vu Carriès qui m’a parlé de toi. Il faudra bien que tu lui achètes un de ses bustes. Il vend cela aux artistes comme nous : 50 francs, – le prix du plâtre. J’en ai acheté un parceque le pauvre diable de bon sculpteur qu’il est en a besoin. Je n’avais pas très le sou, mais c’est rageant de voir crever de faim un petit bonhomme de sa trempe quand Mr Machin est Directeur dePage 1 Verso : 2l’École des Beaux-Arts ! J’ai été chez toi deux fois pour faire une bavette intime mais j’ai dû partir sans te voir, – pas de chance encore !J’espère que Lundi l’affaire sera bâclée. Je me lève à cinq heures, & à 6, je suis à

Lettre-enveloppe de Félicien Rops à Octave Uzanne. Alger, 1888/12/28. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/34

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Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne17. Quai VoltaireParis(France.Page 1 Verso : 2Alger – 29. Déc.Mon Cher Vieux, Au Galop :Vu Bordeaux – Toulouse, Carcassonne Perpignan – Port Vendres – Carthagène. Miliana, Blidah, Oran & Alger. – C’est encore Carcassonne qui est le coin le plus curieux de tout cela ! De Carthagène à Oran : Tempête. À Oran : pluie & froid vif, Ici : trop chaud. Orangers Nègres – Arabes. Tout cela intéressant, mais mieux par Fromentin. Trop déja vu. – Allons en Tunisie : peut être plus inédit. – Irons à Biskra, & si route libre : à Tougourth le point extrême français. Plus beau que tout, à ce que « général » m’a dit. Tout cela a été trop bien peint. Opéra-Comique mieux : Plus de caractère avec musique d’Auber. – Cru de ton. Végétations embêtantes, paysage petit. Femmes voilées bien !Excuse : Télégraphisme. Tout le monde t’embrasse. À tantôt.Ton vieil ami FélyAmitiés à Haraucourt & aux amis.Écris plus longuement que télégraphiquement : à Tunis poste. restante.

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., 1882/11/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/35

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Page 1 Recto : 1Mon Cher OctaveJe t’attends à l’atelier à quatre heures. As-tu oublié « Monstre » comme disent les vieilles dames, que tu devais Samedi porter au brave Rouveyre les Six Sataniques ? – Tu me dois une réparation : d’abord il faut que tu les voies ces SataniquesElles me paraissent de plus en plus folles, & le produit d’un cerveau en grève. Pas d’excuse ! demain à quatre heures 1/4. Si tu le veux nous mangerons ensemble une choupe aux choux.À toi Vieux Copain & à demain sans CoulpeTon ancienFely Rops

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. Corbeil-Essonnes, 1896/04/29. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/36

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Page 1 Recto : 129 avril 1896. Demi-LuneEssonnes(Seine & Oise)Mon Cher AmiJe viens de revenir de Belgique, o[ù] j’ai failli recommencer à mourir ! Ta lettre m’est parvenue à mon retour. Je suis encore resauvé.J’ai trouvé ton livre si intéressant :« Féminies »Et il m’a « fort intéressé » effectivement. J’irai Jeudi prochain t’en parler et t’apporter les nouvelles Belges. J’ai un tas de choses cocasses a te raconter.Ton AncienFély

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. [Paris], 1883/05/04. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/37

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Page 1 Recto : 14 mai 1883Que tu es heureux Cher Vieux Frérot d’être loin de ce sale Paris !! Je t’écrirai demain une longue lettre que j’adresserai à l’hôtel Hungaria à Pesth avec une foule de renseignements. Le dessin – enfin ! sera « livré » demain. Ah je t’assure que j’ai assez souffert & mes nerfs & de toutes les scies de cette semaine ! Ouverture de l’Exposition, fêtes de l’Ascension &c &c &c – J’en suis crispé – énervé furieux. Si tu n’avais pas été mon vieux frérot, il y a beau jour que j’aurais flanqué mon dessin par la fenetre & « rendu l’argent » ! Quel cochon de peintre je fais !! Et cependant quand je vois cette exposition de Marchands « du Temple » je me sens quelque fierté aux tempes. Ah les plus cochons !! – Amuse toi & prépare nos beaux livres.ÀPage 1 Verso : 2demain. –Ton VraiFély RopsÀ demain !!

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/38

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Page 1 Recto : 1SamediMon VieilCelle-ci a pour but de te mander que : si le cœur te dit. de venir voir le Soleil de Septembre à Corbeil nous irons demain y déjeuner. Nous en reviendrons à 4 h. pour diner ici, à Paris ensemble. J’ai écrit à Cariès & à ce brave Haraucourt.– Été hier faire mes adieux à notre petite amie : « Charlotte s’amuse ». Elle m’a reçu comme un Monsieur dont on ne connait que le haut (!!) Digne, Digne DIGNE !!! Cela m’a beaucoup amusé. Décidément Mon Vieux nous avons raison : les femmes sont faites pour nos très menus plaisirs. – Le reste nous regarde – ! –À bientôt j’espère Mon Vieux, Mets l’adresse de Cariès sur la carte que te présentera le brave Joseph.Ton fidèleFély.La petite peintresse en or s’appelle Dellier. – Fais des fouilles. – Elle estPage 1 Verso : 2peut être digne de « l’amour d’un galant chevalier ». Et fraîche comme la rosée ! Je crois qu’elle me tiendrait plus haut que le bas ventre. Je voudrais bien revenir pour elle du pays Huron. – Ce que j’ai un

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. [Paris], 1883/04/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/39

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux frérotJe ne bouge pas plus que les tours N. Dame ! & j’ai fichu tout le monde à la porte !!!!!! Tout le monde ! Mais quand le Diable y serait il faut que tu viennes à l’atelier !!!!! J’ai besoin absolument de te voir pour le dessinVoici ma journée demain5 h. Lever & travail – Je t’attends de trois à 4 ½ ! Nécessaire Mon Vieux ! Nécessaire !!!! Si je pouvais te porter la planche je t’épargnerais cette scie mais elle s’effacerait ! dans l’état o[ù] elle est. Si tu venais à 3 h ? Tu pourrais faire ce que tu as affaire après avoir vu le dessin. (Moi j’y travaille jusqu’à 4 heures ½), nous nous retrouverions au Cardinal à 7 heures précises, nous dînerions ensemblePage 1 Verso : 2chez moi à 7 ½ (il faut toujours que tu dînes tant pressé que tu sois !) Tu seras libre quand tu voudras !! – Ne va pas rue Richelieu avant que je ne t’aie vu – important – question de te demander un Service .Il faut absolument que demain je « conservatoirise » de 5 à 7. Je te lacherai

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., 1881/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/40

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Octave,Je t’envoie les épreuves d’Hannon fourre cela au fond de ta valise à plat si possible ! Pas vu Mme P. – Je lui en veux je pensais allé la voir à l’hôtel si j’avais su où elle logeait. Ce n’est pas rien !! Car elle sait que je l’aime beaucoup.Tu trouveras lettre à l’hotel de la porte demain.ImportanteÀ toi au Galop – Bon voyage –Fely

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., 1891/12/10. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/41

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Page 1 Recto : 1JeudiMon Cher OctaveViens donc dîner avec nous ce soir Jeudi. Je vais caha-caën (d’Anvers). Drôle d’effet : il me semble qu’il me manque une bribe de cervelle. Même sensation que celle qu’on éprouve en fouillant dans sa poche et en en y trouvant qu’un gant. J’ai constaté aussi le besoin de produire « quelque chose ». Lorsqu’on est habitué à cela, on ne peut plus faire autrement. Aussi ai-je été enchanté d’apprendre par ton boniment du Livre Moderne, – très bien fait d’ailleurs, que après le Livre Moderne, tu en ferais un autre encore plus Moderne. Tu as inventé le journal mobile à combustion rapide. T’en félicite.À toi mon Vieil & à ce soir j’espère.FélyAmitiés du Clan.

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 1883/01/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/42

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Page 1 Recto : 1Jeudi soirMon Cher Vieux frérotje suis tout démantibulé & je ne te porterai que Samedi Notre Dame au pantin mais tout à fait « montée ». Je n’ai pas mis les pattes à l’atelier aujourdhui Jeudi. Demain j’espère, demain Vendredi, me livrer à un fort buchage, si ma tête me tient aux épaules. La Dame faite, nous entamerons d’emblée le 2e dessin ; n’importe lequel, une machine fantasmagoriquement sinistre.À toi de belle amitié.FélÿJ’ai trouvé mon « bénitier »

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne?]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/43

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Page 1 Recto : 1Mon Cher OctaveFais-moi le plaisir de mettre à Paris cette lettre chargée à la poste toi-même. C’est un petit cadeau que je fais à mon fils sur une affaire que j’ai faite.À l’age de Paul on a toujours besoin de 200 francs qui vous tombent du ciel par la porte ouverte des hasards.Merci d’avance, tu me diras ce que tu as déboursé.Écris-moi :Ton VieuxFélyLe plus vite possible.Mets les cachets je te prie je ne sais pas combien il en faut.

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. Bièvres, 1884/07/21. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/44

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Page 1 Recto : 1Bièvres – LundiOr ça Mon Cher Octave que t’es-t-il arrivé ?? Je t’écris Samedi, voyant qu’il pleuvait des hallebardes que tu es libre de ne pas venir s’il pleut, pour que tu ne sois pas lié par ta parole & forcé de venir t’enfermer ici pendant tout un long jour de pluie ; – donc s’il ne pleuvait pas, tout naturellement restait comme nous l’avions arrangé & ma lettre était non avenue ! Trois heures après ma lettre partie, il faisait beau. Si beau que j’ai été Samedi soir t’attendre à la gare. Si beau le lendemain par le brouillard lumineux que je t’ai attendu de train en train jusqu’à 11 h. 30 avant de partir pour Saclay. On avait apporté de Paris un lièvre arrangé à la bourguignonne qui était un chef d’œuvrePends toi on l’a mangé sans toi ! Polisson ! – Je t’en veux un peu d’avoir manqué le dernier jour de soleil, les étangs de Saclay plein de rayons et le lièvre plein d’épices. Et pas une lettre & pas une dépêche ! Serais-tu frappé d’inanition comme feu Claretie ? Léon

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. Corbeil-Essonnes, 1885/03/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/45

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Page 1 Recto : 1Recroquevillé que tu esIl faisait hier un temps de mai ! – on tapisse à mort à la Roche Claire.– Jeudi nous déménageons & j’irai Vendredi te porter les clefs de l’Élysée Uzanne.– Trouvé le remède antipunaiséïque : l’aloës en badigeon ! – À la Roche-Claire elles meurent par millionniers, les punaises !– Délicieux en bas, délicieux en haut Corbeil sera notre sauvegarde de Paris. – Nous passons « les Pâques » làhaut. – En es-tu ?? – On a un lit pour toi, un lit insecticidé. Il y a un bateau qui a sombré (quelle langue !) vis à vis de l’Élysée Uzanne, c’est tout ce qu’enrégistre le Premier Plessis Chênet.À toi & à bientôtTon « propriétaire »Fély<Cy ton morceau de fer>

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne?]. [Corbeil-Essonnes], 1892/10/08. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/46

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Page 1 Recto : 18 oct. 1892Mon Cher Octaveje ne t’en veux pas du tout naturellement, il faisait d’ailleurs épouvantablement mauvais, & tu étais excusé d’avance. Viens quand tu voudras. Je ne peux bouger d’ici avant le presqu’achèvement de ma baraque très en retard par mon absence, par le mauvais temps, et par le formidable nonchaloir des entrepreneurs de province.Si je vais au dîner des « sympathîstes » ce que je tâcherai de faire, je te verrai sûrement. En attendant comme je te l’ai dit : viens à ta guise, tu seras toujours le bien venu, mais profite des derniers Soleils !À toi à perpétuité,FélyEt si tu retrouves le n° de l’Art Moderne « Bruxellois » expédie-moi le n° tu sais combien le Père Picard est avare de ses nos, on croirait que l’Art Moderne est imprimé sur satin & en lettres d’or vrai.

Lettre de Félicien Rops à [Octave?] [Uzanne?]. [Corbeil-Essonnes], 1886/10/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/47

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Page 1 Recto : 1VendrediMon Cher Vieux,Je te rapporterai « tous les papiers publics » de l’affaire, on a essayé de greffer cette affaire sur deux ou trois autres affaires, je me suis tenu dans mon droit, exclusif. Te raconterai tous mes ennuis, sans cesse renaissants. Je reviens à Paris, & Mercredi je retournerai à Bruxelles, j’ai encore à faire quelques visites fort importantes, au point de vue artistique. Si mon billet peut se prolonger, prolonge le. Je te verrai dans deux jours là bàs. Au galop, je ne sais pas mais il me semble que je parle « Belge », trouves-tu pas ?Te serre bien la main de vieille amitié.« l’infâme » Fély

Lettre de Félicien Rops à [Octave?] [Uzanne?]. Namur, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/48

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Page 1 Recto : 1Namur-MercrediMon Vieux,Ne t’étonnes pas de la très bizarre écriture que tu trouveras engravée en ces feuillets. Je t’écris dans le train qui me traîne sur les hauts plateaux de l’Ardenne par six degrés de gelée, & qui va me descendre à Namur. Je n’ai pu te voir & te remercier de ta passe, & outre ce merci, te dire ce qui me faisait partir pour Herbeumont en mauvaise saison. C’est irracontable ;– & on vivrait, ne fut ce que par curiosité, certainement, tellement la vie apporte d’imprévu, – aux imprévoyants & aux supervoyants ! Te dirai cela Lundi prochain, mardi au plus tard. Tu en seras esbrouffé comme le maréchal des logis Corbineau celebré par Gouzien. C’est à la fois, doux charmant & dramatique au fond. J’ai fait peut être unePage 1 Verso : 2quasi infamie, mais je n’ai, je n’ai pas l’ombre d’un remords, tellement il était naturel que le crime fut !À toi & à bientôt.FélyPour la maisonnée de la rue de Grammont tu n’as nulles nouvelles de moi.

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. Corbeil-Essonnes, 1893/12/10. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/1

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Page 1 Recto : 1½ Lune 10 Déc. 1893Mon Cher Vieil ami,Si j’avais su que tu allais en mon cher Luxembourg ardennais, je t’aurais donné une lettre pour une belle dame qui s’appelle, ô dérision ! – : Mme Lamort & pour d’autres bons Gas & garces de Diekick et d’Echternach !Enfin te voilà revenu & j’irai te voir vite. Mais si tu venais avec le petit grand frère manger un gigot aux haricots rouges ? demain Lundi 11 Décembre de l’an qui s’en va ? On dîne à 7 heures précises. Je préviens le frérot dans tous les cas. – Si tu ne pouvais venir, j’irais Mardi te serrer la main au plus vite, car je suis accablé de besogne itou.À toi bien, & belles amitiés de la maisonnée.Ton ancienFély

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. [Corbeil-Essonnes], 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/2

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Page 1 Recto : 12e Lettre !!!!Mon Cher Octave,Tout est changé parce que Filleau veut diner avec toiOr pendant que je t’écrivais ma 1ere lettre, Léontine écrivait au bon docteur que tu ne pouvais venir Jeudi (comme tu me l’avais écrit & que le vieux Filleau ait à venir dîner avec toi Samedi à 7 ½. Donc si cela t’ennuie de venir me voir demain Jeudi, viens vendredi viens Samedi, viens quand tu veux, mais n’oublie pas que nous devons dîner ensemble avant ton départ, tant pis pour toi.Le dessin est bien curieux !Enfin – Viens quand tu veuxa toiFélyPage 1 Verso : 2Mais tu dois me voir avant de venir rue Richelieu « Mÿsthère » !

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 1882/01/09. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/3

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Page 1 Recto : 19 janvier 1882.Mon Cher Copain je suis sur le flanc en proie aux potions, aux vomitifs aux granules & à Messieurs de l’Académie qui heureusement n’est représentée que par Filleau , docteur jovial. – Dans deux ou trois jours je serai derechef sur pattes pour vingt ans & occupé a te parachever ton frontispice & tout ce que tu voudras. Veux-tu venir Mercredi vers 1 heure chez le bon Noilly ? Choisis ton jour d’ailleurs. <Et ton heure.> Il faut y aller soit à onze heures soit à 1 heure moi, cela m’est égal.Je t’envoie un engagement « commerçable » Rassure-toi la Maison ne passera pas la frontière & Lachâtre , enfin ! tient un bon billet !À toi de très vieille amitié,Fély

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 1883/03/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/4

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux frérotJe « t’embête » mais si tu peux me faire envoyer des ors, je te bénirai ! J’ai les hommes de loi « les happechars » qui m’embêtent en prime & je t’embête en seconde. Le bout du sillon sera fini Mardi Il était bâti & il vient très bien. Le Frontispice aux Amours se construit tu le verras Lundi dans le premier jet.A toi Mon Cher Vieux frérot, j’ai suivi ton conseil, je suis à neuf & « bon au travail » remonté pour la quinzaine dernière & obligatoire. Je pars à quatre heures ½ de l’atelier ce soir, je n’en bouge. (pro causa mulieresque c’est samedi).F. R

Lettre de Félicien Rops à [Octave] Uzanne. s.l., 1881/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/5

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Page 1 Recto : 1Mon Cher UzanneVoudriez vous remettre au porteur de ce billet ignoble, les deux dessins « cochons » comme diraient les épiciers (Pottini erectantes !) cochons ! –Je suis cloué par la goutte , toujours, & Mme Picard vous demande ! Et je ne peux l’assouvir ! – Il faut toujours que nous nous entendions pour aller chez vous ! – Je vous écrirai demain tout cela. – Je suis abruti.Votre bien AmiFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Octave?] [Uzanne?]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/6

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Page 1 Recto : 1JeudiMon Cher Vieuxje vais t’embêter prodigieusement mais ta présence à la demi-Lune est nécessaire, de toute nécessité. Passe par le 19 de la rue de Grammont, le plus tôt possible, on te racontera tout. Il y a besoin d’un homme en cette affaire. Je ne suis pas là, il faut bien que tu me remplaces. Ennui très grand pour toi mais l’amitié oblige. Cette canaille de jardinier payé & archi payé puisque je lui avais remis 80 frs de pourboire pour quelques plantes apportées par lui, prétend qu’on lui doit quinze jours d’appointements & ne veut pas vider lesPage 1 Verso : 2lieux. Ma femme l’a payé devant moi jusqu’au quinze juin. Il a donné ses comptes, n’a rien réclamé, & il invente cette histoire parce que – la maison où il doit aller habiter n’étant pas prête, cela le vexe de déménager plus tôt, & il gagnera quelques jours en traînaillant. C’est une misérable Canaille, & les femmes sont affolées chez nous. – Je suis fort embêté. Écris moi un mot : Hotel du Phare à Heyst sur

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. Paris, 1884/09/05. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/7

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Page 1 Recto : 1Paris 5 sept 1884Mon Cher VieuxLes petites amies ne peuvent bouger Dimanche : travail hors ligne à faire, bûchage absolu. Gouzien qui a laissé sa femme dans les Bretagnes et vit en garce pendant ce temps là, veut venir voir La Roche-Claire, & l’Élysée-Uzanne. Nous partons irrévocablement à 9 heures 25. C’est le seul moyen de déjeuner chez le père Dunou ! Songe qu’on n’arrive qu’à midi chez le père Dunou en partant à 9 h. 25 ! – Il fera beau, ou « voilé » ce qui n’est pas moins joli. Il faut bien que tu voies ta garçonnière ! Nous repartirons à la nuictée après une bonne promenade qui nous aura mis nos moëlles en repos. – Dis-moi si tu viens, parce que je dois commander quelques côtelettes au père Dunou & j’apporterai un poulet froid comme Claretie .À toi, Vieux franginotFélÿ

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/8

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Page 1 Recto : 1Mon Vieil Ami Cher,Rodrigues, pour toutes sortes de raisons que je t’expliquerai t’écrira, ou plutôt m’écrira par ton intermédiaire. Tu me remettras les lettres ou l’argent de la main à la main ; pas par lettres. C’est une affaire entre nous, dont je t’expliquerai les rouages. Je t’attends Dimanche, je suis venu ici pour une heure & je repars.À toi bien.FélyEn steeple style !Donc ne donne pas signe de vie à ce propos avant de m’avoir vu, reçois les lettres, empoche les & attends p[ou]r me les remettre, une entrevue.

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/9

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Page 1 Recto : 1Mon Cher OctaveJe pars seulement demain à 8 heures pour la Belgique. J’ai passé huit jours d’ennuis & de morosités, excuse-moi si je ne t’ai pas écrit plus tôt.J’ai été aujourdhui à la Roche Claire. Il se passe de graves évènements là bas & tu dois Mon Vieux bénir encore ton étoile : tu seras bien forcé d’y croire sérieusement : figure toi que des rôdeurs sont allés, de nuit chez toi, ont pris ton échelle & sont allés chez le malheureux acteur Maury, mon voisin, boire son vin voler & tout briser chez lui. Chez toi, – rien ! – En revenant, passe par la maison, on te dira tout cela. – Je t’écrirai après demain de Belgique.À toi bien & amitiés de tousFély

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 1884/03/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/10

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Ami,je t’enverrai ce soir une première farde. Demain le resteJ’y travaille, à Leclaire , & il sera content. Quant à ta collection particulière Je vais à partir du 20 m’y mettre. Je travaille comme un fellah, mais il me faut cela à moi ! – J’ai besoin de me « hardiner perpétuellement, tu diras à Leclaire quand tu le verras que je lui réserverai une collection « annuelle » de toutes les nouvelles pièces que je vends à Conquet, il y gagnera Cent pour Cent & je voudrais toute question d’argent à part lui voir continuer ma collection.À toi & à bientôt.Fely

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne?]. s.l., 1882/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/11

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Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxC’est moi qui suis furieux & vexé & navré. Figure-toi que je me lève Samedi matin & que je reçois une dépêche qui m’appelle – (affaire de location) à Montlignon sans retard. Tu sais que je suis l’homme de la dépêche & de la carte télégraphique. Vite une carte télégraphique à mon ami Octave. Une ouvrière est là qui emporte une robe, je lui remet la carte pour être mise au bureau de la rue Lafayette par o[ù] qu’elle passe.. Je te donne rendez vous à 10 h. Café Riche te prévenant que je ne peux être à mon atelier & que le dessin est croqué.. Pas d’Octave au Café Riche. À Minuit je rentre. JePage 1 Verso : 2reçois ta lettre ce matin à laquelle je ne comprends rien. – Maintenant à Midi l’ouvrière rapporte son ouvrage et vient en pleurnichant me dire qu’elle a perdu la carte dans la rue Drouot & qu’elle « n’a pas osé » me le dire tout de suite !!Si ce n’est pas à la fesser ! Excuse moi Cher ami & viens quand tu veux – Je ne bouge pas de mon travail & j’y suis to

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., 1881/10/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/13

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Page 1 Recto : 1Merci Mon Cher Octave du billet envoyé, mais auras-tu la bonté de prévenir aussi « l’administration » que tu as changé la date du billet donné afin que le contrôleur ne me mette pas honteusement à la porte comme faussaire ?Très À toi & à Mercredi si cela te va. –Félÿ– Le livre d’Hannon demande un bout de compte rendu dans le Livre . Hannon me demande aussi si tu ne lui connaît pas un Mr pour lui faire une seconde édition de son livre. J’y ajouterais deux eaux fortes légerement légères. – Nous songerons à cela.F

Lettre de Félicien Rops à [Octave?] [Uzanne?]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/14

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Page 1 Recto : 1Mon cher ami – il doit y avoir erreurAs-tu refléchi que 36 sur 17 donne un format insensé ! Cette feuille de papier a la moitié de 36 sur 17donc 18 sur 8 ½Regarde ce que cela fait !!!! C’est un tuyau d’orgue. C’est probablement 26 sur 17 que tu as voulu dire, télégraphie moi tout de suite car j’ai à faire le bas-relief du dessous je me sens mieux.À toiFelyTournePage 1 Verso : 2Dis-moi en même temps si tu es demain chez toi à 3 heures cela t’épargnerait la course de la rue Drouot Télégraphie le plus tôt possible17 rue DrouotCela m’inquiète & j’attends pour le bas relief

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 1882/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/15

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Page 1 Recto : 1Où as-tu acheté ce papier de bonze !Ma belle vieille BrancheImpossible aujourdhui & demain. Samedi je reviens de Montlignard. Si tu as le temps vers quatre heuresPas plus tard il ne fait plus jour, passe par l’atelier te prie (sans cela je ne pourrai te voir que Mardi matin.) j’ai deux polissoneteries à te faire voir pour notre livre de Le Diable & la Femme .Car il se fera !!Puis j’aurais besoin d’un coup de main pour Victoire & Conquet !Je pars dans un quart d’heure pour la campagne où je vais travailler j’emporte mon ouvrage dessous mon bras ! –À toi Cher & à bientôt.<Donc si tu peux Samedi à 4 h. pas plus tard – mettons 4 h. ½.>

Lettre au verso d'un imprimé de Félicien Rops à [Octave?] [Uzanne?]. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/16

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Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxTourne la page, tu verras la tuile qui me tombe sur le crâne & qui me force à remettre à Samedi notre petit dîner. Oh ce Badin, il dénicherait des Hongrois dans la Lune de Cyrano. Quel besoin ont certains êtres « d’organiser » ! Et il m’a vu flairé, il sait qui je suis à Paris, & si je n’assistais pas à son banquet, La Magyarie entière me conspuerait, & Badin itou Badin je m’en fiche, mais pas de la Magyarie. La Magyarie a été charmante pour nous & il faut bien réciproquer !!!À toi & À Samedi te prie hein ?À toiFélyLa Roche Claire.Jeudi.Page 1 Verso : 2Mercredi 1erDiner PulskyAprès demain vendredi à 7 h.à l’Hotel ContinentalA. Badin

Lettre de Félicien Rops à [Joseph?][Octave?] [Uzanne]. Corbeil-Essonnes, 1893/09/26. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/18

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Page 1 Recto : 1½ Lune – Essonnes (S. & O.)26 sept. 1893Mon Cher ami,(en steeple chase) grand merci pour tes charmants & délicieux envois : Raisins exquis, et Coq superbe ! Le Coq est digne de figurer audessus des étendards de la vieille Gaule. Quant au Gamay, – est ce bien du Gamay ? et n’est ce pas plutôt l’excellent Pineau noir des vieux Bourguignons ? tel qu’il est il te faudra au printemps me procurer de ce cépage en boutures ou en provins, à prix d’or.Merci encore de la part de ma fillette qui est enchantée de son « roi de basse cour ». Ce brave roi est encore un peu ahuri pour le moment, mais il se fera à sa nouvelle maison & à ses confrères.Bons Compliments respectueux à Mme Uzanne je te prie & à toi une vieille poignée de main.À bientôt j’espère & préviens moi de ton arrivée ici.Fély

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., 1884/02/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/19

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Octavefais-moi le plaisir de me donner pour Conquet le reçu suivantReçu de Monsieur Conquet pour Mr Léon Dommartin la somme de mille francs prix d’une collectionetc etcparce que c’est toi qui dois faire le reçu d’après la lettre de Dom :Dînons nous ensemble demain Mercredi.C’est mon imbécile de portière du 19 qui est cause de ton abstention d’hier ! J’ai été au fondPage 1 Verso : 2des choses !!À toi – Si oui demain à 6 ½ précises ou viens me prendre à 5 heures, nous flânerons un brin. – Il me semble qu’il y a huit mois que je ne t’ai vu !Fély

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/20

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux,Il tombe d’Amérique, pour Mme Modjeska , une commande, qui devra être soignée comme costumes. – Mr Klepostki (– ou à peu près ça,) – le mari de Mme Modjeska, a engagé une troupe pour faire jouer à New-York & dans toute l’Amérique du nord, une pièce de Berton , le Berton de Marion Delorme . – Il nous faut donc avoir recours à ta collection de costumes . La scène se passe à Fougères en 1789. Costumes d’une Parisienne de 1789, – bourgeoise élégante qui arriverait à Fougères en pleine chôuannerie ; – fais nous le plaisir de remettre les volumes de costumes « de 1789 » à Jules je te prie. Rien de nouveau, on pioche, à Samedi.Ton Ancien – déja !Fély

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/21

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Page 1 Recto : 1Mon Cher OctaveNous avons déraillé, conduits par nos billets de parcours – Dimanche : visité entre deux trains : Argentan, un vieux trou curieux, arrivée à Granville En voiture brulé Granville St Pair, Carolles le Mont St Michel. Aujourdhui Lundi : St Malo, la Rance, Dinan, espérons coucher à Brest. De Brest : Roscoff, Lannion Peros & ce que nous pourrons de ton itinéraire o[ù] nous t[illisible: barré] trouverons un coin reposant.Temps gris, pas désagréable du tout. Cela cadre avec la Bretagne. On te regrette, mais au prochain voyage !Si lettres pour moiGarde lesPage 1 Verso : 3Nous ne faisons pas l’Audierne & le Douarnenez pour que nous les fassions de concert. Toute la Smala se porte bien & t’envoie ses amitiés. –Ton vieuxFély

Lettre de Félicien Rops à [Octave?] [Uzanne?]. Corbeil-Essonnes, 1886/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/22

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Page 1 Recto : 1La Rops-ClaireLundi.Es-tu rentré ? – Je ne bougerai pas de mon pigeonnier de la Semaine crois-je.C’est le repos, le Paraclet sans les souvenirs de Fulbert . As-tu trouvé le coin de mer où nous irons finir les jours que ce sale Paris voudra bien nous laisser ??À toi vieux de déja vieille amitié.FélyQuand viens-tu ? ne manque pas Samedi dans tous les cas, la Seine est verte & limpide comme l’eau dans laquelle se baignent les filles du RhinPage 1 Verso : 2dans l’Anneau des Niebelungen , que le bon Dom est en train d’applaudir à Bayreuth en ce moment.Donc écris moi ici puisque n’en bouge mie.L’An prochain si tu veux nous irons Bayreuther un brin aussi, – par curiosité, cela me rappellera mes souvenirs de 1874 !! Douze ans !!

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. Corbeil-Essonnes, 1887/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/23

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Page 1 Recto : 1La Roche ClaireDimanche,Mon VieilTu as dû recevoir un certain nombre de Nos de l’Art moderne. Veux-tu mes les apporter mardi à 2 heures 17 quai Voltaire. – Et si cela te va nous dînerions ensemble à la vieille franquette chez nous, rue de Grammont. N’oublie pas ce que je t’ai demandé pour le vrai miroir de Sorcellerie. Ce sera l’affaire d’un jour, chez le photograveur.Je ne peux plus écrire avec d’autres plumes que celles rapportées par toi de Londres. Y aurait-il moyen de s’en procurer ? As-tu l’adresse ? – J’en ferais revenir par les marchands Anglais. – Avec les autres plumes je pattemouchasse ! – Ah les plumes & l’encre ! En voilà deux choses à étudier ! – C’est que c’est la conservation des dessins pour les âges futurs !!À toi & à Mardi.

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. Paris, 1883/06/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/24

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Page 1 Recto : 1ParisDimanche soirMon Cher OctaveJe suis ici depuis « aujourdhui » J’ai eu une piqûre venimeuse au bras & je n’ai eu que le temps d’accourir chez Filleau. Si je n’ai pas passé chez toi à midi voudrais-tu pas passer rue Richelieu de 1 à 5. C’est le bras gauche heureusement. Mais quelle fièvre !! Le dessin s’avance. Je vais aller le reprendre aujourdhui, si je peux. Cela dépend de Filleau. Tu vois la jolie série. – Six heures de plus à Bièvres & on devait « me débrider » la main & peut être l’avant bras.Vraiment À toi Cher VieuxFélyJ’ai quitté Bièvres à 7 h. du matin après une horrible nuit.P.S. Non, ne viens pas de 1 à 5, je vais faire tout mon possible pour aller à Bièvres vers midi reprendre le dessin – si mon bras va bien, jusqu’à présent c’est – stationeux.

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 1885/01/11. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/25

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Page 1 Recto : 111 Janv. 1885Mon Cher VieuxJ’ai cru ne recevant pas d’invitation des God, que la fête était remise à cause d’Ignace. Je suis allé flaner le soir du Vendredi. En rentrant j’ai trouvé l’invitation – bizarre ! – à 11 h. du soir. C’était trop tard. Je l’ai regretté « pour nous ». Quelle drôle d’idée d’envoyer des invitations à 9 h. du soir ! le jour même de la soirée ! Cette maison est « fantochtique ». – Quand tu iras chez Godebski poser, passe donc par chez moi.Un mot : As-tu l’adresse de Leclaire à Dijon ? – Je ne bouge pas de l’atelier de la rue de Grammont. Sonne deux fois.Je te serre bien la main.Ton vieux SempiternelFély

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. [Corbeil-Essonnes], 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/26

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Page 1 Recto : 1Jeudi soir.Mon Vieil,N’oublie pas de me faire demain Vendredi parvenir un télégramme pour me dire si tu vas chez Godebski. Si on ne t’a pas écrit, envoie leur un télégramme afin que nous sachions à quoi nous en tenir. J’aimerais autant y aller un autre jour. Enfin je ferai ce que tu feras & si tu pars Samedi, je suis prêt. Seulement il faut que je sois prévenu ! & prévenu demain avant 3 heures. – La Roche-Claire me paraît très vide depuis ton départ.Liesse est anéanti par son imprudent coït & il reprend ses philosophies errantes. – C’est dur. J’ai la caboche solide sans cela je n’y tiendrais. Sa femme le regarde avec un œil qui dit qu’elle en écraserait une demi douzaine comme cela sous ses jupes, comme Hercule s’asseyant sur les Pygmées.Page 1 Verso : 2Le vent du Nord souffle toujours & la Seine moutonne. Nous allons prendre un bain chez toi.C’est dommage que tu n’en sois pas.À toi & vite un mot.Ton vieuxFélySi tu ne pars pas inutile de télégraphier.

Brouillon de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/27

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Page 1 Recto : 1Voila bien longtemps que je dois t’écrire Mon Cher Octave mais et que je devais aller te serrer la main et passer quelques heures avec toi en causant de choses charmantes et repartir et puis repartir – toujours partir – Voir c’est avoir – allons courirVie erranteEst chose enivrante.Comment ce gros Lesitteur, [illisible: barré] de Béranger a-t il pu trouver faire les Bohemiens et Jeanne la Rousse ? Jeanne la Rousse une plainte melancolienne et naïve comme les légendes plainteries que se transmettent les opprimés et souffrants – écouter battre et bavarder ton cœur. – c’est affreux voila sais-tu que voilà un an que je ne t’ai vu ? –Croquis

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., 1883/02/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/29

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Page 1 Recto : 1MardiMon Cher Octave,j’ai oublié de te dire que si le dessin « brillait », je pouvais le mater à mon gré si Charreyre le désire.N’oublie pas ce que je t’ai dit relativement aux ennuis exotiques, je suis tout à ta dévotion, pour tout ce que tu peux avoir besoin y compris le nerf de cette guerre. Je ne trouve jamais d’argent pour moi, mais je sais en trouver pour ceux que j’aime, in urbem & orbem . – Il y a de ces choses auxquelles on ne veut absolument pas mêler les siens, dans ce cas je remplacerai ton frère , & avec le même dévouement discret crois le bien. Et j’ai des fermetés particulières vis à vis des révoltes muliéresques ! La poigne d’acier poli !!À toi mon vieux & après les célébrations & les festivités que nous fuyons tous les deux.Fely

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/30

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Page 1 Recto : 1Mon Cher OctaveImpossible partir avant trois heures – Je serai à 5 heures à la Roche Claire. Je t’envie mais la besogne me presse & je veux pouvoir m’établir à la Roche Claire le Samedi 9 mai pour un mois durant, – sans rémission, et pour qu’un Dieu m’accorde ces loisirs, ô métisée, il faut piocher dur ! Je te porte ton Eccremocarpus Scaber (Chili) (Bignoniacées) – J’en achète deux un pour la Vallée, un pour la montagne. –À toiFély

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/32

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Page 1 Recto : 1Mon Vieil,Deux mots galopés : Fais nous le plaisir de venir Lundi dîner. Que Diable ! ton livre ne peut pas t’empêcher de diner ! – Tu deviens maniaque d’ermiteuserie ainsi ? – Allons ! un bon mouvement, & viens. Je pars aux champs. J’irai Lundi te dire un bout de bonjour vers deux heures ou plutôt vers midi.À toi Mon Cher Octave, & à bientôt.Fély

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/33

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Page 1 Recto : 1Vendredi.Mon Cher Octave,Dimanche prochain le bon Filleau vient à la Roche Claire. Inutile de te dire que si tu manques tu es maudit jusqu’à ta sixièmes génération mâle. Pars Samedi. Nous sommes tous ici en vacances. On t’attend. T’expliquerai le Rodrigues.À toi Mon Vieil & à bientôtFély

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/34

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Page 1 Recto : 1Mon Cher OctaveIl faut que je te parle pour notre dessin. Filleau m’écrit justement pour te prier à dîner avec moi demain Mercredi 7 h. ½. Nous devons dîner avec Mme Boyre une vieille dame de la Cour de Napoléon III, un morceau de Chronique pour nos Mémoires du temps.À toiFély

Lettre de Félicien Rops à [Octave?] [Uzanne?]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/35

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieuxj’avais oublié de te dire que en venant chez moi tu n’oublies pas de frapper trois coups à la porte de l’atelier. C’est le passe-debout. Je suis cloîtré.À toiFély

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. Bièvres, 1884/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/36

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Page 1 Recto : 1Bièvres SamediMon Cher OctaveJe suppose que cette lettre te trouvera à la Villotte . Voici : Nous devons prendre Mardi à onze heures 20 le train de Corbeil, Hamelin nous attendra à 1 heure je prendrai à la gare une voiture qui nous mênera à la mi-Lune. Hamelin veut avoir « des hommes avec lui » pour en imposer au Coiffeur. Ce coiffeur n’est pas ce que nous pensions. C’est tout simplement le frère ou le beau-frère de Mr & Mme Lefranc locataires nouveaux placés là par Ronsseray . Au fond il n’a rien à dire. Nous descendrons de là inspecter la Robillard à fond aussi, nous luncherons chez Dunou & nous prendrons à l’écluse un bain d’eau de diamant. Voilà le programme. Je t’écris à Paris en même temps qu’à la Villotte. Il fait un temps superbe ! CelaPage 1 Verso : 2sera encore Mardi un bon après-midi vacancial. Il faut bien vivre un peu dans la lumière.Je suis embêté : mon œil rouge me fait mal & ma belle mère est assez malade d’une machine qui me parait terriblement choléréi

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., 1885/07/29. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/37

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Page 1 Recto : 1Mercredi29 juillet 1885Mon Cher Octave,Je suis en faute, Aurélie & ma femme m’avaient chargé de te remercier de l’envoi des places pour le Cirque & je ne l’ai pas fait. Elles en sont très confuses. J’espère que tu as trouvé la mer fraîche & les dames aussi. Je suis assez ennuyé pour ma part. –– Léon & Auré se remettent assez difficilement de la mauvaise histoire . Il faudra que nous causions de ce que tu devras dire si l’on parle de tout cela en mon absence. Je partirai très probablement. J’ai besoin d’un bout de distraction. – Pauvre « petite ronde » ! Enfin le Temps le maître inéluctable se chargera d’arranger bien des choses !Le bon vieux Cantel Henri me disait toujours : Si une contrariété « vous arrive sur votre chemin, il faut raisonner de façon à se persuader que rien ne pourrait vous advenir de plus heureux » – Moi aussiPage 1 Verso : 2je crois que ce qui est arrivé est peut être « fort heureux » pour moi & pour nous tous. – Mais le coup a été si inopiné qu’il e

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., 1883/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/38

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Page 1 Recto : 1Samedi Matin.Mon Cher Octavevoilà « qu’il plout » comme on dit au pays Wallon & « que ça chet dru » Viens si tu l’oses, mais ne te crois pas obligé de venir t’embêter par la pluie dans notre clapier. – Si tu viens ce sera fort bien & tu sais que tu feras toujours plaisir, si tu ne viens pas on t’excuse. Il y a un train qui part au matin à 8 h. 8 h. 15 ou 8 h. 20, je ne sais au juste de la gare Montparnasse, tout ce que je sais c’est qu’il arrive à 9 h. 36 à Bièvres.À toi mon.D’ji crouet que l’hyvier est disquindre !!!Traduis : Ah ! il faut que je t’apprenne le gallo-Roman :Y fauret qu’ije t’y boute ell’ tiesse li Gallo-Roman .C’est une langue adorable !À toi et amitiés de la Smala.Félÿ

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 0000/01/01. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/39

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Page 1 Recto : 11er JanvierMa Vieille BrancheJe t’envoie la plainte de l’inculpée. – Je trouve la note « bout du sillon » bien trouvée. Je l’ai rassurée en lui disant que mes amis intimes m’avaient pour répondant Donc l’incident est clos. Bonne année. – Viens-tu dîner demain avec moi ? Il y a une anguille de Vendôme arrivée. Viens donc sans façon à 7 heures précises on t’attend, demain 2 janvier. Réponds vite. Nous irons ensemble « rouler des baraques ». – Il faut se conserver jeunes & et même gamins. Puis il faut bien commencer l’an neuf !.À toiFély

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. [Paris], 1883/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/40

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Octaveje te jette en traversant Paris ce petit mot à la poste, je retourne à Bièvre. J’ai passé un jour à Herblay c’est trop. Puis mon spleen « monte en croupe & galope avec moi !! Pourquoi ne viendrais-tu pas à Bièvre Je suis là avec mon pauvre dessin, échoués tous les deux. Il fait chaud, viens, tu prends le train de 10 h. 25 à montparnassetu es à 11 h. 26 à BièvresVoici les meilleurs trains :8 h. 30 gare montparnasse à Bièvres à 9 h. 36.10 h. 25. – à Bièvres à 11-268 h. 30 [ illisible:barré]5 h 25 du soirà Bièvres à 6 h. 23 – Peut êtrePage 1 Verso : 2le dessin pourra-t-il être utilisé s’il en est encore temps ! – Enfin je ferai ce que tu voudras, moi je le trouve horrible !!!Il y a un petit vin blanc qui t’attend, tu feras mauvaise cuisine mais – enfin cela ferait peut être envoler les « papillons noirs. »Je te serre la main de très vieille amitié.Ton vieux fini de Fély

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. Perros-Guirec, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/41

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Page 1 Recto : 1Perros Guirec.Hotel du LevantMon Cher Octave,Lorsque tu verras Madame B… Je te prie de lui dire que tu ne sais « quand je reviendrai ». Je la trouve charmante & je l’aime de vive amitié, mais au retour j’ai une besogne folle, qu’il me faudra abattre de gré ou de force. Je vais m’enfermer à Corbeil & si ma maudite « Cabeza » me le permet, je mènerai cela à bonne fin. Je reviendrai Samedi probablement, & il faut que « la Raison domine les sentiments ». – C’est un sujet de tableau ! Sois donc pour « Elle » ce que tu as été, un bon & aimable « Cicerone », & rends lui tous les petits services que comportent les circonstances, naturellement.À toi Mon Vieux & à bientôt j’espèreFély<Quant à la rue de Grammont : mottus sur l’expédition bretonne, je n’ai pas le droit d’attrister ceux qui m’aiment & que j’aime.>

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. [Paris], 1884/01/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/42

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Page 1 Recto : 1MercrediMon Vieil,je suis déménagé & emménagé mais tout cela est encore en malles, rien n’est prêt !! – C’est navrant. Avant huit jours je ne serai pas un homme, je suis une chose vague, sans consistance. Je tâcherai d’aller demain chez toi. Dans tous les cas prends une carte télégraphique ouverte & inscris :Mon vieux Fély puisque tu ne peux venir dîner avec moi passe je te prie chez moi demain Jeudi vers les 9 heuresÀ toiOctaveadresse : 19 R. de GrammontVoilà. Conquet très souple & aimable.Je te serre bien la main au galop.Ton fidèle Fély

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., entre [1885/04/00] et [1886/10/00]. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/43

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Octave– Je reviens de Corbeil, J’espère que tout ira bien & pouvoir réparer tous ces malheurs. – Demain Mercredi je pars à sept heures 55. J’espère te voir à la gare. Des voyous ont essayé de ravager ton jardin mais le dommage est peu considérable. Il faut aussi que tu viennes pour faire cloturer tout cela.À toi & a demainFély

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. Paris, 0000/04/16. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/44

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Page 1 Recto : 1Paris le 16 avril.Mon Cher OctaveVeux-tu bien me prêter le bail de la maison des Bas-Vignons . – La propriétaire vient de lire le bail à Marie Duluc & elle prétend que les six mois qu’on vient de lui verser sont en dehors de notre bail & que ce bail est fini & a pris terme le 1er Avril ! Il doit y avoir erreur !À toi. Je pars demain à 3 heures, pour ta gouverne. Léontine & Auré passent leur dimanche à Paris. Moi je suis obligé d’aller surveiller les travaux de jardinage. –À toi bienSi tu es là remets le bail à JulesFélySurtout pas de provisions ou je me fâche !

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. [Paris], 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/45

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Page 1 Recto : 1Mon Cher OctaveCi-joint 50 francs pour les frais que peut occasionner le transport de ce colis on sera à 9 h. moins ¼ à la gare du Nord.Adresse :Miss Gérard15 Gower StreetBedford SquareCela doit être Lundi matin chez elle sans faute.Demande un reçu à n’importe quelle personnePage 1 Verso : 2qui recevra les colis.Excuse nous des ennuis que nous te causons, mais cela est de force majeure. Si par hasard Miss Gérard t’offrait de l’argent – qu’elle doit, – pour remettre à Léontine donne un reçu des deux mains.À toi & merci d’avance.Amitiés d’ici.Fély

Fragment de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/46

fragment

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Page 1 Recto : 1Et pour jeter dans la gueule de ce Marforio du 15, prends 300 francs dans la poche de Quentin & apporte les je te prie en la rue Drouot demain. Les 200 frs restants après « livraison » de « l’article » ! Il est entendu que nous dînons ensemble, Ha c’est que Breton agite déja son plumeau du 15 ! Le coup de plumeau sevèrement « trimestriel »À toi & à demain.FélyJ’ai suivi ton conseil & cela sera colorié « à plat » au lieu d’etre teint – d’après le procédé Méry. –À demain – sois à cinq heures à l’atelier te prie.Si le frontispice ne te va pas je le vendrai à Conquet pour les 500 francs, car je veux en fair – une belle chose. Je ferais dans le livre des eaux fortes & des vernis mous. Du reste je vais faire deux planches d’essai que tu montreras à Quentin. –

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 0000/09/01. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/4/47

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Page 1 Recto : 1Mercredi 1er Sept.Mon Vieil Ami,ne pourrais-tu demander pour moi une passe par l’Est ? Je voudrais partir Samedi ou Dimanche pour la Belgique. Il fait ici une chaleur à encaloriquer Picard lui-même. Hélas ! Cela brûle les vignobles & le vin sera dûr !Viens Vendredi dîner avec moi. Je ne serai à Paris que Vendredi à 10 heures.À toi bien & à bientot.Fély

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 1881/11/12. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/2

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Page 1 Recto : 1Mr Octave Uzanne72bis Rue BonapartePARISPage 1 Verso : 2Excuse moi Vieux Copain : j’avais oublié mon déménagement !!Je déménage !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Lundi je serai gentiment à toutes tes affaires & je te porterai cela : la Vrille & le croquis de ton ex-libris Mardi dans l’après midi.Demain je vais Saint Germaniser ne lis pas Saint germyniser !!Ma petite amie Veut absolument faire une promenade d’hiver.Soigne le Goncourt & si tu le vois appuie sur la Manette.À bientôt & à toi sans cesseFély

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 1882/11/03. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/3

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Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72 72bis Rue BonapartePARISPage 1 Verso : 2Cher CopaingVoici : Je suis revenu de Douvres avant hier ! j’y ai accompagné ma petite « belle sœur ». Aujourdhui impossible d’aller chez Godebski. Demain nous devons aller chez Bonvoisin. Tu te rappelles que je lui avais écrit afin de savoir les jours où il serait libre en lui envoyant ta liste des jours disponibles cette semaine, & il a choisi Mardi. Sois donc demain, 7 h., Cardinal, nous dînerons ensemble dans un boui-bouillon quelconque. Nous ne pouvons plus remettre le Bonvoisin. Il nous attend.Les dessins vont bien. Cette semaine tu auras toutes les photographies des susdits dessins. Je te demanderai de les montrer rien que cela à Rouveyre, Samedi dans l’après midi. Je les remettrai Samedi à Conquet.N’oublie pas que pour tout le monde y compris Conquet je suis à la Campagne à Montlignon pendant toute la semaine, afin d’avoir le repos du travail, J’ai perdu quatre jours avec ce petit voyage ! Nous ret

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. s.l., 1883/04/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/4

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Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72 bis Rue BonaparteParisPage 1 Verso : 2Mon Cher Ami Cher,tu dois me plaindre car moi je me plains bien. Je n’ai pas bougé de chez moi j’ai travaillé dix heures & ce maudit dessin n’avance pas. Et non seulement il n’avance pas, mais il recule, ma parole d’honneur, c’est à se flanquer la tête à la muraille. Viens quand tu veux & n’oublie pas ta carte télégramme d’invitation a dîner fictive. Je crois qu’il faudra « habiller l’amour » cela devient cochon & bébète, je vais changer cela. Quelle scie, quelle scie de ne pas être content de ce que l’on fait ! Et c’est toujours le dessin que l’on veut faire galoper qui se fourbute ! –À toi malgré tes malédictions que je renvoie au Sort !Viens Jupiterien !Fely

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 1883/01/29. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/5

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0687

Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72bis Rue BonaparteParisPage 1 Verso : 2Mon Cher Vieux,depuis que je t’ai quitté ou à peu près, je suis la proie d’une « fièvre maligne » comme eut dit Mr Despréaux, qui consume comme mal d’amour. Congestion Cérébrale en diminutif. – On m’a posé des sinapismes aux jambes, & aux poignets, & cela va un peu mieux. Je me suis levé aujourdhui tout grand, & je me traîne jusqu’à la Bourse & je t’écris ceci devant une imitation de bas-relief de Mr Abel de Pujol dans laquelle il y a un lion qui ressemble à Dommartin qui écrase un Serpent de l’Envie qui ressemble à Albert Wolf.– La Dame au Pantin est belle comme tout ! Si belle que Rodrigues veut accaparer le croquis. Je ne lui ai pas dit pour qui c’était la machine, les bibliophiles sont bavards jusqu’à cent & vingt ans comme le bon Lacroix. – Il faudra que nous allions ensemble à la première de Villiers dit de l’Isle-Adam, je vais demander des places à cette bonne fessière de Doucét – Pour notre Madame au

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. s.l., 1882/10/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/6

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Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72bis Rue BonaparteParisPage 1 Verso : 2Mon Vieux copaingveux-tu dîner ce soir en notre vis à vis ? – Je serai au Café Cardinal à sept heures précises.Dans tous les cas si tu dînes ou si tu ne dînes pas envoie moi une carte télégraphique « ouverte » sur laquelle tu vas me faire le plaisir de marquer ceci :Mon Vieux RopsJe t’attends, ne l’oublie pas, à sept heures Café Cardinal.Ton –OctaveCeci doit me constituer un alibi mignon pour la Dlle du Conservatefairelanlaire qui « abuse » ! – qui abuse !!!!Je n’insiste pas sur l’invitation « réelle » parce que je devrais te quitter à 8 h. ½ et cela m’embêterait. Enfin viens toujours à sept heures – sans faute.Ton fidele Fély

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. s.l., 1881/07/13. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/7

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0689

Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72bis Rue BonapartePARISPage 1 Verso : 2Cher UzanneSi tu peux venir aujourdhui à cinq heures Gare St Lazare nous irons canoter une heure chez Fournaise & manger des empoisonnements empoissonnés avec Dommartin qui vient d’arriver & qui t’envoie ses amitiés.À toiTon vieux & ancien camaradeFély

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. s.l., 1884/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/8

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0690

Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72bis Rue BonapartePARISPage 1 Verso : 2Mon Cher VieuxTélégraphie à la mère Godebska que tu dînes avec la cuisse du Dragon Impérial, je ne peux dîner avec toi mon Vieux. Clairette est malade & ne veut que moi auprès d’elle. La maladie ne sera rien mais dans le tohu-bohu où l’on est je m’improvise garde malade.Excuse moi bien. Si demain tu descends à Paris-droite viens à l’atelier te prie. – Je suis désolé de cette tuile, mais tu m’excuseras vis à vis du motif.Ton VieuxFély.

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. s.l., 1881/06/17. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/9

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0691

Page 1 Recto : 1Mr Octave Uzanne72bis Rue BonaparteParisPage 1 Verso : 2Mon Cher Octave,Je reviens de la Campagne & je viens seulement de trouver votre bon petit mot Bourguignon en même temps que le mot de Mme Picard qui nous invite à dîner pour ce soir à la Maison Dorée. N’y manquez point ! – Je vous en voudrais jusqu’à 6 h. du matin.À vous de vraiFélÿ

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. s.l., 1883/07/13. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/10

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0692

Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72 bis Rue BonapartePARISPage 1 Verso : 2Mon VieuxPasse je te prie demain à n’importe quelle heure (je ne bouge pas de chez moi plus que je n’en ai bougé depuis que je t’ai vu. J’espère que tu emporteras le dessin. Il est à peu près fini. – Je considère & tu dois considérer cette aventure de dessin, – exactement comme si je m’étais cassé le bras. Il y a force majeure. Et je te prie pour bien des raisons qu’il ne puisse influer sur tes dispositions à mon égard. Nous causerons de cela.Il faut avant de te donner le dessin que je le passe au lait de cire pour le mater complétement. Enfin cela m’a appris à mes dépens un métier mais je t’ai bien ennuyé ! Tu sais cependant avec quelle assiduité j’ai fait les 3 autres dessins.À toi & à demain si tu peux.Ton vrai Fély

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 1885/02/12. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/11

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0693

Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72bis Rue BonapartePARIS.Page 1 Verso : 2Mon Cher OctaveVoilà dix jours & même quinze que je suis malade comme un vieux caniche. Cela va mieux & il faut que cela aille mieux. Veux-tu dîner avec moi ce soir, à 6 heures car à 8 ½ je suis forcé d’aller « dans le monde ». – Je serai à 6 h. précises au Cardinal. Bien des choses à te dire. Il y a si longtemps que nous n’en ayons eu le loisir ! C’est Paris qui m’a rendu malade, il y avait autant d’embêtement physique que moral en mon affaire.Tout cela va s’envoler avec les feuilles rousses d’hiver. – Dans quinze jours je commencerai l’installation de la Roche-Claire. Tout est arrangé avec le tenancier de la-haut. Puis nous commanderons le bateau.À toi Vieux Compaing & merci de ton motNe me répond pas Je ne suis pas chez moi, ni aujourdhui ni demain.Fely

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 1885/10/02. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/12

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0694

Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72bis Rue Bonaparte.Page 1 Verso : 2Viens les Polonais sont partis !!Mon Cher VieuxJe ne pars que Lundi. J’ai dû « faire de l’argent » !!!! & l’amateur est à la campagne, ce bandit !– Enfin j’ai réuni quelques sols parisis. Dis moi donc si tu viens à Corbeil Dimanche. – Si pas, viens ce soir dîner avec nous à 6 heures.Tâche de venir Dimanche afin que nous passions un bout de journée avant mon départ, ensemble. On te présentera ta quittance sur un plat & entourée de fleurs, cela sera plus champêtre.Le Propriétaire est venu, & s’est enquis des changements, il paraissait inquiet & a demandé si tu ne touchais pas aux bâtiments. Je l’ai rassuré ; & je lui ai dit que nous ne ferions pas « de changements » sans son avis. –À toi bien mon vieil & à bientôtFélyUn mot par le télégraphe.

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 1890/06/03. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/13

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0695

Page 1 Recto : 1Mr Octave Uzanne17 Quai Voltaire.Page 1 Verso : 2Mon Cher Octave,Il s’agit d’une affaire d’honneur & tu seras mon second témoin. Le premier s’occupant des préparatifs de l’affaire. Ne t’inquiète pas mais si tu devais demain t’absenter, fais-le moi savoir : 1 Place Boieldieu. Envoie moi l’adresse de ton frère de plus tôt possible par telégramme. Il pourrait au besoin te remplacer. Je ne veux pas de Gouzien pour bien des raisons.À toi Mon Vieil Ami.Fély

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 1885/04/03. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/14

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0696

Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72bis Rue Bonaparte.Page 1 Verso : 2Mon Cher Octave,Si je peux je passerai demain « tout au matin » comme on dit à Bruxelles, chez toi. Dans tous les cas voici la marche : Je pars à 3 heures pour la Roche Claire.– Samedi matin demain on déménage de l’Élysée Uzanne, c’est l’affaire de toute la journée de demain. – Dimanche ton lit sera fait. – Nous restons donc Samedi soir Dimanche & Lundi la haut. On compte sur toi, ou gare aux rancunes de ma femme ! Impossible aller chez God. – Je travaille jusqu’à 11 heures ou minuit ! –Compris hein ? Nous partons à 3 heures précises gare de Lyon. Séjour à la Roche Claire : Samedi soir Dimanche & Lundi. Retour Lundi soir.Amitiés aux God & excuse moi auprès d’euxTon VieuxFély

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 1881/06/06. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/15

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0697

Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72bis Rue BonaparteParis.Page 1 Verso : 2Mon Cher AmiIl pleut Berger ! Partie remise par conséquent ! – Vers 1 heure je passerai chez vous, nous conviendrons du dîner d’aujourdhui.À VousFélÿ

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 1881/10/05. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/16

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0698

Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72 bis R. BonapartePARIS.Page 1 Verso : 2Mon Cher Ami je t’attends à 7 heures du Soir Café Cardinal. Nous irons ensuite chez Godebska voir la demoiselle en or.À toiFély

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/17

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0699

Page 1 Recto : 1Mr Octave Uzanne72bis Rue BonapartePage 1 Verso : 2Mon VieuxPas de ça Lizet. Il faut que tu viennes demain. Tu me campes Cariès sur les bras tout seul ! Jamais ! Puis Liesse s’est invité pour te demander un conseil pratique, puis enfin chose grave la mère Duluc t’apprète un plat, puis il y a à cueillir du nez de chat, mais les beefstaecks sont commandés en plus. Tant pis pour toi tu prévienstrop tard. Puis ce n’est pas pour un jour que le livre souffrira ! – Quand le feu serait à la maison Quentin de St Latour !Puis : il y a ta palissade mise en « bois de justice » il faut que tu jettes un coup d’œil de Mr de Paris la dessus.Puis enfin je pars Lundi pour Bruxelles & il faut que nous causions.À ce soir à 5h. ¼.En voilà trop de raisons ! Gare Lyon.

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 0000/07/07. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/18

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0700

Page 1 Recto : 1Mr Octave Uzanne72bis Rue BonaparteParisPage 1 Verso : 2Mon Cher OctaveJe reviens de la Morlaye près Chantilly où j’ai été passer quelques jours avec ma petite amie malade chez un vieux camarade. La petite amie va mieux voilà l’essentiel. Je m’embête fort & je pars le 20 pour la Belgique très probablement. Je retourne à la Morlaye jusqu’à Lundi ou Mardi. Dommartin vient pour prendre la Bastille. Je suis en plus embêté de ne pas passer une soirée avec vous deux Filleau ou avec toi tout seul à parler de l’éternel féminin. Enfin Mardi cela sera fini ! Si je ne te vois pas avant Jeudi, je serai certainement Jeudi à 1 heure 72 Rue Bonaparte avec ou sans Dommartin. Reçu lettre de Mme Picard qui nous réinvite. – Nous n’y manquerons pas.À toi de très vieille amitié & à bientôt.l’ExiléFély Rops

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 1889/12/16. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/19

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0701

Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne17 Quai Voltaire.Page 1 Verso : 2Mon Vieux Chernous ne vivons plus voilà le 9e jour arrivé & nous n’avons pas de nouvelles de la Bourgogne ! Nous ne dînerons pas ensemble aujourdhui, nous sommes trop nerveux. Si nous n’avons pas de nouvelles demain, je renverrai sa place à Haraucourt. J’étais à la Campagne hier & avant hier pour affaires, – d’où l’absence de réponse à ta lettre. – Je fais « la marque » du Livre. Comme je dessine cela dans de plus grandes dimensions que la vignette (Le triple) et que cela doit être écrit en tailles lapidaires, je ne pourrai te donner le dessin avant Mardi soir. Tu le feras porter chez le graveur qui s’en tire à son gré – pour la photographie.Je te télégraphierai aussitôt nouvelles reçues. Passe par l’atelier ce soir vers 4 heures ½ ou 5 heures, tu verras mon croquis.À toi bien vieil ami & amitiés de Lili qui est comme moi très inquiète !Fely

Carte-Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 1883/11/02. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/20

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Page 1 Recto : 1Mr Octave Uzanne72bis Rue BonapartePage 1 Verso : 2VendrediJ’irai demain « tout au matin » comme on dit en Belgique, t’éveiller & faire un bout de « disette » comme on dit aussi au païs wallon. Plusieurs choses à te demander & à te consulter aussi sur ces mêmes choses. à 8 heures ½ je te ferai lever.En pleine fièvre de travail !À toi vraiFélÿ

Carte-Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 1883/04/04. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/21

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0703

Page 1 Recto : 1Mr Octave Uzanne72bis Rue BonapartePage 1 Verso : 2Mon Cher Amile Bout du Sillon est fait, Ah ! Comme je te l’ai dit !! Je le crois « bien ». Il ne reste plus que quelques bricoles de détail & les sabots « qui [illisible: barré]  avaient été oubliés complétement. J’ai tenu cela dans la tonalité que je voulais. Je serai chez toi à 3 heures ½ précises. J’attends la boite aussi pour « remporter la bonne ouvrage » comme disent les couturières. –Demain, nous dînons ensemble, tu me prendras à 5 heures rue Drouot & tu verras le croquis de l’Amour Vainqueur. Puis je prends un jour de vacances & je me remets à la bricole.À toiFélySi tu pouvais avoir une épreuve de la lecture du Grimoire à me montrer cela me ferait plaisir.

Carte-Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 0000/00/28. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/22

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Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72bis Rue BonapartePage 1 Verso : 2J’irai chez toi à 1 heure j’ai de « graves affaires » à arranger. J’ai vu toute la sequelle des Jeunes-Belgique chez Picard.– Je vais te raconter cela & les aventures où j’ai été brusquement jeté.À toi Cher frérot & à tout à l’heure.Fély

Carte-Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 1882/02/21. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/23

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Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72bis Rue BonapartePage 1 Verso : 2Mon Cher Amije reçois seulement ta lettre, je ne suis pas rentré hier soir à l’atelier. –Impossible ! pour cause de madrigal « intra muros ». C’est fête aujourdhuiJ’ai fait pour Gay un frontispice avec couleurs & si cela te va nous appliquerons immédiatement cela au tien que je perpètre.À toi de cœurFély

Carte-Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 1885/01/06. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/24

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0706

Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72bis Rue BonapartePage 1 Verso : 2Mon Vieil.Impossible aujourdhui Mardi. Demain Mercredi je suis ton homme de cinq à 8. Viens à 5 heures au Café Cardinal : – Cinq h. précises ! nous prendrons le classique Vermouth en jabotant, nous dînerons ensemble à l’italienne, puis nous nous en irons « au diable », mais nous aurons passé trois bonnes heures ensemble, car tu m’as horriblement lâché pour le prône polonais. – Vu ton buste ressemblant déjà, mais rapetissé. Manque d’ampleur, de hauteur de largeur. Je ne te vois pas ainsi. Cela manque de vie bourguignonne qui est ta caractéristique.– Tas de choses à te dire. – Affaire de Corbeil entièrement terminée et signée Dimanche, par devant maître Biais notaire national. – Étonnant ce nom prédestiné, – et la tête ! – à culotter.– Enfin c’est fait. Te voilà donc toi Coudraysien & moi Essonnien en Mars. – L’affaire est bonne à ce que disent les vilains. Il fallait y apporter de l’entêtement & mon coté flamand m’

Carte-Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 1884/03/26. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/25

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0707

Page 1 Recto : 1Mr Octave Uzanne72bis Rue BonapartePage 1 Verso : 2Entendu Mon cher Ami,je serai à 6 h. précises au Cardinal car je dois tirer à 8 heures. Nys n’a que deux jours libres par semaine & cela presse en diable. Je t’avais écrit hier, mais on n’a mis la lettre que ce matin à la poste. Il est probable qu’elle arrivera trop tard. Nous dînerons sur le pouce au Cabaret Italien & tu reviendras fumer un cigare à l’atelier pendant que je présiderai à mes tirages.Et tu emporteras la liste pour Mr Leclère.À toi vieux, frérotF. R

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 1884/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/26

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0708

Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxVoici 64 pièces « de toute beauté » Josué devait te les porter Samedi. Ce polisson de parpaillot sera allé se balader comme un papiste.Demain le reste. J’y ajoute un Louis XIV de prime. Sois sans crainte pour rien au monde je ne voudrais te mettre dans une fausse position, – & tu as raison, elle serait fausse. Quant à Conquet, que nous fait le froid ou le chaud de Conquet. C’est de la valetaille dont il ne sied pas de s’occuper, ni des sentiments que nous pourons leur inspirer. – Balzac dit : un éditeur est l’egout qui charrie des eaux claires le matin & des immondices le soir. Que nous fait ces boueux. Tu manques de dedain pour Conquet. Leclaire c’est ton ami, & c’est un homme.À toi & à demainFély

Lettre de Félicien Rops à [Octave?] [Uzanne?]. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/27

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0709

Page 1 Recto : 1MardiMon Vieil Ami,Je t’écrirai demain et je vais te faire grand peine comme à moi : Je crois que l’Exposition-Rops ne peut avoir lieu que l’an prochain à pareille époque si mes amis ou plutôt ton affection veut bien encore me prêter son concours. J’espère que ton amitié ne me faillira pas. Les Causes sont graves.À toi profondémentFélicien RopsDemi LuneEssonnes(Seine & oise)

Lettre de Félicien Rops à [Octave?] [Uzanne?]. s.l., 1884/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/28

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Page 1 Recto : 1J’accepte tes excuses Vagabond ! Dimanche je dois être à JoyenvalJe reviens à Bièvres le soir & je serai Lundi à Paris avec les croquis dont je t’ai parlé & le volume. J’irai te porter cela.Tu me ferais grand plaisir si tu pouvais savoir o[ù] Conquet (– sa femme doit s’appeler Conquaquette – joli nom ! –) a pu expédier ma pauvre Collection.À toiFély

Lettre de Félicien Rops à [Henry] Kistemaeckers. Paris, 1884/01/19. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/7/12

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Page 1 Recto : 1Paris le 19 janvier 1884Monsieur,J’étais absent Samedi lorsque votre lettre est arrivée, j’étais aller patiner à Rambouillet, chez un ami qui possède des beaux étangs. Je suis rentré hier & j’ai trouvé le mot que vous m’avez écrit en quittant Paris.Malgré l’ennui de continuer une correspondance inutile ; puisque l’affaire est une question de sentiment, & que nous pourrions nous regarder face à face, pendant l’Éternité comme les serpents d’Hermès, sans jamais nous comprendre, je suis cependant obligé, pour l’éclaircissement « de la matière » ainsi que disent les juristes, de répondre à votre singulière question : pourquoi vous ferais-je des avances ? – c’est très simple et je vais y répondre simplement :Parceque jusqu’à présent, je vous avais amicalement obligé, pour rien autre chose, & cela je vous le prouve :Il y a un fait premier, une « base » un point de départ indéniable, & que si vous êtes de bonne foi, vous ne nierez pas, c’est que je ne fais pas d’eau-forte pour

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Alfred] Prunaire. [Paris], 1881/00/13. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/7/18

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Page 1 Recto : 1Monsieur Prunaire59 Rue de Grenelle= St Germain Page 1 Verso : 2Mon Cher Prunaire,Je serai demain à 10 heures moins 10 minutes au train pour Fontainebleau.Je viens de voir Uzanne, nous avons à causer de notre machine.À vousFély Rops

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Corbeil-Essonnes, 1890/02/17. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/9/28

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Page 1 Recto : 1Demi Lune17 février 1890Mon Cher Rodrigues.Je ne comprends rien à l’article d’Uzanne. Je crois qu’il l’a fait pour se donner le plaisir de mettre la puce à l’oreille des Amis des Livres. Il adore ce genre de plaisanterie facile, et son article que je viens de lire à l’instant est une manière de pavé de l’ours qui était au moins inutile. Je me suis réfugié ici, & rassure-toi, je mènerai le Zadig à bonne fin, et rassure Mr Paillet. Je ne dis pas que les deux premières aquarelles seront ce qu’il y aura de mieux : c’est un peu hésitant comme parti pris, mais les huit autres seront plus brillantes, et d’un faire plus hardi. Que l’on ne me juge pas là dessus. Avant de livrer les aquarelles, je prierai Mr Paillet de vouloir bien passer par l’atelier, car je laisse les fonds vagues, et peut être préfèrera-t-il des fonds accusés.À toi & rassure « les gros bonnets »je répondrai à Uzanne dans le prochain n° du Livre Moderne.Je me suis retiré à la campagne pour mener cela à bonne f

Lettre de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. Saint-Méloir-des-Ondes, 1894/08/21. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/9/59

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Page 1 Recto : 1La GuymoraisMon Cher Rodrigues,tu recevras après demain Jeudi les trois croquis dont je t’ai parlé. J’irai demain à St Malo les envoyer par colis postal. Depuis deux jours je souffre atrocement d’une névralgie attrapée par ce joli temps à coups de froid, qui embellit nos vacances.Plus je réfléchis Mon Cher Vieux copain plus j’espère qu’il faut que nous fassions un joli livre et pour ce que nous ne paraissions qu’en avril.Je peux faire les croquis que je t’envoie sur papier entièrement blanc cependant cela n’est pas nécessaire et ce papier me facilite beaucoup l’exécution des susdits. Je peux t’en faire une cinquantaine comme cela : inédits. Ils sont achetés d’avance. Allons laisse-toi attendrir, et chasse vite les sales « Blue Devils » comme dirait Uzanne en ses Brittainismes ; je suis certain de faire bien et intéressant. Sapristi ! tu es un fier polisson de refuser un livre de ce Vieux Rops ! Est ce que je suis devenu si gateux que cela !À toi bien quand même mais tu

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1885/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/36

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Page 1 Recto : 1Jeudi soir.Mon Cher LiesseVoici ce dont il s’agit : Dommartin vient avec moi tout à l’heure, mais je ne veux causer aucun dérangement à MmeDuluc. Donc à l’arrivée de MrLegrand (Louis !) mon élève, tu diras à MmeDuluc que Léon Dommartin (qui va passer la journée chez Uzanne,) va passer par la Roche Claire pour lui dire bonjour, à elle, MmeDuluc avec sa femme, puis que nous descendrons déjeuner chez Uzanne. – Voilà.Page 1 Verso : 2Toi, au reçu de ce mot tu descendras chez le père Dunac tu le prieras de faire un déjeuner très chic pour 5 personnes avec poisson si l’on peut & le tour sera joué Ceci fait, nous tu nous attendra, & nous arriverons par l’omnibus à 10 heures. – Viens nous attendre vis à vis du chemin qui mène à la gare de Moulin Galant. Donc Rassure ma belle mère aimable.À toiFély

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1894/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/52

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Page 1 Recto : 1Mon Vieux Liesse,Tu prends Dimanche matin le train de 8 heures vingtGare Montparnasse. Ne fais plus comme la dernière fois & ne nous attend pas !! –Gare Montparnasse à 8h.20. Tu demandes un billet aller & retour 3e – Nous allons tous en 3e !! – pour Vauboyen. Je serai à la Station à l’arrivée du train qui part de la gare Montparnasse à 8h. 20.C’est ma fillette qui t’invite. Elle donne « un lapin » comme on dit en pays wallon à ses petites amies. Tu verras mon autre fille d’angleterrePage 1 Recto : 2que tu ne connais pas & qui a seize ans. Comme tu es marié & que tu as une jolie femme tu peux la regarder.Tu vois que je ménage toujours des surprises à mes amis. Celle ci avait quinze ans de bouteille. Gouzien en est encore « comme grisé » dirait Léon Gozlan.Comme tu nous a brulé la politesse le Dimanche avant dernier, tu nous dois une réparation. Si tu manquais ton train de 8h.20. Tu prendras le suivant qui arrive à 11 ½ à Bièvres, et alors pour Bièvres mais le vrai c’est

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1887/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/54

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0051

Page 1 Recto : 1Mon Vieux Liesse,Je ne t’ai pas répondu parce que je n’avais nul espoir d’avoir un sou à n’importe qui ! C’est un rêve d’obtenir ces choses là avant deux mois ! Tout le monde est rasé comme un pouton ! Tu aurais dû m’écrire tout cela, il y a deux mois ! tu savais que tu avais cette échéance ! C’est insensé. Tu ne dois jamais compter sur des articles de Revue. Les Revues ont trop de copie, & ne prennent de copie qu’aux gens qui la leur portent & qui embêtent les directeurs. Tu t’obstines à croire que nous vivons à une époque où un Directeur de Revue lit « au point de vue littéraire » les machines qu’on lui envoie ! C’est enfantin ! Tu n’as qu’une chose à faire : finir au plus vite ton livre une bonne fois pour toutes. Si tu sors de cette bourrasque tu te remettras encore à tes « chères études » jusqu’à la bourrasque prochaine, & la bourrasque prochaine te retrouvera le nez enfoncé dans tes notes. Tout cela est bête, – d’une façon épique. Je ne peux m’adresser à Uzanne qu

Lettre de Félicien Rops à Inconnu Corbeil-Essonnes, 1892/03/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/60

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0057

Page 1 Recto : 1La Roche-Claire par Moulin Galant(Essonnes – Seine & Oise.)Mon Cher VieuxNous t’avons vitupéré, & on t’a regretté quand même. On t’a attendu Samedi soir & aussi Dimanche matin. Le train de trois heures qui devait t’emmener & t’apporter, a envoyé le bon poète Edmond Haraucourt ; celui de cinq heures : Octave Uzanne. – Et Liesse ? Pas de nouvelles ! – à six heures du matin, – ce qui fait qu’on n’a pu recevoir ta lettre, nous sommes partis en forêt, journée exquise aux rochers de Franchart. Retour de nuit. Nous espérions encore te trouver vis à vis d’un morceau de gigot, de deux bouteilles de vins & de Pics & Vallées de Raoul de la Fagette laissés à ton intention : la pâtée de l’esprit & celle du corps ! Tout cela était intact ! Ta lettre seule était là, sur le La Fagette ! Quel lâcheur tu fais ! Enfin siPage 1 Verso : 2tu nous promets de ne plus être un littérateur « in partibus infidelium » comme l’évêque de Madagascar, tu seras pardonné.En attendant : attention ! :Écris

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. [Montlignon], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/220

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0161

Page 1 Recto : 1LundiMon Cher VieuxJe crois que tu tombes en gâtisme quand tu me dis que « tu veux Savoir où tu vas, et « ta responsabilité vis à vis d’un homme que tu ne connais pas » et patati et patata et un tas de bêtises fantastiques à propos d’une machine aussi simple que la lettre de Conquet ! Je t’ai écrit je t’enverrai la liste écris toujours nom de Dieu c’est simple. Si je te demandes cela c’est que c’est nécessaire et si tu n’avais cette sotte peur d’être toujours compromis par n’importe quoi, ces choses là n’arriveraient pas ! Trois fois Gouzien employé des Beaux-Arts et facile à compromettre plus qu’un rédacteur de la Chronique m’a rendu ce service là et sans faire la moindre observation & en trois secondes ! – et tout de suite (Et un plus important !) – Oui c’est parce que tu n’as pas écrit à Conquet que je n’ai pu partir avec nos amis Et que je je pars le Mardi – un cerveau de fœtus comprendrait que l’on ne trouve pas d’argent le Samedi & qu’on en trouve le Mardi, quand

Carte manquante de Félicien Rops à Octave Uzanne. s.l., 1882/05/07. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/269

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0189

CARTE POSTALE INDISPONIBLERésumé - Mot(s) clé(s) :Rops s’excuse, il avait oublié que : « Lundi, je devais faire partie d’un dîner de peintres flamands venus à Paris pour voir l’Exposition des Beaux-Arts […] c’est dur d’être encore Belge, on est embêté même en dehors des frontières. Le portrait d'Aurevilly, notre glorieux & immortel Jules Barbey d’Aurevilly. n’est pas mal un peu cabotinal mais la nuance était difficile à indiquer ! Puis il lui manque la parole ! Le verbe volant ! Les peintres ne rendent bien que les gens qui n’ont pas d’esprit pas d’affinité & pas similitude. […] ».

Lettre de Félicien Rops à Théo Hannon. [Paris], 1881/03/08. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0106

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1986

Page 1 Recto : 1Mon Cher ThéoJ’allais t’écrire lorsque ta lettre est arrivée. Oui, les Rimes de Joie n’ont pas de chance & nous allons leur en donner malgré tout. Il ne reste rien à faire aux planches une misère & ce rien je n’ai pu trouver une heure pour le faire c’est tout à fait enrageant. En deux jours j’aurais mis les planches sur pied. Il m’est tombé tuiles sur tuiles. Et une rude : J’avais par complaisance endossé pour 3.800 frs de billets pour un « ami » que je croyais très honnête & très sûr & il m’a fallu payer à l’échéance !! D’où les retards de tes cuivres. J’ai dû « laver » un tas de choses & pour mettre ce « tas de choses » en état de lavage, il fallait retoucher, dessiner &c &c Tout s’est bien vendu d’ailleurs. – Puis Dommartin est venu me voir, il vient habiter Paris dans quelques mois. Il a assez de la Belgique & des Belges & il veut respirer un autre air qui ne sente pas « le renfermé ». Tu ne trouves pas que la Belgique sent le renfermé ?? Je voudrais bien te voir pl

Lettre de Félicien Rops à Théo [Hannon]. Paris, 1881/05/11. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0114

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1994

Page 1 Recto : 1ParisMon Cher ThéoJ’ai écrit à Delâtre qui achève un frontispice de Gay & qui commencera Lundi sans faute le tirage du frontispice. Tout cela va bien marcher. Tu auras trois mois pour payer & il me fera des conditions exceptionnelles. Tu lui feras des billets. Je suis à ton affaire mon Cher Vieux & je ne la lâcherai pas je t’assure. Tu ne recevras que Lundi les épreuves promises. Autre chose mon Vieux : Faut-il mettre sur le bas des cuivres des inscriptions ? ou les pièces ayant rapport aux dessins sont-elles suffisamment espacées les unes des autres pour qu’il n’y ait pas besoin de ces inscriptions & que l’on puisse intercaler simplement les estampes vis à vis de la pièce « en belle page » la pièce à droite & la gravure à gauche ?Réponds à tout cela mon vieux. Je finis la dame à la fourrure nouvelle planche une des plus bizarres eaux fortes mêlée de crayon que j’aiePage 1 Verso : 2faite ! C’est renversant de drôlerie – (pas comme dessin, j’ai fait simplement une femme

Lettre de Félicien Rops à Théo [Hannon]. [Heyst], 1881/10/09. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0126

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2006

Page 1 Recto : 1ConfidentielleMon Cher Théo,Tu as touché juste & c’est de cela que je te voulais te parler. Je pense comme Rousseau, – non pas parce que je lui ai parlé de cela, – mais parce que depuis que je suis revenu en Belgique je suis absolument épouvanté de la réputation qui t’es faite & comme tu es destiné à vivre en Belgique longtemps tu seras accablé sous le poids de la bêtise & de la bégueulerie bourgeoise. Il m’arrive à moi des affaires tellement graves que je suis forcé de ne pas mettre en montre ton volume – du moins les dessins et la petite affiche à Bruxelles. – Les choses en sont à ce point que plusieurs de mes ennemis se sont ligués dans ma famille et parlent – ceci entre nous – d’interdiction – de mon autorité paternelle vis à vis de mon fils (!!!) C’est monstrueux, c’est idiot c’est ainsi. Tu vois l’esprit Belge contre lequel tu veux t’élever & réagir. Tu seras submergé. Moi je me sauverai à grand peine. Voici donc ce que j’attends de toi : Tu reprendras chez Gay to

Lettre de Félicien Rops à [Théo] [Hannon]. Paris, 1881/10/18. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0128

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2008

Page 1 Recto : 1Paris 17 Rue Drouotécris toujours : 76 R. Richelieu.Mon Vieux Théo,Je vais t’embêter, mais il faut absolument que j’aie un Volume de tes Rimes de Joie a mon entière disposition – en dehors de mes deux volumes (un sur vergé & un sur Japon,) bien entendu ! – Tu comprends qu’il me faut un volume que je puisse prêter, montrer, trimballer le tout à ta plus grande gloire & profit. Comment règles-tu Paris ? Qui est chargé de « pousser le volume ? » quel en est le prix définitif ? – N’as-tu pas le droit de changer le prix du volume comme tu veux ?Dis-moi tout cela.Nous l’avons échappé belle ! comme tu le dis fort bien ! Quel cuistre ! quel cochon que ce Leclercq ! Ah le triste pays au point de vue de la compréhension des choses ! –À propos : Nous allons faire les Cent légers croquis !!!! par Th. Hannon & Félicien Rops ! Cela te va hein ? tu es mon homme ! – Sans Gay ! bien entendu ! N’en souffle mot à personne ! Je monte tous cela, toutPage 1 Verso : 2doucement. Et nous ferons

Lettre de Félicien Rops à Théo [Hannon]. Paris, 1881/10/23. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0129

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2009

Page 1 Recto : 1Samedi soirCausons un peu sérieusement mon Vieux Théo : Je reste depuis huit jours plongé dans des étonnements sans nombre !!! J’ai passé chez trois ou quatre des principaux libraires, chez Conquet, chez Marpon &c &c pas le moindre : Rimes de Joie !! Je me perds en ton affaire & je n’y vois goutte : Le Livre t’appartient-il oui ou non ? C’est toi qui as – m’as-tu dit payé les imprimeurs donc il t’appartient, & Gay alors n’est qu’un intermédiaire quelconque qui met son nom sur la couverture et est chargé de lancer le volume à ses correspondants. C’était à toi dans ce cas à fixer le prix du volume.Si c’est Gay qui a payé les violons, il est libre de fixer le prix du volume, mais il n’est pas libre du tout de l’enfermer dans une armoire !Ton livre devrait être partout, il n’est nulle part. Et nous sommes le 22 octobre ! – Depuis le 1er les volumes de saison sont en montre partout ici. Le Mâle de Lemonnier s’étale à toutes les vitrines, parce que Kistemaeckers au rebours de

Lettre de Félicien Rops à Théo [Hannon]. [Paris], 1881/10/27. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0130

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2010

Page 1 Recto : 1Mon Cher Théo,Il faut avouer que tout cela c’est un peu deta faute. Je n’ai cessé de te dire de faire un bout de contrat avec Gay & tu n’as voulu en rien faire ! Surtout pour les rentrées d’argent ! – C’est là le chiendent !!– Puis il est, je crois, lorsque tu feras encore un volume de toute nécessité de sacrifier cent cinquante francs en plus & de venir huit jours à Paris. Paris n’est pas la Chine ! On ne s’occupe ici de ces choses là que quand on voit l’auteur & que l’auteur voit les critiques. C’est du reste l’usage, & on parle très difficilement des livres envoyés. Huysmans a ses affaires comme nous avons tous les nôtres. Et un voyage à Paris n’augmenterait que de peu les frais de ton livre ! Je ne veux pas t’embêter mais dans tout cela tu as très « hannetonné ». Règle générale : un éditeur qui n’a pas de frais se fout de votre livre, et il faut se donner de la peine pour réussir.Les Trottoirs Bruxellois ou l’au pays de Manneken-Pis ne pourrait avoir qu’un éditeur B

Lettre de Félicien Rops à [Théo] [Hannon]. [Paris], 1882/01/26. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0140

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2020

Page 1 Recto : 1Mon Vieux Copaing,Je ne reçois nulles nouvelles !?? Que devient donc ta nouvelle édition des Rimes de Joie ?Il faut que tout de suite tu me le dises par retour de courrier ! Voici pourquoi : Uzanne (Octave-Jean) me scie les lombes pour avoir la planche de la lecture du Grimoire, « a prêter » pour en faire un tirage dans le journal « Le Livre » avec une réclame. Vaut-il mieux attendre la 2e Édition pour se livrer à cette merveilleuse réclame ?Réponds Misérable !!Vois comme je m’occupe de ta gloire : Ta vue d’Ostende s’épanouit dans un cadre de deux cents francs chez une belle & honneste dame amante des arts & des artistes. J’y ai ajouté des « personnages » (Tu m’autorises à ajouter des personnages à tes œuvres n’est-ce pas ?)Page 1 Verso : 2Mais il me faut pour le 4 février au matin. – Il faut expédier le 2 mon étude de femme ! Enlève moi cela c’est promis, c’est sa fête. Elle s’appelle Gilberte !J’ai un tas de belles imaginations à ton service pour tes livres.Mais Gilbe

Lettre de Félicien Rops à Théo [Hannon]. [Paris], 1882/01/30. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0141

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2021

Page 1 Recto : 1Mon Cher Théo,N’oublie pas que « ta peinture doit partir le 3 ! Cela me réjouit d’avoir une étude d’après Ma belle amie Jehanne. Tu dois envoyer chez Gillot79. Rue Madame.Écris lui de ma part.J’ai oublié les prix qui varient suivant le travail.Les prix les plus doux sont pour les dessins faits à la plume sur le papier le plus blanc & le plus lisse. (Un Bristol de 1ère qualité).Très bonne idée que tu as là.Quand tu seras rompu au métier nous ferons des livres ensemble.Page 1 Verso : 2Dis à la belle Jehanne, que je lui ferai deux lettrines ! mais que je suis dans un tel coup de feu !!!Elle doit comprendre ces coups là ! Envoie-moi tout de suite par carte postale la dimension de ta toile pour que fasse faire le cadre.N’oublie pas !Il faut que tu dises à Gillot que ton travail sera un travail suivi.À bientôt vieux & parle moi de ton éditeur & de ton livre.Je vais porter le cuivre de la lecture du Grimoire à Uzanne.Tu as raison de garder la correspondance que Degeorge faisai

Lettre de Félicien Rops à Théo [Hannon]. [Paris], 1882/10/27. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0153

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2033

Page 1 Recto : 1Non, Mon Cher Théo, je ne veux & je ne peux rien faire de Semblable. Je crois que si tu avais pris Lemonnier avec toi comme je te le conseillais il aurait arrangé la chose.Reçu ta plaquette, sais-tu qu’il y a de très jolis et même de très beaux vers la dedans ! Je t’en félicite sincèrement & te serre fort la main avec ma main « congratuleuse » mais quelle cochonnerie typographique ! Quelle horreur que cette page verte avec le verso en bleu ! Et la feuille de « garde première » (sans garde seconde d’ailleurs !) avec deux étoiles ornées, au lieu d’un cul de lampe « pincé avec gout »! Tout cela Mon pauvre vieux, c’est l’ignorance même. La Typographie de Bibliophile est un art et cela ne s’apprend pas à Anvers depuis la mort du dernier Moretus ! Kistemaeckers était payeur de bateaux & il n’a pas changé de métier, il est toujours dans la marine, par sa femme, mais cela ne lui a pas appris « l’art de l’éditeur ». Si tu voyais les beaux livres raresPage 1 Verso : 2qui se publi

Lettre de Félicien Rops à Théo [Hannon]. [Paris], 1882/10/24. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0156

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2036

Page 1 Recto : 1Non, Mon Cher Théo, pas un bout de croquis pour la maison Kistemaeckers, – si Kistemaeckers ne m’écrit pas pour me demander les dessins que je t’ai promis.Je ne demande qu’une chose très simple, tous les éditeurs font cela, même vis à vis des gens avec lesquels ils sont brouillés.C’est élémentaire !! Si Kistemaeckers croit que sa dignité peut être offensée ou lésée, je veux bien consentir à ce que deux amis toi & Lemonnier rédigent les termes de la demande & de la réponse. Tu vois que je suis coulant & que je veux même un rapprochement pour toi !! On ne peut faire mieux ! Lemonnier se prêtera à cela avec plaisir. Du reste ses livres à lui y gagneront car c’est déplorable de les voir publier ainsi ! déplorable & l’on ferait une si belle illustration avec le Mâle !Et Kistemaeckers y gagnerait aussi car ses livres sont ridicules.Tu vois cela de loin de la bàs. Mon Vieux Théo, de Bruxelles - Nivelles en Brabant, mais ici les livres dits de bibliophiles (!) de Kistemaeckers

Lettre de Félicien Rops à Théo [Hannon]. [Paris], 1882/11/08. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0158

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2038

Page 1 Recto : 1MercrediMon Cher Théo,je ne reçois pas de réponse à ma lettre, ni « mon autorisation ». Cela presse, j’ai mes soirées libres jusqu’en janvier & je les utiliserais, – je veux voir devant moi.– Tu vas recevoir 6 belles photographies de dessins fantastiques du bon Rops, & cela vers le milieu de la semaine prochaine, on les fabrique.– Uzanne doit avoir fait dans le Livre un bout de compte rendu de ton « Doigt dedans » – à ce qu’il m’a dit.– Tu verras les dessins que je t’envoie. Je crois que c’est ce qui a été fait de plus élevé & de plus pénétrant dans le genre. En dehors des « Millet » Car J. F. Millet reste le maître à la fois & du « Biblisme » et de l’Érotisme. – Bizarre !Donne moi l’adresse de Lemonnnier.À toi & réponds ! – Tu devras faire l’ode ou le sonnet de La Lyre. Le poète casse les cordes sa lyre et arrache des poils roux & des poils blonds pour remplacer les Cordes d’or. – Tu devras fairePage 1 Verso : 3un joli volume :Les Cythéréennes. J’y tiens !De la grande

Carte postale de Félicien Rops à Théo [Hannon]. [Paris], 1882/12/29. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0160

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2040

Page 1 Recto : 1Monsieur Théodore Hannon27 Rue de la VanneIxelles. BruxellesPage 1 Verso : 2Une chose ennuyeuse Mon Cher Théo, je t’annonçais les photog. & les eaux fortes & Uzanne est parti plus tôt que je ne le croyais, je vais faire fabriquer des rouleaux de Carton & t’expédier cela le plus tôt possible. On t’espère pour la pendaison de la Crémaillère Doux c’est. Il serait bien nécessaire que tu vinsses te retrompetter ici un peu.Seulement comme les photog. & les dessins ont été portés chez Uzanne, je ne peux les ravoir avant son retour.Si tu viens Crémaillèrer, tu les emporterais.Je dois t’écrire pour les Rimes de Joie.Je te serre la main de très Vieille de Fine-Champagne d’amitiéF

Lettre de Félicien Rops à [Théo] [Hannon]. [Paris], 1883/09/21. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0170

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Page 1 Recto : 1Mon Cher AmiJe ne m’occupe pas de l’opinion de Mr Kistemaecker. Michiels est le plus mauvais tireur que je connaisse. Bauwens vaut dix fois mieux. – Comment peux-tu me dire des niaiseries comme celles que tu me débites à ce propos ! Prends les tirages des cuivres de la maison Kistemaeckers & tu m’en diras des nouvelles. – Que cela agace ou non Mr Kistemaeck. cela m’est aussi égal que mes gants d’il y a six ans. – mais regarde toi-même. – Qu’est ce que tu me chantes avec tes lettres & ma vanité satisfaite ? – Il n’est pas question de vanité làdedans quand je te disais que je t’enverrais le frontispice il s’agissait d’un tirage naturellement. Jamais un cuivre ne sort & ne sortira de chez moi. Si tu as dit à Kistemaeckers, que tu aurais les cuivres tu as eu tort. Tu savais quelles étaient nos conventions. Mrs Kistemaeckers & Michiels m’ont cochonné le cuivre du pendu. Kistemaeckers n’entend rien aux choses d’art, absolument rien. Jamais Michiels ne tirera un cuivre de moi

Lettre de Félicien Rops à Théo [Hannon]. [Paris], 1883/10/01. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00026/0172

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2052

Page 1 Recto : 1Voyons Mon Vieux,soyons sérieux : où as-tu vu dans aucune de mes lettres que Nys pourrait faire un tirage à 5 ou 6 frs le cent !!!!!!! – C’est épique ! Mais les factures du commerce en taille douce coutent cela. Nys ne peut pas faire un tirage à moins de 15 à 20 frs le cent pour toi. Il me demande à moi 30 cent. des épreuves à part ! Je t’ai dit dans ma lettre de 25 à 30 francs le cent. Où as-tu eu la tête !Mais c’est justement ce que je voulais éviter les tirages à la grosse. Mais « je te crois »! que Kistemaeckers rêve des volumes « chic » à ce prix là !! C’est à s’en tenir les côtes de la Bourse. Fiche moi la paix & soyons sérieux !! – Toutes les épreuves de Nys me passeront par les pattes & celles qui ne seront pas bien : déchirées – au panier. Voilà comment nous faisons les choses ici, – mais on ne donne pas des volumes avec illustrations à 3,50 ! Non ! – Si Kistemaeckers veut faire cela, qu’il publie ton volume avec le frontispice, c’est le seul moyen d’y arriver

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Picard. Paris, 1881/07/15. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00631/0038

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Page 1 Recto : 115 juillet 1881Mon Cher AmiJe suis libre du 1er au 15 Aout – pas après le 15, du 15 au 20 j’ai promis de faire voir la Meuse au docteur Filleau & à Clapisson.Après le 20 je redeviens libre. Je verrai Uzanne ce soir & je lui ferai part de votre bonne invitation, qu’il acceptera j’en suis sûr, car nous avions décidé d’aller ensemble à Famelette & à Ostende. Je vous écrirai demain matin. Je ne vous envoie ce mot que pour vous accuser réception & vous remercier de cette aimable partieJe vous serre bien la main Mon Cher Picard & à demain une plus longue lettre.Fély Rops

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] [Picard]. Paris, 1882/02/05. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00631/0039

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2303

Page 1 Recto : 117 Rue Drouot5 février 1882Je vous remercie bien Mon Cher Ami de continuer à me porter autant d’intérêt, & soyez persuadé que j’en suis fort touché. Je suis dans une disposition d’esprit où l’on est sensible à ces sortes de choses & mes amis de Belgique ne me gâtent pas ! J’étais resté – le dernier, – à Heyst jusqu’en octobre, dans une solitude qui cadrait avec le spleen que j’étais en train de broyer. Voilà pourquoi je ne suis pas retourné à Famelette ayant pour principe que le premier devoir quand on a quelque tracas, c’est de ne point en ennuyer ses amis, auxquels on ne doit porter que ses sourires.Cependant je ne serais pas passé par Bruxelles sans aller vous serrer la main, mais je suis revenu à Paris directement, par Lille. Ce spleen venait des bouts de conversation & des lettres que j’avais échangées avec Rousseau & d’où il ressortait clairement, que ce qui avait empêché « l’État » de me récompenser comme le plus médiocre des paysagistes ou l’excellent dessinateu

Lettre avec épreuve de Félicien Rops à Inconnue. Paris, 1888/10/05. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/00784/0008

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Page 1 Recto : 1CroquisGrisés d’air & de lumière nous courrions dans cette infinité du steppe. Souvent presque sous le sabot de nos chevaux se dressaient des figures noires à l’aspect fatidique, qui pareilles aux anciennes «Sagas des Champs Brûlés » semblaient garder cette terre étrange, mère & confidente de leurs secrets.Croquis« Ces bougresses là, sont-elles romantiques ! clamait Armand, cela en est dégoutant !CroquisFélicien Rops, (Voyages où il nous plaira.)CroquisDans la Püsta aout 79Paris 5 oct. 1888Chère Madame,Ce lièvre a eu raison de quitter, – forcément, – son gîte, pour nous apporter ce très bon souvenir, auquel croyez le, nous avons été très sensibles.– Que vous dire? & de quelle façon célébrer cette Excellence? – Le poète Haraucourt, le bibliophile Octave Uzanne, le sculpteur Cariès, le majestueux Armand Gouzien n’en ont laissé miette & ont chanté ses louanges, sans oublier les vôtres, à vous, auteur de ces félicités.– Nous espérons vous revoir bientôt, pour vous dire de v

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. Corbeil-Essonnes, 1891/06/16. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/02237/0010

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CorbeilPage 1 Recto : 1Demi-Lune16 juin 91CroquisJe t’envoie mon vieux, le croquis de l’étrange institutrice Bavoiroise avec laquelle j’ai voyagé de Paris à Corbeil. C’est une « temoiselle » qu’on fait venir de labàs pour garder la vertu de deux morveux de petits Français qui s’oubliaient avec leur bonne. Celle-ci les guérira !À Mardi et à toi bienn’oublie pas en venant de me rapporter le n° des Entretiens Politiques & Littéraires de B. Lazare.Félicien RopsUzanne est ici depuis hier avec le bon frérot Joseph Uzanne.

Lettre avec épreuve de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/02237/0013

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Page 1 Recto : 1Mercredi.Mon VieuxPas de papier ! je prends une vieille épreuve de rebut. Allons c’est gentil & tu répares tes crimes !! – Je serai Lundi sans faute à Bruxelles. Y seras-tu ? je ne fais que traverser ton heureuse Bétique. – Je vais à Fammelette quelques jours avec Uzanne. Uzanne part demain. –L’article est gentil & les histoires vendômoises bien dites.CroquisLa portière de Jacquemart / Mon ennemie ! / Un gavarni !! / Le chevalier !!J’en ai encore une ou deux grassouillettes que je te laisserai dire par ma belle mère pour ne pas gâter le goût du terroir.Donc tu n’es pas à Nieuport, Tu ne réponds pas plus qu’une carpe ! Serais-tu tombé en enfance !Voici notre programme Uzanien-Ropsique : Jusqu’au 25 à Fammelette chez Picard. à partir du 25 à Anseremme si tu y es jusqu’au 30. –Pourquoi Diable invites-tu Uzanne à aller Anseremmer si tu ne dois pas y être ? C’est assez bebête. Tu l’as invité à aller fin aout à Anseremme ?? – Voilà son dire.J’ai quitté le Gâtinais hier & avec

Lettre de Félicien Rops à [Octave?] [Uzanne?]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03091/0006

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Page 1 Recto : 1Mon Vieux Copain.Il se pourrait – t’écris-je en triple hâte, – que je n’eusse pas à cause d’Elle le plaisir d’aller te donner la poignée de main de l’étrier, demain à 3 h. 45. – Elle sort du Conservatoire a cette heure là !!– Bonne chance voyageuse en tout cas. – & traite de notre affaire avec Kist. comme tu l’entendras ! Cela vient merveilleusement & effrayamment mon ami. Voilà : Douze frontispices diaboliques. formidables accompagnent un étrange devis sur le– Diable & la Femme !!500 balles le volume ! pas moins Grand format avec des entêtes histériques.Nous garderions la propriété des cuivres condition sine qu à non en nous engageant à ne pas tirer une épreuve des susdits avant épuisement des 500 exemplaires. – Il faut le grand in quarto c’est nécessaire. Du reste tout cela tirage & couleursPage 1 Verso : 2te sera ton affaire car tu est plus fort que moi là dessus .Je viens de faire un nouveau frontispice qui est un pur Holbein moderne. Cela fera pisser de terreur les

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03091/0008

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Page 1 Recto : 1Mon Cher frérotje t’envoie mes deux « Sataniques ». Il faut absolument que cette affaire se fasse !! Le Grand livre saisissant, le grand livre de Nudité & d’Écorché, n’est pas fait. Nous devons le faire, nos esprits s’entendent !J’ai trouvé une combinaison qui arrangerait les choses. De quoi s’agit-il d’avoir mille francs pour huit jours, puisque, si nous devons rendre les mille francs, Conquet est là qui Samedi prochain est prêt à prendre les dessins à pattes ouvertes, & avec grand enchantement. Ces huit jours nous permettent de parachever l’œuvre, de faire photographier les dessins pour notre livre, de faire faire de bons clichés, (les clichés sont d’ailleurs excellents où je les fais faire), tu en as vu un échantillon. J’acheverais, les planches à la roulette & au vernis mou ce qui leur ôterait tout aspect de photogravure, & notre livre se trouvera fait ! Nous aurons créé le livre le plus extraordinaire du siècle. On pourra le mettre à n’importe quel prix il se vendr

Lettre de Félicien Rops à Ernest [Scaron]. Mettet, 1869/08/30. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03195/0033

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Page 1 Recto : 1Mon Cher ErnestJe t’ai écrit pour savoir si tu venais à Thozée & je n’ai pas reçu de réponse l’ouverture a lieu le 4 – Samedi. fais moi le plaisir de me dire si tu as reçu ma lettre. – Octave viendra probablement, – mais j’ai besoin de savoir si tu viens d’avance, pour les lits disponibles. – écris de suite.À bientôt & à toiFely.J’arriverai à Namur Jeudi 2. mais écris-moi avant mon départ.

Fragment de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. Paris, 1895/01/09. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03256/0006

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Page 1 Recto : 1Paris – 9 janv. 1895.Merci Cher Vieux Copain,de tes bons petits mots aimables trouvés sur les grèves pharaoniennes. Je me ferai une joie d’aller voir cela l’an prochain et déja je te prie de me préparer un « un aller & retour » à prix d’artiste. Je ne veux plus passer l’hiver ici. Paris est bien acoquinant & acoquiné, mais il faut savoir s’en séparer de temps à autre « & perdre de vue quelquefois la nuque éternelle & rayonnante des femmes de la Seine, le Soleil d’ici, un Soleil qui s’allume avec la lumière électrique, & lui vole sa foudre. Je ne peux t’écrire froidement, je suis, – cela ne finira jamais ? – encore sous l’impression de ce coup de foudre, et les arbres dépouillés des quais me semblent Palmieresques, et sous mes cheveux grisonnants s’entrelacent les roses du Cantique des Cantiques ! Ce n’est qu’ici qu’on reste jeune. C’est affaire de magnétisme. Je fais trois pas sur cet infect Boulevard que j’ai en mépris comme toi, deux minutes après, je suis le sillage

Lettre avec épreuve de Félicien Rops à Cyprien [Godebski]. Paris, 1881/11/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03270/0002

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Page 1 Recto : 1CroquisNovembre 1881, Paris17 Rue DrouotMon Cher Cyprienje suis tellement abruti par ma migraine que mrCabanel me prend pour Bouguereau. Un rien en plus & je passe de l’Institut. Tu comprends que mes pudeurs de Cavalier Servant – (ne servant pas assez !) – m’empêchent de me montrer à Madame Godebska avec cet esprit en papillotes ! – Je serai très heureux de dîner en votre chère Compagnie, en petit Comité. Jeudi, Vendredi ou Samedi comme & quand tu le voudras & Uzanne itou, car mes jalousies d’adjoint au maire – au père, veux-je dire, me forcent à t’avouer que ta femme a fait fortement sa conquête. Puis nous avons à te demander de nous faire : – devine ? – Un tire-bouchons pour la Vrille. (!) J’ai fait le croquis & Uzanne veut te demander de le mettre en cire – il n’y a que toi pour faire cela. Seulement tu devras l’exécuter derrière un paravant de feuilles de vigne !!Et ce tire-bouchons sera une pure merveille exécuté par tes mains de prestidigitateur ! tu verras le cro

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1887/07/06. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03270/0014

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Page 1 Recto : 1La Roche-ClaireMardi 6 juilletVoyons Mon Vieux Liesse que fais-tu, que deviens-tu, où en est-tu ? As-tu fait affaire pour quelque nouvelle ? J’ai peur que tu ne te recolle encore à ton terrible roman, qui est ta tapisserie de Pénélope. Songe que nous voici en Juillet, l’aout est proche, ne dormaille pas ! Je sais, &-tu sais ce que j’entends par dormailler : c’est le terrible : polissez le sans cesse & le repolissez ! Donne moi donc de tes nouvelles !!! – Ici, il y a toujours du nouveau, naturellement : nous avons eu des averses de Belges : ils arrivent avec un bon air Montagne-aux-herbes Potagères, curieux & inquiets, disent : « qu’il n’y a rien au Salon » puis font l’éloge de tout le monde. Pas un qui ne vous dise : Je ne voudrais pas vivre ici, godferdoum ! on ne sait quoi boire ! Puis cinq minutes après : Croyez vous que si « je venais ici, je vendrais bien mes tableaux ? – Moi je crois que oui, et vous ? » Que répondre à toutPage 1 Verso : 3cela ? – D’aucuns me dema

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 0000/04/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/04435/0006

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Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72bis Rue BonaparteParisPage 1 Verso : 2J’ai bien eu des « scies » Mon Vieux depuis Vendredi. Nous avons décidément le même tempérament physique aussi. Vendredi la petite est arrivée, elle a posé une heureEn rentrant j’ai trouvé une lettre de Belgique, a propos de mon fils, de Thozée, de son tuteur, de sa tutrice de ses biens de majorat etc etc de toutes sortes de saletés que ces bourgeois essayent de faire à l’artiste, qui m’a mis dans une de ces colères rouges qui me faisaient il y a dix ans sauter à la gorge des « gens de justice » la bàs . Je voulais partir pour Bruxelles & sans toi je serais parti. J’eusse mieux fait ! Samedi j’étais pris de vomissements & j’étais repris d’une belle congestion au foie, une vieille connaissance à moi. Filleau dit que cela ne sera rien. J’ai voulu travailler Samedi matin puis j’ai tout abimé & j’ai recommencé. Aujourdhui je me suis trainé c’est le mot, à l’atelier, tâche d’y venir nous causerons. Je n’ai peur qu

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Archbold[-Aspol]. Paris, 1889/12/26. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/04483/0001

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Page 1 Recto : 1Paris 26 Déc 1889Mon Cher Monsieur Archbold,J’ai eu le plaisir de vous envoyer un télégramme 13 R. Bernouilli chez Madame Paulet, dans lequel je vous priais soit de me donner un rendez-vous soit de vouloir bien grimper les cinq terribles étages qui me séparent de la Terre au N° 1 de la Place Boieldieu. Je sais que c’est dur, mais vous avez toujours été gracieux pour moi, & c’est dans l’intérêt de votre collection-Rops à laquelle vous semblez tenir, ce dont je suis très flatté, que je désirerais avoir un moment d’entretien avant votre départ. Uzanne m’a dit que vous ne partiez que Vendredi. Je vous ai attendu aujourdhui Jeudi, aux heures fixées par ma dépêche, mais je n’ai pas eu le plaisir de vous voir. – J’espère que je serai plus heureux demain. Vous savez combien je m’intéresse aux collections que l’on veut bien faire de mes œuvres, – ce qui est bien naturel, et que je n’en fais pas une « affaire d’argent », aussi ce que je vous proposerai, si j’ai le plaisir de vous

Lettre de Félicien Rops à [Charles] Archbold[-Aspol]. Paris, 1890/01/14. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/04483/0002

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Page 1 Recto : 1Paris le 14 janvier 1890.Il y a réellement, Mon Cher Monsieur Archbold des coïncidences bien extraordinaires. Hier en sortant de mon atelier je trouvais votre lettre, juste au moment où j’allais prendre une voiture pour me rendre à Passy, chez un de mes collectionneurs, dans le but de lui faire une proposition relative à l’affaire dont je voulais vous entretenir, et pour laquelle je voulais vous prier de passer par mon atelier, avant votre départ, afin d’en causer longuement, & tout à fait à notre aise. – Après avoir lu votre lettre & toutes réflexions faites, j’ai remis ma visite, & j’en reviens à ma première idée de vous en parler d’abord, avant de m’adresser à d’autres. J’aime mieux cela.Donc puisque vous le voulez nous allons en parler et très longuement, comme si nous étions déja de vieux amis, ce qui viendra je l’espère. – Ce sera long, parceque ce que j’ai à vous dire est long à expliquer, & beaucoup de choses faciles à dire de vive voix sont difficiles à expliqu

Lettre de Félicien Rops à [Félix] Nadar [Tournachon]. Corbeil-Essonnes, 1886/03/11. Paris, Bibliothèque nationale de France, NAF/24284/523

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Page 1 Recto : 111 mars 1886. ½ LuneMon Cher Nadar,Si cela te va je serai demain Jeudi à Corbeil avec mon canasson à 10 heures 45 du matin à attendre Uzanne, nous déjeunerons ensemble, si cela te va mieux, Lundi ou – mardi prochains je peux aller te prendre à la même heure (10 heures 45) à la gare et te ramener à la ½ Lune. Je te ramènerai à la gare de Corbeil après déjeuner. Arrange cela comme tu voudras.À toi bien et toutes nos meilleures amitiés aux tiens,Félicien Rops

Lettre de [Joséphin] Péladan à [Félicien] Rops, Marseille, 0000/00/00, Bruxelles, Atelier symboliste.

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Page 1 Recto : 128 rue de Grignan MarseilleMon cher Rops,Je n’ai pas cru que vous avez tenu le langage que Barroïl vous a prêté, mais je crois fermement qu’il tenait à me brouiller avec vous; & vous avouez vous-mêmes qu’on vous a travaillé contre moi, puisque votre agacement venait de me dires possibles.Or même lorsque M. Barroïl est venu me dire qu’il avait [illisible] de salle, & que vous chez potinier, j’ai répondu que je vous [illisible] pour ainsi duquel rien de semblable ne m’étais apparu.Je serai très aise de faire avec vous & Uzanne toute la lumière possible. Seulement vous m’obligeriez, en m’écrivant tout suite ce qu’on m’attribue, parce que [illisible] par des moyens de clarifications particuliers que je n’aurai plus à Paris. Je crois, mon cher Rops, que le plus sage est de faire de  notre mutuelle estime quelque celles ou ceux qui veulent nousPage 1 Verso : 2froidir, de peur que nous échangions des [illisible] à leur [illisible].Puisque que vous voulez bien faire une [illisi

Lettre de Félicien Rops à [Jacques] Pradelle. s.l., 1887/09/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/289

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Page 1 Recto : 1Mardi.Mon Cher ami vrai, car tu l’es pour moi, & « comme d’enfance », puisque tu es le seul à qui je dis des choses que l’on se cèle à soi-même, tellement je trouve cette amitié solide & n’ayant aucun besoin d’épreuve. Il n’y  à qu’à toi que j’ai montré le fond de l’âme blessée de l’artiste, la plaie vive, l’obsession douloureuse & sans trève. Uzanne le devine ce tréfond d’angoisse ; – Gouzien n’y comprendrasi pas, malgré sa belle amitié, à laquelle je tiens beaucoup. SsssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssJe fais une voyage en Amérique pour « accompagner ma femme qui a affaire à New-Yorck » - Car ma vaillante & bonne compagne de vie, sans que je lui ai dit un mot, a eu l’intuition des tristesses cachées, & a voulu m’accompagner. Oui mon vieux, je ris & à l’occasion je marseillaisie comme si j’étais Cannebièrais de naissance,