Lettre de Félicien Rops à [ ]

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C’est moi qui suis furieux & vexé & navré. Figure-toi que je me lève Samedi matin & que je reçois une dépêche qui m’appelle – (affaire de location) à Montlignon sans retard. Tu sais que je suis l’homme de la dépêche & de la carte télégraphique. Vite une carte télégraphique à mon ami Octave. Une ouvrière est là qui emporte une robe, je lui remet la carte pour être mise au bureau de la rue Lafayette par o[ù] qu’elle passe.. Je te donne rendez vous à 10 h. Café Riche te prévenant que je ne peux être à mon atelier & que le dessin est croqué.. Pas d’Octave au Café Riche. À Minuit je rentre. Je

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reçois ta lettre ce matin à laquelle je ne comprends rien. – Maintenant à Midi l’ouvrière rapporte son ouvrage et vient en pleurnichant me dire qu’elle a perdu la carte dans la rue Drouot & qu’elle « n’a pas osé » me le dire tout de suite !!

Si ce n’est pas à la fesser ! Excuse moi Cher ami & viens quand tu veux – Je ne bouge pas de mon travail & j’y suis toujours tu le sais pour le « joli monsieur avec une barbe » comme dit Mme Breton. Ah que veux-tu ? Elle est encore jeune.