Félicien Rops

Félicien Rops

  • Surnom

    Fély

  • Naissance

    1833 , Namur

  • Mort

    1898 , Corbeil-Essonnes

  • Sexe

    Masculin

Présent dans 680 documents

Marginalia de Félicien Rops à [Octave?] [Uzanne?]. s.l., 1883/07/22. Province de Namur, musée Félicien Rops, 232bis/584

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Page 1 Recto : 1CroquisAULTRE NE VEULX ESTREParis ce 22 juillet 1883.Mon Vieux Copaing.Je suis hanté depuis quelques jours du désir féroce de faire une danse macabre plus que macabre !! Une machine à la gloire de la mort « égalisatrice » & libératrice ». Cela m’a repris. Il y a dix ans que je rêve cela. À Thozée j’ai fait des tas d’esquisses de cette machine là, Je t’écris ce billet pour te dire que si par hasard tu allais voir Léon de le prier de te remettre les quelques croquis gaiement funèbres qui sont restés chez lui.Écris moi pandour !Ton fidèleFélyCroquisJUSTICIA/ Laissez passer la justice de Dieu !

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Auguste] Rodin. [Paris], 1885/01/21. Paris, Musée Rodin, 5386/1

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Page 1 Recto : 1MrRodin sculpteur182 Rue de l’UniversitéPage 1 Verso : 2Mon Cher Rodin,Voulez vous me faire le plaisir de m’envoyer les adresses d’Émile Bergerat & d’Octave Mirbeaus.v.p.Grand merci du Hugo, cette épreuve m’a fait une vive joieElle est très belle & il est très beau.Bien à vous vraimentFélicien Rops

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Auguste] Rodin. [Paris], 1886/01/18. Paris, Musée Rodin, 5386/2

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodinsculpteur182 rue de l’Université.Page 1 Verso : 2Mon Cher RodinJe vous envoie cette dépêche télégraphique en double : Venez vite dîner avec nous 19 Rue de Grammontaujourd’hui Lundi ne manquez pas nous comptons sur vousÀ vousFély Rops

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Auguste] Rodin. [Paris], 1886/01/18. Paris, Musée Rodin, 5386/3

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Page 1 Verso : 1MrRodinsculpteur117 bd de VaugirardPage 1 Verso : 2Mon Cher Rodin,Nous nous réunissons ce soir à quelques amis dans un petit dîner, imprévu & improvisé. Vous me feriez grand plaisir en étant des nôtres.En redingote ou en veston, ce soir à 7 heures, entrée par le n°19, sonner au 1er audessus de l’EntresolÀ vousF. Rops.

Lettre avec épreuve de Félicien Rops à [Auguste] Rodin. Paris, 1885/04/16. Paris, Musée Rodin, 5386/4

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Page 1 Recto : 1CroquisMon Cher RodinJ’accepte avec bonne joie. Excusez moi de vous répondre aussi tardivement, je viens de trouver votre carteà l’instant en revenant de Corbeil.À demain & Cordiale poignée de main.Félicien RopsParis 16 avril 1885

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Auguste] Rodin. [Paris], 1885/01/12. Paris, Musée Rodin, 5386/5

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodin statuaire182 Rue de l’UniversitéPage 1 Verso : 2Va pour MercrediMon Cher Monsieur Rodin. À six heures ½ je serai rue de l’Université, si le diable me prête vie.Je vous serre la main très affectueusementFélicien RopsJe viens seulement (3 h ½) de recevoir la carte postale, je vous réponds télégraphiquement pour que vous ayez mon acceptation à temps.

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Auguste] Rodin. [Paris], 1885/01/12. Paris, Musée Rodin, 5386/6

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodin182 Rue de l’Université,Page 1 Verso : 2C’est bien ce soir n’est ce pas Mon Cher Monsieur Rodin que nous dînons ensemble ? Je serai à 6 heures rue de l’Université.En cas de changement un bout de carte-télégramme s.v.p.Mes félicitations pour Eustache de St Pierre, c’est presqu’un de mes compatriotes.Je vous serre la main de déjà vieille amitié.Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Ernest] [Hermant]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LE/004

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Page 1 Recto : 1Cher VieuxPar retour du courrier expédie moi l’adresse de notre ami Evenepoel, je l’attends avec une impatience facile à comprendre puisque je n’ai que fort peu de jours à passer ici.Bon voyage, tu vas avoir un temps merveilleux, il fait splendide ici, les vieilles forêts deFrance sont les plus belles choses du monde par ces soleils d’automne, & rien ne vaut la Seine à six heures du soir fuyant sous les Saules comme Galathée :Fugit ad salizette !dit Virgiluis Nazo – le Dommartin du temps.Reviens nous vite ou plutôt reviens nous tard car quand on aime ses amis il vaut mieux leur souhaiter de ne rentrer jamais dans cette salle à douches froides qui s’appelle la Belgique :CroquisREFROIDISSEMENT / RALENTISSEMENTJe t’écrirai demain pour autre chose.à toiFélÿ

Lettre de Félicien Rops à Émile [Hermant]. Mettet, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LE/005

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Page 1 Recto : 1Je t’envoie un bout de croquis Mon Cher Émile cela te dédommageras des retards de ma correspondance. Je comptais aller au camp te retrouver & profiter de ta bonne invitation, mais j’étais en bonne veine de travail & j’ai eu peur de me laisser aller à de nouvelles paresses. J’ai beaucoup travaillé depuis deux mois, toujours dans les mêmes données de sincérité absolue. Cela me conduit à des choses drôles mais sont-elles bonnes? – Je voudrais arriver à faire de la belle & très forte peinture & je m’y applique le plus que je peux, mais justement à cause de la grande conscience que j’y mets, j’en suis arrivé à ne plus savoir si je fais bien ou mal.Je serai à Blankenberghe probablement le Lundi 12 – Je t’écrirai le Dimanche afin que tu nous donnes un pas de conduite de Bruges à la plage.Je t’envoie ce croquis parce qu’il est drôle – il demande comme les mauvais dessins un bout d’explications.C’est une fille de l’Alhambra – au moment où elle va grimper sur le treuil qui l’enlè

Lettre de Félicien Rops à [Ernest] [Hermant]. s.l., 1874/08/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LE/006

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Page 1 Recto : 1Je dîne à 8 ½ au Café des BoulevardsJe pars pour Stokholm à 10 ½ heures et je pousse en Laponie. Viens avec moi –Fély

Lettre avec épreuve de Félicien Rops à Inconnu. Paris, 1885/09/30. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/LE/009

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Page 1 Recto : 1CroquisAULTRE NE VEULX ESTREParis 30 sept 1885Monsieur, je vous prie de vouloir excuser le retard apporté à ma réponse. Je suis parti depuis Samedi dernier.J’habite aux champs : – à la Roche-Claire par Moulin Galant, Seine et Oise ; je vous envoie mon adresse en passant si vous en avez besoin ; – je n’ai à Paris qu’une espèce de grenier bien éclairé pour les modèles qui ne veulent pas passer le mur d’enceinte, & pour mon imprimeur. – Ceci vous expliquera un retard que je regrette fort.J'ai lu vos vers & je les trouve d'une belle allure moderne, tout cela est très d'aujourdhui, & d'une forme bien personnelle. Permettez moi de vous envoyer mon opinion, non pas comme peintre, mais comme « vieux Docteur des universités d’Upsal & de Louvain » ; puis, j’ai traduit effrontément Sidoine Appollinaire ! !– J'accepte en principe votre demande de dessin & avec grand plaisir, mais je préfèrerais vous faire un frontispice pour votre livre. Je n'aime pas les gamelles à dessinateurs en

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Montlignon, 1882/08/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/2

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Page 1 Recto : 1CroquisMon Cher Rodrigues,voilà très probablement le papier dont je me Servirai, j’ai oublié de fourrer ce petit croquis dans la lettre de ce matin (un croquis d’essai pour un motif des Contes de Lafontaine car je fais une suite à Fragonard.) Je crois que cette manière se prêtera fort bien aux illustrations de notre Mlle de Maupin –Bonne poignée de main & À Bientôt un mot n’est ce pas afin qu’il n’y ait pas de malentendu de détail. –Fély Rops’Montlignon.

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Montlignon, 1882/08/09. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/3

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Page 1 Recto : 1Montlignon 9 Aout 1882Mon Cher Rodrigues,Vous agissez envers moi avec une gentillesse de Vieux Camarade, & je vous en sais grand gré. Je ne sais encore si je profiterai de votre gracieuseté, parce qu’un dessin peut être très agréable pour l’illustration « privée » & se prêter difficilement à la demi-publicité. Si je grave les dessins, je vous en ferai six, j’en graverai cinq & je vous en ferai des tirages fabuleux. Du reste j’ai l’habitude de faire des interprétations libres de mes dessins & je ne les grave pas en graveur, mais en peintre-graveur. J’ai en horreur toutes les « Lalauzeries » Les gens comme Lalauze, Hédouin et autres Adrien Marie réussissent par leur banalité même qui s’adresse à un très grand nombre de cavités cérébrales. – J’ai très peu de gens bêtes parmi mes collectionneurs, & cela m’est une gloire. Si je disais mes prières du matin, je demanderais à Dieu, comme j’aime à me trouver en belle compagnie, que le « public » m’honorât toujours de sa réprobat

Carte postale de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1882/02/04. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/4

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Page 1 Recto : 1Monsieur E. Rodrigues.avocat 16. Rue MonceyParisPage 1 Verso : 2Mon Cher RodriguesPourrais-tu pas m’envoyer le « texte du Cœur sur la main ?Je ne te vois plus !À toi bienF.R

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Paris, 1882/11/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/5

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Page 1 Recto : 1Paris Mercredi,Mon Cher Rodrigues,Je suis si franchement abominable que je rougis même en vous écrivant. Je suis comme La Lesbos de Baudelaire : Je tire mon pardon de l’excès de mes fautes !Non, vous ne verrez pas mes dessins de Mlle de Maupin avant qu’ils ne soient terminés ! Je n’ai plus touché à cela depuis un mois ½ ! Il m’a fallu faire une étrange série de six dessins promis depuis mars dernier & qu’on est venu me réclamer. Il a fallu s’y mettre & je veux vous les montrer Lundi. Êtes vous libre Lundi à deux heures précises ? Vous auriez la bonté de passer 17 Rue Drouot, dans ma « patte à terre » où je n’ai pas de terrePage 1 Verso : 3& où je ne mets jamais les pattes. – Je vous montrerai 6 Dessins plus que bizarres, qui vont partir. – Il faut que vous me disiez votre opinion là dessus.Après cela je couche avec Mlle de Maupin jusqu’à ce que je lui aye fait mes six beaux enfants.Je ne vous a pas écrit pour vous remercier du gentil envoi de Heyst – (est ce assez muffl

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Heyst, 1882/09/19. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/6

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Page 1 Recto : 1Heyst sur MerFlandre occidentaleBelgiqueMon Cher Rodrigues,Votre lettre – du 4 Septembre ! – m’arrive après avoir subi des fortunes diverses. Je suis parti pour la Hollande il y a un mois à peu près puis je suis venu m’enliser sur ce banc de sable de Heyst. J’avais emporté avec moi mon Volume de Mlle de Maupin & les études faites sur l’aimable personne qui me la personnifie. Ces études me semblent bien, ma modestie ne souffre aucunement de cet aveu, je la connais, elle supporte tous les bleus que je lui fais. Mais, hélas ! au bout de huit jours j’ai reconnu qu’on ne fait pas Mlle de Maupin au bord de la mer, comme je le croyais. On ne fait cela qu’à Paris ! Le fin ressort artistique se rouille sous toutes ces brumes.– Puis au bout de huit jours les femmes saumâtres que l’on trouvait grotesques à l’arrivée, vous paraissent presque jolies :Si cela continuaiton leur plairait !Aussi je vais retourner au plus vite à Paris pour y retrouver la petite ivresse de la bàs, qui fai

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1882/11/27. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/7

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Page 1 Recto : 127 nov. 1882Mon Cher RodriguesUn mot au petit galop : J’ai sous la main une collection de « Rops » qui vaut à peu près de Mille à douze cents francs, – prix Conquet ; – & que je peux avoir pour 400 francs dernier prix. Il y a quatre vingt deux pièces. Presque toutes tirées sur Japon. Une quinzaine de ces pièces ont de fort jolis croquis sur les marges, beaucoup de ces croquis ont eux-mêmes été gravés. C’est une collection que j’avais mise de côté, (contrairement à mes habitudes !) me proposant de l’envoyer un beau matin à la bibliothèque de Namur, dont le Conservateur m’écrit tous les six mois des lettres touchantes en se recommandant à « ma générosité d’artiste » Malheureusement Paris vous entraine toujours à faire autre chose que ce que l’on voudrait faire. Un beau matin mon imprimeur n°2 : Francois Nys m’a présenté sa note, une note de quatre cents francs. Je ne lesPage 1 Verso : 2avais pas dans mon tiroir, & ma foi la collection de la ville de Namur est passée dans

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1882/12/28. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/8

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Rodrigues,Votre Collection de « Rops » est arrangée, Voulez vous venir la prendre Samedi Soir ou Dimanche matin ? Ou faut-il vous l’envoyer ? – J’y ai ajouté une vingtaine de pièces rares qui seront une compensation aux ennuis de l’attente de Mlle de Maupin. Cela fait Cent pièces. Quand cela vous « embêtera » vous me le direz, j’ai des amateurs qui vous prendront ces machines là. Je sais bien que c’est déplorablement lâche de tirer comme cela sur un ami la veille du jour de l’an, & j’espérais vous passer cela plus tard, mais moi-même hélas je suis une victime de l'étrennité,« L’étrennité profondeSouriait dans ses yeuxdit Gérard de Nerval.Excusez moi n’est ce pas Mon Cher Rodrigues, de vous forcer à fairePage 1 Verso : 2une bonne affaire dans un aussi mauvais moment, mais je vous revaudrai cela :À vous bien amicalementFélicien RopsOdieux Dessinateur.

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Montlignon, 1882/07/28. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/9

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Page 1 Recto : 1Villa des artistes. à Montlignon Vendredi 28 juilletMon Cher Monsieur Rodrigues,Un mot pour m’excuser de vous répondre si tardivement : J’ai eu une grosse fièvre & deux cousines Belges. Cela vous tue. Je vous répondrai Lundi, avec détails. Aujourdhui je « montre » la forêt de Montmorency – qui est aussi inconnue que les Pampas, – aux Parisiens. Elle n’a jamais été découverte, comme Gélabert, & cela me prend deux jours.Mais oui, Mon Cher Monsieur Rodrigues, je veux bien vous faire vos dessins, & d’autant mieux qu’ils sont à peu près faits. Depuis que j’ai Mlle de Maupin dans la tête, j’ai fait cinquante croquis. J’ai fait venir « exprès » ici une belle dame brune qui eût réjoui le vieux Gautier. Seulement je ne vous ferai qu’un frontispicePage 1 Verso : 2et quatre dessins, non pas pour la question d’argent, – je vous traite en Vieux camarade, mais parce que je veux les faire avec soin, ces dessins, & le frontispice seul me prendra beaucoup de temps !J’ai même à vous dema

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1885/05/02. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/10

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodrigues16. Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher RodriguesSi possible passe chez moi aujourdhuiÀ toi bienF. R

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1885/06/23. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/11

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Page 1 Recto : 1MrRodrigues16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher Ami,Je ferai tout ce que tu voudras. – Dis moi par carte télégraphique si tu vas à Joyenval demain, – télégraphie moi cela aujourdhui.Ton vieuxFély,Je te conseille d’attendre quelques jours pour l’affaire Nys.

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/12

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Page 1 Recto : 1Mon VieuxMerci de tout cœur. Prends ce que tu veux. Conquet a offert 450 C’est Delâtre lui même qui te le répetera cela. Et Meyer 450 même prix ! Je ne suis pas idiot ! !À toi & encore merciFely

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1885/05/15. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/13

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat 16 Rue MonceyParisPage 1 Verso : 2Mon Cher Vieux Complice,Envoie moi ou apporte moi Cent francs. Je crois que je vais mener à bonne fin l’affaire des dessins. Dans tous les cas. s’ils ne te plaisent pas, comme je te l’ai dit, je les prends pour la collection Conquet & je te rembourse tes déboursés. C’est convenu. – Si tu avais disponibles 50 frs de plus j’en aurais cinq au lieu de trois. Il doit venir à Corbeil Mardi avec cinq dessins. À 250 francs cela fait un marché avantageux.Puis nous ferons un fort envoi à mon photographe. Cela te fait te renfrogner un peu, mais songe à ma gloire mon pauvre ami. Je te dépouille pour elle, mais enfin il faudra que tu fasses un coup sur les Rops à ma mort. Je me tuerai sur une belle dame pour te faire rentrer dans « tes débours »Nys est vidé !! – Et sans avoir forcé ses prix.À toiFély

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1885/05/23. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/14

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodrigues avocat 16. Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher ami,il y a chez le juif Meyer des croquis de moi, va les voir, fais-en un éloge extraordinaire mais ne les achète pas, je t’écrirai pourquoi demain.J’ai vu Nys, & je lui ai lavé la tête, il m’a dit que les dessins étaient chez un marchand avec lequel il avait déja fait des affaires, & à l’étranger (?) que si l’affaire ne se faisait pas il traiterait avec moi à prix raisonnable. Je lui ai laissé jusqu’à Vendredi prochain. Passé ce jour je te renvoie tes 200 francs que tu garderas dans un coin pour des dessins dont je te parleraiÀ toi & à bientotFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/15

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Page 1 Recto : 1Mon Cher AmiVoici la planche réparée – à ce que je crois, S’il y avait trop de barbes sur la figure Nys n’aura qu’à passer légèrement un morceau dePage 1 Verso : 2charbon sur la figure de la femme. J’ai travaillé à la robe sur laquelle la figure se détache – aux deux yeux & au cou –À toiFély

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1884/12/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/16

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Page 1 Recto : 1MrRodrigues16. R. MonceyPage 1 Verso : 2Impossible !! !Sortir aujourdhuiViens le 2 JanvierBonne, Bonne Année.Ton vieilRops’y Fély

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1885/02/18. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/17

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Page 1 Recto : 1MrRodrigues avocat 16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher Rodrigues,Aurais-tu pas la bonté de passer par le n°21 de la rue de Grammont aujourdhui en te rendant au Palais ?Rapide Consultation.Merci d’avanceFélyJe suis malade & le médecin m’a défendu de bouger sans cela je serais allé chez toi.

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/18

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Rodrigues,Je reviens pays extravagants – Répondrai demain lettre – facteur attend aujourdhui dépêche télégraphique – Beaucoup de choses à dire & dont nous devons convenir entre nous. questions d’interprétation, de nudités etc etc &c &cAmitiés & À DemainFélÿ Rops’

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/19

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Page 1 Recto : 1Mon Cher « Conseil »Veux-tu lire le bail ci-joint & me le renvoyer incontinent. – Je crois que cela est acceptable avec les modifications y introduites ?Samedi j’aurai les dessins à te montrer.Ton VieilFelyJ’ai acheté les dessins pour prix coutant 500 4 dessins ! mais il faudra quePage 1 Verso : 2je retourne chez Conquet !

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/20

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0326

Page 1 Recto : 1Mon Cher Ami,j’ai vu Nys & j’ai vu, de mes yeux vu le mot par lequel MrTerme lui disait qu’il allait venir à Paris. On l’attend. – Dis moi où tu vas pendant ces quinze jours-ci afin que je te télégraphie de m’envoyer 400 frs à l’arrivée. Si les dessins ne te plaisent pas – ce qui est impossible !! ! nous les porterons à Conquet. Je t’écris ceci parce que c’est le mois du terme & que je serai à sec évidemment !! !! & que Nys ne laissera pas ses dessins dans les ors.Des orsToujours des ors !À toi Vieux.Fély Ropspeintre d’histoires

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1886/04/07. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/21

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat 16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Cher AmiPasse si tu le peux, dans la matinée 21 R. de Grammont. Pas après 12 heures ½ (midi ½)Bien à toiF. Rops

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1886/05/05. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/22

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodrigues avocat 16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Cher Ami,Cela continue : forcé d’aller à l’Exposition avec Belges Scies autres et variéesÀ demain Jeudi à 3 heures sans faute je t’attends avec choses curieuses.À toi bienFély

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/23

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodrigues avocat 16. Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher AmiJe ne suis pas à l’atelier, je dois être ce soir à Ivry sur Seine !!À toi & à après demain matin.De 8 à 10 ½ je t’attendraiFely

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/24

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Page 1 Recto : 1Mon Cher amiJe suis forcé de m’absenter demain Mardi & je ne peux être chez moi que Mercredi à 3 heures Si empêchement te le ferais savoir. Je suis dans un tas d’embêtements pour cette affaire Laurent ! Il faut que je courre de côté & d’autres comme un vieux lévrier.À toi bienFély Rops

Lettre sur lettre d'un tiers de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. [Paris], 1885/03/26. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/28

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Ami,voici le mot que je recois de Nys, je crois qu’il a été sur le point de vendre mais que j’ai emporté la chose. Attendons la fin. Il avait hier l’air mécontent & ennuyé de devoir me remettre les croquis Je m’en fiche !! !!À toiFAsnières JeudiMon cher Monsieur RopsJe recevrai les croquis Mardi ou Mercredi prochain. On ne veut pas me les envoyer. C’est un ami de MrTerme qui doit me les remettre en main propre en passant par Paris. Si je les avais eu plus tôt je les aurais envoyé.Salutations empresséesF. NysPage 1 Recto : 1Monsieur Rops21 rue de GrammontParis

Carte de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/29

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Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxJe suis désolé : depuis deux jours je suis le pied sur ma chaise, avec une piqûre venimeuse qui m’ôte tout espoir de pouvoir aller souhaiter la fête à Jeanne. Si tu as une minute avant quatre heures, passe par l’atelier si cela ne te gêne pas. Je suis bien embêté !À toi bienFély

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1886/05/18. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/30

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat 16 R. Moncey(16 Rue Moncey)Page 1 Verso : 2Merci, Mon Cher Ami, de ton cadeau. Il est le très bien venu, & il me sera non seulement très agréable, mais très utile aussi pour ma reconstitution des plantes oubliées & dédaignées par la sottise des amateurs. – Tu es trop aimable, & si je le suis si peu souvent avec toi mon vieux, c’est que la vie me talonne & que je n’ai que le temps de filer vite pour éviter sa sandale.À toi Merci & à bientôt.Fély

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1886/03/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/31

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat 16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon vieil amien rentrant mets je te prie une carte postale pour me dire le prix des Cent Croquis & « l’acquéreur »adresse :M rF.Ra la Roche-Claire– Demi LuneEssonnes(Seine & Oise)À toi & Merci d’avanceF. Rops

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Paris, 0000/05/27. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/32

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Page 1 Recto : 1MercrediParis 27 maiMon Cher VieuxN’oublie pas que c’est Vendredi que je « lave » mon linge sale.Présente je te prie mes excuses & mes meilleures Civilités à Madame Rodrigues. Je regrette beaucoup n’avoir pu avoir l’honneur de dîner en sa Compagnie.À Bientôt Mon Cher amiLe Vieux de la Montagne !Fély Rops

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/33

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Page 1 Recto : 1LundiMon Cher Vieux Rodriguesil y a un mot de toi qui m’est revenu Samedi, après ton départ, & que j’avais d’abord pris pour une plaisanterie, c’est : « on m’as dit que tu faisais faire des dessins par d’autres. » Venant de ta part, & en causant, cela ne pouvait être que : un on dit grotesque, ou un racontar fantastique. Je n’y avais pas fait attention, j’avais un peu l’esprit ailleurs. Mais voilà que le glorieux Stocquart, qui revient à la charge pour me revendre ses fameuses planches, vient de me répéter le même propos, tenu m’a-t-il dit par un marchand !! Veux-tu bien me dire qui t’a dit cela ? Je tiens à arrêter cette ânerie à ses premiers pas. Je veux bien laisser dire que suis fou, mais un malhonnête homme : non ! Et je m’étonne que tu ne m’aies pas dit immédiatement qui tenait ce propos plus qu’imbécile, odieux, & dit évidemment avec intention de nuire. – Je n’ai pas besoinPage 1 Verso : 3de te dire que je n’ai jamais vendu de dessins signés de moi, qui ne fussen

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/34

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Page 1 Recto : 11 Louis XIV2 Transformisme N°13 La marchande d’oiseaux4 Madeleine5 Le beau Paon6 Ève & le serpent.7 - Mme Michel Ange8 Satyriasis9 - Hommage à Paon.10 - GabrielCeci est la liste que Nys m’avait donnée, tu vois que Mme Michel Ange y figurait. Elle a été remplacée par le croquis (double) du Bel Oiseau (Pourquoi ? ? ?) Je ne réclame pas parce qu’autant qu’il m’en souvient la Michel Ange était une horreur. – Mais je lui réclamerai pour le graver avec quelques croquis de sa collection qu’il n’a plus puisqu’il les aPage 1 Verso : 2vendus à Jullien – et qu’il devait garder comme ceux-ci. Je veux voir ce qu’il va me dire. –

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1886/05/21. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/35

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodrigues16. Rue Moncey.Page 1 Verso : 2Mon Cher RodriguesJe lave un fort lot d’eaux fortes & de toutes sortes de choses. Je crains que cela ne te soit encore nécessaire pour ton livre. Si tu peux passer chez moi à l’atelier j’y suis de 9 à 12.Si tu as encore quelques eaux fortes de ma collection, apporte les, ainsi que les croquis Obsession N°1 & Petit Couvin, pour les décalquer. – Je fais tu le sais collection de mes calques. Je veux que tu voies ce lot avant de son départ & son absorption dans le grand tout.πας παςα παυ!!À toimalgré tes grognoneries !Fély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/36

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Page 1 Recto : 1Demi-LuneMon Vieux Rodrigues,Excuse moi si je n’ai pas encore travaillé à ton Haraucourt & si je tarde à te faire rentrer « dans tes fonds ». Tu as toujours été si franchement aimable & tu m’as rendu service d’une façon si délicate que vraiment quand je pense à la façon dont je me conduis envers toi je vois des pieds de rouge me monter aux joues, comme lorsqu’au temps très jadis je sentais en jouant au loto le pied de ma cousine Elvire, – car on s’appelait Elvire en 1849 ! – se poser sur mon pantalon à pied d’éléphant. – « Mais vous avez la quine & vous ne dites rien Félicien ! me disait ma Tante Philippine » ! – Pauvre petite Elvire elle a épousé un sous-préfet ça s’appelle là bas un commissaire de District, que j’ai vainementPage 1 Verso : 3essayé de cocufier dans le beau milieu de son « district ». Elle ne se souvenait plus d’avoir maculé mes pieds d’éléphant avec ses petits pétons. Des souliers en prunelle lacés sur le coup de pied :CroquisLes femmes sont légères &

Brouillon de lettre de Félicien Rops à Karl [Charles] De Coster. s.l., 1863/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/38, Amis/RAM/40 et Amis/RAM/41

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Page 1 Recto : 1/ adressée à Ch. de Coster.… Quelques mots en courant Mon Cher Karl pour me soulager de mes tous vexationsmes ennuis ; & pour que tu me répondes une de ces bonnes lettres toniques, comme tu sais en écrire, toi qui es un si vaillant « méprisant ».J’en rage, & « je m’en fiche » en même temps : tous les journaux catholiques m’accusent d’avoir fait : « une page » anti-chrétienne en dessinant : un enterrement au pays wallon. Du diable si j’y ai pensé ! Il est toujours vexant de ne pas sentir sa pensée comprise, & de ne pouvoir dessiner la face appoplectique d’un bon curé de province & quelques bonnes têtes de suiveurs d’enterrement, sans s’entendre accuser, « d’attaquer la Religion » et de saper les bases de la Société & de la Constitution que l’Europe nous envie. J’en ai assez de ces bégueuleries & l’un de ces jours je leur en montrerai d’autres !* Promesse tenue depuis ! note l’auteur E.R. Voilà la genèse de cette lithographie terrifiante sur laquelle on appelle les foudre

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1889/06/08. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/44

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat 16. Rue MonceyPage 1 Verso : 2Le meilleur train Mon Cher Ami est le train de 9 h. 30 gare de Lyon.9 h. 30 c’est la grande vitesse.Je serai à Corbeil à t’attendre, ne manque pas, tu sais que tu nous fais à tous très grand plaisirTon antiquissimusFély RopsSi tu peux accorder à Bailly, le vendeur de Rops de la rue de la Chaussée d’Antin deux exemplaires de l’œuvre de Rops avec une bonne remise librairique, cela me fera plaisir.

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1887/09/22. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/47

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Page 1 Recto : 1Jeudi22 Sept.Mon VieuxExcuse moi Mon Cher Rodrigues de ne pas avoir répondu à tes lettres, j’étais embêté par une foule de choses & je ne comptais pas ou guère que Samedi prochain 24. Le Transatlantique la Bretagne emporterait en Amérique ton vieil ami Félicien Rops. Fécamp n’est pas bien loin du Havre. La Bretagne lève l’ancre Samedi à 1 heure de l’après midi.Que veux-tu ? Je ne pouvais plus y tenir. Le Magyare a encore une fois besoin d’air & des grands infinis. Je creverais à Paris ! Je reviendrai calmé. Ma femme que je laisserai à New-Yorck, me donne un pas de conduite. En janvier je reviendrai achever ton croquis. Si les crevettes me mangent, ou si je reçois une balle de revolver, j’ai laissé des instructionsJe t’embrasse,Fély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/48

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Page 1 Recto : 1Lundi soir.Mon Cher Rodrigues,N’oublie pas notre petit dîner : Mercredi sept heures, en redingote, veston ou bras de chemise.À toi bienFély

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1888/05/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/49

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat 16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher AmiJ’ai ce soir quelques amis Viens donc te joindre à nous. C’est un petit machin improvisé. Arrive vers les 9 heures & excuse moi de t’inviter au dernier moment.Ton vieuxFély

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1887/04/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/50

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat 16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher AmiN’oublie pas si Allain te demandait quelques renseignements de lui dire que nous sommes mariés, ce qui d’ailleurs va avoir lieu.À toi bien & à bientôtFély

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Degeorge. Paris, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/51

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Page 1 Recto : 1Paris LundiMon Cher Degeorge,Mon article de fin – m’a entrainé – ou n’a jamais fini ! Je le crois intéressant.Je me défie des typographes & je vous prie de faire attention à la page 6. À la sixième ligne de cette page il est écrit Francois Bonhommé – avec un accent aigu sur l’é final.À la même page :Mineurs sur la benne à chapeau c’est le nom d’un appareil employé par les mineurs.– Deux lignes plus bas :Ch-Arlequinspour Charles-Quint.il faut faire typographier :Ch-Arlequinsavec un s à la fin.Quant au prix des articles, Mon Cher Ami, comme me voici au bout de mon rouleau & que nous n’en avons pas parlé jusqu’à présent, je crois que je ne seraiPage 1 Verso : 3pas trop exigeant en vous demandant le même prix que vous donnez à Léon Dommartin : 25 centimes la ligne C’est le prix que l’on m’a offert partout pour mes chroniques. Je n’ai pas compté les lignes mais si cela se monte à plus de 250 francs, vous vous arrêterez à cette somme. Si vous trouvez cela trop cher, – ce qui

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/53

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Page 1 Recto : 1– Mon VieuxArents demeure 43 Rue Tournefort. dis-lui que ces dimensions ne sont pas rigoureuses quant aux largeurs. Il jugera cela relativement aux dessins. – Il doit prendre simplement la plus grande dimension comme mesure ainsi si je marque : 21 sur 16 il prend 21 si le dessin donne 15 en largeur, qu’il aille de l’avant. – Le 21 sur 16 est l’étalon de la plus grande dimension convenue entre nous pour le prix fait.À Bientôt Mon Cher ami, dis à Arents que je lui ferai remettre les cuivres dans deux ou trois jours.À toi bienFely

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1883/03/09. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/54

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Page 1 Recto : 1Mon Cher RodriguesIl y a rue Drouot 17 un dessin assez cocasse à voir. Comme je sais que vous êtes assez aimable pour vous intéresser aux œuvres de Félicien Rops, homme coupable envers vous de toutes sortes de forfaitures je vous écris ce petit mot au galop. Si la concierge vous disait que je suis à Valparaiso dites : Il m’attend & passez. Du reste elle sait que j’y suis toujours pour vous.À vousF. Rops

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/55

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Page 1 Recto : 1Mon Cher RodriguezJe n’y puis rien comprendre ! Tout ce que je sais c’est que Nys a été chez mon fils à Bruxelles puisque Paul m’en a écrit & qu’il n’aurait pas pu faire autrement que d’y aller puisque la place qu’il postule à Bruxelles dépend du bureau des beaux Arts. Je suis un peu inquiet des dessins je te l’avoue. Il n’y en a qu’un ici celui que tu as vu. J’ai essayé de me rappeler les autres :1 Ève2 Madeleine3 Hommage à Pan4 Gabriel5 La marchande d’oiseaux6 La femme en croix7 « Fatiguatanon Lassata »8 Louis XIV9 Satyriasis.10 Haine & amour de prêtre11 Transformisme petit croquisJe crois que le 12e c’est « La Colonelle »Page 1 Verso : 2Et sur ces 12 il y en a 8 de non gravés !! – Si je te demande d’acheter cela c’est que d’abord c’est une affaire pas chère & puis parce que je pourrai les graver ou du moins prendre les décalques. – J’écris un mot à ce saltimbanque à Asnières en lui rappelant sa promesse de ne pas vendre sans me donner la préférence. – « Garde l’or en

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1885/03/02. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/56

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Page 1 Recto : 1Lundi 2 mars 1885Mon Cher Ami,Si tu veux passer par l’atelier Mercredi prochain vers 4 heures tu verras une petite collection de croquis que j’avais donnée à Nys en payement des sommes folles que je lui devais pour ses impressions & qu’il veut vendre à l’ogre de la rue de Chateaudun, il n’en veut pas trop cher, & ce serait peut être dommage de laisser engloutir cela par le Marchand enfouisseur de là bàs. Nys file en Belgique & « lave » ses bibelots.À toi – & Merci du Conseil de l’autre jour. Mon propriétaire répare !! !! !! !! !! !! ! Inouï !! !! !! !! Inouï !! !! !! !À toi,Fély Rops

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. Paris, 1885/04/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/57

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Page 1 Recto : 1Paris le je ne sais plus combien du mois avril 1885.Mon Cher Conseil & bon ami,Veux tu me rendre encore un léger service « avec la rapidité d’une flêche lançée d’une main sure ! » Voici : je viens de louer à un de mes enclavistes un lopin de terre, parce que le sus dit enclaviste a la mitoyenneté d’un mur, mur qui me masque la vue & de je veux baisser de deux mêtres, je ne peux le faire sans sa permission.CroquisRops / mur mitoyen / Terrain FoucaultJe lui loue donc son terrain au prix de 25 francs, & il a promesse de vente au prix de 500 frs pendant trois années à partir du jour de la signature du contrat.En cas de non achat de ma part je m’engage à rétablirPage 1 Verso : 2la muraille dans son état actuel soit à payer à frs… le mêtre superficiel la moitié du prix des pierres enlevées par moi. Le bail est fait pour six années consécutives. –Je te prie de me rédiger cela de ta bonne plume de juriste :Entre MMrsFoucault prop. domicilié à….. & MrFélicien Rops artiste peintr

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1885/06/18. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/58

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Page 1 Recto : 1JeudiMon Cher ami Rodriguesje suis désolé de t’avoir manqué ce matin. Je voulais te prier de vouloir bien écrire un mot à Nys, pour lui demander de tâcher d’avoir tes dessins promis pour la fin du mois au plus tard. Je voudrais que l’envoi à Evely puisse être fait pour cette date afin d’avoir mes planches pour fin Juillet. Jeudi prochain je te remettrai la dame au Pantin finie, puis je dégagerai les deux croquis de la boutique du photographe, enfin je vais « liquider » !! – Ah ! Je paie mes dettes !! – c’est honteux, mais c’est ainsi, il faut que vieillesse se passe !– Mais insiste je te prie pour avoir les croquis envoyés à Bruxelles, car ils sont à Bruxelles.À toi & au galop.Fély Rops

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1885/04/22. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/59

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Page 1 Recto : 1Dimanche 3 heuresMon Cher VieuxImpossible mais de toute impossibilité d’etre avant Mercredi soir à Paris. C’est rageant. – Je reçois tes morilles délicieuses ! ! Toutes « mes dames » t’envoient des remercîments. – Mon Cher Ami, je suis forcé d’être à Montargis pour le mariage de Dommartin Lundi soir – ma femme vient de m’apporter le frac de rigueur c’est Mardi que ce bon pochard arrive. Je suis témoin !! ! – Témoin !! ! – Jeudi matin Paris me reverra & je t’attends !Impossible aussi de donner la « Clef » des Éroticités à personne. Seulement Seulement Seulement il faut que tu me repasses pièce parPage 1 Verso : 2pièce les croquis pour la retouche. –À toi Cher Ami, bien & encore merci.Ton embêtéFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/60

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Rodrigues,Connais-tu pas une de tes « connaissances »ô Calino! qui veuille acheter 450 francs une collection de Cent pièces avec 15 croquis & un dessin ! Je ne veux pas la vendre aux marchands à prix modiques & je viens de recevoir une brosse de 500 francs non payés.Je ne te parle pas de toi, je te dois de l’argent gros comme moi & je ne peux pas même te donner tes croquis avant la Belgique. Je pars le 10 ou le 12 sept. –À toi Je suis chez moi demain pendant toute la journée. Viens vite voir cela.Ton VieuxFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/61

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Rodrigues,Je te présente un bon ami à moi Monsieur Léon Schuck qui a quelques renseignements à te demander relativement à ton catalogue.Quand viens-tu ?Ne m’oublie pas trop.F. RopsLa Demi-Lune

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Tatra-Füred, 1885/08/14. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/62

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Page 1 Recto : 1Tatra-Füreddans les Carpathes du Nord.Mon Cher Rodrigues & AmiMerci encore Mon Vieux pour l’aimable service rendu. La fillette est à St Valéry. Prends tout ce qu’il te plaira dans la collection & tâche quand tu reviendras de « céder » le reste à un ami sinon tu me retourneras cette collection – & tout sera dit. Horrible de suivre Ulbach & Coppée ils sont au plus bête des deux ! – Mais ma chère Hongrie & mes Chères Hongroises me consolent ! Au galop te raconterai tout cela ! – Je travaille j’ai fait au moins déja vingt cinq bons croquis de Slovaques.À toi de vraie AmitiéFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/63

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Page 1 Recto : 1Ignoble hein ? Muffle, Cochon, indigne de l’amitié de mon Vieux Rodrigues, Dégoutant Salop ! (et non pas Salaud comme dit Larousse !) Je me dis cela tous les matins – & tous les midis – & tous les soirs que le Diable fait ! – Pas de nouvelles de la dame rousse. Cherché fouillé. T’écrirai demain. Seulement en attendant écris moi à l’instant par retour du courrier quand tu comptes être à Paris. – Raisons ! – Graves ! – T’écrirai tout à l’heure la poste n’attend pas.Moi cochonOh Moi Cochon !!Ton vieilFély

Fragment de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1885/04/16. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/64

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Page 1 Recto : 1et :7 – Lassata8 – La « Haisne de prestre »Préviens moi de ton arrivée afin que je sois chez moi & non à Corbeil en « Porte du Gâtinois » car je suis en pleins travaux des champs !!Mon photographe de Bruxelles te tiendra très peu de temps les dessins. Tu les lui expédieras toi-même à ton arrivée après les avoir vus & donné un libre cours à ton admiration. Expédie moi des sols nombreux : 400 francs, le plus tôt possible car Nys me tombera demain. Je me fais un malin plaisir de lui mettre le nez dans son écheveau de ficelles.N’importe j’ai cru que nos dessins étaient « fichus » – & mes gravures au diable.À toi Mon Vieil & amuse bien les « manceauses »Au galopEn steeple chase :Ton vieil :Fely

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/65

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Page 1 Recto : 1MercrediMon Vieil,Je ne serai à Paris que Vendredi –Dies veneris. J’ai pour te faire prendre patience une bonne aubaine. Je t’ai dit que j’étais saisi. En farfouillant dans la saisie, mon avocat a trouvé une demi douzaine de zincs & de cuivres égarés, – en premiers états & dont je n’avais fait « rien du tout » tirer. Nous en avons fait l’essai hier car ce brave garçon – mon Rodrigues de là bas, n’a rien eu de plus pressé que de les chipper & de me les expédier grande vitesse. Ils sont sommaires mais drolets Donc six épreuves absolumentPage 1 Verso : 2inédites & inconnues t’attendent. C’est ça qui va faire rager Mars ! – J’ai fait ces essais à Bruxelles il y a quatre ou cinq ans pendant mes vacances & je croyais ces planches volées. Mon ami & conseil les a trouvés dans la tête d’un buste de Bancel !! !Ça pesait lourd & il a trouvé dans la caboche de mon digne professeur six cuivres & zincs gravés & huit non gravés. J’avais oublié ma cachette, mais on ne cache rien à la J

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1885/03/19. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/66

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Page 1 Recto : 1Jeudi matin.Mon Cher ami,Nys, hier m’a dit qu’il désirait avoir 600 francs des 12 croquis. Il m’a dit également que la grande femme couchée était encore chez lui & qu’il ne l’avait pas envoyée à Lyon parce qu’il y avait du pastel sur le fond & que en voyageant cela s’abîmerait. Comme avec ces êtres là, Flamands & finauds, il fait prendre la balle au bond, je lui ai dit que s’il voulait m’envoyer ce dessin, la grande femme couchée (peu faite, mais une bonne étude, que je te retoucherai si besoin est, car je ne me rappelle plus bien le degré « de finition ») tu la prendrais à cent francs avec « le viol du prestre ». Que cela rentrait dans son prix à 50 frs par croquis. Il m’a répondu que ces deux croquis étaient des plus importants & que il ne pouvaient les donner à Cent francs que si on prenait les autres. Bref j’ai fait l’affaire, en lui disant net, que si tu ne prenais pas ces croquis, je les prendrais à ce prix.Page 1 Verso : 2Cet animal là est méfiant comme un putois

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/67

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Rodrigues,MmeLafolie, veuve d’Alfred Delvau, m’apporte une lithographie retouchée comme un dessin par moi & de la plus grande rareté. Je crois que cette épreuve est à peu près unique. Les deux ou trois épreuves qui ont été tirées étant perdues. Achete la, je te l'échangerai si tu n’en veux pas en des temps « plus argentés » je te la reprendrai ou je te l’échangerai.À toi bienFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. Paris, 1889/05/08. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/68

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Page 1 Recto : 1Paris Jeudi 8 mai.Excuse moi, Mon Cher Vieil ami, excuse nous : moi & mon mufflisme. Voilà deux mois que je ne fais que rager contre les architectes, les peintres, les platriers, les maçonneurs, les fumistes, les parqueteurs, les zingareux, & autres canailles dont le métier consiste à ne rien faire & à toucher de l’argent pour cela. Je repars pour les champs, encore sans te voir, – j’ai besoin d’air & de repos, je souffre de la «Cabeza» & je suis d’une humeur de bull-dog !Dans huit jours, le quinze, je serai installé à peu près. Viens me voir, te prie Jeudi 15. Si tu le peux avant d’aller à ton tribunal : N°1 Place Boieldieu Figure-toi que je n’ai pas encore vu l’Exposition, ni la Tour Eiffel !! Ah ! Comme art naturellement, je ne fais rien qui vaille j’ai essayé de dessinoter dans les coins, cela ne marche pas !! Je suis une brute. Il faut que je me renouvelle entièrement ou je suis fichu ! Besoin de changement de carapace comme les crustacés. Cet atelier me fait peur,

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. Paris, 1885/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/69

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Page 1 Recto : 1Paris en Corbeillois.VendrediDies Veneris.– 1885Mon Cher ami,reçu « la chose » – je télégraphie à Nys, – qui a fait des demi-aveux, – de venir me débarasser de « la chose ». – Expédier mes dessins pastellés, – Jamais – Jamais ! – Je ne les fixerai même que si tu me dis formellement de le faire & Sous ton œil – Ils sont déja fort éreintés ces dessins, & j’ai pour deux jours au moins à les nettoyer à les débarasser de cette poussière de pastel gris. C’est parce que cet imbécile d’imprimeur les a fait voyager qu’ils sont dans cet état ! Donc, Mon Vieil, grimpe sur « Convolvulus – (de «convolvere» enlacer Genre type de la famille des convolvulacées, Calice persistant à cinq divisions, corolle en cloche, cinq étamines, un ovaire supérieur, un style, deux stigmates.Convolvulus arvensis – Meudon Versailles – Ramparts. Ah ! tu crois surprendre la Science !) grimpe sur MlleMartha sur Marie Soll, sur Nathalie sur MrValgrand danseur comique, chaponne-toi puisquePage 1 Verso : 2tu

carte de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1892/01/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/70

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Page 1 Recto : 1Mon Cher amije suis navré, Aurélie est accouchée d’un superbe garçon, énorme & bien vivant. Mais la nuit brusquement, il a été foudroyé par une convulsion interne. C’est un grand malheur. Je t’écrirai pour te donner rendez-vous. Il ne reste plus rien à faire au dessin que quelques petits personnages du fond. – Mais avant un ou deux jours je ne peux quitter la pauvre petite maman.À toi bienTon très tristeFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1884/12/04. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/71

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Page 1 Recto : 1Mon Cher RodriguesDemain les dessins seront chez moi à neuf heures ½.Je voudrais bien ne pas les voir vendre à quelque Juif. S’il ne te plaisent pas absolument (ce dont je doute !! !) tu pourrais les acheter & tu me les repasserais fin Décembre. Fin Décembre 1884 je touche un morceau du Colorado. On me doit de l’argent ! Quelqu’invraisemblable que puisse être ce fait. Il est !À toi & à demain.N’oublie pas que je suis toujours très honteux devant toi, moralement, d’avoir eu la lacheté, la salauderie la petitesse de te laisser me payer la « Foire aux Amours » Quelle infamie ! Mais que veux-tu quand on a charge d’âme de créancier !À toi bienFélÿ Rops

Lettre de Félicien Rops à Paër. Paris, 1885/04/01. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/72

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Page 1 Recto : 1Paris le 1er Avril 1885.Mon Cher Monsieur PaërUn certain Monsieur Henri Bignon homme de lettres vient de me venir trouver pour que prier de l’aider dans une iconographie de « mon œuvre » (en admettant qu’œuvre il y ait !!). Je lui ai répondu que je vous avais donné ma parole pour celle que vous alliez publier avec Nys. – Êtes vous toujours dans l’intention de la faire cette iconographie ? Si oui il faut qu’elle se fasse pour octobre & que l’on imprime dès maintenant un prospectus en bulletin de Souscription. Mettez le volume à 20 frs tiré à 500 ou à 400 numérotés. – Je vous fournirai deux petites planches, (deux ou trois) & Legrand (qui a beaucoup de talent) en veut faire le frontispice. – BeaucoupPage 1 Verso : 2de mes collectionneurs demandent ce Guide à travers « l’œuvre » (assez embrouillée !!) – Si j’insiste a ce propos, Mon Cher Monsieur, c’est que le livre est très demandé & que si vous n’êtes pas absolument décidé à le faire tout de suite, d’autres y sont presqu

Lettre de Félicien Rops à [Félicien] [Champsaur]. Corbeil-Essonnes, 1885/07/11. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/73

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Page 1 Recto : 1La Roche-Claire11 Juillet 1885J’ai à vous prier Monsieur de m’excuser de ne point vous avoir adressé un mot de remercîment pour les lignes d’éloge extrême parues dans le Figaro, & que vous me faites la gracieuseté de m’envoyer. Je ne lis guère de journaux, – non pas par le mépris affecté qu’ont beaucoup de gens pour cette forme de littérature la plus vivante certainement de notre temps, mais pour ne pas nuire à mes énormes repos & des Rêvasseries qui me sont chères. Et puis je ne vous remercierais que des lèvres, & par courtoisie rudimentaire car j’ai horreur de toute popularité, & des baisers de la grande «Fama» si facile pour les « Onhètes Gens ». – Mon art n’est pas, n’existe pas, je ne vois là que de « l’esprit facile » & ces formes d’art me sont en répugnance ; il n’y a point à en parler je crois. Je le disais à Gaston Bérardi il y a quelques jours : je chéris mon obscurité, j’en ai fait un dilittantisme, & par ces temps où tous les peintresPage 1 Verso : 3triquent

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1885/12/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/74

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Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxJe t’ai attendu jusqu’à 3 heures force m’est de sortir pour promener MlleRops ès baraque. Excuse moi & si tu trouves une heure demain (pas de 12 à 3) pour venir prendre la dame porciphillène. Viens, sinon je l’enverrai par mon fidèle larbin.Bons souhaits pour l’an de grâce 1886, qui je l’espère te dedommagera en bons dessins des faillittes de parole & de santé de ton déplorable ami :F. Rops

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1886/03/01. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/75

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Page 1 Recto : 1Lundi soirMon Vieil,Pourrais-tu passer demain matin par l’atelier ? J’ai un petit Conseil à te demander.À toi de déja Vieille amitiéFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1883/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/76

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Ami,Merci du renseignement, ci-joint une lettre pour Maus.Octave Maus avocat & Secrétaire des XX rue du Berger Faubourg d’Ixelles.Ci-joint une carte postale. inscris là dessus le nom de ton hôtel à Bruxelles, & expédie moi cela avant ton départ. J’ai un tas de choses à te demander.Bon voyage & à bientôt.Ton vieuxF.R.Mais c’est fort bien : 15,000 frs ! Il doit y avoir làdessous quelque tripotage pour que le Noilly retire cela à 15,000.

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1886/08/06. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/77

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Page 1 Recto : 1Mon Vieuxje veux bien n’aller chez Arents que Mardi mais demain cela ne me sera guère possible ni Samedi car demain je pars pour la Campagne. Veux-tu y venir aujourdhui à 5 heures ? – Note que ce que j’en dis, c’est pour que tu puisses reprendre la chose avant ton départ pour la campagne normande Si tu ne pars que Jeudi ou Vendredi nous pouvons y aller Mardi à 1 heure.Veux tu faire mieux ? Apporte moi les croquis chez moi, ou plutôt veux-tu que j’aille chez toi aujourdhui prendre les dimensions, car c’est uniquement pour cela que nous devons aller ensemble chez Arents. Arents ne peut travailler sans mes dimensions, qui ne sont pas celles des dessins mais qui sont subordonnées à la dimension des dessins. –Donne bout de réponse, quandPage 1 Verso : 2ton domestique est venu, je ne savais pas encore que ma femme désirait partir demain & je me soumets !À toi Mon Vieil.Fély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/78

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Amisi tu as un moment Vendredi matin, j’ai à te montrer de petites choses intéressantes.À toiFély Rops’À moins que tu ne préfère venir demain Jeudi vers 10 heures du matin.

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. Paris, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/79

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Page 1 Recto : 1Mon Très Cher ami & défenseur de moi : veuve & orphelin,Une rapide Consultation ! – Voici la police « d’assurance contre l’incendie » de Madame ma femme. Faut-il signer cela Ne trouvez vous pas que les 240,000 francs de risques locatifs & de recours de voisins sont fortement exagérés, & qu’en mettant 20,000, ou 30,000 francs pour chacun de ces « articles », on arriverait à une machine raisonnable.Qu’en pensez vous Mon Cher ami. Que d’honoraires & d’honneurs & de machines comme cela ne vous devrai-je pas ô Dieux ! Enfin comme je dois vivre 90 ans !Et c’est avec des bricoles comme cela que je suis retenu, moi qui devrais être dans les champs avec ma boîte à couleurs ! – Et les bourgeons surgissent & je vais manquer l’entrée du Printemps ! –À bientôt & Merci d’avance bras de la Providence que vous êtes :Fely Rops21 R. de Grammont.

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., [1882/12/01]. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/80

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Rodrigues.La Mlle de Maupin aura un frontispice & dix dessins, vous choisirez dans les dix dessins les Six dessins qui vous plairont. Si vous ne voulez pas le frontispice, il vous sera loisible de le laisser de côté. Peut être ferai-je un « culispice » pour faire la douzaine.Le frontispice représentera une belle dame nue comme le Champ de Mars & embrassant sa Chimère. Sur le socle de la Chimère aux aîles bariolées le bas relief représentera L’Hermaphrodite – vue de dos ! ! pour Mr le Préfet de police.Dans quelques jours l’annonce paraîtra dans le Bulletin de la Librairie, – pour les eaux-fortes. Vous voyez que vous pouvez être tranquille, cela va « avoir lieu ». Je vous remercie de m’avoir donné l’idée de faire une traduction de ce beau livre. Le volume de Conquet sera superbe. Je croisPage 1 Verso : 2que mes dessins feraient bien mieux là dedans que dans l’édition Charpente. – Quant à la collection de « Rops » je l’ai achetée & payée. Mais il est inutile Mon C

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. Corbeil-Essonnes, 1886/08/16. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/81

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Page 1 Recto : 1La Roche-ClaireC’est entendu, je t’enverrai les dessins dont je t’ai parlé, & tous ceux que je ferai & qui me paraîtront te convenir. Si certains prix te paraissaient trop chers tu me le dirais très franchement, & nous nous arrangerions à l’amiable à ton retour de Normandie. Pour les croquis nous garderons le prix de 50 francs, en camarades. Pour les dessins, je le fixerai suivant le travail qu’il m’auront demandé & leur importance.Je suis encore repris par la patte !! Quel ennui.Je t’écrirai longuement en te faisant le premier envoi à la fin de la semaine qui s’ouvreÀ toi bien affectueusement & des nouvelles bientôt.Fély R

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1886/09/15. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/82

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Page 1 Recto : 115 sept. 1886.Mon Vieux Rodrigues,Tu as dû me maudire, & me vouer aux Furies, moi j’ai fait à peu près la même chose, & je me suis envoyé fortement à tous les diables !! Je viens de passer un mois atroce, & cela menace de continuer ! Je ne t’ai pas répondu parce que je me fichais de tout ce qui touchait à moi, & à mon art. Figure-toi qu’à l’heure où je t’écris, je suis encore, – & cela depuis un mois, à peu près, la jambe étendue sur une chaise dans la position qu’Hogarth affectionne pour représenter dans ses dessins la fin des mauvais sujets. Depuis un mois un chirurgien féroce, : le féroce Chavassu, – hein ? quel nom ! me coupe dans le doigt m’en entrait tout ce qu’il peut, me bistourise, me scalpèle, sous le prétexte que si je ne me laisse pas faire, il faudra en arriver à me couper le pied gauche ! un pied quePage 1 Verso : 3Chevassu regarde avec mépris, comme un pied auquel j’ai tort d’avoir la faiblesse de tenir, si gauche qu’il soit ! Juge de ma belle humeur ! Et

Copie non autographe de Félicien Rops à Alice Renaux [Renaud]. Paris, 1872/09/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/83

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Page 1 Recto : 1Paris, jeudi soir.Ah Blankenberghe ! la plage ensoleillée, les bonnes causeries dans le sable blanc, la mer bleue, les routes ombreuses de Walcheren, l’Abdy-Hôtel de Middelbourg, le roulis de l’Antwerpen et Miss et Mary et Alice, comme tout cela est loin ! comme tout cela est près ! En plongeant les mains dans mes poches je sens le sable des dunes que votre sollicitude leur prodiguait et je porte fièrement comme la Toison d’or, votre ceinture, petite déesse sortie des flots pour désespérer les peintres !La vraiment bonne chose que la vie, n’est-ce pas ? et comme l’on ne sait jamais ce qu’elle va vous dire ! On est triste, spleenétique, désespéré. On trouve les hommes bêtes et lâches, les femmes vulgaires, trompeuses et sottes, les chiens sales, les jours sombres, et puis voilà que tout devient blond et rose et que l’on se met à remercier le bon Dieu qui n’en peut mais, et qui ne sait pas de quoi. Tout semble charmant, Dujardin est joli, Van Bogaërt spirituel, la bavière

Copie non autographe de Félicien Rops à Alice Renaux [Renaud]. Sedan, 1872/10/06. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/84

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Page 1 Recto : 1À Sedan. Chambre n° 16 ce jourd’hui dimanche, le 6 du mois octobre mil huit cent septante-deux.Cette chambre est nue et d’un aspect sévère : Le papier vert bouteille à bouquet indigo, sur un socle en bois, tout en or et sous verre ! L’empereur à cheval revient de Marengo…Et il y a du feu ! enfin je vais pouvoir écrire à Mignonne Alice. Que fait-elle maintenant ? Il me semble que je l’entends d’ici chanter notre chanson de Fortunio ou la valse des Roses. Vrai, j’entends votre voix d’argent, ma chère Alice, malgré les trompettes et les clairons bavarois qui sont en train de me sonner sous mes fenêtres je ne sais quelle bizarre et mélancolique fanfare d’outre-Rhin ; et je viens justement d’écrire au frère Carlier que je me laisserais traîner sur mon torse pendant vingt lieues, comme le grand saint Pantaléon si je pouvais vous entendre dire : « Fély » là, tout de suite.Ah ! quel drôle de voyage je fais ! je quitte, bien triste, mes petites sœurs lundi soir ; chez moi je tro

Copie non autographe de Félicien Rops à [mère d'Alice] Renaux [Renaud]. Paris, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/85

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Page 1 Recto : 1Paris, dimanche, 11 h.Madame,Je viens de recevoir, à ma grande stupéfaction, un billet de Miss par lequel elle me prévient qu’elle arrivait à Paris avec Alice. Comme la coïncidence de ce voyage avec ma présence à Paris pourrait vous paraître suspecte, je crois de mon devoir d’homme loyal de vous dire que je ne suis pour rien dans les motifs qui ont pu décider ce voyage qui me désole parce qu’il a dû vous faire peine ainsi qu’à M. Renaux.Je viens de voir Alice et Miss et je n’ai pu m’empêcher de leur dire combien cette conduite étrange était répréhensible et pouvait vous paraître suspecte.Maria, avec laquelle j’avais dîné la veille, vous affirmera, si vous pouviez douter de ma parole, à quel point j’ignorais l’arrivée d’Alice et combien cette étourderie d’enfant m’a attristé. Elle est, du reste, bien au regret de cette petite escapade d’écolière et je vais user de toute mon influence pour engager Miss à vous la ramener au plus vite.Les sentiments de frère et de frère bie

Copie non autographe de Félicien Rops à Directeur du journal "La Réforme". s.l., 1886/10/23. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/86

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Page 1 Recto : 123 octobre.Monsieur le directeur,L’offense ayant été publique, la réponse à cette offense doit l’être aussi. Je vous prie donc de vouloir bien vouloir insérer dans le prochain numéro de votre journal la lettre que j’ai adressée à MeEnglebienne, du barreau de Mons :Paris, 18 octobre.Monsieur,Vous avez, dans votre plaidoyer de l’affaire Vandersmissen, parlé de moi outrageusement, dépassant les droits de la défense et les bornes qui lui sont imposées.Sans raisons, sans motifs, sans que les besoins de la cause puissent vous excuser, vous m’avez grossièrement et sottement injurié, comme si j’eusse pris place, moi-même, sur le banc des prévenus.Vous m’avez accusé de « lâcheté ». Cette opinion fera sourire mes ennemis eux-mêmes, qui, aussi bien que mes amis, savent que, dans les affaires d’honneur, ma conduite a toujours été celle d’un galant homme, ce dont, au reste, puisque vous semblez en douter, je veux vous donner des preuves irréfutables.Je dois cependant, sur l’heure, e

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1886/12/28. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/87

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Page 1 Recto : 1Mardi soirAu galop deux mots Mon Cher Rodrigues.Je te prie de demander de ma part à ce bon Picard s’il n’y aurait pas moyen de vendre pour deux mille frs une collection aux Estampes, – c’est une honte pour la Belgique de ne point avoir une collection de Rops ! – puis deux mille francs me feraient plaisir ! très plaisir ! – Tu pourrais aller toi-même aux Estampes, demander le Conservateur MrHymansHenri Hymansqui est un peu de mes camarades & lui proposer l’affaire, mais il ne faut pas que les Belges apprennent que cette collection vient de moi, je les connais il feraient tout rater, car ils me détestent au fond, – j’ai deux ans de journal satyrique sur la conscience, & il n’est guère un de ces animaux que je n’ai houspillé.Enfin Chante mes louanges & tu peux hardiment leur dire que je suis tout simplement le premier dessinateur de Paris & de Navarre. – Profite de laPage 1 Verso : 2vente Noilly pour montrer à ce Conservateur qu’il ferait une affaire d’or en me donnant 2,0

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1887/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/88

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Amitu trouveras « à l’entrée » d’un des cahiers trois épreuves pour toi :La Malgueña – uniqueCanicul – unique 1er ÉtatLes pommes d’Ève – 1er ÉtatDans la collection pour le marchand tu trouveras : La vachère. Je t’en tirerai une épreuve.Ces trois planches : Pommes d’Ève Canicul, & Vachère étaient ébauchées depuis longtemps : l’an dernier. Je n’avais pas d’encre, pas d’imprimeur, je les avais mises de coté, & pas moyen de me rappeler où était ce côté. Je les ai retrouvées avant hier dans mon armoire des Combles ! Nys est venu hier, je lui ai fait tirer au plus vite quelques épreuves & voilàLe 1er État de Canicul est unique.À bientôt Mon Cher Rodrigues & bonnePage 1 Verso : 2chance ! – C’est bien si tu réussis et encore bien si tu ne réussis pas ! Merci dans tous les cas :À toiFélyPage 1 Recto : 3N’oublie pas que je tiens à retoucher & surtout à mettre les titres vrais

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/90

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Page 1 Recto : 1Mon Vieux RodriguesVoilà le bibelot : Merci, je t’impose une scie carabinée, mais je te revaudrai cela. fais ressortir à Picard la préciosité des machines que tu lui apportes. À dix frs l’épreuve il y en a là pour un millier de frs.adresse :Picard 47. Avenue de la Toison d’orMlleParent Montagne de Sion

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Corbeil-Essonnes, 1887/03/13. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/91

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Page 1 Recto : 1La Roche-ClaireDimanche.Mon Cher Rodrigues,J’ai beaucoup regretté de n’avoir pu te voir Vendredi soir, mais j’étais si éreinté par cette semaine d’ennuis, que j’en étais malade. Je t’ai attendu Samedi jusqu’à deux heures. Je serai Mardi matin à Paris. Dis-moi par un mot, quel est le dernier prix convenu avec Sagaux. Je te remercie Mon Cher Ami de toute la complaisance dont tu as fait preuve en cette affaire. Je crois que je n’en serais pas sorti sans toi, franchement.Quand tu passeras par l’atelier je te remettrai : Le cœur sur la main, & Vachère – puis une petite pièce : la Lampe de Psyché, des machines que tu n’as pas, & qui t’attendent.Maintenant je vais tâcher de faire un chef d’œuvre du frontispice, que j’ai regagné un peu de calme !À toi bien & Merci encore.Fély

Lettre de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. New York, 1887/10/03. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/92

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Page 1 Recto : 1New-York Lundi3 Octobre 1887Hôtel de la 5e Avenue.Mon Cher Amije t’envoie deux mots au plus vite : Assez bonne traversée, deux jours de gros temps, dont une nuit de tempète superbe. Une mer démontée par un furieux vent du Nord sous un clair de lune de theâtre. Je me suis glissé, malgré la défense, en m’accrochant aux cordages d’étai jusqu’à l’avant, brossé par les vagues qui balayaient le pont, mouillé, coupé, sans souffle, mais le plus heureux des peintres. Je voulais, c’était mon rêve aller jusqu’au taille-mer m’accrocher au beaupré & augmenter la sensation aigue d’admiration, & même d’épouvante, que j’éprouvais, – mais j’ai été découvert par le maître d’équipage, qui s’est mis à gueuler, à siffler, à jurer : J’ai été empoigné par deux animaux dégoutants – c’est le mot, on a ouvert une écoutille & je me suis retrouvé sur les marches de l’escalier des troisièmes, à coté de deux Italiennes en prière. – On n’admettait pasPage 1 Verso : 2qu’un passager des 1ères ait pu en

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1887/06/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/93

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Ami,Ma première lettre venait de partir lorsque je me suis aperçu que j’avais oublié un important post-scriptum :1° N’as-tu pas dans les paperasses que je t’ai remises, une page « de souvenirs de chasse » commençant je crois par : « Voici venir les brouillards de novembre & les jolis départ de chasse » & finissant je crois par chassaillon ne daigne : peintre je suis » ? ? Si oui veux tu bien me la renvoyer.2° Je voudrais bien avant de continuer le frontispice régler mon compte de dessins arriérés dont un (la femme en croix,) est ta propriété & dont les autres : l’hermaphrodite & la Mors & Vita semblaient te plaire. J’ai peur de les « laisser là » si je ne les finis pas maintenant.3° Voudrais avoir pour 24 heures l’État premier des Œuvres BadinesPage 1 Verso : 2de Grécourt.Voilà un mot de réponse te prie.Au galop.FélyJ’ai envoyé un exemplaire à Champsaur. Il faudra que tu me permettes d’en acheter encore deux à prix de revient.À toiPage 1 Verso : 3J’oubliais enc

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1887/01/10. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/94

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Page 1 Recto : 1Mon Cher AmiJe comptais te voir & je ne te vois pas. J’ai absolument besoin du dessin : « Le Guérisseur de fièvres » Il doit partir pour les XX, Lundi au plus tard & il faut que je change une main défectueuse.2° Pourrais-tu m’envoyer le texte de la Nubilité d’après le remarquable poète Hieland – J. –3° Je te prie de me prêter pour 12 heures le N° de l’Art Moderne où se trouve l’article :L’Infâme Fély.Voilà. Je te fais le frontispice, s’ilPage 1 Verso : 3est « trop tard » ô homme pressé, – il servira pour les exemplaires « d’ami ». S’il n’est pas « trop tard » il servira pour le volume.À toi bien & à bientôt.Félicien RAuplus vite tout cela je te prie cela presse !

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Bruxelles, 1887/06/16. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/95

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Page 1 Recto : 1Mon Cher RodriguesDe profondis clamavi ad teDomine!Domine!Voilà : Je suis en voyage & il se passe la bàs au 19 de la rue de Grammont, à propos d’une canaille de jardinier un tas de choses trop longues à te raconter par lettre, & qui demandent un conseil d’ami & un conseil d’avocat.Je suis ici avec ma femme & ma pauvre petite belle sœur a besoin d’un appui moral & juridique. Je t’en prie passe demain Vendredi par le N°19 de la rue de Grammont & donne le susdit conseil. On t’expliquera l’affaire.À toi bien de vieille amitiéFélyRetrouvé une épreuve unique d’une planche sans grandeimportance, mais épreuve unique sur Japon ancien : « Jeune Anversoise » – Je te la rapporte. Je farfouille & je ne désespère pas d’en trouver d’autres. J’enballe un tas de saletés, – nous examinerons cela ensemble.À bientôt & merci d’avance.F RBruxelles, le 16 juin 1887Je pars tout à l’heure pour Blankenberghe, écris-moi un mot la bàs.Réponds s.t.p. :Hôtel du PhareBlankenberghe(Flandre occidentale

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1886/08/06. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/96

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Page 1 Recto : 1MrRodrigues avocat16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Bien à 9 ½ heures demain, quant au déjeuner tu es garçon – ne te dérange pas pour le vieux.F. R

Lettre de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. [Port-Vendres], 1888/12/19. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/97

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Page 1 Recto : 1Mon Cher AmiTout le monde te remercie, on va s’embarquer sur « la Malvina » on fait escale à Carthagène & on va danser sur les flots bleus car il y a une rude brise de S.S.S.O.O.Je t’embrasse & je te dis la gaieté de la traversée.À toi bien & à bientôtAmitiés de la « flopée »Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/98

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Page 1 Recto : 1MardiMon Cher VieuxJe ne peux être à Paris que Jeudi matin.À toi bien & à bientôt.Fély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. Paris, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/99

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Page 1 Recto : 121. R. de GrammontMon VieuxDis-moi si je peux t’écrire « sans dangers » d’indiscrétion officielle & autorisée. Je rentre : ta lettre première a été courir après moi sur tous les sables blancs de Nieuport à Scheveningue. Elle me revient. Je n’ai rien fait !! mais j’ai cependant dessiné tout le temps ! – Je suis un muffliste, mais je t’aime bien & je te pardonne tes infidélités, en faveur du motif, – pas le bon – mais l’exquis. Heureux homme qui se plaint que la non mariée est trop belle !!Ah ! je fais & je ferai sous ton œil sévère mais juste un vernis mou de 50 cent sur 65 en deux heures. Je vais enfinPage 1 Verso : 2je le crois faire des choses qui vaudront la peine d’être regardées. – Les femmes coucheront « avec » !Ah ! Ce sera tout à fait « chic » !! comme on disait en 1840 !À toi de vraiF. R

Lettre-enveloppe de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1888/07/10. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/100

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat16. Rue MonceyPARISMon Cher Ami,je ne te vois plus & j’ai à te consulter pour le cas des copies de dessins. Les lettres sont faites mais il y a des détails sur lesquels je voudrais être éclairé Je serai demain Mercredi à la maison de 9 h. à 11 & de 1 à 6 heures.Je te serre bien la main de vieille amitiéF. Rops

Lettre-enveloppe de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Bordeaux, 1888/12/16. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/101

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat16. Rue MonceyParis(Seine)Page 1 Verso : 2Bordeaux. 16 Déc 1888Mon Vieil,Tu as commencé, il faut que tu mettes le comble à tes complaisances !! !! Tu me ferais bien grand plaisir en passant 19 rue de Grammont voir si l’affaire Geyler a eu un résultat ; car je te dirai que les Landes & le Médoc restent sans charmes pour moi avant d’avoir obtenu une « SOLUTION FAVORABLE » ! Jolie ville Bordeaux, jolies filles les Bordelaises. C’est la patrie de notre amie Jeanne !! – Je t’embête, Mon Vieux, Je t’embête, mais je ne peux faire autrement ! Appuie s’il te faut aller chez Geyler, sur les sommes énormes « d’achats d’étoffes & de meubles » dépensées par nous, en prévision de cette location, & les pertes que ce retrait nous ferait subir, &c &c &cL’argument que « ces locaux conviennent beaucoup mieux que d’autres (les nôtres) pour le Crédit Lyonnais, n’est pas sérieux puisque le Crédit avait consenti à la location & que les travaux étaient commencés. Ces an

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Paris, 1889/10/26. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/102

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat16. Rue Moncey.Mon Cher VieuxUn imbécile de marchand me manque de parole. J’aurais besoin de Cent francs pour parfaire une échéance, & j’aurais besoin de cela demain Dimanche matin. Mon Concierge est prévenu (1 Place Boieldieu) & ton domestique pourra lui remettre la commission.Dans huit jours je te remettrai cela, & je te remercie grandement d’avance.Ton vieux Copain.Fély Rops.1 Place Boieldieu.

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1888/03/28. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/103

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher Ami,Pourrais-tu pas passer par l’atelier ? Je ne te vois plus, & j’ai besoin de ton « expert Conseil » – N’oublie pas qu’il y a ici une épreuve « rarissime » pour toi –Ton vieil amiFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Paris, 1889/07/03. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/104

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Page 1 Recto : 1Paris 3 juillet 1889Mon VieilParaît que je suis chevalier de la Légion d’honneur. – C’est ça qui va embêter Napoléon 1er ! Comme tu as fortement collaboré à l’obtention « de cette haute récompense de mes vertus graphiques » je te fais part de la chose, quoique tu m’ait rudement dégouté, Sale bête, en me renvoyant de l’argent ! Les voitures sont toujours payées par l’Amphitrion, aux champs !! En voilà un manque de savoir-vivre ! – renvoyer de l’argent ! quel cochon d’Inde tu fais ! quel cochon d’Inde !! Là ! Maintenant que je t’ai injurié cela va mieux. – J’ai retrouvé à l’exposition Rodin, beaucoup de Rops que je lui avais montré. – Entr’autres un croquis que tu verras de 1876. Fait pour Malassis ! Ah ! Il ne s’est pas gêné avec le bon Rops ! – Je ne lui en veux pas parcequ’il a beaucoup de talent !À toi, Mon Vieil, mais cochon d’Inde tout de même !F. RAh ! je vais traîner cette croix bassement !

Lettre de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. [Fécamp], 1889/10/03. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/105

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Page 1 Recto : 13 oct 1889Mon Vieux Rodrigues,je rage contre moi, contre l’Art, contre ma main droite que j’ai envie de couper espérant que ma main gauche fera mieux ! C’est la tête, la « cabeza» qu’il faudrait couper pour lui apprendre à ne voir que les choses que la peinture, art bête, peut rendre « avec fidelité » comme disent les professeurs !Que le Diable m’emporte !! Et triste comme St Jérémie !! Oh ! le lugubre des départs d’automne, dans les gares humides où le vent chasse les feuilles jaunes, en tenant les mains de la pauvre petite bien aimée dont les cheveux blonds se mêlent aux fourrures sur lesquelles on a pleuré tout à l’heure ! – Et Elle ! ne reviendra plus jamais ! – que mariée, à un homme de la Campagne, comme en disent les cartes, – de labàs derrière Cazan, où l’on chantera dans les Isbâs – le jour de ses noces. Que le Diable m’emporte !! ! Nom de Dieu !– Et elle pleure aussi la Locomotive ! (systhème Crampton !) elle dit Fély bete bête, reviendra pas, reviendra pas !

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1888/12/13. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/106

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat 16. Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher AmiSi tu peux passer chez moi avant onze heures, tu me feras bien plaisir je suis bien embêté !Ton vieuxFély

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1890/12/19. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/107

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Page 1 Recto : 1MrRodriguesavocat16. Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher AmiTu me ferais le plus grand plaisir en passant aujourdhui par le 19 de la rue de Grammont, je suis assez gravement indisposé.À toi bienF. R

Carte-Télégramme non autographe de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1891/04/27. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/108

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodrigues16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Serai à Paris Mardi matinF Rops

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1887/11/24. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/110

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Page 1 Recto : 1MrRodrigues16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Prière passer dans la matinée chez le bonRops

Carte de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Paris, 1890/03/12. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/111

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Page 1 Recto : 1Paris Mercredi 12.Mon Vieux Rodrigues,Viens donc dîner sans façon avec nous Samedi prochain 15. On te réclame & moi itou.À toi mon déja vieil, & on n’admet pas d’excuse !FélyÀ propos, pour le catalogue des lithog. je voudrais bien être chargé de « l’explication » de la Médaille de Waterloo parce que je tiens « à ce qu’il n’y ait pas d’ambiguïté » & a bien expliquer les choses.

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/112

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Page 1 Recto : 1MercrediMon Cher Ami,– L’Enterrement au païs Wallon  entièrement retouché est chez mon concierge à t’attendre. Veux-tu me vendre cette épreuve, tu me ferais plaisir.– Je te retoucherai la planche quand tu voudras.Je serai ici Mercredi prochain dans huit jours. Ma femme a besoin de huit jours de Campagne absolument.Ton VieuxFélySi tu ne gardes pas cette épreuve pour toi vends la moi je te prie. Je paie Comptant !! !! !! !! autant moi qu’un autre.

Télégramme non autographe de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. [Paris], 1890/05/31. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/113

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0408

Page 1 Recto : 1MrEugène Rodriguesavocat MarlyleroiPage 1 Verso : 2Pour Marly de Paris N°83408 Mois 14 Dépôt le 31 mai, à 9 h. 34 m. du mViens le plus tot possible je te prieRops

Télégramme non autographe de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. [Paris], 1890/06/03. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/114

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0409

Page 1 Recto : 1Eugène Rodriguesavocat MarlyleroiPage 1 Verso : 2Pour Marly de Paris N° 29811 Mois 15 Dépôt le 3 Juin à 12 h. 11God revenir viens je te prie présence absolument nécessaireamitiésRoys

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/115

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Page 1 Recto : 1Mon Vieil,Nys m’assure qu’il attend les dix croquis d’e Lyon. Il a écrit & cela doit arriver d’un jour à l’autre Il m’a dit qu’ils m’appartenaient.Voici les titres qu’il avait notés :1 Le Louis XIV2 Le Transformisme3 La Marchande d’oiseaux4 La Madeleine.5 Le beau Paon.6 Ève & le serpent7 Mme Michel Ange (une horreur ?)8 Le Satyriasis – étude pour l’achèvement de la p. sèche.9 Hommage à Pan.10 Gabriel.Il y a beaucoup de croquis dans tout cela. Tels qu’ils sont il valent plus que le prix, mais Nys ne peut se dédire c’est affaire faite. Du reste s’il y a un coup de crayon à donner par çi par là nous le donnerons.Page 1 Verso : 2Le Mayer est venu m’embêter pour avoir toutes sortes de choses mais j’ai flairé la flouerie aimable, & je me défie & je me méfie ! comme le guillotiné par persuasion de Chavette.Quant à la jolie marchande connais pas ! Vite son adresse !! !! !! !! !! que je lui fasse un Rops !! !À toi :Comment encore une Collection de Rops ? Mais alors il y a des fa

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. [Paris], 1890/12/16. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/116

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Page 1 Recto : 1Mardi 16 déc. 1890Mon VieilDans le cas, où je ne te verrais pas aujourdhui ce qui est probable, je te prie de venir dîner sans façon chez nous, 19. Rue de Grammont, à la bonne « française comme toujours. C’est le dîner des « Coudes sur la table ».Demain Mercredi à 6 heures ½On compte sur toiLe Veston est de rigueur.Rien que les amis d’habitude :Filleau et sa femmeHaraucourtUzanneGouzienMlleVerwée, peintresse.&Nous tous.On t’attend.À toi & à demainFély

Lettre au verso d'un imprimé de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Corbeil-Essonnes, 1891/06/12. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/117

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Page 1 Recto : 1Plus de papier !! !! !! !Demi-Lune (Essonnes) (S. & O.)Ce 12 juin mil 891Mon Vieux RodriguesSi tu n’as pas trop d’horreur des Champs, prends une 3e, une 2e ou une 1ère aller & retour, (gn’y a pas de lits !) pour Corbeil en Gâtinais à 9 heures 45 du matin : Dimanche Tu trouveras à la gare des tas de gens de mauvaise mine, ce sont mes invités : Mon « école » et quelques malandrins sans conséquence.Tu feras plaisir à tout le monde.À toi & à bientôtFélyjeune homme enduré

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1891/06/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/118

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Page 1 Recto : 1VendrediMon Cher Ami,ne pourrais-tu pas demain passer par l’atelier, soit de 9 à 11, – soit de 1 à 4. Je t’ennuie bien, mais c’est encore pour cette déplorable affaire.À toi bien et merci d’avanceFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1891/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/119

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0414

Page 1 Recto : 1Jeudi soirMon Cher Ami,Tout à l’heure la présence de de Groux m’a empêché de te demander conseil, – ce que je te demandais ce matin dans la lettre écrite au Mans, comme je te le disais, – « je voudrais savoir ce que tu me conseille de faireBien à toiF. Rops

Lettre-enveloppe de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1891/06/09. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/120

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Page 1 Recto : 1MonsieurEugène Rodriguesavocat16. Rue MonceyParisPage 1 Verso : 2Mon Cher Rodrigues,L’exemplaire est retrouvé !! Comme je te le disais : au fond d’une Caisse ! – J’avais le vague souvenir de la caisse ! – et la certitude que rien ne se perd chez moi. J’ai de l’ordre dans mon désordre comme le Mercadet de Balzac.Seulement je te demande deux ou trois jours au plus pour terminer les deux croquis.Demain à 10 h. mon larbin ira prendre l’Enterrement dont je te remercie grandement.Je te serre bien la mainFélyJ’expédie trois E. Ramiro :à Paul Ropsà Léon Dommartin de la Chronique.à Rodenbach pour le Journal de Bruxelles.et j’en expédierai un 4e à la Jeune Belgique.

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1891/08/07. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/121

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0416

Page 1 Recto : 1MrRodrigues avocat16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher AmiNe fais pas attention à la lettre que tu recevras ce matin, – une bonne consultation par là t’épargneras la peine d’écrire.Bien des amitiésF. RJe t’écrirai quand j’aurai vu Dentu.

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1891/12/29. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/122

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Page 1 Recto : 1Mardi 29 Déc 1891Mon Cher Amisi tu as le temps viens demain je te prie, voir mon dessin. Il n’est pas fini, mais en le voyant tu comprendras mes ennuis ! Enfin il se finira forcément, & les autres avec lui, si vous le voulez. Je serai à trois heures à l’atelier. Autre chose :Ma femme « me prie » de te prier » au nom de nous tous, de vouloir bien te charger d’une petite affaire dans laquelle son beau-frère : M rLeyrit est engagé. Elle répond de lui & pour lui, si tu avais besoin d’une « provision ». Mon beau frère sera demain à neuf heures chez toi pour te demander conseil, & il fera ce que tu lui diras. Ce M rLeyrit est un garçon très honnête, très brave, & très travailleur, mais qui a repris, un peu à l’aveuglette une maison de commerce à Brie-Comte-Robert & qui en a pâti. Il a été exploité, – & il l’est encore, – par un propriétaire très malin & très rusé qui a vu qu’il avait affaire à une tête un peu faible, & qui en a abusé. Il t’expliquera tout cela. Moi je n’y con

Carte de visite de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. [Paris], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/123

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0418

Page 1 Recto : 1Bons souhaits deFélicien Rops !Que deviens-tu ? ? ?

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1892/01/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/124

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0419

Page 1 Recto : 1MrRodrigues avocat.16. Rue Moncey.Page 1 Verso : 2Le petit est mort.Je t’écris.Ton bien affligé : Rops

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1892/01/25. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/125

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Page 1 Recto : 11892. 25 janvierMon Vieux Rodrigues,je te remercie de ta bonne visite. Le coup a été bien dur, – pour tous ! Je me suis remis au travail, travail encore bien interrompu, mais c’est un soulagement et une distraction à mes peines, par ces tristes jours. Enfin, j’espère que, de meilleures heures vont venir, elles sont bien nécessaires, car nous sommes à bout de courage et de forces.Je te serre bien la main de bonne amitié.Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Paris, 1892/02/06. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/126

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Page 1 Recto : 1Paris 6 fév. 1892Tu venais de sortir, Mon Cher Rodrigues, que la lettre de St Malo arrivait. MrLe Masson le notaire me conseille de consulter « un notaire », j’aime mieux te consulter toi-même tout simplement. Je t’envoie le grimoire du tabellion d’Ille-et Vilaine. Tu y comprendras goutte, ce qui est hors de mes facultés.À Lundi mon vieil ami, me voilà remonté je l’espère sur ma bête, et je vais tâcher d’abattre cette année de la bonne besogne, ce qui ne m’est pas arrivé de longtemps.Fély

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1892/05/12. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/127

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Page 1 Recto : 1MrRodrigues avocat16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher ami,moi & ma femme, ma femme & moi veux-je dire nous voudrions te parler, cause sérieuse et pas à l’œil, comme tous les conseils que tu nous as donnés ! – Elle voudrait te remettre en mains de graves intérêts. Je serai chez moi de 8 à 11 heures ce matin rue de Grammont & de 1 à 6 heures de l’après midi.J’écris à ce bon MrPaillet.Je vais mieux, mais cela a encore été très mal il y a une dizaine de jours.Bonnes et vieilles amitiés.Fely

Télégramme de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. [Paris], 1892/03/07. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/128

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Page 1 Recto : 1Monsieur Eugène Rodrigues avocat16 Rue Moncey.Page 1 Verso : 2Dimanche soirMon Cher Ami,il m’est arrivé un accident qui a failli me priver d’un œil. Heureusement tout va mieux Je voudrais bien te voir. Demain Lundi je pourrai sortir. Peux-tu passer à l’atelier. J’y serai de deux heures à cinq. Je suis bien embêté. Voilà huit jours que je suis relégué dans des chambres à demi-jour. Cela n’est pas gai. Enfin ! je crois que malgré ma mauvaise chance j’en réchapperai encore ! Mais il serait temps que je puisse avoir une année de repos.Ton vieil ami en détresseFélicien Rops

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1892/02/09. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/129

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0424

Page 1 Recto : 1Monsieur E. Rodriguesavocat16. Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher amimerci de ta lettre, si tu as le temps de passer par l’atelier je voudrais te montrer le dessin fini. MrP. y sera vers les quatre heures. Il y avait encore quelques négligences à relever, – on n’a jamais fini ce genre de dessins ! Puis je voudrais te dire un mot au sujet de ta lettre d’hier. Donc si cela ne te dérange pas, viens. Je serai à l’atelier de 1 heure à cinq heures ½.Je te serre bien la main.Bons ComplimentsFélicien R

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Paris, 1892/03/18. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/130

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0425

Page 1 Recto : 1MrRodrigues avocat16 Rue MonceyPage 1 Verso : 2Paris 28 mars 1892.Mon Cher amiN’oublie pas que nous dînons ensemble ce jour-ci Vendredi 28. à 6 ½ pour 7 h. précises.À toi bienFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/131

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Page 1 Recto : 1Demi-Lune,Jeudi matin.Mon Cher Ami,pas moyen de se joindre ! Viens donc demain Vendredi à 7 heures 2 rue du Marché des Blancs Manteaux. nous dînerons ensemble, plus Tissier & Haraucourt – de l’Académie Française.Et nous Causerons.À toi bienF. RPage 1 Recto : 2Je serai Vendredi à 10 h. à l’atelier Place Boieldieu dans tous les cas, – viens nous serons seuls, de 10 à 11.F

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. Paris, 1892/04/08. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/132

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Page 1 Recto : 1Croquisma douceur est cachéeParis 8 avril 1892.Mon Cher Vieux* voilà où en est mon art : Croquisun octogénaire entait : J’arrive de la ½Croquisje trouve ta lettre & je t’envoie les paquets demandés. Comme tu es bon juge en peinture & en art (ce n’est pas moi qui dirai jamais le contraire !) j’y vais de confiance ! Seulement dis à Mrde Sainville qu’il doit répondre qu’il me connaît, fort bien, si par hasard quelqu’un l’interrogeait.Faut tout prévoir !À toi & à bientôtFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1892/04/27. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/133

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Page 1 Recto : 127 avril 1892.Excuse-moi Mon Vieux Copain, de te répondre dix ou douze jours trop tard ! C’est la faute aux autans ! La ½ Lune qui devait me rendre la santé s’est compliquée d’une autre Lune, mais rousse celle-là ! et j’en ai été victime. – Je me suis remis au lit avec toutes sortes de maladies plus insupportables les unes que les autres : bronchites, congestions nouvelles, poitrinasseries etc etc. Et ta lettre a attendu sa réponse : bien facile à faire cependant ! : Il fait trop froid la bàs, pour mettre le nez dehors ! Si tu peux l’y mettre : gagne le joli village de Monthermé, au confluent de la Meuse & de la Semoy, frète une calèche fermée, et remonte la Semoy jusqu’à Bouillon.– Entre chez un libraire de Charleville et achète : L’Ardenne par Léon Dommartin, c’est le modèle des Guides ; il te renseignera bien mieux que moi ! Mon amour pour la bécasse nous retenait dans les bois de la frontière, et me faisait oublier les grands paysages des environs de Mézières. Ah !

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. s.l., 1892/07/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/134

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Page 1 Recto : 120 juillet 1892.Mon Cher Vieux,je suis ici avec un tas de maçons à tâcher de nous faire une demi-Lune un peu habitable, car toute la baraque tombait en ruine. Mais je ne m’en amuse pas plus pour cela ! Je vais bientôt partir pour la mer, qui je l’espère me remettra tout à fait sur pied & me permettra de me remettre en selle sur ma rossinante de bataille.Causons procès : Quelque soit ma crasse ignorance des questions de droit, il me semble que l’on ne peut nier que les conditions de location ne soient changées du tout au tout. Quand ma femme & mes belles sœurs ont loué le local de la rue de Grammont la maison était une maison « comme il faut » les gens qui la fréquentaient étaient des gens bien élevés & des femmes du monde pouvaient s’engager dans les escaliers sans être exposées à des galanteries de bas étage. Elles ont loué comptant que la maison garderait toujours cet aspect là, & si on leur avait dit que des bureaux y seraient creés, bureaux dans lesquels à certains

Lettre de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. Paris, 1892/09/17. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/135

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Page 1 Recto : 1Paris le 17 Sept 1892Mon Cher ami,Je compatis bien à ta peine & sincèrement je t’assure. Je trouve tes lettres en arrivant ici. Moi aussi j’ai passé de tristes vacances, je te dirai tout cela demain & longuement. Le coup de la mort de mon pauvre cher Gouzien a été rude, ça a été le comble de mes endurements de l’année. J’ai, dans les deux lettres que je viens de lire de toi, une lettre revenue de Belgique, c’est pour cela que je n’ai pu y répondre. Je regrette bien de ne pas l’avoir reçue, elle m’eut fait grand bien. À demain sans faute, je suis arrivé de Bretagne ce matin à 5 heures, je repars pour la Demi-Lune dans une demi-heure. – Bien à toi de cœur, j’espère que le mieux se continuera dans le terrible accident dont dont pauvre beau-frère vient d’être victime. Quel affreux malheur. C’est atroce.Ton vieuxFély

lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Corbeil-Essonnes, 1892/09/19. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/136

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Page 1 Recto : 1Demi-Lune (Éssonnes)Seine & Oise 19 sept 1892.Mon Cher ami,donne moi vite des nouvelles de ton beau frère rien de ce qui te touche ne m’est indifférent. J’espère que les moments les plus dangereux sont passés, et que tu m’enverras un bulletin de sa santé rassurant. Quel terrible événement ! J’ai vu beaucoup d’amputations pendant la guerre de 1870 à l’ambulance franco-Belge. Les premiers jours après l’amputation, sont souvent supportés courageusement & se passent avec calme. Il y a à craindre la grande tristesse des jours suivants. Les plus héroïques n’y échappent pas, et souvent cela nuit à la rapidité de la guérison. Il est bien heureux que ton beau-frère ait pu t’avoir à son chevet, et tu trouveras mieux que tout autre les paroles qu’il faut, & qui pourront lui rendre le courage & le désir de vivre.Moi mon pauvre Rodrigues, j’ai été bien éprouvé ! Une maudite année ! Elle a débuté par la mort du petit, que je ne peux oublier, puis a commencé cette affection bizarre de

Carte de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Paris, 1892/01/18. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/137

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Page 1 Recto : 1Paris le 18 Déc 1892« Un octogénaire plantait »LafontaineMon Cher Rodrigues,Ma femme est en mal d’enfant. Cela me force à remettre à Mercredi notre rendez vous de Mardi.J’espère que mon futur fils n’aura pas besoin du forceps des Illustrations de Zadig qu’il retarde d’un jour.À toi bien de vieille amitiéFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/138

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Page 1 Recto : 1Jeudi.Mon VieuxAccepté, mais attends : D’abord tu enverras tous les dessins que tu as de moi & tu en as bien plus de huit !! !! – venant de moi ! Puis tu enverras aussi la femme qui se chatouille en laissant tomber le roman – à couverture « jaune ! » que tu as achetée à Conquet. – Enfin tout ce que tu as de moi excepté le dessin tiré de la Maupin. Pour la location d’iceux dessins je te donnerai un joli croquis que tu choisiras, ou les deux dessins des frontispices du volume de Haraucourt. – Quant à la dame au cochon, je veux bien te la finir à la condition que tu me la rapporteras un jour pour la parfaire, car elle n’est & ne peut être terminée à moins de trois jours de travail. or. j’ai deux dessins à faire & je pars mardi !! Juge toi-même ! . Tu dois avoir unePage 1 Verso : 2vingtaine de dessins à moi. Si j’insiste mon Vieux Rod c’est que c’est pour moi une affaire d’argent « pour tout l’hiver » ! – J’ai là dans tout cela une demi collection prête. Note que tu n’es pa

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1884/03/25. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/139

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Page 1 Recto : 1Que le « diable te patafiole »Fiche moi la paix !! Je t’enverrai fin avril toute ta mercerie. Mais je me laisserais plutôt couper les cors aux pieds, que de rien t’envoyer avant qu’il n’y ait rien à changer, tu trouverais des poils de cul à oter & j’adore ça dans mes potages ! J’ai écrit à Uzanne pour le charger de la « chose Leclaire » Je crois bien que MrLeclaire n’a pas été surpris du prix ! C’est une affaire superbe qu’il fera. J’ai mis la collection à 900 francs par ce que j’ai doublé le nombre des pièces, sans doubler le prix. Polisson ! à quelle prix crois-tu donc que se vendent mes eaux fortes ? (Je ne parle pas de celles de Gay & Doucé, celles là la malheureuse Doucé les a épuisées comme des michets (ou michés ?) celles dites « de Collection » Les Cythéréennes ou les Sataniques. Jamais moins d’un louis pièce, les plus petites. Et Conquet seul en possède. Seulement je ne veux pas vendre à Conquet de collection à ce prix là, & cela me fera plaisir d’avoir une col

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1893/03/03. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/140

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Page 1 Recto : 1Monsieur Rodrigues16. Rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher AmiNe Pourrais-tu passer à l’atelier aujourd’hui ? J’y serai de 10 ½ à 11 ½ & de 1 ½ à 3 ½. J’ai été à la campagne bien désespéré d’une reprise de douleurs à l’œil. Je crois que je suis fichu moralement.À toi bien.FélyJ’ai des épreuves pour toi. – J’ai travaillé & c’est à la suite de ce travail que j’ai ressenti de nouvelles douleurs.

Télégramme de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. Paris, 1893/04/25. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/141

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Page 1 Recto : 1Monsieur Eugène RodriguesAvocat16. Rue Moncey.Page 1 Verso : 26 h. du soirMon Cher Ami,j’arrive à l’instant à mon nouveau domicile : 2 Rue du Marché des Blancs Manteaux fond du marais. Étrange, Étrange ! J’ai eu de nombreuses viscissitudes que je te narrerai. Été très embêté très embêté. Les nuages se dissipent. Je n’ai pas reçu de lettres depuis quinze jours. Aurai tout. demain. Demain serai à l’atelier pendant toute la matinée, & tout à ta disposition.À toi bien de tout cœur et entièrement.Fély2. Rue du Marché des Blancs Manteaux.Hôtel des Blancs Manteauxl’appartement de Lavoisier !Très cocasse tout cela.Quartier horrible.

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1893/07/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/142

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Page 1 Recto : 1MrRodrigues avocat16. Rue Moncey.Page 1 Verso : 2JeudiMon Cher AmiJe serai de 2 heures à six place Boieldieu.À toi bienFély

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1893/07/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/143

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Page 1 Recto : 1MrRodrigues avocat16. Rue Moncey.Page 1 Verso : 2Jeudi 20 juilletMon Cher Ami,ne pourrais-je avoir les paperasses de la ½ Lune. Mon Varlet passera chez toi à 10 heures afin de t’éviter la peine de trimbaler ces pesanteurs là.Ton dessin a été remis hier ou plutôt ce soir, dûment cacheté & enveloppé chez toi 16 Rue Moncey.À Lundi Mon Vieil & Bonnes Amitiés,F. R.Ah ! la grande Blonde !

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. Paris, 0000/00/23. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/144

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Page 1 Recto : 1Paris 23 mardiMon Vieux Copain,Au galop, je t’envoie ce que ma belle-sœur a reçu, avec demande de réponse immédiate. que faut-il faire ?Bonnes amitiés à nos amis.À toi bienFélyJe prépare la collection demandée. Je t’écrirai demain je n’ai que le temps de fourrer ceci à la poste.FRVa boire le bourgogne du bon Gantois à ma santé Sais-tu ?

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1893/05/03. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/145

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Page 1 Recto : 1Jeudi soirMon Cher Ami,ne viens pas avant Lundi, tu pourras voir ton dessin du « Ramiro ». J’ai été infirmier depuis avant-hier.À toi bien – À LundiFély

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1893/07/07. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/146

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Page 1 Recto : 1M rE. Rodriguesavocat16 Rue Moncey.Page 1 Verso : 2Mon Cher AmiLa collection sera prête demain Samedi. – Et le dessin pour tes honoraires Mon Vieil en remercîment de tes embêtantes visites à Mr l’Ingénieur (Encore rien reçu). C’est le croquis de la Madeleine que j’ai bien parachevé.J’espère que la Collection te plaira depuis huit jours j’ai fait gémir la presse de Neys.À toi bienFély

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1893/06/10. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/147

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0442

Page 1 Recto : 1Monsieur Rodriguesavocat16. Rue Moncey.Page 1 Verso : 2Mon Cher AmiNe pourrais-tu passer par le N°1 de la place Boieldieu en « allant au Palais ? J’y serai jusqu’à 11 h. ¼. J’ai a te remettre quelques petites saletés bibliographiques.À toiFélyJ’arrive de làbas pour le rendez vous du Mr, mais il faut savoir ce que je dois dire à ce personnage !

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1893/06/17. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/148

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Page 1 Recto : 1MrRodrigues avocat16. Rue MonceyPage 1 Verso : 2F.R. sera à son atelier de 9 à 12 & de 1 à 4. Collection prête.Bons ComplimentsF.RVu l’ingénieur R.inutile visite !

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1893/06/23. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/149

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Page 1 Recto : 1MrRodrigues16. rue MonceyPage 1 Verso : 2Mon Cher AmiJe ne bouge pas de l’atelier de la Place Boieldieu, je voudrais te parler si tu peux passer par là tu me ferais grand plaisir.À t.Fély

Télégramme de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Paris], 1893/06/15. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/150

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0445

Page 1 Recto : 1Monsieur Rodrigues16. R. Moncey.Page 1 Verso : 2Mon Cher amiJe serai jusqu’à 6 heures à l’atelier. J’ai vu Renaudot qui m’avait fait demander par Trautmann. Il y a proposition sur laquelle ton opinion doit se manifester – opinion s’émettant urgentielle, dirait l’impénétrable Stephane Mallarmé.Demain Vendredi serai à l’atelier toute la journée de 9 h. à 6 du soirÀ toiFélyJe ne décide rien avant de t’avoir vu.

Lettre de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. Bruxelles, 1893/07/18. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/151

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Page 1 Recto : 1Bruxelles MardiMon Cher Amije pars pour Knocke, & à la fin de la Semaine je Parisianiserai quelque peu. –Je te raconterai des histoires très vivantes. Les résultats définitifs n’ont pas eu lieu !! mais quels jolis demi-résultats ! – Excuse-moi encore d’avoir été pour toi un si piètre compagnon de voyage !À bientôt mon vieilFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1893/07/23. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/152

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0447

Page 1 Recto : 1MercrediMon Cher Ami.Celle-ci est simplement pour te prévenir que (si on te l’a pas remise !) il y a pour toi une lettre recommandée du bon Félicien Rops ton vieux copain.F. R

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 1893/07/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/153

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Page 1 Recto : 1Samedi matinMon Cher Vieux,Remets je te prie au larbin ci-contre les papiers de la Demi-Lune. Nys a dû te reporter ton dessin. Dis moi un mot par la poste pour savoir si tu l’as reçu.Je suis a la ½ Lune jusqu’à Lundi matinÀ toi bienTon ancienFély

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Corbeil-Essonnes], 1893/07/23. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/154

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Page 1 Recto : 123 juillet 1893.Mon Cher ami,je n’y comprends rien ! – J’écris à l’instant à Nys qui depuis quatre jours a reçu de moi l’ordre de te porter le dessin que j’avais fait reproduire, pour pouvoir le terminer au vernis mou. Il doit être chez toi maintenant. Je lui avais, – à Nys, – comme nous partions ensemble, – dit de reprendre le dessin chez Arents, afin que ce dessin ne flâne pas chez le photograveur où il aurait pu s’abimer, quoique je l’eusse emballé avec soin. Je le trouvais plus en sureté chez lui. – Regarde bien en le recevant si rien ne lui manque, & si une petite retouche n’est pas nécessaire. Passe si tu le peux demain par l’atelier, & je te remettrai une épreuve de cette reproduction. Je l’avais fait faire dans un ton assez sombre propice à la retouche, & cela est assez bien venu. Demain je mets des notes pour une petite collection du sieur Pincebourde. & je fais imprimer quelques planches pour des « Demoiselles Belges ». Donc je serai de dix à cinq à l’atelier.

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. Paris, 1893/05/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/155

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0450

Page 1 Recto : 1Paris MercrediMon bon amije n’ai pas le courage « de faire une collection » je prends tout ce qui me reste d’épreuves bonnes, médiocres mauvaises aussi, il y en beaucoup ! – je flanque tout cela dans un gros carton qui attend ton inspection. Tout le bric a brac de mes cartons y a passé. Tout voire même des croquis sans forme, un tas de saletés cette œuvre de hasard. Telle qu’elle est viens la voir cette farde & apporte moi un billet de mille frs. J’en ai besoin pour demain si tu ne viens pas je la ferai partir chez le brocanteur Pellet, ce qui me déplait fort !! –. Inutile de te dire que je signerai, retoucherai tout ce qu’il te plaira & que j’y ajouterai les textes. C’est un lavage de tout ce qui est chez moi. Je n’en excepte que les épreuves rachetées à Gouzien. Il y a de tout là dedans ! Je crois qu’il y a bien 170 machins. Oh ! je ne te dore pas la pilule, il y a un tas de mauvaises choses ! Mais avec quelques retouches cela peut devenir assez bon.À toi & au galop,a

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Corbeil-Essonnes, 1893/10/19. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/156

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0451

Page 1 Recto : 1½ LuneEssonnes (Seine & Oise)Jeudi 19 8bre 1893Mon Cher ami,Je ne t’ai pas écrit, parce que je comptais retourner à Paris plus tôt, Il fait beau, viens donc Dimanche, Je voudrais te parler & te faire ainsi qu’à Deman, une proposition pour ton catalogue, un échange à faire avec Deman. Il a des lettres qui m’ont été adressées, & que je voudrais « ravoir ». Dimanche Je serai à la Gare de Corbeil à l’arrivée du train qui part à 9 heures 45 de la Gare de Lyon. Je suppose que tu te fiches des Slaves (– ainsi appelés parce qu’ils ne se lavent pas !). En fait de czar, le Sàr Peladan, empereur de toutes les Rudes-scies, – comme on clamait au temps de la guerre de Crimée, suffit ! Tu vois comme on devient bête à manger son foin quand on habite les champs ! Je finirai par me faire horticulteur, cependant les finales de ce mot me blessent !Je t’envoie une note sur moi, pour le supplément du Larousse :Rops (Félicien)Éropstrate brûle lePage 1 Verso : 2temple d’Éphèse. – Rops le rétab

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/06/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/157

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0452

Page 1 Recto : 1Mon Vieil,Puisque tu ne viens plus me voir à Paris, il faut que tu viennes Dimanche prochain 17 Juin à la Demi-Lune faire un dîner de rapins sous ma porte, car je n’ai pas de maison de campagne c’est un huis !Départ : Dimanche à 9 heures 40 du matin Gare de Lyon – 3e classe ! Billet aller & retour pour Corbeil Serai avec voiture à la Gare de Corbeil – Chapeau de paille imposé.Si tu ne viens pas, je ne te fiche plus une eau-forteAh !À toi & à DimancheFélyTourne :Page 1 Verso : 2P.S. J’ai trois pieds de rouge sur les joues (comme MmeDoche) quand je pense à « mon incorrection » vis à vis de MmeRodrigues. Excuse moi & plaide pour moi de rechef, Circonstances atténuantes. Goutte. Car je suis repincé !! Repincé !CroquisL’œil de la Goutte d’après Odilon Renan.Et puis ce n’est pas seulement comme ami que je t’invite c’est comme avocat ! Tu dois voir les lieux* Il n’y en a pas ! & le chemin de fer !

Lettre de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. Saint-Méloir-des-Ondes, 1893/08/05. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/158

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0453

Page 1 Recto : 1Ille & VilaineÀ la Guymorais par St Méloir-des-Ondes.Ce 5 aout 1893.La Bretagne, Mon Grand ami, est décidément un sinistre pays. Les femmes n’y ont pas de poitrine, pas même la place ! 3e sexe ! J’ai fait des fouilles : Rien !!À propos : j’ai un petit service à te demander : je te prie de me copier le plus tôt possible les quelques lignes imprimées dans le Ramiro à propos de l’eau-forte de Jean Vandyrendonck. C’est pour une dame, qui n’a pas plus d’appendice lactifère que les autres, mais qui a un sexe déterminé, & orné « de la mousse blonde » dont Vénus tapisse ses monts ! » – Puis à la Guymorais !Ah ! la plage manque de tétons ! Ah ! la blonde de là bas ! Elle !! ELLE !! !! !!– J’ai envie de me couper une couille pour faire sourire l’autre ! Voilà où j’en suis !– Viens donc Cancaler un peu avec moi : Les Cancalaises ! c’est une autre race. Ce sont des filles d’Irlandaises amenées par St Ideuc, un apôtre qui avait du nez & qui venait évangéliser le pays, à la tête d’un

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/159

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0454

Page 1 Recto : 1Mon Cher Ami,j’espère que ton point pleurétique s’est envolé. J’irai Samedi savoir ce qu’il en est. Ne plaisante pas avec ses saletés ! – Si tu es guéri passe 1 Pl. Boieldieu de 1 heure à 3. Je n’irai pas avant trois heures chez toi. J’ai peur des ascenseurs ! –À toi bienFély

Lettre de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. [Paris], 1893/09/29. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/160

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0455

Page 1 Recto : 129 Sept. 1893.Mon Cher Ami,Je ne peux aller à Paris avant la Semaine prochaine. Je serai Mercredi 4 octobre à trois heures à l’atelier 1 Place Boieldieu.À toi bien mon vieux, et à bientôt,Fély Rops

Lettre de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. Corbeil-Essonnes, 1893/09/16. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/161

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0456

Page 1 Recto : 1Demi-LuneSamedi 16 sept 1893Mon Cher Rodrigues,je suis très heureux que les croquis te plaisent. – J’ai ici le bon Liesse pour une quinzaine. Il est à la côte, & ce n’est pas la côte d’or ! Paraît que Lemerre va le tirer d’affaire en lui prenant un roman fin du mois. Je ne peux le laisser ici seul. Je te verrai au retour de Gerville, tant pis puisque les Destins ne le veulent pas autrement. Si tu ne pars pas Lundi, écris le moi, je te prie. J’espère que le bon air de Normandie, sera tout à fait favorable à la santé de MmeRodrigues, & que son indisposition ne sera que de courte durée.Je te serre bien la main, à bientôt à fin septembre probablement car l’octobre est assez dur sur les plateaux.Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. Corbeil-Essonnes, 1893/09/13. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/162

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0457

Page 1 Recto : 1½ Lune, Mercredi.Mon Cher VieuxLes croquis partent aujourdhui et ils sont adressés 40. Rue de Berlin, colis postal. J’ai été chercher midi à 25 heures, – au moins ! – et cela m’a pris cinq jours de travail pour rien : J’avais eu la malencontreuse idée pour ne pas rater ces croquis de les faire sur papier Japon à part, le même que celui du livre, seulement on aurait relié les croquis, & on n’aurait rien deviné du truc, fort innocent d’ailleurs. Mes deux dessins faits au crayon ont raté, j’ai fait des grattages que le Japon n’a pu supporter, et l’un après l’autre, j’ai du les abandonner, les décalquer pour ne pas tout perdre, & les refaire, à même les volumes, ce qui somme toute vaut mieux, mais c’est moins joli, à ce que je trouve. Voilà Mon Vieux, j’ai fait ce que j’ai pu. J’aurais bien voulu aller déjeuner avec toi, mais il m’est tombé sur la tête un parent de province, & il a fallu rester !! Quant au croquis, j’ai fait ce que j’ai pu, vends les volumes, seulement en d

Lettre de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. [Charleroi], 1893/07/12. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/163

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0458

Page 1 Recto : 1Mon Cher AmiGrand Espoir& rayonnement.Je te télégraphierai demainÀ toiFely

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/04/14. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/164 et Amis/RAM/166

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0459

Page 1 Recto : 1Victoire ! Enfin ! Tandem !!Evohé!Mon Cher Vieuxje jette ma langue aux chats, (les seuls dignes de la recevoir ! Aujourdhui Mardi 14 avril je reçois la visite après carte envoyée la veille, laquelle carte était ainsi libelléeCroquisHenri Michiels objets d’art Restauration de tableaux anciens Bruxelles. Parisle Mr avec des airs cuistres & mystérieux me remet quoi : neuf croquis – (au lieu de huit que Nys devait me remettre, puisque tu en as deux déja) en me disant : J’ai reçu ces croquis d’un ami de Lyon qui est venu chez vous Samedi soir, ne vous a pas trouvé & m’a dit de ne remettre ces croquisqu’à vous même.Pourquoi qu’à moi-même !! Puis :Page 1 Verso : 2il ajoute :« Ces croquis ont une valeur marchande de huit cents francs à ce qu’a dit MrNys, & vous avez le droit de les reprendre à ce prix ; – Veuillez Mr me donner un reçu de la remise de ces dessins » – Je lui ai répondu simplement : « Mr j’ai le droit de reprendre ces dessins, & on ne pouvait les vendre sans mon a

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. [Saint-Méloir-des-Ondes], 1894/08/09. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/167

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0460

Page 1 Recto : 1Jeudi 9.Mon Vieil,La présente est pour te dire que je mettrai Dimanche matin au chemin de fer ta planche. Je ne peux te dire si cela sera « passable », c’est un nouveau travail auquel je suis peu habitué, le rayonnement du cuivre « efface » lorsqu’on travaille l’image reproduite sur la planche, il ne l’efface pas, d’une façon absolue, mais il empêche de voir, ce qui revient au même, surtout dans les travaux « chargés ». Enfin aussitôt que tu pourras envoie moi une épreuve de la Chose, telle qu’elle est, & dès mon retour, vers le 10 ou le 12 septembre, je te retoucherai la chose. Tu peux compter sur moi. Je vais te proposer pour ton livre un tas de choses, faciles à exécuter, & que je voudrais bien voir reproduites, et je te porterai le dessin du frontispice avant toutes choses.À bientôt, Mon Cher Vieux, écris-moi dès que tu auras reçu le cuivre. J’ai aussi des « textes » à te donner pour agrémenterPage 1 Verso : 2la chose, et une lettre avec croquis qui peut être reprod

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Corbeil-Essonnes, 1896/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/168

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0461

Page 1 Recto : 1Demi-Lune, EssonnesSeine & OiseMon Cher Rodrigues,Deschamps recommence sa campagne pour faire maintenant l’exposition qui a raté en Juin. Je suis prêt à donner mon autorisation, s’il consent à me garantir ses promesses par un acte en bonne forme dont je t’envois la copie. Il vient demain matin pour régler cette affaire. Si nous tombons d’accord j’aurai de nouveau recours à ton infatigable amitié en te priant de vouloir bien recommencer les démarches que tu avais faites pour obtenir des collectionneurs qu’ils exposent ce qu’ils possèdent de dessins originaux & autres. Tu vois par mon projet d’acte que j’use et abuse peut être de ton amitié en me reposant sur toi comme tu m’y autorise par ta bonne lettre, de toute la surveillance à ce qu’il ne soit rien fait de maladroit surveillance que je ne pourrais exercer étant obligé de partir avant la fin du mois pour fuir les bourrasques d’hiver. Comme l’exposition n’ouvrira en tous cas que vers le 20, et que tu reviens le 12, je

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/169

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Page 1 Recto : 1½ LuneMon Cher Rodrigues,Comme je te le disais dans ma lettre ne fais aucune démarche avant que je n’aie la réponse de Deschamps (comme je ne l’ai pas encore) attends comme moi, je te prie.Je ne comptais pas moins de ta vieille amitié et aussitôt des nouvelles reçues je t’écris, – à l’instant. Demain matin tu recevras déja une lettre.À toi de cœurFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. Corbeil-Essonnes, 1896/05/14. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/170

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Page 1 Recto : 1Dimanche 14 mai 1896.Demi LuneMon Cher amiC’est après avoir bien tout considéré, – à fond, et en détail, que j’ai décidé irrévocablement, que mon exposition n’aurait pas lieu avant le 6 octobre du 6 octobre au dix, et j’aurai des matériaux d’une importance qui ne sera pas secondaire Je te suis infiniment reconnaissant de tout ce que tu as fait pour moi, et si j’ai quelque succès c’est à toi, et à ton amitié que je le devrai, mais les raisons de retarder cette exposition sont de telle nature, d’un ordre tel qu’il n’y a pas à hésiter, et qu’il n’y n’y a qu’une seule chose à faire : attendre le mois d’octobre et établir la plus belle exposition possible, ou : ne rien faire du tout, ce qui me ferait une peine très vive, mais je préfèrerais encore ne rien faire du tout que de faire cela par ces jours qui courent. Et pour d’autres considérations, il ne faut plus qu’il soit gravé des reproductions autres que celles qui sont gravées sans mon autorisation.* Ceci veut dire que je

Lettre de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. Corbeil-Essonnes, 1896/07/15. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/171

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Page 1 Recto : 115 juillet 1896Demi-LuneEssonnes(Seine & Oise).Mon Cher Ami,Je ne suis pas libre avant le mardi 21 juillet. Je suis obstrué de grands parents embêtants comme la pluie. Pour ta gouverne et celle des amis intimes, tous les mardis du mois, je ne bouge pas de la Demi-lune et « j’attends » il y aura à déjeuner ( – mauvais déjeuner, mais il faudra s’en contenter ! Le vin du pays (trouble !) fera son possible pour combler ces terribles vides ! – Viens tout de même ! Donc n’oublie pas : tous les mardis on déjeune & on t’attends.À Bientôt Mardi 21 juilletBonnes amitiésFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. Corbeil-Essonnes, 1896/06/14. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/172

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Page 1 Recto : 114 juin 1896Demi Lune (Seine & Oise)Mon Cher & mon meilleur ami,je ne peux faire mon exposition je t’en donne ma parole d’honneur, avant la date qui m’est imposée ; du 1er au six octobre, date absolue. – Je t’assure que ceux qui m’aideront en cette occurrence ne perdront pas leur temps et que je saurai reconnaître délicatement leur part d’aide & de camaraderie et qu’outre la plus grande reconnaissance et que je ne peux te peindre trop vivement ; – je t’écrirai demain plus longuement. ma résolution est absolue et forcément irrévocable. Je suis aussi triste qu’on peut l’être, mais je n’y peux rien. Si mes amis veulent me traiter en amis, rien n’est perdu, sinon j’aurai certes grandes difficultés à repartir du même point ; quoique j’aie des choses très inattendues dans mon lot.À toi et à demainFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] Rodrigues. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/173

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Page 1 Recto : 1½ Lune, Essonnes (Seine & oise)Mon Cher Rodrigues,Je te fais savoir que j’ai quitté le 2 de la rue des Blancs-Manteaux pour m’installer à la Demi-Lune. Viens quand tu veux, tu es certain d’y être le bien venu. Je suis en train de donner le jour à une nouvelle série de vernis « mols et durs » comme disait notre vieil ami Abraham Bosse. Je suis heureux de te dire à toi le premier, combien je me sens gaiement recollé et prêt, et plein d’espoir aux nouveaux travaux longuement rêvés. Il me semble que j’ai vingt ans depuis si peu !!J’oubliais : Tous les Jeudis de 10 heures du matin à cinq heures du soir je serai au n°4de la rue des blancs du marché des Blancs Manteaux. Ne l’oublie pas, car j’aurai des choses diverses et curieuses à te montrer.À toi bien & à bientôtFély Rops

Lettre de Félicien Rops à Eugène Rodrigues. Hyères, 1896/12/04. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/174

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Page 1 Recto : 129. Boulevard des Iles d’orHyères – VarMon Cher Rodrigues,J’ai dû quitter la Demi-Lune sans passer par Paris pour m’éviter une journée fatiguante. En quittant notre train nous sommes montés dans le train de Lyon. – j’avais bien envie de t’envoyer une dépêche pour te dire de venir me dire au revoir à la gare, mais à Haraucourt et à mon docteur à qui j’avais donné rendez vous, j’ai dû télégraphier trois fois toujours une chose ou l’autre me faisant remettre mon départ. Je suis du reste parti tout raséréné par la constatation du nombre d’amis inconnus qui se sont manifestés à cause de l’exposition de la rue Drouot ; – où la jolie préface du catalogue a tant aidé à éclairer ceux qui n’étaient pas initiés à ce que l’on veut bien appeler « mon œuvre ». – C’est pour te remercier très chaleureusement de cet acte d’extrême gracieuseté et de belle amitié que j’aurais voulu te voir. Ensuite a paru le bizarre & magistral article d’Haraucourt dont je suis très fier d’être le héros a

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1889/07/13. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/1

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Page 1 Recto : 1VendrediMon Vieil,Absolument de ton avis : les médailles Belges ont fait rire ! Artan, Verwée & Stevens méritaient les trois médailles d’honneur. – On en a donné une à Courtens ! – a ce compte Stobbaerts qui est un excellent peintre, la méritait encore mieux ! Il y a eu là des tours de main extraordinaires de la part de ce jury bizarre. – Mon Vieux, il y a dans le machin que tu dois faire un écueil à éviter : c’est d’engueuler le ministère catholique. C’est l’ancien ministère libéral des Graux des olins des Bara, – tous anciens amis d’Université, qui n’a jamais voulu me reconnaître pour un artiste sérieux ! – J’avais tout fait pour rester en Belgique, j’avais fondé la Société Internationale des aquafortiste avec un tas de « grands Seigneurs » comme membres protecteurs & la Comtesse de Flandre (!) comme présidente d’honneur, – celle là n’a rien protégé du tout ; pas plus que « le tas de Seigneurs ». – Jamais le ministère libéral, que j’avais soutenu pendant six ans par d

Lettre de Félicien Rops à Léon Dommartin. Paris, 1882/03/29. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/2

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Page 1 Recto : 1Paris 29 mars 1882Mon Cher VieuxPlus de nouvelles de toi depuis que tu es rentré dans ton coin d’Ixelles ! Sale mutismeux que tu es ! – Que deviens-tu ? que fais-tu ? J’ai appris par raccroc que ton affaire Rosez ne se faisait pas. Si ton été est libre nous en profiterons, je compte d’abord aller en Juin à Heyst, puis revenir à Montigny quelques jours, puis Montlignon, & un coin de St Enogat ensuite. Je veux errer avec mon bazar de graveur partout où l’on peut graver & peindre. Si tu le veux nous passerons un bon été de travail vagabond. Nous sortons d’un hiver dur comme soirées ! Godebski a donné hier un grand dîner costumé, très amusant & très drôle. J’y étais en St Antoine « ex-tenté » & professeur « d’extase » un St Antoine séduit.– MmeGodebska en t’sigane. Godebski en paysan hongrois. Franz Servais en dame de Compagnie Anglaise. Le docteur Pofsi en Tunisien, Robert Mols en Arnaute, sa femme, fort jolie « en Japonaise, Silvestre en « rentier ». d’Hervilly en vieux m

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. Paris, 1886/06/08. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/3

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Page 1 Recto : 1Paris 8 juin. 1886.Mon Cher VieuxJ’avais tes cinq louis dans la poche gauche de mon gilet quand je suis allé te voir Mercredi, & c’est l’arrivée « de la Madame » qui m’a fait oublier de te les remettre. Je te les porterai. Ce que tu me dis de ta maison des Champs ne m’étonne nullement. Cela tient surtout à ce que tu n’as pas très développé l’amour réel de la solitude & des paysages. – « La Diète des aliments nous rend la Santé du Corps, & celle des hommes la tranquillité de l’âme ». Corbeil n’a pas changé, – pas plus que toi, note bien. C’est le même paysage charmant, c’est le même coin à l’abri des sots, que l’on trouve en bande, dans tous les paysagets parisiens, comme les friquets dans les haies, & qui me feraient fuir a bien plus de kilomètres encore ! – Tu as raison d’aller autre part si le cœur t’en dit, car il faut toujours agir selon ses gouts. – C’est pour cela que je t’engageais à ne rien faire à ta maison, pas même une clôture. Tu te trompes éternellement sur

Lettre de Félicien Rops à [Octave ?] [Uzanne ?], Contrexéville, 1888/07/31. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/4

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Page 1 Recto : 1Contrexeville.31 juillet 1888.Mon Cher VieuxVoici la chose : je suis parti sans crier gare. Je souffrais fort désagréablement de douleurs dans la jambe gauche : Goutte ? Sciatique ? ou Rhumatisme ? ? Les « docteurs » en savaient moins que moi. Du reste je m’affermis de jour en jour dans le sentiment de leur sottise & de leur ignorance. Je suis parti pour Contrexéville sur le conseil de je ne sais plus quel Diafoirus. Bon. Ici, j’avais Haraucourt, ce qui était quelque chose à qui causer. J’arrive après avoir traversé 300 kilomètres du pays le plus bête & le plus plat qui soit au monde, & je tombe dans un village morne, rempli de gens mornes, dans un paysage morne, dans un hôtel morne. – Pas gai, tout cela comme commencement. Le Lendemain : le Docteur : Goutte Bilieuse ! Traitement Eaux de Contrexeville dès 5 heures du matin, – boite à sudation : douches. Le surlendemain « le docteur » qui a « étudié mon cas » me dit : Je crois que vous avez plutôt un « rhumatisme goutteu

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. [Paris], 1892/01/23. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/5

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Page 1 Recto : 123 Janv. 1892.Mon Cher Vieux,Auré se remet, tout doucement, mais sa bonne et forte constitution saura triompher je l’espère, de la violence du coup, et de l’inattendu de cette véritable catastrophe. Il eut été préférable que le petit soit venu en morceaux, que de se montrer, d’apporter toutes les joies et toutes les espérances, et de disparaître en laissant tous les regrets. C’est un navrement. Je ne m’en console pas et je pleure le petit Jacques comme s’il avait eu dix ans. Viens lundi si tu peux, un moment à la soirée, je ne sors pas et nous sommes toujours auprès de la chérie sur la tête de laquelle tant de vies sont attachées.À Bientôt Mon Vieux, et tous nous te faisons les meilleures amitiés.Fély

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. [Paris], 1892/01/19. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/6

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Page 1 Recto : 1Mon VieilOn a le plaisir de t’annoncer la bien venue de ton filleul le jeuneJacques Rops(Aurélien Léon).né à Paris le 19 février mil 892 à deux heures de l’après midi L’enfant est superbe & fort comme un chênet. Ah ! il n’est pas venu au monde tout seul par exemple ! Mais enfin tout va bien et la mère aussi. Somme toute, voilà neuf jours que lePage 1 Verso : 2travail a commencé. Et encore a-t-il fallu ce que ce bon Tissier appelle les « fropseps » ! J’ai envie de dormir en bénissant les Dieux ! Ouf !! Voilà de rudes journées !« Jacques Rops »Ne trouves-tu pas de cela une belle sonorité de nom de grand homme ? Puisque ta tireuse de cartes, la tienne ! a dit à Léontine que cet enfant serait « génial » Ah !– à bientôt.Ton vieuxFély

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. Paris, 1893/04/28. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/7

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Page 1 Recto : 1Paris 28 avril 1893Mon Cher Vieux,Reçu & avec quel grand plaisir, enfin, de tes nouvelles ! Il fait ici un temps du mois d’Aout, – & tu dois avoir à peu près le même temps labas, puisque tu as fait un pacte avec le soleil ; Ton grand enthousiasme américain ne m’étonne pas, je t’en avais prévenu. La médaille a bien quelques petits revers, mais tu ne t’en apercevras guère, les conditions particulières dans lesquelles tu voyages labàs serviront à continuer ton enchantement. Chicago est plus monumental que New-York. Le mauvais gout new yorkais s’y grandiose & disparait. L’énormité a aussi sa beauté. Plus facile à atteindre que l’autre, celle qui doit être petite pour être vue. La Ste Chapelle & St Marc de Venise  danseraient dans l’hotel de ville de Philadelphie, mais tout le génie américain ne pourrait pas en inventer un chapiteau gros comme le poing. Ne t’y laisse pas prendre. Je connais la genèse de ces grosseurs qui sont même souvent des grossièretés : Ce sont des bande

Lettre de Félicien Rops à [Octave][Uzanne]. Heyst, 0000/09/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/8

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Page 1 Recto : 1Dimanche,Mais j’arrive ici mon vieux, j’arrive ! Et depuis mes malles débouclées, il pleut & il vente à décorner Cocu lui même & tous les cocus de la bonne ville de Brugesès paÿs de Flandre ! – Je n’ai pu aller te donner la poignée de main de l’étrier, parce je suis parti plus tôt que je ne le croyais, avec Filleau & Clapisson. Je les ai conduits à Anvers à l’île de Walcheren à Domburg ; dans l’île de Zud-Beveland, jusqu’à Rotterdam ! Puis je suis revenu ici à Heyst-sur-mer avec ma fillette. J’attendais le doux soleil de septembre pour te faire signe. Voilà la marche projetée : Dom est dans les Ardennes jusqu’au douze septembre inclusivement. Le 13 il sera ici. Tu peux arriver directement ici par deux voies par Lille ou par Bruxelles. Je vais t’attendre à Bruges. Nous passons une soirée à Ostende, tu reviens loger ici. Nous traversons à pied le Cadzand un pays bizarre, un coin de Flandre inconnu, nous gagnons Braeskens, un petit port perdu, le bateau de Braeskens nous m

Lettre de Félicien Rops à [Octave][Uzanne]. Heyst, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/9

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Page 1 Recto : 1Hôtel des BainsHeyst sur merMon Cher frérotnous t’avons maudit en latin, en wallon en français, en hébreu, en grec en voyou & en flamand, en six langues, – tu méritais cela comme linguiste. Si tu savais quel ragoût cantharidant qu’une petite flamande que le sable de mer fait croquer sous la dent ! Tu n’hésiterais pas & tu comprendrais Jean Steen d’emblée & tous les maîtres d’ici ! – C’est l’initiation ! – Enfin ! j’y renonce pour cette année. Mais l’an prochain tu me réserves ton mois de Septembre, car septembre est le mois lumineux & brumeux de la Flandre & de la Hollande. Et je veux te faire voir ce pays sans Kistemackers. Et dire que j’avais préparé pour toi une aimable petite Heystoise qui t’attendais entr’ouverte comme un tryptique !Autre chose ; il faut que tu me tires d’ici Mon Cher Vieux frérot en demandantPage 1 Verso : 2– par grande hâte – une passe aller & retour pour Paris-frontière.En demandant un passe pour Paris-frontière je peux revenir indiféremment par

Lettre de Félicien Rops à [Octave][Uzanne]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/10

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Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxIl faut que tu viennes demain dîner chez la bonne petite H. Doucé. Il y aura là Rollinat, Mlle Holmès & quelques « Seigneurs sans importance.» Je voudrais dîner aujourd’hui avec toi mais – Impossible ! comme je te l’ai dit !Prô Causa libidinosâ! – Ah c’est qu’Elle a les fesses dures comme pommes de Reinette en Aout, et j’adore le fruit vert ! « Concordiœ fructus » disait Malassis. Je « JulesJanise » aujourd’hui. C’est que j’ai couché avec une pionne belge (!!) Oui mon amy, une femme qui a ses parchemins de l’université & elle ne les porte pas aux tétons ! un docteurès sciences« Etiam Erpertissimus Doctor in amoris sciencia !! un docteur aux lêvres rouges ! » –Os vulvæ roseus! » Os grands Dieux me fait l’effet d’être neutre ! J’en tremble si ma Doctoresse lisait ceci !! – Rencontrée au Musée Grévin, elle avait douze ans lorsque je lui ai été présenté, elle en a vingt, aujourd’hui !Page 1 Verso : 3Elle était plongée dans la contemplation de Wolf. – Je lui ai

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. s.l., 1882/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/11

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Page 1 Recto : 1Lundi midi,Cher,J’arrive de Montlignon où j’ai passé un jour à déménager (!! !! !! !– J’attends un costume de paysan que doit m’envoyer Lintelo & le mannequin que doit me prêter un vieux camarade à moi pour « faire la femme » dans les bras de mon modèle. Le mien est cassé Ce n’est donc que mercredi tout au matin que cela sera en train. D’ici là pour ne pas perdre de temps, je mets en scène « le brouillon » du frontispice « des amours ».Tu pourras de cette façon demain voir si cela te va.J’adopterai la dimension 24 - 36 mais tu verras que cela sera la même chose ! – Cela tient à ce ton photographe mesure mal son point de départ. Cela m’est arrivé une fois avec cet âne de Billard le photographe, je suis allé chez lui je lui ai marqué un encadrement sur sa glace. Je devais avoir 9 sur 14. Mon dessin était de 12-17. En diminuant de tous cotés, comme cela devait arriver, de 3 centimêtres cela devait m’amener 9 sur 14 ou le DiablePage 1 Verso : 2n’est plus le diable. Seulemen

Lettre de Félicien Rops à [Auguste] Delâtre. s.l., 1890/09/29. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/12

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0201

Page 1 Recto : 129 Sept. 1890Mon Cher Delâtre,Si vous voulez être Lundi de 4 à 5 heures à l’atelier de la place Boieldieu vous me ferez plaisir. J’aurai deux ou trois épreuves à vous remettre.Pas avant quatre heures je n’y serais pas, plutôt même 5 heures.– Je compte toujours sur vous pour l’argent. Cela m’est absolument nécessaire mon Cher ami.Quand vous m’écrivez, adressez toujours les lettres : place Boieldieu N°1 Quand on les adresse 19 rue de Grammont on ne les fait pas suivre, la manutentionnaire est fort négligente. tandis que rue Boieldieu cela m’arrive toujours en n’importe quel lieu.À Lundi sans faute.Félicien RopsJe viens seulement d’avoir votre dernière lettre, si je l’avais eue plus tôt je vous aurais envoyé quelque chose.

Lettre de Félicien Rops à [Alfred] Prunaire. [Paris], 1882/07/04. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/13

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux PrunierMerci de l’envoi, je travaille au piano, Je pars demain pour Montlignon. Je t’enverrai Samedi deux dessins. Il n’y a littéralement pas moyen de travailler ici dans mon atelier par cette chaleur. Compte sur moi absolumentÀ toi – À vousFélyadresse : Mr...Villa des artistesà Montlignonpar Enghien(Seine & Oise)Je reviendrai à Paris tous les mercredis

Télégramme de Félicien Rops à [Paul] Ménard-Dorian. [Paris], 1889/04/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/14

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Page 1 Recto : 1Monsieur Ménars-Dorian55 rue de la FaisanderiePage 1 Verso : 2Mon Cher Monsieur MénarsVoici « la chose » et l’excuse de mon inconcevable retard. Depuis longtemps j’avais promis à mon fils & à ma fille de leur faire passer ensemble quelques jours de vacances à Paques. Une tournée à Fontainebleau. Paul m’avait écrit au commencement de la semaine qu’il était un peu indisposé & qu’il ne savait pas encore s’il aurait le plaisir de faire avec sa sœur la partie projetée : J’ai attendu une nouvelle lettre de lui. S’il ne venait pas j’aurais eu le plaisir d’accepter votre très aimable invitation. J’ai reçu ce matin même à onze heures sa lettre d’acceptation, & en bon père de famille, je suis bien obligé non sans regrets, de décliner le plaisir de dîner en vos aimables compagnies. Mon fils habite la Belgique & il a peu l’occasion de se trouver avec sa sœur qu’il adore. Je n’ai pas le courage de les empêcher de danser en rond.Présentez je vous prie Mon Cher MrMénars mes excuses &

Télégramme de Félicien Rops à [Edmond] Haraucourt. [Paris], 1889/11/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/16

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Page 1 Recto : 1Monsieur Haraucourt34 Rue Gay-LussacPage 1 Verso : 2Mon Vieil,Ma femme va fonder une maison en Amérique. – Il faut que j’aille prendre un « tas d’affaires. » à la Demi-Lune demain matin à la première heure. Il faut que demain Jeudi tu viennes dîner, (dîner d’adieu) à la rue de Grammont 7 heures. Donc Vendredi si cela te va à la dixième heure je me déporterai 34 Rue Gay Lussac (Gay déja lu ça quelque part,) à seule fin de te guider des Conseils de la Science & de l’Expérience mêlées.À toi & à demainRopstopchin.

Lettre de Félicien Rops à [François] Nys. Saint-Méloir-des-Ondes, 1893/08/01. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/17

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Page 1 Recto : 1Mardi 1er Aout 1893.Mon Cher Nys,Dans trois jours vous recevrez sous carton les épreuves retouchées avec les prix indiqués (le prix que j’en veux, vous vous les vendrez ce que vous voudrez, naturellement.)N’oubliez pas nos conventions.Mes bons Compliments à vous & à Madame Nys.Félicien RopsVoici mon adresse :à la Guimorais, maison de la Plagepar St Méloir-des-OndesIlle & Vilainepour ceux qui voudraient avoir mon adresse.Puis je vous enverrai des croquis sous peu.

Lettre de Félicien Rops à [François] Nys. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/18

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Page 1 Recto : 1La Roche ClaireMon Cher Nys,Je ne serai pas à Paris avant Mercredi matin. D’ici là vous aurez probablement vendu les 3 dessins. – Je vous ai dit mon dernier prix : 125 frs les trois. Pas un centime moins. – C’est un prix plus que bon marché & que je fais pour vous spécialement. Donc à Mercredi. Je passerai la soirée à la maison, si vous voulez venir après votre dîner vers 7 ½ je serai libre.Je vous serre affectueusement la main.F. RopsPage 1 Verso : 2Croquis

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/19

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Page 1 Recto : 1Cher PachydermeTu me fais poser comme un double six & injurier mon Créateur le nommé Dieu. Je te flanque ces blasphèmes sur ton addition au cabaret : « De la Vallée de Josaphat » – Je serai à 8 heures du soir de 8 heures à 8 ½ dans cette posada ci-jointe.Je te souhaite tous les malheurs possibles d’ici là, même celui. même celui de rater la bénoite mère de J.C. si tu la rencontres battant son trime sidéral.À toiF RimpieÉvêque & suppôt de Satan :in partibushonteuses !

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/20

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Page 1 Recto : 1Mardi.Sale Mirilitoneux,On dine Mercredi au lieu de Jeudi : Tapée d’amis, une vingtaine ! On compte sur toi absolument. J’ai écrit à Gaston Béthune. On vient de décider cela à l’instant. God. & Misia en sont. Donc affaire décidée hein ? Si tu es invité en d’autres water-closets lâche tout & viens.À toi Orphée de rencontre.Donc à Mercredi 28 à 7 heures

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] [Haraucourt]. s.l., 1895/09/18. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/21

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Page 1 Recto : 118 Sept 1895CherEnfin ! Enfin !! !Je viens de rentrer dans ton plan ! Ce petit mot n’a d’autre but que celui de t’empêcher d’en croquer un autre. – J’espère toujours le fuyant Tissier.À toi & à BientôtEugène est dans la joie et apprend par cœur la Légendes des Sexes, il n’a pas encore eu le Temps de te féliciter et de te remercier itou, cela viendra après demain, après la pêche aux huîtres, qui nous obstrue.FélyLe frontispipi des légendes te seras porté par moi à Paris ; il a bonne gueule.

Lettre-enveloppe de Félicien Rops à Edmond Haraucourt. [Paris], 1885/12/08. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/22

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Page 1 Recto : 1Monsieur Edmond Haraucourt34. Rue Gay LussacPARISPage 1 Verso : 2Mon Cher Amideux mots au galop. Nous dînons chez moi 19. Rue de Grammont avec deux ou trois, quatre cinq amis. Tu en es ou je dirai dans le monde que c’est Raoul de la Fagette qui a fait l’âme nue ! Ah.Demain Mercredi à 7 heures sans fauteTon ami d’enfanceFély Rops’

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. Saint-Méloir-des-Ondes, 1893/08/12. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/23

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Page 1 Recto : 1La Guymorais parSt Méloir-des-Ondes.(Ille & Vilaine)Samedi 12 Aout.Mon Cher Octave« Quoi de neuf » comme disent les Belges ? Ici les jours se passent en profondes baigneries, & on regrette que tu n’en sois pas ! Pourquoi ne viens-tu pas te plonger dans la plus limpides des mers ? Tu me télégraphie ton arrivée, je vais te prendre à St Malo avec le bon Piccolo, et tu tombes en pleine plage de la Guymorais, c’est simple & net, pas difficile, et tu feras grand plaisir à tes amis d’ici. Puis cela coupera un moment ton « blocage ».Vu par hasard sur le pont, Béraldi avec sa femme & ses enfants dans une tournée au Cap Fréhel. Rien à noter. Béraldi est un homme dont on sait d’avance les réponses dans toutes les conversations possibles. C’est le Manuel du bon Juste-Milieu. Certains Girondins devaient lui ressembler mais tous les Français d’esprit courant, sont des « Girondins !»Réponds moi un bout de mot. Demain Dimanche nous allons Cancaler, & voir les belles filles de la bàs. I

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Haraucourt. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/24

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Page 1 Recto : 1MrHaraucourt poète infâme & céleste est prié de donner au porteur un mot d’introduction pour le directeur du journal la journée. Le porteur est mon élève « préféré » comme dirait cet adorable Scribe & Mélesville.Ah cochon tu blagues mon Castel attends ! –Fély Rops’yBelge libéréHongrois émérite.

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] [Haraucourt]. Portrieux, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/25

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Page 1 Recto : 1Hotel du TalusPortrieux (Côtes du Nord)Mon Vieil,Je suis à Portrieux (Côtes du Nord) occupé à faire les plus belles études que jamais toiles de 8 ait portées. Voilà. Si tu es sage tu en auras une. – Quelques questions : Quand auras-tu fini de contrexeviller ? – Quand comptes-tu passer par Paris ? – Quand comptes-tu aller en Bretagne ? – où ? – J’aurai peut être des propositions à te faire ?Fais quelques beaux vers infâmes pour ton ami Rops en attendant ; & bons Compliments à notre vieux camarade Debout.En steeple :Félicien RopsJ’oubliais ! l’adresse de notre ami Cyprien, te prie.

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Haraucourt. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/26

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Page 1 Recto : 1Lundi matin,Mon Cher Vieux,Léontine m’a expédié d’Amérique des plantes adressées à MrHenri Meinel au Hâvre & voilà qu’on ne peut me les expédier et qu’il faut une autorisation du ministère de l’Agriculture !!Ces plantes arrivent de pays où il n’y a pas une vigne, par conséquent aucun philloxera à craindre !Comme cela relève du Ministère du Commerce cette « Agriculture » voudrais-tu bien, – le plus tôt possible, (car mes pauvres arbres vont crever !) me faire donner cette autorisation, et en même temps, (regarde comme je suis insinuant !) te rappeler que 1 Pl. Boieldieu il y a des eaux fortes qui réclament le portefeuille Haraucourt.Ah mes pauvres arbres !À toi & réponse au porteur si tu veux bienFély

Télégramme de Félicien Rops à [Edmond] Haraucourt. [Paris], 1888/10/24. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/27

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Page 1 Recto : 1MrHaraucourt34 Rue Gay-LussacPage 1 Verso : 2Homme de JoieDemain Jeudi on travaille. Aujourdhui on a quelques loisirs. donc si tu peux viens aujourdhui avaler la soupe & la soupière car il n’y aura que cela à boulotter (Je te ferai remarquer que boulotter d’après Littré ne prend qu’un L il y en a qui écrivent : boullotter ou boulloter ou bouloté ou boullauter c’est pas ça c’est : boulotter – voilà !)a ce soir 7 heures ou plus tôt si tu veux.FélyHomme de peine.

Carte de Félicien Rops à [Edmond] [Haraucourt]. [Corbeil-Essonnes], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/28

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Page 1 Recto : 1Mon Vieil,Quand j’ai reçu ta lettre Je venais d’écrire à Octave de venir Dimanche au lieu de Jeudi dîner à la Roche Claire. Tâche d’en être. Je suis au lit avec une cholérine très caractérisée qui me fait passer en « eau de boudin » J’espère n’être pas mort Dimanche, si cependant cela arrivait, on dinerait à Paris pour veiller le corps, ce serait plus facile que de le transporter là bas.– Je te demande une épitaphe.N’oublie pas que depuisPage 1 Verso : 2l’Érection de la Croix de Rubens, aucun peintre ne m’a surpassé dans ce genre de travail.Ce qui reste encore de solide en moi te serre la patte.F. RopsTu ne peux t’imaginer depuis que je suis colhérinettiste, combien je bénis la chaise inventée par le Général Persée !!Donc à Dimanche hein ?Si l’on dinait à Paris je te préviendrais

Carte de Félicien Rops à [Edmond] [Haraucourt]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/29

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Page 1 Recto : 1Ceci est la 1ère lettre.Je te vilipende pour le refus mais je te remercie pour le très beau sonnet. Quels beaux vers il y a là, des vers qui seront éternellement de belle langue : Elle marche : on dirait Pallas peinte à la proue des galères qui vont sous l’amitié des Dieux.Tu vois je les sais déja par cœur ; et la fin !À toi & merci porc épique !À Jeudi prochainTon Vieil amiAh ! j’avoue !F.R.Page 1 Verso : 22° Je croyais t’avoir envoyé cette carte, il y a six jours. Je la retrouve & je t’annonce que malheureusement notre petit dîner est remis à Jeudi 3 février La pauvre Aurélie « ma tante Aurélie », est au lit avec la grippe & elle ne veut pas que l’on s’amuse sans elle ! Ah ! Puis il y a encore de vieilles dames laides à habiller, & comme Léontine est seule, elle doit couper les morceaux doubles. Nous nous dédommagerons dans huit jours. Il me semble qu’il y a cent ans que je ne t’ai vu ! Si Aurélie allait mieux Je te télégraphierais Samedi soir, il y a le musée du Troc

Lettre-enveloppe de Félicien Rops à Edmond Haraucourt. Saint-Malo, 1891/08/19. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/30

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Page 1 Recto : 1St Malo 19 Aout 1891Mon Cher Monsieur & ami,Permettez moi de mêler mes félicitations à celle de tout le public littéraire français etc etc Que le diable t’emporte ! :Tu en es un autre !!Et je t’embrasse pour ce !N’importe ta décoration aura toujours l’air d’un bout de chlitoris (est ce clithoris – chlytoris ou Clitoris ? ma candeur se trouble !) arraché à la noble muse, pendant son mois, par la main du Génie !À toi Mon vieil, je suis le dernier à te féliciter dans les processions les meilleurs viennent les dernier et le bon Dieu aussi.Félicien RopsEt la Smala – se joint à moi ! Tout le monde danse autour de ta Croix.Si tu es avec notre bon docteur Tissier en Brehat  ou autre part dis-lui que j’ai raté le Guesclin d’une longueur de mille francs!Dommage vraiment ! & fais lui mes amitiés vivesFelyPage 1 Verso : 2Monsieur Edmond Haraucourt34. Rue Gay-LussacParis(Seine !)

Lettre de Félicien Rops à [Inconnu] Debout. Corbeil-Essonnes, 1891/04/13. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/31

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Page 1 Recto : 1Demi-Lune. Essonnes13 avril 1891.Mon Cher Debout,Décidément pas de chance ! Je comptais être aujourd’hui à Paris, et voilà que ce matin il m’arrive une harde d’ouvriers Belges, que j’ai fait venir de labàs, – parce qu’ils travaillent double, & se font payer moitié, – & que mon avarice native trouve cela bien ! C’est horrible, mais l’âme humaine a de ces canailleries de fond de cale. Et il va falloir diriger ces brutes, & pendant deux jours arpenter gueuler, engueuler & se voyouter fort.– Excusez moi Mon Cher Debout & croyez que je perds plus que tous vos invités à l’arrivée de ces Barbares du Nord.Votre vieux CamaradeFély Rops

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Dewez [Dewèse]. [Paris], 1884/04/25. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27193/32

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Page 1 Recto : 1Mon Cher DewezJe vous remercie beaucoup de bien encore avoir été assez aimable pour servir d’intermédiaire entre MrLemerre & moi. Je n’ai rien à dire contre sa décision. Peut être croit-il que les dessins n’ont pas la valeur que je leur attribue. J’irai lui montrer la lettre d’achat de ces dessins par MrHendricht-Holloway & leur prix. Il est vrai que tous trois ont besoin de retouches & qu’il y a des parties non finies ou plutôt pas assez finies, mais c’est l’affaire d’une matinée de travail pour chaque dessin.Je reviens cependant non pas à la charge, mais lui demander un service moindre en le priant de m’avance la moitié de la somme, (l’autre moitié est faite par un de mes amis). Les dessins resteraient comme garantie, & Lemerre fixerait lui même le prix des dessins des Châtiments à prix honnête. Je fais prendre par une employéePage 1 Verso : 2de la maison le dessin du Roman d’une nuit, qui devait être vu par MrLemerre pour qu’il juge du coté terminé que je veux donner

Lettre de Félicien Rops à Camille [Lemonnier]. Paris, 1881/01/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/1

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Page 1 Recto : 1Paris 20 janv. 1881Mon Cher CamilleJ’ai toujours tant de choses à te dire que je ne peux t’écrire que deux mots. J’ai quitté Bruxelles comptant y revenir deux jours après mon départ & j’étais parti simplement pour accompagner une belle dame qui retournait à Paris. Arrivé ici, il m’est tombé un tas de choses bonnes & mauvaises sur les bras & j’y suis encore jusqu’au col en cet empetrement ! . Et voilà comment je n’ai pas été te demander une côtelette & deux bonnes heures de causerie à bâtons rompus sur le dos de nos ennemis. Je n’ai pas même pu t’écrire que tu avais fait une très belle chose ton mâle, tous les jours je poussais jusqu’au Palais-Royal pour y acheter l’Europe & savoir ce qu’elle en disait. – Ne te presse pas de vendre cela à Kistemaeckers quoique je lui ai, à lui, conseiller de traiter avec toi. Je ferais avec bien du plaisir une dizaine de planches pour le Mâle. Je les vois bien. Donc ne te presse pas. Si mes illustrations de l’Assommoir viennent bien, nou

Lettre de Félicien Rops à [Auguste] Bertrand. s.l., 1894/02/22. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/2

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Page 1 Recto : 1Dimanche.Mon Cher Bertrand,La lettre de Jomouton est retrouvée.Je vais lui choisir de jolis tirages ou plutôt j’en ferai faire, car je n’ai plus guère d’épreuves, & j’en aurai de moins en moins, je veux leur garder leur rareté, je ne dessine que pour les dilettantes du crayon.Bien à toi & à bientôt.Fély R

Télégramme de Félicien Rops à Auguste Bertrand. [Paris], 1894/02/22. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/3

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Page 1 Recto : 1MrAuguste Bertrand12 Rue JacobPage 1 Verso : 2Mon Cher BertrandViens je te prie sans façon dîner avec moi, Rassenfosse & Liesse  2 rue du Marché des Blancs Manteaux.Apporte te prie la lettre du brave Jaumouton.Je te serre la main,F. Rops

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. Corbeil-Essonnes, 1897/10/11. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/5

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Page 1 Recto : 1Moi aussi mon Vieux,je t’envoie mes grandes amitiés et je souhaite de nous retrouver tous deux bien portants à ce procha printempsTon vieux compagnonFelicien RopsLa Demi Lune onze octobre 97

Lettre de Félicien Rops à Auguste Inconnu. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/6

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Page 1 Recto : 1Mon Cher AugusteViens demain. les epreuves t’attendent superbes ! Il y en a une en plusa quelle heure tu voudras

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Dewez [Dewèse]. Paris, 1884/04/25. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/9

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Page 1 Recto : 1Paris 25 avril 1884.Mon Cher Dewez,Je vous envoie les trois dessins pour la garantie de MrLemerre, j’espère qu’il consentira à ce petit arrangement qui me donnera la liberté du travail jusqu’au mois de juillet. C’est parce qu’un marchand de tableaux a reculé un payement qu’il devait me faire dans la dernière quinzaine de ce mois que je me trouve pris au dépourvu. Comme je vous l’ai dit hier, je peux gagner beaucoup d’argent avec les marchands de tableaux anglais & français, mais j’ai la faiblesse « du livre » Cela rapporte peu, mais cela se voit. Je suis né père, & ce Monsieur qui emporte sous son bras le fruit d’un travail de plusieurs mois, le fils de vos nerfs & de votre tête, pour aller le vendre à un Yankee ou a un Australien me déplait infiniment. Si Lemerre veut, je m’attacheraiPage 1 Verso : 2à sa maison, je ne trouverai pas autre part la liberté qu’on laisse à la conception de l’artiste, & aucun éditeur ne respecte plus que lui l’indépendance de l’œuvre. Puis i

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1889/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/10

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Page 1 Recto : 1CroquisJe rêve pour la Demi-Lune de vastes décors un peu fous. du Jean Paul Laurens un peu enragé.Page 1 Verso : 2Une voix de clarinette fêlée, un type de cour d’assises, cela entre en sautant, cela se jette sur le divan, cela trousse ses cottes Hein ? que je suis engraissée ! Veux-tu que je pose ? j’ai plus de galette, il faut que tu me payes une pose ! Je prends la balle, non : la belle au bond & voilà !! Fourre cela dans un coin d’album, le coin « de l’Enfer » c’est ressemblant. C’est de l’extrait de Parisine.À bientôt Mon Cher & quand tu passeras par la place Boieldieu monte ! Je t’ai fait une visite il y a quinze jours, tu me dois six étages !!Ton fidèleF.R.Je graverai cela pour Pradelle

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Bloy. Paris, 1887/01/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/12

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Page 1 Recto : 1Paris janvier 1887Monsieur Bloy,Je vous remercie de l’envoi de votre très remarquable livre : le Désespéré. La canaillerie de notre temps, – qui ressemble à tous les autres, est telle, que l’on est tenté d’excuser l’excès même des indignations, surtout lorsque celles-ci revêtent la forme littéraire que vous leur donnez.Je crois & j’espère que vous vous trompez souvent, mais que vous vous trompez de bonne foi, ce qui est une excuse à toutes les violences, si vous avez besoin d’excuse. Peut être est ce moi-même qui me trompe, en mon optimisme de peintre, occupé des enveloppes extérieures, laides d’ailleurs, mais moins repoussantes que les âmes que vous peignez de ce balai robuste, – que Juvénal vous a passé par un des soupiraux de l’Enfer, – où vous irez, n’en doutez pas ! pour avoir comme les fils de Noé, étalé les parties honteuses de nos frères. – Moi je me suis contenté en mes dessins, d’abaisser ma fesse à la hauteur de la face du public, et pour cela aussi je serai

Lettre de Félicien Rops à [Rodolphe] Darzens. s.l., 1891/12/23. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/13

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Page 1 Recto : 123 Déc 1891.Mon Cher Darzens,faites moi une fois pour toutes le plaisir très grand de ne plus m’appeler : Cher Maître ! J’ai horreur de la « Chermaîtrise » Très bon pour les ancêtres & les « arrivés ». « Malheur aux rassasiés dit Jésus sur la montagne ! » Je suis un bon Compagnon Chercheur, comme tous les Sincères, & personne ne se gobe moins que moi, croyez-le. Réservez pour plus tard. Publiez la Tête du Prince Hamlet, franchement, à « très petit nombre » : mettons : Cent. Mon frontispice est à votre disposition. On en tirera un nombre d’épreuves égal à votre nombre d’exemplaires, sur hollande ou sur velin. Voilà, mais on ne pourra tirer que pendant la première quinzaine de 1892.Je vous serre affectueusement la mainFélicien Ropsabsent jusqu’au 28 Décembre 1891Je dis Cent exemplaires mais si vous en voulez deux cents, cela peut s’arranger. Je ferai d’ailleursPage 1 Verso : 2quelques modifications à la planche, et j y graverai des remarques. Il faudra donc que le format

Lettre de Félicien Rops à [François] Nys. [Paris], 1883/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/14

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Nys,MrKistemaeckers représenté par Hannon a dû vous écrire pour vous demander de tirer les Rimes de Joie.Il parle de 5 ou 6 frs le cent – C’est à se foutre du monde ! –Faites ce que vous voulez mais je vous préviens que j’exige que toutes les épreuves que vous tirerez de mes cuivres me soient rendues ici 17 rue Drouot. Je les examinerai & celles qui seront faibles seront jetées au panier & anéanties. Voyez donc les prix que vous pouvez faire dans ces conditions là.Je ne veux plus qu’un éditeur Belge se fiche de moi. Le tirage sera de 1er ordre ou il ne sera pas.Voyez les prix que vous pouvez faire dans ces conditions & répondez à Hannon ce que vous voudrez.Venez Mercredi soir j’aurai de nouveaux cuivres à tirer. Nous fixerons le prix de 30 centîmes par épreuve si cela vous va pour les épreuves tirées ici, – le voyage en plus & nous établirons nos comptes régulièrement à chaque séance.Je vous serre la main bien amicalement.F. RopsPage 1 Verso : 2Croquis

Lettre de Félicien Rops à [François] Nys. s.l., 1875/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/15

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Nys,Vous pouvez être assuré de ma Collaboration. – Je vous ferai un frontispice non pas comme celui de Gaspard de la nuit, parce que je dessine différemment & qu’à six ans de distance on a changé son art ; mais je vous ferai une figure de frontispice. Seulement je voudrais avoir deux choses : 1° La dimension du papier en Centimètres ou plutôt une feuille de Papier (envoyée par la poste) de la dimension de votre album. – Je vous engage à prendre des dimensions « assez grandes » parce que je crois que pour les sonnets il vaudrait mieux les faire graver sur la planche même du dessin. –2° Les noms des Collaborateurs. N’y aura-t-il que des Belges ? ? – Demandez un sonnet de ma part à MMrsLiesse & à MrDommartinPage 1 Verso : 2MrLiesse demeure 15 petite rue Francart – MrDommartin 45 Rue d’Orléans. –Je crois Mon Cher Nys que vous feriez bien de vous entendre avec le journal l’Artiste de MrHannon pour l’engager à publier à chaque semestre un petit album d’eaux fortes so

Lettre de Félicien Rops à [François] Nys. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/16

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Page 1 Recto : 1Demi-Lune (Essonnes)(Seine & oise)Mon Cher Nys,Vous recevrez Vendredi sans faute, un dessin de moi. Patientez jusqu’à ce jour. Je le mettrai à la poste Jeudi. J’ai été obligé de vendre ceux que je vous destinais, vis à vis du prix très élevé qu’on m’en offrait, mais j’ai gardé les plus beaux croquis, & d’ici au quinze octobre, vous allez en recevoir coup sur coup, vous n’aurez pas à vous plaindre. Du reste tout l’hiver je travaillerai « dur » ! J’ai dû par ordre absolu des médecins ne songer qu’à me guérir & à refaire ma vue, très ébranlée, – j’ai été sur le point de perdre un œil ! C’est peu de chose pour un roi, mais c’est beaucoup pour un peintre. Enfin j’espère être tout à fait guéri pour l’instant & pour l’éternité.Bons Compliments.FRDans une huitaine de jours j’irai à Paris et nous choisirons une série d’épreuves à 20 frs ; c’est Liesse qui m’a parlé de cela, d’après vous. Ci-joint un autographe pour votre collection. Il est de MrDemolder un des rédacteurs de la S

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. [Anseremme], 1875/09/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/17

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Page 1 Recto : 17bre 75. AnseremmeMon Cher VieuxAh tu nous a manqué et tu as par contre rudement manqué le coche ! – Tu viens de passer loin de notre Nid d’Anseremme les meilleurs huit jours de la Saison !Vendredi Soirée dansante chez Bricart Dimanche id chez Bricart. Lundi – Bal des Artistes à l’hotel de ville d’Anseremme les Bains ! Avec illuminations, verres de couleur, drapeaux sapins, décors, boissons, buffet, suisse à la porte ! – Très chic !! et ébouriffant ! on t’a télégraphié, attendu & on était certain de ton arrivée puisque tu avais promis d’être Lundi ici ! C’est bête ! La fête a été décidée Lundi à 9 heures ½ du matin, tout le monde s’est mis à l’œuvre avec un entrain du diable. J’avais retourné toutes les « mufleries » et entrainé mon monde, – C’est un de mes succès intimes ! – C’est le diable de faire bouger toutes ses épaisseurs à derme trop nourri ! Enfin on s’y est mis et Fontaine était le plus enragé !!Il nous était tombé la veille une ravissante petite femme : la sœ

Lettre de Félicien Rops à Edmond Inconnu. [Paris], 1875/11/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/18

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Page 1 Recto : 19bre 75Mon Cher Edmond,Auré a du papier comme ses robes, elle adore décidément le rose, je t’écris sur un bout de sa grande table. J’ai oublié de te dire dans ma dernière lettre que Blanche doit, ou te payer, ou te rendre les deux dessins du Théatre Gaillard, – tu n’as qu’à lui dire que tu en as le placement à Paris ce qui est vrai d’ailleurs & s’il te les rend expédie les avec un morceau de Bristol, par la poste. Tu vas tenir une petite liste des déboursés que tu feras pour moi.Écris-moi à propos de tout cela.Surtout préviens moi huit jours avant ton départ de Bruxelles pour Paris & écris moi la date exacte de ce départ.Je crois que Dom ne t’accompagnera pas, il n’a pas le sou m’a-t-il écrit et puis nous sommes un peu en froid à la suite de mots échangés à propos de la drôlesse en question. Inutile de lui parler de cela ni d’y faire allusion, cela va sans dire.Rien de nouveau ici, Mes Chers Amis, jePage 1 Verso : 2travaille fort & vous verrez les résultats. Mais vous ê

Lettre de Félicien Rops à [François] Nys. Paris, 1885/03/11. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/19

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Page 1 Recto : 1Paris 11 mars 1885Mon Cher Nys,N’oubliez pas de me donner quelques heures de votre mi-Carême, & de m’apporter de l’encre pas trop forte.J’ai appris par Rodrigues que vous aviez vendu votre collection à Dumont. C’est trop tôt. Pourquoi ? – Enfin puisque l’affaire est faite, je n’ai plus rien à dire. Seulement un conseil : dites à Dumont qu’il mette cette collection dans son grenier pendant un an, sans en vendre une épreuve & il fera une bonne affaire. Comme toutes ces planches, (à part les Démoniaques qui vont être modifiées,) sont effaçées & que je travaille à une nouvelle série, rien que la mise en vente de cette nouvelle sériePage 1 Verso : 2va donner un prix double aux anciennes planches qui n’existent plus. C’est ce qu’a très bien compris Mathias qui ne veut pas vendre une seule épreuve de l’ancienne collection, celle que je vous ai donnée en payement. Je n’ai que très peu de pièces & je n’en vends jamais, mais pour ceux qui en ont il n’y a qu’une chose à faire pend

Lettre de Félicien Rops à [François] Nys. s.l., 0000/05/18. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/20

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Page 1 Recto : 1DimancheMon Cher NysMadame Cadart est venue hier me réclamer jusqu’à Lundi soir la promesse que je lui ai faite de lui laisser la liberté de vendre la collection. Je ne peux faire autrement que de tenir cette promesse. Mais Lundi soir la collection est à votre disposition si elle ne l’a pas vendue.Si elle est vendue, je vous promets pour le Mercredi 28 mai dans une huitaine de jours une collection plus belle avec six croquis au moins que celle là & à laquelle je travaillerai cette semaine, – au même prix. J’ai déja pour cette nouvelle collection de fort jolis croquis de faits, & des plus intéressants. – Donc si vous avez venduPage 2 Recto : 2une collection par anticipation, rien ne sera perdu, il n’y aura que quelques jours de retard.À Bientôt & mes amitiésF. R

Lettre de Félicien Rops à [François] Nys. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/21

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Page 1 Recto : 1VendrediMon Cher NysVous me feriez très grand plaisir si vous pouviez me prêter pour deux jours une épreuve du Pendu à la cloche du Volume des Aventures d’Uylenspiegel. Je travaille au dessin en noir de ce pendu, et je voudrais avoir quelque renseignements d’après la gravure.Bien des Compliments & à demainF. R

Lettre de Félicien Rops à [Maurice] [Bonvoisin]. s.l., 1878/04/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/22

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0239

Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux,Reçu ta lettre, – tu ne m’as pas du tout compris à propos de la suite d’es eaux fortes dont je t’ai parlé. Je t’ai dit que ces planches m’avaient été Commandéeset avaient été exécutées Sujets gaillards mais pas entièrement « décullotés. Le propriétaire des planches qui n’en a tiré que trois exemplaires numérotés sous le titre : Dix Croquis Gaillards, a l’intention d’en tirer cinquante exemplaires pas un de plus. Et de m’en donner (en échange d’un petit travail) deux exemplaires. Chaque exemplaire coutera 300 frs. Tous les exemplaires seront vendus d’avancePage 1 Verso : 2Il y aura un frontispice & un postface 12 planches à 25 frs. pièce. –Quand j’aurai mes épreuves, je te les montrerai. Ce sont des choses au trait coloré très fines & très drôles. Ce sont des croquis d’amours & de femmes nues, & des « Mythologismes »Cela sera introuvable absolument. Tu comprends que si les planches étaient anéanties & s’il n’y en avait que trois épreuves, je ne te proposer

Lettre de Félicien Rops à [Maurice] [Bonvoisin]. Paris, 1880/06/22. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/23

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Page 1 Recto : 1Paris 22 juin 1880Mon Cher Vieux,Je t’enverrai dans quelques jours les quelques pièces montées qui me restent prêtes et que j’avais préparée pour joindre à l’envoi : une dizaine de pièces. J’ai fait nettoyer un zinc très abîmé par un planeur habile : Vossel – un Flamand – que je te recommande à l’occasion, & j’en ai tiré hier des épreuves curieuses, je n’en tirerai que cinq ou six épreuves – parce que c’est une lettre qui n’a d’intérêt que pour les collectionneurs. – J’avais retrouvé dans « le paquet de Thozée » les premiers états de cette planche : – J’avais la migraine, je devais aller voir une dame, au lieu de lui écrire sur papier, j’ai pris un zinc et j’ai gravé ma lettre. – En quelques heures j’avais dessiné gravé – tiré – regravé « retiré » des épreuves de cette lettre. – Après l’envoi j’ai retouché la planche. – C’est cette lettre dont je te parlais à Paris il y a un an à propos de la lettre : Rorcourt en te disant : j’en ai fait une autre, mais je ne sais pas c

Lettre de Félicien Rops à [Maurice] [Bonvoisin]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/26

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Page 1 Recto : 1Dimanche matin.Je rouvre ma lettre, il pleut je ne partirai que demain pour Bourron. – Quant à ma collection d’eaux-fortes, je ne peux m’en dessaisir maintenant. Je n’y tiens pas tant que cela & je ne vendrai aucune pièce de la collection avant de t’en parler. Je veux que les artistes la voient. D’ailleurs tu n’as que les pièces que j’avais à Paris & tu ne peux t’en faire une idée absolue. Donc quand tu en auras fini renvoie-la moi. N’oublie pas Bauwens & si tu trouves « la femme » dont je t’ai parlé, tâche d’en trouver une épreuve pour moi. – Je t’enverrai une épreuve d’un petit cuivre. Que j’appelle « le cuivre aux pommiers » & dont j’ai retrouvé deux épreuves chez ce marchand du Bd Clichy avec lequel je fais quelques affaires. Peut être as-tu déja une épreuveCroquisCroquisPage 1 Verso : 2de ce cuivre dans ce cas je ne t’enverrais pas celle que j’ai en double. Le cuivre doit être à Thozée ou au diable. Dans le coin il est marqué :Croissy Juin 75– Planche peu important

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. Bièvres, 1883/00/25. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/27

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0242

Page 1 Recto : 1VendrediMon Cher VieuxJe suis à Bièvres en Josas. J’en pars demain Samedi pour aller à Joyenval passer la journée du Dimanche. J’y resterai le Lundi. Je serai Mardi à Paris. Je te verrai Mardi donc dans la matinée Mardi 29.Pas grand chose de nouveau ici, & je n’ai guère fait grand chose non plus. C’est à toi à me dire « des nouvelles ».Je l’ai revue, – ici, – Elle, la blonde aquarelliste ! – Toutes les murailles qui cerclaient l’Enfer de Dante se dressent devant nous, & jamais je n’ai tant éprouvé les âpres voluptés de l’Impossibilité. Je crois que j’ai découvert une des sensations les plus physiquement violentes qui soit. Les ménestrels qui mouraient d’amour au pied desPage 1 Verso : 2donjons devaient avoir de ces joies inoubliables. –ÉrosÉroseÉrops !Eh Ropsréveille-toi vieille bête !À toi Vieux Copaing en rupture de compaignonnage.Fély

Lettre de Félicien Rops à Léon [Alfred] Fuchs [Delvau]. Namur, 1857/10/17. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/28a et APC/27194/28b

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Fuchs,Il y a six mois que je vous demande à tous les échos parisiens qui s’obstinent à ne pas me donner de réponse, j’en suis réduit à vous faire chercher par un photographe de mes amis, – quelle extrémité ! – s’il vous trouve après avoir fait les fouilles que je l’ai chargé de faire pour moi, il est probable qu’il aura la chance de vous remettre cette lettre que j’étais sur le point d’enfermer dans une bouteille et de confier aux flots changeants de la Mer du Nord, lesquels flots l’auraient probablement portée sur les bords de la Nouvelle-Zélande ce qui aurait vivement intrigué MrDe Humboldt. –La première fois que j’ai lu (car je l’ai relu dix fois) l’article que vous avez écrit à propos de moi dans le Rabelais, je mePage 1 Verso : 2suis dit : Voilà un Monsieur Léon Fuchs que je voudrais bien embrasser, je ne lui écrirai pas, j’irai l’embrasser, lui donner une vigoureuse poignée de main flamande et lui dire : merci. – Malheureusement mon voyage à Pari

Lettre de Félicien Rops à Inconnue. Montigny-sur-Loing, 1882/01/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/29

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Page 1 Recto : 1À MontignyCroquisJanvier 1882Chère et Belle MadameCe pauvre « Rops » ! avez vous dû assez vous rappeler, & lui attribuer à nouveau tous les vilains défauts que vous lui imputez : Légèreté – oubli – indifférence grossièreté, instabilité &c &c. Et ilPage 1 Verso : 3n’y avait rien de tout cela ! – Je m’étais retiré à la campagne, comme un sage qui veut éviter les ennuis du nouvel an. À la noël, j’avais vu Uzanne deux secondes, le temps de lui dire que, – de nous dire – que vous étiez la plus adorable des femmes, naturellement, il est entré un gros de fâcheux qui m’a fait fuir & je ne l’ai revu qu’il y a deux jours. J’avais reçu votre lettre à Montigny-sur-Loing & je n’y pouvais répondre qu’à mon retour ici, je comptais repartir au bout de trois jours de Montigny, & je comptais sans mon hotesse ! : la fièvre. J’ai été brusquement pris là bas d’une fièvre bilieuse qui s’est emparée si soudainement & si violemment de mon pauvre moi, que j’ai cru à une attaque de fièvre interm

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/30

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Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxComment tu files, sans crier gare, sans me prévenir. Et notre marche Domartinienne de Bièvres à Corbeil ? – Et abandonner Paris en temps de choléra ! Tu es perdu de réputation. On va te prendre pour un franc lâcheur ! – Tu me dois une réparation. Prie vite MrLeclaire de m’expédier par la poste son volume des Blasphêmes. Non seulement je vais lui faire des illustrations en marge, mais je lui ferai un « superbe » frontispice pour le même prix. J’ai déja « l’idée ».Prière de faire vite, je suis sans grand ouvrage & je poursuivrai la chose avec énergie.Amuse toi bien mon Vieil & À toi. & mes bonnes amitiés à MrLeclaire.Fely

Lettre de Félicien Rops à Alfred [Delvau]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/31

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Page 1 Recto : 1Mon Cher AlfredTu as raison gronde moi je suis un chenapan et un idiot mais je n’ai pas le temps de te répondre, j’arrive et je pars, je reviens et je retourne – je file pour Glisseghem – c’est là que j’ai pris ce fameux poil que j’ai dans la mainC’est un poil blondCe poil à une propriétaireJe vais le remettre où je l’ai prisÀ toi Je t’embrasse de cœurFelyAmitiés aux FontenaysiensTout le monde se porte bien – J’ai vu Burty à BruxellesGlisseghem est en hollande pres de l’Écluse je t’écrirai de – là – je n’y resterai que 3 jours – 8 jours ! comme c’est peu !Tout le monde se porte bien et te fait des compliments. –

Lettre de Félicien Rops à [Maurice] Guillemot. Saint-Méloir-des-Ondes, 1894/08/10. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/32

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Page 1 Recto : 110 Aout 1894.La Guymorais, par St Méloir des Ondes (Ille & Vilaine)Mon Cher ami,Il m’arrive ici, à la Guymorais, deux exemplaires de l’Étude Patronymique, que j’avais demandée à mon cousin & ami, le très lettré Eugène Demolder, l’auteur des Contes d’Yperdamme, que je veux vous faire connaître, l’un portant l’autre. C’est un très curieux type d’écrivain flamand, il a publié deux livres : Les récits de Nazareth, & les Contes d’Yperdamme, et je vais tâcher de vous les faire parvenir. Il y a là matière à une curieuse étude. J. K. Huysmans le tient en grande estime & le considère comme un des écrivains les plus originaux de la Belgique. Vous m’aviez demandé cette brochure, Mon Cher Guillemot, et suivant mes détestables habitudes de négligence, je ne vous avais je crois guère répondu, 1° parce que je n’avais eu que trois exemplaires de cette plaquette et qu’ils étaient partis ; 2° parce que, sentantPage 1 Verso : 2que je m’opposerais à cette publication, à cause des éloges tr

Lettre de Félicien Rops à [Maurice] Guillemot. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/33

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Guillemotdemain je vous ferai parvenir dans la matinée les épreuves des Diaboliques, si vous ne pouvez venir les prendre à 5 heure ½. –SANS FAULTE !!FRExcusez moi mais Bailly m’a demandé de lui vendre les épreuves aux quelles je travaille & c’est pour cela que j’emploie la bonne écriture !

Télégramme de Félicien Rops à Maurice Guillemot. [Paris], 1889/10/12. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/34

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Page 1 Recto : 1MrMaurice Guillemot3 rue Descombesavenue de VilliersPage 1 Verso : 2Excusez moi Mon Cher MrGuillemot,je ne sais où j’avais la tête, je vous ai attendu le Jeudi au lieu de Vendredi. Si vous voulez venir Lundi prochain, je vous attendrai pendant tout l’après midi. Si ce jour ne vous convenait pas fixez celui qui vous convient.Je vous serre bien affectueusement la main & je vous réitère toutes mes excusesFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Maurice] Guillemot. Paris, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/35

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Page 1 Recto : 1Paris mardi soirMon Cher Guillemotje serai très heureux de vous revoir & je serai à la ½ Lune dont vous connaissez maintenant le chemin, Jeudi matin Venez à midi déjeuner avec votre bicyclette. Je viens de trouver retour de Belgique un livre & une lettre de Nadar qui me cherchent depuis un mois ½ ! Je lui écris, et j’irai le voir dans quelques jours. J’ai fait depuis ce mois deux voyages làbas, et cette lettre me suivait toujours !À bientôt n’est ce pas ?Une bonne et affectueuse poignée de main,Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Maurice] Guillemot. Corbeil-Essonnes, 0000/12/09. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/36

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Page 1 Recto : 1La Demi-Lune par Moulin Galant.Lundi 9 DécembreMon Cher Monsieur GuillemotImpossible avant Jeudi !! J’ai été pris depuis huit jours par tous les préparatifs du voyage de ma femme & de ma fille, & j’ai été les accompagner au Hâvre, naturellement. D’où un tas de retards pour le, Jadisme, à mon grand regret, croyez le bien.À Jeudi donc & j’espère vous donner ma petite cochonceté vers le soir. C’est bien mauvais ! mais je suis dans l’année où on n’est pas en train. Je réparerai cela plus tard, si j’ai un « plus tard » !Je vous serre affectueusement la main.Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Maurice] Guillemot. Paris, 1896/03/02. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/37

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Page 1 Recto : 1Paris le 2 mars 1886.Mon Cher GuillemotJ’arrive, je trouve votre lettre 2, rue. du Marché des Blancs manteaux. – Je n’ai que le temps de vous dire que demain Mardi je vous attendrai vers les deux heures et que j’ai toutes de sortes de choses qui vous conviendront.Mes bons compliments affectueux.F. Rops

Télégramme de Félicien Rops à Maurice Guillemot. Paris, 1896/03/03. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/39

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Page 1 Recto : 1Monsieur Maurice Guillemot2 rue St James Neuilly s/sPour Neuilly de Paris N° 45689 Mots 21 Dépôt le 3/3, à 8 h. m. du Je vous attends Nr 2 rue du Marché des Blancs manteaux Paris pendant toute la journéeAmitiésRops

Lettre de Félicien Rops à [James] Reffitt-Oldfield. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/40

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Reffitt-OldfieldJe suis tout à votre disposition & je vous prierai d’accepter en bon souvenir de moi quelques eaux fortes pour votre ami, puisqu’il est artiste cela sera en bonnes mains, je serai Mercredi prochain chez moi de neuf heures du matin à dix ½. – Je vous prie de m’excuser si je vous réponds aussi tardivement, mais j’étais à la campagne lorsque votre lettre est arrivée rue de Grammont, & je viens seulementPage 1 Verso : 2de la recevoir.Je vous serre affectueusement la mainFély Rops’Vous n’avez pas mis le n° de votre logis. Je vous adresse donc ma lettre à tout hasard : Rue de l’abbé de L’Épée.

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. Le Coq, 1884/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/41

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Page 1 Recto : 1Au Coq – Clemkerke – Flandre.LundiMon Vieil amije ne t’ai pas écrit & je m’en repents mais je me suis trouvé dès les premiers pas sur la terre des pères –Vaterland!, – au milieu de Complications tellement inattendues & bizarres que la lettre de M. me faisait cependant un peu prévoir par ses « Viens ! Viens vite » répétés, que je ne pouvais & je ne peux encore te les expliquer épistolairement. Le résultat c’est que par des miracles d’adresse j’emmène M. à Paris. Que veux-tu ? la grande Vénus Helladienne règne toujours, & ce qu’elle a voulu a eu lieu. Je ne sais si tu dois me plaindre ou chanter « l’Hyménée», ce que je sais, c’est que la fée jolie aux bras d’argent & au sein d’agathe me tient comme une sphynge amoureuse, & que je baise la trace que ses petits pieds laissent sur le sable des dunes. Heureux ou malheureux qui le sait ? Je l’emporte à Paris loin de la sottise & de la méchanceté des monstres, comme si nous vivions en pleine Fable, & si je sortais des Héraclide

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. [Bourbonne-les-Bains], 1888/08/14. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/42

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Page 1 Recto : 114 Aout 1888Mon Cher VieuxSamedi ou Lundi je serai de retour, & ce ne sera pas trop tôt. Tu sais mieux que moi, la terrible « viduité » des villes de bains pour les avoir pratiquées, ces « stations » comme disent les guides. Je suis donc, n’y tenant plus de l’agacement que me causait cette perpétuelle & irritante douleur de jambe, parti pour Contrexeville. À Contrexeville trouvé Haraucourt flanqué de son représentant. Haraucourt c’est parfait, son représentant c’est trop. Debout, le docteur me conseille d’essayer les eaux pendant huit jours puis de partir pour Bourbonne, la « water - platz » voisine. Contrexeville ne me faisant rien, je quitte Bourbonne le jour où notre vieil ami Pradelle arrivait, ce qui me désolait, Pradelle étant un joyeux vibrant & aimable compagnon de voyage.Arrivée à Bourbonne : jolie petite ville bien située sur une colline avec sa vieille église romane en tête, un beau parc, des petits chevaux, quelques demi-veuves (c’est le nom qu’on donne ici

Lettre de Félicien Rops à Octave Uzanne. s.l., 1881/08/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/43

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Page 1 Recto : 1Dépêche TélégraphiqueOctave Uzanne72bis Rue Bonaparte ParisRetour Montigny. Dom parti après avoir été Rue Bonaparte où : porte close. – Jeudi prochain retour à Montigny pour dix jours. Irai Mardi deux heures chez bon Uzanne. – J’achève dessin Prunaire – Tiens toujours promesse – Jamais tout de suite. – Tout de suite : Adrien Marie. – Rops pas tout de suite – horreur tout de suite. – Tout de suite brutal, nouveau jeu Commis-voyageur. – Moi vieux jeu : paresseux & travailleur à mes heures. Dessin Prunaire fini Mardi matin. Après, billet de banque pressé, – frontispice Uzanne avec belle femme, – après frontispice Uzanne : Ex-libris Uzanne.– Nous voir, pour arranger cela & petite histoire de MmeP. – Bons Tétés MmeP. – Fin de compte partironsPage 1 Verso : 2pour Belgique 20 aout ? ?Cela va-t-il ? –À Mardi deux heures. Si empêchement à Mercredi même heure. –À toi & à bientôtTon bien amiFélyToi devoir venir un jour à Montigny, pas un Dimanche. Raisons très sérieuses te dirai

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. s.l., 1883/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/44

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Octave,Tu sais que je tiens absolument à ma femme pendue ! Je suis tout à la femme au frontispice nous ne mettons pas « de lettres » hein. Je ne connais rien de bête comme ces lettres qui chevauchent lorsque l’on fait un dessin « rempli ». Puis il faut nous entendre pour le « pantin » & pour les « écus d’or ». Il faut que le bonhomme en habit noir soit « un pantin » pour justifier les ficelles. Tout cela est assez difficile à arranger & je te porterai deux croquis Vendredi chez Godmichetski Je penche pour la femme qui ouvre le ventre de son pantin du ventre duquel tomberait ou plutôt s’échapperait du son des louis d’or, un cœur sanglant, & « quelques sonnets ! » La femme aurait à la main le poignard classique qui aurait servi a ouvrir la panse.J’ai rêvé d’un joli conte moral :Page 1 Verso : 2Un mari de province, un savant jeune & à lunettes habite un Paraclet, une vieille abbaye d’ex-Chartreux ou une ex-abbaye de Chartreux plutôt. – Il surprend sa femme – une b

Lettre de Félicien Rops à Jean Inconnu. Mettet, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/45a

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Page 1 Recto : 1CroquisQue le grand St Hubert nous protège !Mon Cher Jean,ta lettre est venue me trouver à Thozée, et pendant que tu es là bas faisant un bon et beau livre que nous attendons tous avec impatience, je suis ici occupé à rechercher la dernière bécasse ; – cette dernière bécasse qui est le gibier-fantôme que tout le monde a vu et que l’on ne trouve jamais. Je t’avouerai, entre nous, bien bas, que je suis le plus malheureux des artistes chasseurs, voilà trois ans que je poursuis un rêve insensé et charmant, celui de tuer un vrai sanglier de mes propres mains. – ChaquePage 1 Verso : 2année j’enfourche un respectable bidet normand qui a bercé mon enfance et je pars fièrement pour l’Hertogenwald,Croquisj’ai cinquante cartouches, – à balles !! – dans mon carnier, le volume de Jacques Dufouilloux dans ma poche droite, – des crayons Gilbert et mon album dans la poche gauche (il ne faut jamais oublier l’Art !) puis le Dictionnaire de Vénérie à la main ! – ajoute deux bouteilles « d

Lettre de Félicien Rops à Eugène Demolder. Corbeil-Essonnes, 1889/08/19. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/46a et APC/27194/46b

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Page 1 Recto : 1La Demi-Lune par Moulin-Galant19 Aout 1889.Cette race a deux bras gauches !...... Henri Heine.Mon Cher EugèneJe crois bien que la fin de la Semaine ne se passera pas, sans que j’aille à Knocke. Je vous enverrai un télégramme, mais je vais d’abord à Blankenberghe, que j’ai en horreur à cause du nombre extraordinaire d’Allemands goinfreurs qui y dévorent les « sept viandes » sans intermède, qui composent la table d’hôte de la bàs, – sans nourriture pour l’esprit ! & des femelles hideuses qui l’entourent. Tous ces gens ont l’air d’être fabriqués pour que rien ne se perde, dans quelque vague prison où l’on « monte » ces êtres là à la grosse « pour la Confection ». – Et les congestions des desserts ! & les « fiancés » se serrant la poisse des paumes, en roulant des yeux de veau noyé ! Et le bain, avec les fesses et « les tettes » atteints dedelirium tremens, qui n’ont ni commencement ni fin, sans raison d’être ! Ah ! lePage 1 Verso : 2joli téton résolu de nos sœurs de Paris,

Lettre de Félicien Rops à [Alfred] Gérardin. s.l., 1884/11/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/47

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur GérardinÊtes vous libre Mardi soir ? J’ai deux ou trois élèves pour lesquels je commence un petit « Cours d’eau-forte d’amis » Vous en savez trop pour assister aux premières leçons, mais je vous préviens tout de même. Quand nous serons au vernis-mou je vous repréviendrai. On commencera à 8 h. ¼ – & on tirera des épreuves des planches gravées aux leçons – Cela fera une nouvelle Série de « Pédagogiques », & comme Collectionneur, il faut votre présence. Cela aura une quatraine de soirées Mardi prochain & Jeudi, puis Lundi, MercrediPage 1 Verso : 2& Vendredi de la Semaine suivante.Je vous serre bien la mainau galop.F. RopsSi je vous engage à venir c’est pour « l’épreuve rare » car nous ne tirerons qu’une ou deux épreuves de ces machines là.

Lettre de Félicien Rops à Jean Alboize. Paris, 0000/06/02. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/48a et APC/27194/48b

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Page 1 Recto : 1Paris 2 JuinMon Cher Directeur,Ci-joint deux plaquettes, horribles ces plaquettes ! on ne peut rien rêver de plus laid ! – Une est pour vous & l’autre pour MrBenedite. Elles n’ont d’ailleurs que le mérite de la rareté. Demolder est un maniaque de moi, je suis bien forcé de l’excuser de ses exagérations d’ami. Le portrait est chez Mathey – 159 Rue de Rome. Il le remettra contre un reçu, & pour plus de certitude, je prie d’y joindre le mot qui accompagne cette lettre.Et remerciez pour moi s’il vous plait mon cher Alboize, Monsieur Benedite, de la gracieuseté apportée par lui en cette affaire.À vous bien de toute ma déja Vieille amitiéFélicien Rops

Télégramme de Félicien Rops à [Aline] Ménard-Dorian. Paris, 1892/02/17. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/49

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Page 1 Recto : 1Madame Ménars-Dorian55 Rue de la Faisanderie.Page 1 Verso : 2Paris le 17 fév. 1892Chère Madame & amie,J’ai été bien touché de votre aimable lettre, & très fier aussi de l’amitié qui vous l’a fait écrire. Croyez bien que cette amitié m’est précieuse, plus que je ne le peux exprimer en ce temps, où règne l’odieuse « blague parisienne » qui souille tout de son mensonge, et où il devient difficile de dire même aux femmes de l’esprit le plus élevé, dont vous êtes, les choses délicates que l’on a dans le cœur ou dans la tête.Et je suis obligé de refuser, – (j’espère être plus heureux une autre fois si vous voulez bien m’honorer encore d’une invitation ;) & de me priver d’aller dîner en votre belle compagnie. Je vais vous en dire, à vous, la raison : Je suis encore sous le coup de la perte d’un petit garçon fort, beau et si espéré !! mort subitement, et qui n’a vécu que le temps de se faire aimer et regretter. Je n’ai pas l’esprit ni le visage à la joie. on pleure les enfants,

Lettre de Félicien Rops à Madame [Filleau]. Saint-Méloir-des-Ondes, 1894/08/16. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/50

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Page 1 Recto : 1La Guymorais par St Méloir des Ondes 16 aout 1894.Excusez-moi Chère Madame & Amie si je ne vous ai pas écrit plus tôt pour avoir des nouvelles de la Santé de Notre cher ami Filleau. J’avais reçu de Belgique de si mauvais renseignements sur une affaire industrielle dans laquelle une partie de la fortune de mon fils est engagée, que j’ai dû partir pour labàs sans attendre. Puis il a fallu faire des démarches, des visites, des courses, s’informer, trouver des notaires, aller chez des hommes d’affaires etc &c &c ! – J’avais chargé le frère d’Octave Uzanne d’aller s’informer de la santé de notre malade mais comme il ne me répond pas, il est probable qu’il n’est pas à Paris. Me voici à la Guymorais, au milieu des rafales bretonnes. Je vous assure qu’il fait meilleur rue de Grammont qu’ici, où il fait un temps exécrable.Un mot s’il vous plaît et dites nous comment va notre ami. Je crois que nous avons la même maladie ! – On me défend de monter n’importe quel escalier, de prend

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. Paris, 1890/06/18. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/51

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Page 1 Recto : 1Paris le 18 juin 1890.Mon Cher Vous êtes certainement le plus aimable des Camarades, & moi j’ai reculé les bornes du mufflisme. Je suis dans une disposition d’esprit qui me ferait me couper une jambe pour amuser l’autre. J’ai « la crise », & je traverse des heures lourdes, misanthropiques & misogamiques. Je sens que je n’ai rien fait de bon ni de bien, & je me reproche les jours sacrifiés « a l’Art ! » Quelle brute je fais ! Chercher à dessiner des femmes ! Comme si les femmes étaient faites pour être dessinées. Elles sont faites pour être aimées ! tendrement violemment, pieusement ou rageusement, et Dieu du haut de son balcon d’azur a dû « rigoler » comme dit MmeVarin, ma concierge, en me voyant, anachorète du crayon, prendre un morceau de papier virginal comme mes intentions, et tâcher de dessiner les reins puissants ou les divines maigreurs ! Et tout cela pour ne rien faire qui vaille ! – Il faut que cela change cet art là, ou j’y creverai ! Je vois « plus oultre » e

Lettre de Félicien Rops à Alfred [Verwée]. s.l., 1869/12/29. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/52

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Alfred,Je ne veux pas attendre Pâques & Vigiles pour te dire quel plaisir m’a fait le tableau de toi que j’ai vu chez Winand Janssens. C’est très bien & surtout très distingué. Cela a deplus perdu les défauts d’exécution matérielle qui alourdissaient ton vigoureux talent, – lequel marchait en se balançant un peu sur les hanches comme les marins à terre, – aujourd hui c’est un Léotard en habit noir avec des manières à la d’Orsay.Moi, bien content d’avoir vu cela.& je te serre la main bien amicalementFélicien RopsMes amitiés à Louis. –

Lettre de Félicien Rops à Alfred [Verwée]. Thozée, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/53

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Alfred,Tu m’as promis il y a quelques mois des études peintes pour un jeune homme « que je protège » que je veux arracher à l’influence trop bleu de prussienne de l’école de Namur, et qui est en outre un de tes admirateurs ; – Je lui ai promis à mon tour ces études de paysage et d’animaux de ta patte, il vient me les réclamer, expédie m’en donc quelques unes, elles te seront remises avec le plus grand soin dans un mois ou deux et tu m’auras aidé à arracher un jeune talent des griffes du Père Marinus, excellent homme mais fichu bête.Rappelle moi au bon souvenir de ta famille et crois moiTon vraiFélicien RopsThozée.Tourne :Page 1 Verso : 2Adresse :À MrFélicien RopsBureau Restantà Floreffe

Lettre de Félicien Rops à Alfred [Verwée]. s.l., 1870/03/09. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/54

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Page 1 Recto : 1CroquisPot au Beurre / ou Cosemans !Mon Cher AlfredDemain à 10 heures ½ précises & cela sans faute j’irai me réjouir devant ton tableau. Ma femme m’accompagnera probablement – puisqu’elle fait de la peinture, je tiens à la mettre complètement dans une mauvaise voie.Toujours bien À toiFélÿ RopsJe continue à te conseiller :Croquisles anneauxCroquisles altèresCroquisl’équitationCroquisLe sport nautique.

Lettre de Félicien Rops à Alfred [Verwée]. [Longwy], 1871/01/28. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/55

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Page 1 Recto : 1Mon Cher AlfredNous sommes ici depuis le commencement du bombardement de Longwy – Nous sommes entrés avec les Prussiens dans la place. Dis à nos amis qui ont du temps de venir voir cela c’est très beau & très particulier comme specimen de bombardement – Et ce n’est qu’à un pas de la Belgique.J’ai passé toute la journée d’hier à dessiner l’intérieur des casemates où étaient relegués les blessés & les typhoïdes – Des caves éclairées par des lampes fumeuses, – une crypte des premiers chrétiens.À toi – À vousFelyDommartin se joint à moi.

Lettre de Félicien Rops à Alfred [Verwée]. s.l., 1868/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/56

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Page 1 Recto : 1Mon Cher AlfredCi-joint, Le semeur d’Ivraie, si tu le trouves assez passable expédie le à l’Exposition de la Société – J’envoie aussi quelques eaux fortes & une Buveuse d’absinthe dessinée cet hiver d’après nature à Paris, c’est une fille appelée Marie Joliet qui arrivait tous les soirs ivre au bal Bullier & qui regardait – avec des yeux de mourante galvanisée ; je l’ai fait poser & j’ai tâché de rendre ce que je voyais. – C’est le principe de cette voie dans laquelle je vais tâcher de marcher. – Ne faire le bibelot que comme moyen de concourir à un effet de vie & rien de plus, qu’une tache de couleur & c’est assez. Nous devons délaisser ces enfantillages. La Vie tâcher de rendre la ViePage 1 Verso : 2& c’est assez rude !Fais moi le plaisir de regarder ce dessin peut être me suis-je trompé & un conseil de vrai peintre est toujours bon.À toi & à SamediJe serai revenu Vendredi soir Je repartirai Lundi pour labàs – Paris c’est ma bibliothèque –Fély

Lettre de Félicien Rops à Alfred [Verwée]. Bruxelles, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/57

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Alfred,Nous avons remis pour cause d’arrivage d’Oncle Intempestif notre petit dîner de Vendredi. Nous t’attendons Dimanche à 5 ½ heures.À toi & à bientôtFély RopsBruxelles JeudiLis la Chronique de demain & d’après demain, je suis sur la trace du bonhomme et je t’assure que si je le tiens je le « girofletterai » de la belle façon & je lui ôterai l’envie de recommencer sa petite farce.

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/58

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Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxJe te réexpédie ton dada sauf à te le réclamer. J’irai moi même te porter le bestiau.À toiFély

Lettre de Félicien Rops à Alfred [Verwée]. [Bruxelles], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/59

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Alfred,Je voudrais déjeuner chez toi Lundi, demain au lieu de Mardi parce que Paul m’écrit qu’il m’attend Mardi. S’il y avait empêchement télégraphie moi un mot : Hotel Grand Miroir rue de la Montagne.À bientôt donc, & présente mes affectueux Compliments à ta femme.Ton VieuxFély

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. [Paris], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/60

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Page 1 Recto : 1Vendredi matin.Mon Cher Vieux,ma femme voudrait t’avoir à dîner ce soir, – c’est ce que je voulais te dire hier, mais la présence de Popp qui n’est pas très aimé à la maison m’en a empêché. Donc nous t’attendrons à sept heures 19 rue de Grammont. Ne nous refuse pas, hier ma femme & Aurélie étaient affolées de travail, d’essayage, etc, etc, & &. Elles veulent te voir absolument.Donne vite un mot au porteur, dans tous les cas, je serai à 8 heures à l’atelier, pour le choix des dessins que doit m’apporter le petit Coulon que tu as vu hier. J’y resterai jusqu’à 10 heures.À toi Mon Vieux proprioJe te serre la main bien affectueusementF. Rops

Lettre de Félicien Rops à Alfred [Verwée]. Paris, 1889/04/04. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/61

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Page 1 Recto : 1Paris 4 avril 1889.Mon Cher Alfred,Je te présente notre ami Cyprien Godebski, que tu connais déja d’ailleurs depuis Heyst. – . Je ne te ferai pas son éloge, comme vous êtes destinés à devenir amis, tu le verras à l’œuvre. Il va essayer de Bruxelles, & Bruxelles aura un homme de talent de plus, & & un charmant homme ce qui n’est pas peu de chose.À toi Mon Cher Alfred, & à bientôt, Si c’est toi qui arrive le premier à Paris, n’oublie pas notre adresse, & viens nous demander à diner. Présente bien mes Compliments affectueux à MmeVerwée, & ma fille embrasse à grands bras « ses amies » MllesVerwée dont elle parle toujours.Félicien RopsP.S. Je ne t’ai pas écrit pour les terrains de Kocke, par la raisonPage 1 Verso : 2que n’étant pas assez riches pour nous payer deux maisons de campagne, ma femme ne voulait faire qu’un placement d’argent devant rapporter de suite. Puis nous ne pouvions ni surveiller une bâtisse, ni acheter des meubles, ni surveiller la location de tout cela. N

Lettre de Félicien Rops à [Alfred] Verwée. Paris, 1890/11/17. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/62

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Page 1 Recto : 1Paris le 17 nov. 1890Il y a bien longtemps que je veux t’écrire Mon Vieil ami. J’ai appris par les lettres d’Emma à Clairette combien tu avais été ennuyé depuis six mois, par toutes sortes d’accrocs à ta santé, qui t’ont contrarié dans ton travail et dans tes projets. Crois bien que je prenais une vive part à tes ennuis, et que je t’en aurais écrit si deux raisons ne m’en avaient empêché. La première, c’est que je déteste ; lorsque je ne suis pas auprès d’eux, entretenir mes amis de leur santé, parceque la plupart du temps, on ne fait que les inquiéter ; et secondement : parce que je comptais être à Bruxelles en Août et te voir naturellement.Enfin te voilà rétabli. Du reste je n’ai jamais eu la moindre crainte à ton endroit, je connais trop le fond de belle santé que t’a légué le père Verwée, et c’est un bel héritage. Mais je viens au fait : Claire me dit que « tu viens incessamment à Paris. Tu sais comme elle aime tes filles, et Emma en particulier. Ma femmeClairette &

Lettre de Félicien Rops à Alfred [Verwée]. Paris, 1891/01/25. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/63

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Page 1 Recto : 1Paris 25 janvier 1891Mon Cher Alfred,Au galop deux mots : Un Monsieur que je soupconne être un marchand organise me dit-on sans mon autorisation, une exposition des « œuvres de Félicien Rops ». Comme je ne veux pas qu’on expose un tas de saletés de première jeunesse, ni qu’on n’expose rien de moi, sans mon autorisation, je te prie de remettre cette lettre aux Membres du Conseil d’administration, lettre de protestation, cette Exposition devant avoir lieu dans les locaux du Cercle.Fais vite je te prie, car il paraît que cela presse.Je te remercie d’avance Mon Vieux CopainÀ toi bienFélicien RopsEt toutes nos amitiés les plusPage 1 Verso : 1vives à toute ta famille je te prie.

Lettre de Félicien Rops à Alfred Verwée. [Paris], 1892/01/22. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/64

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Page 1 Recto : 122 Janv. 1892J’apprends par nos enfants que tu es malade. Donne moi vite de tes nouvelles Mon Cher Alfred. J’y tiens beaucoup. Tu es pour moi un de ces amis auquel on ne fait pas de protestations, mais qui cependant peut toujours, dans toutes les joies et dans toutes les tristesses de la vie, compter sur ma fraternelle & profonde affection.Je viens d’être frappé bien cruellement en plein cœur. J’ai perdu un petit enfant qui n’est venu au monde que le temps de se faire déja trop aimer : Un fils, beau, fort robuste comme Claire et qui est mort subitement. Je l’aimais déja comme s’il eut eu dix ans. C’est pour nous un grand, un très grand malheur.Je t’embrasse Mon Vieil ami et dis mes bonnes amitiés à ta femme & aux tiens.Félicien RopsPage 1 Verso : 2Pour Alfred Verwée.

Lettre de Félicien Rops à Alfred [Verwée]. Corbeil-Essonnes, 1892/12/03. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/65

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Page 1 Recto : 1La Demi-Lune, Essonnes (Seine & Oise)3 Déc. 1892.Mon Vieil amij’ai appris avec peine par ma fille que tu avais eu une attaque de goutte assez violente. C’est la saison, et cet hiver humide n’y est pas pour peu de chose. Tu sais aussi bien que moi que l’humidité, comme le rhumatisme, frère de la goutte est un des plus mauvais facteurs de ce genre d’affections. Ma fille me dit que dès que tu seras remis sur pied, tu te proposes de partir pour l’Égypte. L’Idée que tu as, n’est pas mauvaise. Bruxelles, trop près de la mer, est très humide l’hiver et plus tu iras vers la chaleur mieux cela vaudra. C’est en partie à ce propos que je t’écris, Mon Cher Alfred, car nous avons toujours de nos nouvelles par nos enfants, & tu sais combien je reste fidèle à notre vieille et inaltérable amitié : Il y a près de Biskra une fontaine non pas chaude, mais brûlante, qui à ce qu’il paraît donne des résultats surprenants dans toutes les affections goutteuses & rhumatismales. À l’époque où no

Lettre de Félicien Rops à [Alfred] [Verwée]. Corbeil-Essonnes, 1893/03/25. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/66

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Page 1 Recto : 1Demi-Lune 25 mars 1893.Mon Cher Vieux,grand merci de tes jets de houblon. C’est délicieux & je vais en planter dans tous les coins de mon jardin, décidément. Puis tout ce qui vient du pays a une saveur particulière ! Tu comprends que depuis que Eugène Demolder a découvert dans l’Art Moderne que j’étais aussi Flamand que toi, tout ce qui vient de ma nouvelle patrie est encore meilleur ! Je ne veux pas faire mentir le gros cousin ! Décidément la terre Wallonne ne produit ni peintres ni dessinateurs, il n’y avait qu’Artan & moi, Artan est Batavo-portugais, & me voilà flamand comme uncarabitje! Fichue la ville de Namur si elle compte sur ma statue pour orner la place St Aubin ! C’est Audenaerde qui l’emportera, ou Malines ! Cela fera un potin ! Me voilà forcé d’apprendre le Flamand ! Depuis l’article de Demolder, lesGodferdoumnaissent sur mes lèvres comme les roses sortent de la bouche des Fées, – et j’ai l’accent !! Celui que devait avoir mon arrière grand père. Moi qui ai

Lettre de Félicien Rops à [Alfred] [Verwée]. Paris, 1893/07/08. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/67

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Page 1 Recto : 1Paris le 8 juillet 93Mon Cher Vieuxje te remercie bien de recevoir chez toi la fantasque demoiselle que je t’expédie comme un colis international. Malgré son épouvantable caractère, comme c’est un peu tout ce que nous avons de plus cher au monde, je te prie d’avoir l’œil à ce que ce paquet là ne s’avance pas trop dans la mer du Nord jusqu’à ne plus nous revenir ! C’est pour cela que que je te passe toute mon autorité physique & morale, depuis la taloche salutaire aux jeunes personnes qui prennent leur bain trop loin, jusqu’à l’internement dans une maison de correction.Comme en Belgique les jeunes filles ne sont majeures qu’à 25 ans, tu pourras requérir le garde champêtre pour faire executer militairement tes ordres.Présente toutes nos amitiés à MmeVerwée & à ta belle famille.Ton ancienFély

Lettre de Félicien Rops à Alfred Verwée. s.l., 1893/11/18. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/68

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Page 1 Recto : 1Mon Cher AlfredLe malheur qui vient de frapper Janson me navre. Je n’étais pas son ami, mais il est des circonstances où la sympathie a le droit d’empiéter sur les privilèges de l’amitié. Remets lui donc ou fais lui remettre par la poste la lettre ci-jointe je te prie.Je te serre bien la main Mon Cher Alfred, & fais mes grandes amitiés à MmeVerwée, & à ta Chère famille. Que le sort te préserve comme moi de semblables malheurs ! –Ton vieil amiFélicien RopsN’oublie pas que tu es attendu iciClaire N°1 attend Claire N°2 avec impatience.

Lettre de Félicien Rops à [Alfred] Verwée. Saint-Méloir-des-Ondes, 1892/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/71

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Page 1 Recto : 1adresse :La Guymorais par St Méloir des Ondes (Ille & Vilaine)Et puis, Mon Vieux copain, tu oublies que tu m’as promis de venir, voir et juger mes terrains et ma plage, & me dire ce qu’on en pourrait faire. Toi tu as l’habitude de ces choses là, moi je n’y connais rien, j’ai besoin de ton œil de fondateur de plages. Et puis n’oublie pas que c’est la Bretagne Normande et qu’il a des Verwée dans tous les pâturages.Bonnes amitiés à MmeVerwée et à ta Chère famille de la part de ton Vieil amiFély RopsSeulement ne t’attends pas à trouver ici le comfort de Koncke C’est un campement ! et des plus bretons ! Il n’y manque que les cochons et les veaux dans la salle à manger. Les lits datent du Chevalier Duguesclin !

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] [Deman]. Paris, 1891/04/07. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/72

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Page 1 Recto : 1Paris le 7 avril 1891En relisant votre lettre, à laquelle j’ai très partiellement répondu hier, je vois qu’il reste un tas de points d’interrogation, auxquels je dois des réponses :J’ai sur le chantier, – ceci à propos de votre question sur l’Éloge de la Folie, – depuis quelques années deux ouvrages auxquels je travaille, trop doucement, mais auxquels je travaille un peu toujours. Le premier, (& je vous prie de n’en parler à personne, parce que les idées qui sont dans l’air, vont dans d’autres cervelles lorsqu’on ne leur donne pas assez vite corps.) c’est l’Éloge de la Folie, une série de planches, que je commencerais à graver après le Baudelaire & la Collection Rops-Dentu. Plusieurs dessins en sont entièrement faits & me paraissent donner un nouvel aspect, de ce que l’on veut bien appeler : mon talent. C’est en principe : l’Idée de faire en costume moderne, un livre humain et éternel, comme l’humanité ; – une revue des hommes & des femmes de ce temps : cinquante dessin

Lettre avec épreuve de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. Paris, 1881/11/30. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/73

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Page 1 Recto : 130 Novembre 1881.CroquisMENUMa belle perdrix rouge,je ne vois rien venir : pas petit bout de planche de la Lecture Grimoireuse ! Et le timide Hannon se désole labàs aux pays Belges !! – À propos ! Godebski veut, ou plutôt Godebska veut que nous allions dîner ensemble & « sans façons » demain, après demain Vendredi ou Samedi. J’attends sa dépêche. Pas d’habit ! l’honnête redingote parlementaire, voire même le veston des Héliograveurs.– Godebska t’aime Godebski aussi, aussi Godebskina & Godebskinette itou & tu as l’estime de l’honnête Rafaëllo, retour des Sierras ; que veux-tu de plus ? On te fera épouser une nièce qui vient de l’Ukraine avec des millions dans sa poche de ventre, comme les Sarigues. Je t’assure que tu mourras gouverneur de la Province de Pinks, & commandeur de St Stanislas !Page 1 Verso : 2Et tu publieras des machines sur tout ça comme Mr le Comte de Ségur.Voilà !Je t’enverrai une carte télégraphique aussitôt reçu le signe de Godmicheska. Moi mon vieux, j

Carte postale de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 1881/11/24. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/74

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Page 1 Recto : 1CroquisMonsieur Octave Uzanne72 rue Bonaparte Paris.Page 1 Verso : 2Mon Cher Très Cher,J’ai absolument oublié de t’expédier la Vrille, je te l’enverrai demain devers une heure après midi. Veux-tu remettre au porteur la planche de la Lecture du Grimoire, pour que j’y ajoute une dédicace ? Je pars demain pour Fontainebleauter un jour, besoin de marcher dans les terrains tertiaires comme les phénomènes de de Bornier. – Je fais ton frontispipi, je le grogne, je le chanterai Lundi.– Voyage hier en revenant de Chaville avec un Monsieur bibliophilleux qui m’a parlé de toi. Je lui ai dit que Rops n’avait aucun talent et qu’il était fils naturel de MrBelmontet. Si cela ne te suffit pas comme humiliation !Bien à toi & à bientôt pas vrai ?FélyN’oublie pas de me garder un « Éventail » sur vergé, en échange de deux painctures à l’huile ! & de mon plafond car il aura lieu ce plafond ! et il fera rougir les gens du dessus !

Lettre de Félicien Rops à [Charles ?] Monselet. Anseremme, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/77

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Page 1 Recto : 1Mon Cher MonseletJe reviens de MiddelkerkeMid-del-Kerke !! !! ! Je vous écrirai demain de Givet (Ardennes Françaises) & s’il y a moyen de nous arranger, je serai très heureux de vousPage 1 Verso : 2etre agréable. Le train part dans trois minutes.excusez moi & bien à vous et aujourdhui & toujoursFélicien RopsAu repos des Artistes!! !! !! !à Anseremme(Province de Namur.

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Cladel. Corbeil-Essonnes, 1886/08/25. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/78a et APC/27194/78b

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Page 1 Recto : 1La Demi Lune par Essonnes (Seine & Oise)Mon Cher Cladel,Il y a bien longtemps que je dois vous écrire. D’abord, pour vous remercier de l’envoi de votre livre Titi Foïssac IV. Je n’avais pas lu ce livre qui m’avait échappé dans votre œuvre, laquelle m’est cependant familière, & ce n’est pas le moins intéressant de la Série quercynoise. Il ne m’apprend rien de plus, sur votre talent de narrateur & de « dialogueur » ; le seul défaut que j’y trouve c’est que l’affabulation m’en parait mince pour un pareil développement. Le Titi Foïssac me semble un brave homme, digne d’un léger crayon, mais le portrait en pied est peut être un peu grand pour sa belle simplicité. Tel qu’il est d’ailleurs, c’est un bonhomme intéressant & dont le souvenir méritait d’être fixé, & vous avez bien fait. Quant à la préface, où vous assurez la « ressemblance garantie » des Quercynois, elle me paraît inutile & ne prouve rien, parce que vous n’aviez rien à prouver. Je ne crois pas que les gens très ar

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. Paris, 1879/02/11. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/79

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Page 1 Recto : 1Paris – 11 fév 79.Comment cela va-t-il ? Je reviens de Monte Carlo. Dix jours fous & charmants passés à nous fourrer avec la belle petite J dans les roses jusqu’au nez. Dieu est vraiment bon. – N’importe la mer n’y est pas picturale !! C’est joli à voir toute ton Italie mais bien laid à peindre – Que j’aime mieux les ciels gris frangés de rose ! Tout cela a un fond de papier peint agaçant. C’est d’un beau dessin, mais Dieu a oublié de peindre le Midi & il a chargé de la chose un Roffiaen du temps. – Seulement on y éprouve un grand sentiment de vie, de plénitude & on fait un peu partie des rayons qui vous chauffent l’échine. – Où es-tu ? à Hastière ou à Anseremme ? Et Jack ? ? ? – Voici Samuel Brolh passé, & les choses avancent-elles ? C’est que la saison passe aussi ! – Paris est bien joli à cette heure. Le mirliton a ouvert son exposition, une exposition de délicats où il y a de beaux Béraud & de beaux Duez. – Le Cercle St Arnaud aussi, où Stevens ne brille pas. – J’ai

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1890/12/02. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/80

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Page 1 Recto : 12 Décembre 1890.MonsieurIl y a six jours que j’eusse dû vous écrire, mais je suis accablé de travail, et pour comble, accablé aussi d’atroces névralgies qui me rendent ce travail pénible, nerveux, maladif ; donc excusez moi pour la seconde fois.Comme je vous l’ai dit, je suis lié avec la maison Dentu pour un travail qui est d’assez longue haleine, et cela par un contrat très serré. Je l’ai fait pour me forcer à un travail régulier pendant quelques mois, comme discipline d’esprit & d’imagination.Je le regrette pour moi, car vos deux petites nouvelles sont assez lestement troussées, & d’un faire aimable. Si vous les publiez je vous conseille de les faire paraître chez Bailly 11. Chaussée d’Antin. C’est un jeune éditeur qui commence, travaille à bon marché, et va devenir l’éditeur de presque tous « les jeunes » Il remplacera certainement Vanier. Nous avons tous eu affaire a lui, et nous n’avons eu qu’à nous en louer, même moi : Vieux ! Conquet est excellent, mais très cher

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. Paris, 1890/11/21. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/81

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Page 1 Recto : 11. Pl. Boieldieu « l’immortel auteur de la Dame Blanche »21 Nov. 1890MonsieurDeux mots au galop : j’arrive ici, venant des Ardennes Belges, quinze jour de bruyères, de rochers et de bécasses. Je trouve votre 1ère lettre vos deux Nouvelles, & votre 2e lettre.Je vous écrirai demain, mais avant tout je dois vous dire, qu’à mon grand regret, il m’est impossible d’accéder à votre demande. Je suis lié avec Dentu, & demain je vous en dirai plus long.En Steeple chase, & mes meilleurs ComplimentsFélicien R

Carte postale de Félicien Rops à [Auguste] Delâtre. [Paris], 1878/04/10. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/82

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Page 1 Recto : 1Monsieur Delatre37 Rue de la VillettePARIS-BellevillePage 1 Verso : 2CroquisÀ demain Mercredi à 6 ½ je porterai du papier Japonais avec moi & nous achèverons une pointe sèche.Je vous serre la mainFélicien RopsCroquis

Lettre de Félicien Rops à [Auguste] Delâtre. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/83

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Page 1 Recto : 1LundiMon Cher DelâtreC’est changé pour la Presse, c’est à dire que désirant avoir ici cette petite Presse, je vais vous proposer de venir ici me l’apporter ici, je paierai tous les frais & nous déjeunerions ensemble. Vous partiriez Jeudi matin avec la Presse. Vous mettriez sur la Presse une pancarte :À MrFélicien Ropsà Moulin GalantVous prendriez avec la presse le train de neuf heures 3/4 du matin, Jeudi prochain, 4 Juillet. Vous prendrez pour Moulin Galantaller & retour. Vous me trouverez à la Gare de Moulin Galantc’est. Nous descendrons la Presse du train, j’ai des hommes pour cela.Si Eugène veut vous accompagner cela n’en sera que mieux.Page 1 Recto : 2Bertrand viendra probablement.Répondez moi vite un mot mon Cher Delâtre & bien à vousF. Rops

Lettre de Félicien Rops à Eugène Demolder. [Paris], 1890/02/04. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/84

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Page 1 Recto : 1Mardi matin4 fév. 1890.Mon Cher amije reviens des champs, où j’ai été « planter »Passe encore de baisermais planter à cet âge !Au retour j’ai trouvé ton mot au crayon me demandant dans quel n° du Punch tu trouverais les figures pincées par Knopft – est ce enfin comme cela que s’écrit ce sale nom ! Mais mon vieux, il me faudrait dix heures d’affilée pour feuilleter page par page la collection du Punch de 1862 à 1882 !! ! Je l’ai cette collection, elle est à la Demi-Lune, à la campagne, mais il me faut des loisirs, et j’ai tellement flané, flanoché, fainéantisé depuis huit mois, qu’il me faut m’atteler à un tas de besognes qui ne me laissent plus le temps de pisser, et que je fais tout, même les choses les plus exquises « au galop » alors qu’on voudrait se délicieusement attarder !Si cela était égal à notre ami Brouez, je crois qu’il vaudrait mieux pour les articles de la Société Nouvelle que je garde mon ancien pseudonyme de l’Illustration Belge : Un Monsieur en habit no

Lettre de Félicien Rops à Eugène [Demolder]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/85

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Page 1 Recto : 1LundiMon Cher Eugène,Ceci est très grave, et doit être par amitié pour moi, fait tout de suite. Tu vas aller au bureau de poste du Boulevard de Waterloo prendre toutes les lettres qui s’y trouveraient aux InitialesA.B.C.Z.40Tu les mettras dans une enveloppe ave à cette adresse :MrOctave Uzanne17 Quai Voltaire.ParisEt tu écriras sur la première enveloppe : Pour remettre à MrFélicien Rops.À toi & j’écris demain – :fais vite.Important

Lettre de Félicien Rops à Chainaye. [Bruxelles?], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/86

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Chainaye.Auriez vous la bonté de vouloir bien passer à l’hotel du Miroir ?Mes amitiésF. Rops

Télégramme de Félicien Rops à [Aline] Ménard-Dorian. [Paris], 1891/03/12. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/87

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Page 1 Recto : 1MmeMénars-Dorian55. Rue de la Faisanderie.Page 1 Verso : 2Chère Madame,Je vous remercie beaucoup de votre si aimable invitation & je serais réellement bien heureux de la pouvoir accepter, & surtout de vous voir après ces trop longues absences, mais je suis seulement en convalescence, & je suis forcé, de par la Faculté comme on dit chez Molière, de me soumettre encore pendant un long mois à ce régime cruel : Coucher à 9 heures, pas de conversations artistiques, ne pas même « regarder » de jolies femmes, leur parler encore moins, et ne fréquenter que des gens sinistres, bref, sous peine de mort, fuir toute excitation cérébrale, voilà où j’en suis après une congestion nerveuse, laquelle a failli me faire aller – oh ! trop tôt ! – retrouver mon grand frère Baudelaire, au pays de l’aphasie.Et voilà qu’il me faut renoncer à dîner en votre belle Compagnie.Ceci est le plus cruel des remèdes !Croyez je vous prie Chère Madame, combien je sais apprécier tout le Précieux, du « brin

Lettre de Félicien Rops à [Alfred] Prunaire. [Paris], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/88

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Page 1 Recto : 1Mercredi.Mon Vieux Prunaire,Voilà huit jours, énormes ! que je grogne avec la goutte : à la main gauche ! – heureusement ! – Continuant à payer la note des joyeux Bourgognes du grand père Rops’y Lajos, madgyar très vuydeur de piots, au détriment de son petit fils Rops’y Fély, homme aimable avec les dames tout simplement. Enfin cela commence à diminuer & j’espère que dans quelques jours la justice de Dieu aura accompli son œuvre !J’ai un amateur, – d’aventure – qui demande à voir des dessins de moi ! Je n’en ai pas par cette goutte qui court, & qui m’a fait « maudire le jour où je suis né » comme un simple Dennery. Je vais lui montrer ceux que vous avez chez vous ce sera toujours cela, hein ?À bientôt Mon Cher Prunaire & excusez moi pour toutes ces scies. Je mets aux pieds de MmePrunaire toutes les parties encore valides de son respectueux serviteur.À vous :Félicien RopsRemettez ces dessins je vous prie Cher Ami à la dame qui vous portera ce billet.

Lettre de Félicien Rops à [Auguste] Poulet-Malassis. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/89

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Malassis,La plaque est ici avec moi, l’imbécile chargé de vous la remettre est resté ici à l’hôtel.À 8 heures du soir j’irai vous la porter. J’enrage autant que vous mais il y a un peu de ma faute pour ne pas dire beaucoup. –À VFélicien

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1882/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/90

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Page 1 Recto : 1SamediMon Vieux Complice,Comme je te l’ai dit je ne peux partir que Lundi soir & Mardi soir pour Famelette. Cela nous mène trop loin ! Tu as raison de partir en avant. Je vais aller te rejoindre au plus vite. Je suis bien embêté de ces retards !! !! !! !! !! Je n’ai plus de papier, je t’écris sur des papiers à épreuves. J’ai fait mon dernier frontispice pour Gay : La Fleur Lascive des poêtes orientaux » C’est très cantharideux. Faudra montrer cela au dames, avant l’aimer, pour les mettre en goût.À nous deux maintenant ! Nous allons réjouir nos contemporains. Puisque tu vas à Famelette avant moi, je t’autorise à déclarer à nos amis que je suis le premier dessinateur de mon temps, – et que si l’on ne me nomme pas roi des Belges, je fais une révolution, il faut peser surPage 1 Verso : 2le moral d’Edmond Picard & de ses amis & de nos amies ! – J’ai besoin que tu me rendes ce service.Je te porterai une épreuve de la Fleur Lascive. Je serai bien heureux d’être débarassé des é

Lettre de Félicien Rops à [Théodore] Hippert. s.l., 1872/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/91

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Page 1 Recto : 1Mon Cher HippertTu recevras quelques exemplaires du journal dont on vient de m’offrir la direction artistique :LA VIE MODERNEPARIS-NOUVEAUDirecteurs :Partie Littéraire :MrArmand GouzienPartie artistique :Félicien RopsÉditeur Alph Lemerre.Passage Choiseul.Tu sais c’est le journal que j’avais toujours eu l’idée de faire : 3 Éditions :1er Édition de Bibliophilie : 100 francs2e – de Luxe : 60 francs3e – ordinaire : 30 francs.La première Papier vergé – tirages avant laPage 1 Verso : 2lettre. Dessin de F. Rops reproduit exactement par la phototypie de Maes (c’est très beau)N°2 – Dessin reproduit à part par l’eau-forte ou la lithographieN°3 – Dessin reproduit tiré typographiquement procédés Durand & procédé Gillot.C’est un journal entièrement neuf & ces combinaisons sont très singulières. – on a 50,000 francs pour faire l’affaire, – c’est ce qu’il faut.Autre chose maintenant :Je compte fin juillet réunir la Commission des Aqua-fortistes & faire paraître le 1er fascicule.Tu es

Lettre de Félicien Rops à [François] Nys. Saint-Méloir-des-Ondes, 1892/08/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/92

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Page 1 Recto : 120 aoutMon Cher Nys,J’ai un bout de service à vous demander c’est d’aller rue St Marc dire à la concierge que MrBrunel est en voyage, qu’il revient dans quelques jours & que vous viendrez lui payer le loyer de juillet qui est en retard. Comme je vous l’ai dit vous recevrez 25 francs de MrCoulon, et en plus dans quelques jours 30 frs de moi, ou un croquis d’une valeur supérieure sur lequel vous préleverez 30 frs pour le complément du loyer.Mon pauvre vieux Nys, j’ai été bien éprouvé cette année qui ne compte pas, & que je retranche de ma vie. J’ai été depuis que je ne vous ai vu malade à la mort, et mon pauvre ami Gouzien y est resté. Depuis lors je n’ai plus de courage à rien. C’est pour toutes ces raisons que je ne vous ai pas envoyé de dessins. J’étais à terre et sans force. Je sais que mon énergie de caractère & ma volonté de « Belge » reprendront le dessus, et j’espère que « la rentrée d’octobre nous retrouvera encore ensemblePage 1 Verso : 2à notre presse des beaux

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Clapisson. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/93

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Page 1 Recto : 1Mon Cher ClapissonM’autorisez vous à dîner en veston au retour des Champs Dimanche parce que je reviendrai de la Campagne par Neuilly ? Il fait si beau peindre par ce soleil là. Demandez cela à MmeClapisson pour moi, bien gentiment, et dites lui que je ne voulais pas aller sans le chat & sans le chèvrefeuille à Neuilly mais que je serai si honteux si honteux qu’Elle voudra bien me pardonner & m’accorder mes derniers quinze jours. – Vrai, je suis ignoble. Mais comme le publicain de l’Évangile, je connais mes défauts et je prie le diable de m’en corriger, mais il m’en veut de l’avoir tiré par la queue quelquefois. – Quelle susceptibilité incompréhensible !!À Vous & aux pieds de vos dames.Félÿ Rops

Copie non autographe de Félicien Rops à [Auguste] Poulet-Malassis. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, BON/LE20

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Page 1 Recto : 1Mon Cher MalassisVous me ferez grand plaisir en expédiant mon ébarboir le plus tôt possible (À MrDeton hôtelier à Floreffe pour faire parvenir à MrRops au château de Thozée). –Grand merci de la recette de l’aspic, − Cléopâtre se servit de l’aspic pour retenir Antoine, − les historiens se sont trompés ; − j’ai donné cette recette à MlleDecoster, Dandoy sera rivé à son jupon. Scaron nous a quittés, après avoir lassé la patience des lièvres de Mettet sans obtenir sur eux d’avantage marqué ; − il se plaignait également de leur réserve et de la mienne. C’est décidément un homme de plume Mlle Vallantin lui a mieux réussi que le chat du voisin. − À propos de chat j’ai rencontré l’indigène aux cent sous, il m’a demandéPage 1 Verso : 2d’un air narquois et satisfait : « si le Mr qui tuait des lapins » (ô ironie !) reviendrait bientôt. Je suis persuadé que ce manchot intelligent va se livrer à la propagation des chats et se promènera l’an prochain avec ses élèves dans les environs

Lettre de Félicien Rops à Bauwens. [Paris], 1878/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, BON/LE62

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Page 1 Recto : 1Mon Cher BauwensJe vous autorise si cela vous plait à livrer à MrMaurice Bonvoisin toutes les épreuves de mes eaux fortes que vous devez avoir chez VousJe vous salue amicalementF. Rops

Lettre de Félicien Rops à [Octave] [Uzanne]. [Paris], 1883/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, CFB/L2/1

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Page 1 Recto : 1Vendredi soirMon Cher Vieilje t’écris deux mots au galop. – Ton affaire de volume m’a tellement trotté dans la cervelle que je me suis mis à parfaire à notre point de vue deux frontispices des Diaboliques, en couleur. Viens voir cela demain Samedi à quel heure tu voudras de 10 à 6 heures du soir. Je tiens à te les montrer, car c’est réellement « l’étalon » pour le livre, que je veux absolument faire avec toi cette année. – Puisque j’ai fait cinquante dessins en 6 mois pour le Père Noilly, je ne vois pas du tout pourquoi je ne récidiverai pas le tour de force ! Je suis en plein travail & bien disposé. Vittorio Valvone mon modèle d’homme & de satyre ne peut venir poser que Lundi cela m’a mis un peu en retard pour ton frontispice qui est composé.Les frontispices des Diaboliques doiventPage 1 Verso : 2-3être enlevés de mon atelier demain soir par un amateur idiot que je maudis, – voilà pourquoi je voudrais te montrer cela. Je suis persuadé que c’est ainsi que les illustrati

Lettre de Félicien Rops à Edmond Picard. s.l., 1880/12/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, CFB/L5/1

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Page 1 Recto : 1Au Galop !! !! !! !Mon Cher PicardTrente exemplaires de la romance arriveront le 31 Décembre. On ne retrouvait plus les planches de la musique, puis les planches arrivées il a fallu les faire toutes polir, parce que le nommé Raymond-Parent avait négligé ce détail & qu’à l’impression elles arrivaient avec toutes les maculatures de l’épreuve première. – Vossel le planeur me les a rendues hier !! après supplications. Tout le monde est depuis un mois dans le feu & dans le coup de feu du premier de l’an. – C’est Cadart qui tirera demain & il vous fera parvenir le paquet, – contre remboursement, (fin janvier, des frais de planeur & d’impression.) Le paquet vous arrivera donc le 31 Décembre par le chemin de fer, – avec 30 épreuves de la romance & le frontispice en premier état. Vous enverrez le 2e État quelques jours après aux personnes auxquelles vous l’offrirez.Page 1 Verso : 2Il y a derrière une petite gravure sur laquelle vous écrirez à la main le N° d’ordre & le nom de la

Lettre de Félicien Rops à Edmond Picard. s.l., 1880/12/31. Province de Namur, musée Félicien Rops, CFB/L5/2

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Page 1 Recto : 1Mon Cher PicardLes premiers exemplaires de La Saison Nouvelle partent. – Vous allez recevoir à la fin de la Semaine le reste de l’édition avec frontispice & les épreuves du frontispice complémentaires pour les exemplaires envoyés. – Je joindrai à l’envoi les trois planches qui vous appartiennent.1° La Vignette de la Couverture2° La Vignette du N° d’ordre3° Le frontispice4° La Lettrine.– Vous verrez que le frontispice est réussi & réellement curieux, tous les artistes qui l’on vu en sont enchantés & je dois me battre pour qu’on ne m’enlève pas mon épreuve de 1er État qui me guide dans la retouche. – Je vous ferai une surprise – tardive – mais j’ai eu une déveine étonnante avec cette planche, déja mal commencée. Je crois que tous les déboires qui peuvent accabler un aquafortier me sont advenus, depuis le cuivre cendreux jusqu’à la bouteille de thérébentine que l’on prend pour une bouteillePage 1 Verso : 2d’acide & que l’on verse gravement sur son travail – on regarde si c

Lettre de Félicien Rops à Edmond Picard. Paris, 1881/01/15. Province de Namur, musée Félicien Rops, CFB/L5/3

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Page 1 Recto : 1Paris 15 janv. 1881.Mon Cher Ami,Je n’ai pu vous répondre tout de suite, j’étais au lit avec une névralgie atroce qui m’a duré quelques jours puis je voulais lire votre brochure avant de vous écrire. Je trouve cela très intéressant & cela se fait lire jusqu’au bout, sans fatigue quoique la matière traitée ne soit pas familière à tous. Il y a, certes, sujet là à illustrations : le vieux jusrisconsulte « dans la rue empierrée, boueuse & miroitante » fait image ; – puis l’entrevue « la principale scène dans les paysages, – enfin le lit de mort sont très faisables. Je préfèrerais cependant pour une plaquette un frontispice, simplement : Le vieux président assis au pied d’une grande figure du droit ; dans l’herbe une pierre tombale avec la ? . – Sur la statue du Droit grimpe les plantes folles & un oiseau chante perché sur les tables de la loi : l’Éternelle Nature. – Si c’était à Paris – nous y ajouterions deux amoureuxPage 1 Verso : 2se dirigeant vers « les grands bois sour

Lettre de Félicien Rops à Edmond Picard. s.l., 1881/01/21. Province de Namur, musée Félicien Rops, CFB/L5/4

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Page 1 Recto : 121 janvier 1881.Mais Mon Cher Picard,je ne vous ai pas demandé d’argent moi ? ! – Vous me dites en terminant votre lettre : « le compte du graveur s.v.p. » Je crois que vous voulez dire « le compte de l’imprimeur » le graveur ne vous devant rien & vous ne devant rien au graveur, Et je vous écris : envoyez moi deux cents francs je règlerai cela. – Pourquoi ? pour vous épargner de l’argent si Cadart force la note & pouvoir le remettre à son plan.J’aurais très bien pu il est vrai, payer moi-même Cadart & vous envoyer la note mais je n’ai pas pensé à cela en vous écrivant.Vous avez raison de vous plaindre des retards et j’ai eu beaucoup de torts, mais c’était plus fort que moi ; j’ai recommencé deux fois ce dessin & deux fois le cuivre. cela c’est comme un enfant que l’on fait bossu –, on n’en peut rien. j’etais dégoûté de mon guignon ! Ce tort j’ai tâché de le réparer en vous faisant gratuitement trois planches en plus, vous me forcez par une lettre brutale, à écrire cela

Lettre de Félicien Rops à Maurice [Bonvoisin]. [Paris], 1879/02/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, CFB/Le1/1

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Page 1 Recto : 1Jeudi 20 fév 79.Mais Mon Cher Maurice,je ne tiens aucunement à te vendre un dessin ! Dans le Compte que je suis en train de solder il y a 200 ou 150 frs pour un dessin non livré, & dont la livraison faisait partie du premier achat de dessins que tu m’as fait. Je crois que tu t’en rappelles puisque tu me l’as porté en compte. Je fixe tes souvenirs : Pour faire plaisir à Malassis en compte avec Tourneux, & qui avait reçu de ce collectionneur un lot de « Rops » j’avais cherché à placer ces « Rops » de la main à la main le plus avantageusement possible. – Je venais de les recevoir lorsque je t’ai rencontré, – j’allais les vendre à Cadart ; – Je te les ai proposés pour 1,000 frs, – c’était le prix qu’ils coûtaient à Malassis, il y en avait je ne sais plus combien, ils sont presque tous du reste dans la collection Noilly, – tu m’en as offert 800 frs, – je t’ai répondu : Non je ne peux pas les vendre moins de 1000 frs, mais comme c’est un service d’ami que je veux rendre, je t

Lettre gravée de Félicien Rops à Inconnue. s.l., 1880/06/22. Province de Namur, musée Félicien Rops, G/196

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Page 1 Recto : 1CroquisMIGRAINE ! / DU BEAU DANS LES ARTS / FRChère Madame et MignonneImpossible d’aller à St Germain ce soir m’a donné la migraine en me lisant « des pages » de son affreux bouquin ! – Comme le Dante je voudrais fourrer tous mes amis dans l’Enfer ! – et celui là tout le premier ! Je me moque bien des Arts et du Beau.… Mon affaire est de défaireLe corset bleu de Lucy !!– Acceptez Chère toi et Madame l’assurance d’un respect bien embêté de se manifester.JeFely

Marginalia de Félicien Rops à Auguste Poulet-Malassis. Mettet, 1874/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, GD/E275

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Page 1 Recto : 1CroquisMon Cher Éditeur,je vous adresse une épreuve du Prêtre Russe avec la retouche, je désirerais s’il y a moyen que cet aimable idiot de Bauwens puisse exécuter quelques épreuves dans cette coloration. Delâtre fait très bien cela. Je crayonne en marge une Pallas que je vais graver pour la Société des Aqua-fortistes de Bruxelles. Je voudrais bien si cela se pouvait « sans détruire la Société toute entière » sortir un peu sortir un peu des « pompières » Simardiennes, par amour pour les Dieux de Banville.Nous restons encore une semaine à Thozée, je commence à en avoir assez de cet automne de rebut, la chute des fruits me préoccupe plus que la chute des feuilles. – Il serait temps aussi de laisser reposer Mr Millevoye & son jeune malade à pas lents :Pour moi chaque fruit qui tombeEt un obstacle à ma mortSans remordJe laisse baîller ma tombeEn croquant le fruit qui tombe.…Pommes du MalDédié à notre Baudelaire (Infamie !)– Ne vous donnez pas trop de peines pour cette planc

Marginalia de Félicien Rops à [Henri] Liesse. Bièvres, 1883/09/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, GD/E333

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Page 1 Recto : 1Croquis10 mai 76 / Félicien RopsBièvres sept.Mon Cher Liesse,Je t’envoie un nouvel essai de « vernis mou ». Cela est brutal mais le résultat deviendra meilleur. Je trouve que nous « peintres plus que graveurs » nous devrions remettre en lumière ce genre que Marvy & Decamps avaient poussé à tout ce qu’il pouvait donner. – Pourquoi l’a-t-on abandonne ? – C’était « trop artiste » !À toi & viens donc me voir dans mon maraisF.R.Cy joint un croquis de satyre que je vais graver, – pour ta collection.CroquisFélicien Rops

Marginalia de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, GD/E835

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Page 1 Recto : 1CroquisFélicien RopsÉtudes d'animaux : Celle qui ce soir sera pour les reporters : « Notre délicieuse Mme X » « la reine du fancy-fair » !!! ! !! ! !! !CroquisFRCroquisJ'ai tiré cela à la diable, moi-même, avec ma presse, cela donne plus – l'épreuve que je t'envoie est une épreuve d'état, ne pas oublier !J'envoie aussi la même épreuve à Dommartin qui réclame toujours.Vas-tu à Heyst cette année ? [effacé] en plus belle.– Envoie tes épreuves d'eaux fortes sous rouleaux, comme j'envoie celle-ci. Cela arrive intact Je ne peux résister Mon Cher [effacé] au désir de dessiner sur mes épreuves. Je trouve que rien ne vaut ce papier Japonais ou le Hollande qui a été mouillé par la presse. . . Puis quand le modèle est là !! Envoie moi les épreuves de ton livre, & de mon côté je continuerai mes envois. avec croquis si tu es plus qu'aimable.CroquisF.R / Japoniaiserie.– Tu as tort de trop te livrer au croquis « de chic » ! Vois-tu Mon Vieux [effacé] Il est toujours facile, – relative

Lettre de Félicien Rops à [Caroline] Popp. Mettet, 1868/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7005/1

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Page 1 Recto : 1Chère Madame,Permettez moi de continuer à me vautrer dans mon inconvenance & dans mon incivilité natives. Comme la Lesbos de Baudelaire « je tire mon pardon de l’excès de mes fautes » je rougis comme l’églantine, mais cette preuve d’une candeur hors d’âge n’excuse rien.Vous avez autorisé ma grossièreté, Chère Madame, – je la connais, elle n’en prendra que plus à son aise, et elle vient déjà, sans prendre vent, frapper à votre porte, & renouveler ses obsessions ridiculement déplacées.Tout ce verbiage pour arriver à vous présenter mon bien cher ami Léon Dommartin rédacteur au Gaulois tout comme Armand Gouzien. – Il a tous les vices de l’autre, plus les miens pardessus le marché, & il n’en rougit pas, – le traitre ! – Je vous dirai Chère Madame qu’il est un peuPage 1 Verso : 2mon frère & beaucoup mon ami ; je ne sais guère pourquoi je l’aime, mais cette amitié lui servira à quelque chose puisque c’est grâce à elle que je vous prie d’avoir pour lui toute l’indulgence que vo

Lettre avec épreuve de Félicien Rops à Inconnu. [Paris], 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7030/2

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Page 1 Recto : 1CroquisF.R. / Gaieté Flamande / 1er État (unique)Mon vieux ,Je t’écris sur un « commencement de vernis mou qui s’intitulera : Folie Flamande. C’est fait sur un fond d’aqua-Tinte – encore : un essai. Entendu pour le petit voyage à pied jusqu’à Milly. Je pars aujourdhui Samedi à la Demi-Lune. J’en reviens Lundi. Je travaille Lundi & Mardi. Mardi à trois heures je t’attendrai. Je resterai à l’atelier jusqu’à cinq heures.Croquisjusqu’à cinq heures ! retiens cela toi qui arrives toujours en retard de trois jours.Dans tous les cas, si je ne te voyais pas Samedi, tu me trouverais Dimanche matin Gare de Lyon :Croquisà 7. Heures !! / 7. HEURES !!Si nous pouvions, (Écoutez ! Écoutez ! comme on dit à la Chambre des Communes,) je me répète : si nous pouvions partir Mardi soir à 6h. ¾. cela vaudrait mieux ! Nous coucherions à la Demi-Lune, & nous pourrions partir de bon matin sous belle escorte d’alouettes & de pinsons dans les brouillards lumineux. Nous irions à Milly ou autre part

Lettre avec épreuve de Félicien Rops à Inconnu. [Paris], 1880/05/06. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7030/3

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Page 1 Recto : 1CroquisF.R. Mauvaise très mauvaise épreuve !! Mal tirée par un âne.6 mai 1880Mon Cher VieuxJe ne trouve rien qu’une mauvaise épreuve de « l’oracle du Hameau » que je trouve sous ma patte, comme cette planche fait partie de la collection dont je t’ai réservé des épreuves, tu peux sacrifier celle ci sans remords.– La perte de Louis Dubois m’a été très sensible. On reste toujours fidèle aux premiers amis – on ne les remplace pas, & lorsqu’ils ne sont plus, on oublie leur défauts pour ne se souvenir que de leurs qualités. Comme artiste d’ailleurs il avait assez de talent pour se faire pardonner beaucoup de choses. Tu me diras où tout cela en est relativement à la maison & ce que les enfants deviennent ou vont devenir. Fera-t on une vente ? Si on en fait une je pourrai envoyer une peinture ou un dessin. Tu sais que je ferai d’ailleurs, ce que tu décideras de faire. Il m’est de toute impossibilité de me trouver à Bruxelles avant le 1er Juin. Je n’ai juste que le temps nécessa

Brouillon de Félicien Rops à Octave [Pirmez]. s.l., 1858/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/1

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Page 1 Recto : 1Venons à vous Octave, et Écoutez et croyez moi Votre défaut, votre votre plus grand défaut à vous plus qu’un défaut presqu’un vice, c’est de ne pas aimer assez la VIE – et ce n’est pas votre faute à vous, qu’avez-vous pu sentir vous êtes né très riche, votre enfance s’est écoulée douce, calme toute remplie de sourires et de caresses, votre jeunesse a vu tous ses désirs servis et satisfaits, et votre jeunesse a vu tous ses désirs servis et satisfaits par les mille fées qui portent la livrée de l’opulence sont aux ordres de l’opulence ; – un autre que vous serait devenu bête, égoiste cinyque cynique et blasé, il y a assez de poisons dans le régime que la Richesse fait aux adolescents jesuivre. fait suivre à ses jeunes protégés pour tuer dix intelligences, comme la vôtre, – quoique vous soyez admirer par v vous avez échappé par j’ignore quel miracle il fa Il faut que vous soyez admirablement doué pour avoir traversé cette cet abêtissement, – vous avez échappé et c’est pour

Lettre de Félicien Rops à Ernest [Scaron]. [Mettet], 1870/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/2

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Page 1 Recto : 1Mon Cher ErnestCi-joint une lettre pour Gillens.Je m’embête – il neige Dommartin a mal aux dents J’ai manqué une bécasse, Paris est assiégé & je suis amoureux – amoureux – amoureux – pour la première fois de ma vie.Cela n’est pas gai – tout ça. – J’oubliais : Tobÿ mon jeune chien vient de crever et j’ai cassé la tige du Rhaponticum Cynaroïdes que je cultivais depuis trois ans.Que le diable m’emporte.À toi.Fély

Lettre de Félicien Rops à Ernest [Scaron]. [Mettet], 1867/10/09. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/3

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Page 1 Recto : 1Mon Cher ErnestIl fera beau demain, viens-tu à Thozée, – si tu viens, écris-moi, de suite poste pour poste, j’irais te prendre à Fosses. – L’Honneur est sauf ! j’ai cassé la tête au lièvre que j’avais manqué dans la pièce de pois, j’y suis retourné trois fois sans le trouver ; hier en traversant le petit morceau de bois oùj’avais perdu un perdreau, le lièvre est parti de la haie, en filant dans la campagne j’ai tiré au juge à travers la haie etCe fut le dernier de ces jours !J’ai vu hier six chevreuils traverser la clairière de la Rouge Croix, – a 600 pas malheureusement ! – c’était superbe, ils filaient un train de cinquante lieues à l’heure, derrière eux à cent cinquante pas renaclait un petit chien jaune, gros comme le poing j’ai couru comme un levrier, je suis parvenu à joindre le chien qui gueulait comme une meute, – à une trentaine de mètres et j’ai tiré avec ma cartouche de chevreuils N°1 !Les chants avaient cesséIl est couché à côté du chat avec trois plombs dan

Lettre de Félicien Rops à Inconnu [Éditeur]. s.l., 1862/08/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/4

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Page 1 Recto : 1Mon Cher ÉditeurNous vous attendons Samedi matin, nous partons Samedi à 2 heures par le bateau, il faut donc prendre le convoi de 9 heures, vous arriverez à 11 heures nous dinerons sur le pouce puis nous filerons.Mes amitiés à Monsieur L’écrivain et à tous nos amisÀ vousFelicien RopsCroquisÔ le cou de Neyt / Satyriasis et Apoplexie mêlés.Dites à Neyt de ne pas oublier le 17 les régates de Namur – il peut vivre dans le Far-neyté.

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Carlier]. Paris, 1878/06/05. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/5

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Page 1 Recto : 1Paris 5 juin 17 R. Mosnier.Réponds moi vite Mon Cher Edmond, ceci est de première importance. Où se trouvent aujourd’hui 5 juin nos amis Liesse & Dom ? J’ai absolument besoin de Savoir où ils sont & voici pourquoi : J’ai fait lire – presque de force, au Père Dalloz le roman de Liesse. Gouzien et moi nous lui avions échauffé le ventre avant tout. Il était préparé. Il le trouve bien & il a l’envie de le publier dans la Revue de France. Ce serait merveilleux comme entrée à Paris pour Liesse. Je lui ai fait lire la lettre de Daudet. Il demande comme condition d’acceptation que cette lettre de Daudet serve de préface – d’entrée en matière. Je crois que ni Daudet ni Liesse ne trouveront à redire à cela ! – Mais tout cela presse ! & il me faut tout de suite une réponse. Tu vas voir que cet étourneau de Liesse va perdre tout le fruit de son travail c’est bête comme tout. Quelle idée d’aller à Naples pour l’instant ! À quoi cela rime-t-il ? – il fait un livre, il dépense beaucou

Lettre de Félicien Rops à Alfred [Alphonse] Cadart. [Paris], 1867/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/6

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Page 1 Recto : 1Voici mon adresse au 15 juillet prochain : 109 Rue de Rome.prenez en bonne note s.v.p.Mon Cher Cadart,Je trouve une lettre de vous en revenant de Bâle où j’ai couru pour aller serrer la main d’un vieux camarade retour d’Italie qui ne voulait pas passer par Paris, afin d’être certain de ne pas voir l’Exposition. Il a horreur de ces foires là.Je vais vous envoyer des dessins dans quelques jours, je passerai chez vous & nous en causerons. –Quant à votre eau-forte je vous la ferai dès que je serai installé rue de Rome, & encore c’est provisoirement !– Je compte acheter à l’Exposition une voiture de Saltimbanque, il n’y a que cela au monde de pratique ! Les hommes ne bâtissent des maisons que pour se faire croire à eux mêmes qu’ils seront éternels. –Une bonne voiture verte & rouge, un cheval noir, un chien blanc & une femme jaune que faut-il de plus à un coloriste, épris des hasards & qui « n’a souci que des chimères » ? J’oubliais ma presse-Cadart !À vous & amitiés à Marthe

Lettre de Félicien Rops à Alfred [Alphonse] Cadart. Mettet, 1873/09/19. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/7

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Cadart,Je reçois ici à Thozée un mois après son envoi votre lettre qui a trotté en Hollande après moi dans cinq ou six petits ports perdus de la mer du nord.Je serai très heureux Mon Cher Ami de vous donner, s’il en est encore temps, la preuve d’estime & de sympathie que vous me demandez & Burty a eu raison de préjuger ma réponse.Je regrette bien, croyez le, Mon Cher Cadart de n’avoir pas été chez moi lors de l’arrivée de votre lettre. Pendant les mois de juillet & d’aout je suis toujours en voyage & comme je voyage à pied & le plus souvent à l’aventure, que je ne fais pas d’affaires, on ne m’envoie guère que les télégrammes & les lettres qui n’ont pas d’apparence commerciale, – quand on me les envoie car il est fort difficile de se fairePage 1 Verso : 2envoyer sa correspondance dans les petites îles de l’archipel zélandais, on ne connaît pas d’avance les bureaux de poste, quelquefois ce bureau se trouve très éloigné & quelquefois aussi dans une autre île ! –En

Télégramme de Félicien Rops à Gaston Béthune. [Paris], 1889/06/08. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/8

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Page 1 Recto : 1MrGaston Béthune10 ou 20 Rue Michel Ange.Page 1 Verso : 2Excusez moi de vous répondre aussi tardivement Mon Cher Ami mais votre petit mot est allé me chercher aux champs où je n’étais plus ! – Elle (ou il) est revenue (la lettre !) hier. Ah ! je suis très heureux d’être possesseur de cette merveille de bonne lumière, & je suis honteux de n’avoir que les Sataniques a vous offrir en échange, mais je n’en resterai pas là !Ah ! écoutez : Dimanche & Lundi je réunis dans ma cabane quelques amis : Haraucourt, Uzanne, Pradelle &c Je ne vous invite pas le Dimanche, il n’y a pas de lits, mais Lundi. Venez donc on mange mal, c’est une bicoque, le vin est à 6 sous c’est exquis. Je serai Lundi à la gare de Corbeil à 10 heure dix avec une charrette. Vous partez à 9.30 train poste. Vous prenez un billet (aller) pour Corbeil voilà tout. on revient en 3e classe & on arrive en 1ère. Très select ! Convenu n’est ce pas ?Votre ancêtreFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à ? [Maître] Inconnu. s.l., 1891/01/15. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/9

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Page 1 Recto : 1Jeudi 15 Janv. 1891Cher Maître,Vous me feriez grand plaisir en me réexpédiant mon ordonnance.À bientôt, je vous serre cette main redoutable.F. Ropstailleur d'images, Belge libéré.Mes amitiés au Cher Maître Declercq, quand vous le verrez, je vous prie.

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. Corbeil-Essonnes, 1894/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/10

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Page 1 Recto : 1Demi Lune JeudiMon Cher Liesse.Samedi les Filleau viennent ici et arrivent par le train de onze heures. Viens prendre ton dessin, tu passeras en même temps un jour agréable en bonne compagnie & en bon soleil. Je ne peux avoir fini le dessin avant Samedi, cela retarderait d’un jour au moins l’envoi à Bruxelles que tu pourras faire Dimanche. – Ton roman en paraîtra un jour plus tard, mais tu paieras ton terme, si Dieu nous y aide. J’ai bâti deux dessins : un léger et un grave : Tu les verras Samedi matin, je n’achève que le grave. Donc viens sans faute & sans encombre Samedi matin, si je ne suis pas à la gare de Corbeil, monte dans la voiture des Filleau que je leur envoie. Sois à la gare à 9 heures ½, donc prends une heure avant au moins l’omnibus de St Philippe du Roule à la gare de Lyon, au Palais-Royal. Encore une fois ne manque pas, j’ai besoin de savoir à quoi m’en tenir. Mais n’arrive pas encore trop tard comme les carabiniers de la légende. – Je lis dans Alphonse

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/11

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Page 1 Recto : 1Mardi.Mon Vieux LiesseLe billet est payé, j’ai fait 130 frs, Jouve 70 et nous sommes arrivés à faire face à nos affaires ! Le billet de 73 francs ne sera qu’une plaisanterie à payer en mai. –Je vais demander des places pour l’Éden, il y a telle affluence que j’ai dû retarder ma demande. on fait le maximum par soirée, & le directeur m’a prié « d’attendre un peu ».Travaille pour avancer ton roman, sans cela tu ne pourras le publier qu’en octobre & cela te retarde encore d’un an. Carpe diem!Saisis le jour !Ah mon ami l’argent est rare & l’on vend peu ! Enfin cela ne nous empêchera pas de passer un bon mois d’avril & de faire la cure au lait ! J’y tiens ! –Page 1 Verso : 2À bientôt Mon Vieux, viens me voir en tes sorties.Uzanne est à Bruxelles. – Dom se marie de plus en plus, défiant les DieuxÀ toi & amitiés à ton aimable femme.Fély.Nous prendrons aussi le bon Schopenhauer à Corbeil ! – & Henri Heine qu’il faut relire. –

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. [Paris], 1881/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/12

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Page 1 Recto : 1Mon Cher LiesseMes meubles de la rue Labie sont saisis pour dettes, – voici ma nouvelle adresse : 17 rue Drouot. J’ai pris quelques meubles en location en attendant. J’ai d’un autre côté Sembach qui était dans mes meubles, rue des Petits Carmes qui les a laissés saisir, d’où procès que je supporte & pour lequel j’ai dû fournir « provision » ainsi que le dit mon avoué de Bruxelles, c’est à dire payer 250 frs d’avance sinon ma bibliothèque, mes estampes, tout était vendu. Je suis resté à Heyst faute d’argent & j’ai fait des décors pour acquitter mes frais. – Mon éditeur me doit six planches dont pas un sou : voilà la situation. –– on vante beaucoup mon talent mais on ne m’offre rien dessus. Comme toi, j’ai le travail difficile pénible & je veux faire bien, avec cela on ne gagne pas d’argent ici.Pour te prouver ma bonne volonté je veux bien te donner des dessins & pour te prouver que si je ne les vends pas ce n’est pas de ma faute. – Si j’avais des rentes je serais inexcus

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. Paris, 1885/05/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/14

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Page 1 Recto : 1Paris ce JeudiMon Cher VieuxNe viens à ma rencontre que Samedi matin. Sois à neuf heures à la gare de Corbeil.J’aurais voulu te voir avant de partir parce que j’avais quelque chose à te demander. Voici : Ce serait de dire à Madame Duluc que pour le déjeuner de 11 heures elle veuille bien te faire servir en bas sur la table de fer dans la pièce d’entrée qui est près de la cuisine. Elle ne veut pas se faire servir par la petite bonne, ces montées & ces descentes sont tuantes pour elle & j’ai peur qu’elle ne se fatigue trop. Elle avait le jour de mon départ l’air très fatigué. Dorénavant nous déjeunerons en bas, cela la soulagera d’autant. Elle est très bien portante mais elle a – (entre nous !) unePage 1 Verso : 2varice à la jambe qui peut s’enflammer par trop de fatigue & si cela arrivait j’en serais désolé. Engage la à faire faire son service par la petite fille & à ne pas monter & descendre comme elle le fait perpétuellement à mon grand agacement.Si tu vois Brianeau le

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. [Paris], 1885/12/28. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/16

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Page 1 Recto : 128 Déc. 1885Mon Cher Vieux Liesse,lorsqu’il s’agit « d’affaire pressées » il serait bon que tu prisses la peine de passer jusqu’à la rue de Grammont, J’ai reçu seulement aujourd’hui Lundi soir 28 Décembre ta lettre avec le billet de Jouve ! Cette lettre avait été remise non pas à moi, mais à ma servante qui l’avait remise à la demoiselle anglaise, qui l’avait remise à ma belle sœur Marie, qui l’avait mise dans un tiroir et enfin on vient de la retrouver dans un paquet d’échantillons ! – Donc une fois pour toutes en matière d’argent, traitons cela de vive voix. C’est plus simple & cela va plus vite.As-tu été chez Anatole France ? Je voudrais aussi te parler de la Revue Illustrée de Dumas. Toutes ces revues prennent des nouvelles, des Contes etc &c et les paient proprement. Il est impossible dans l’état actuel de la Vie de vouloir faire autrement que les autres, ou on en est victime ! inéluctablement !! « Je ne paie que les noms » me disait Marpon. – Cela m’est bien égal

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. Paris, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/17

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Page 1 Recto : 1Paris mardi.Mon Cher Vieux Liesse,Tu peux venir quand tu veux, la chambre, (mais je te l’ai dit ! : Nue comme le crâne de Dommartin) est prête. Que les Dieux te soient propices ! La mer est grosse, prends ta ceinture de natation ! – Carlier quitte Paris, et repique vers Chooz. Je crois qu’il n’a pas tort : il aime les champs et c’est encore le vrai, quand on n’est pas né pour être roulé, de se mettre à l’abri du roulis ! – Mais toi, tu dois savoir ce que tu fais !Je travaille à cou, & à nerfs tendus : besogne énorme, dettes, le train de derrière du diable ! Heureusement que je passe aux champs la moitié de ma vie, mais à la table de travail & non à vaguer. Que veux-tu ? C’est une période encore à passer, – dure à vrai dire.À propos : je ne connais pas assez Otlet pour rien lui demander. Puis je me suis juré de ne jamais recommander personne, ma belle âme en a assez. Cela prend trop de temps. Je n’ai plus le loisir d’exercer des vertus, même celles qui ne coûtent rien. M

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. [Paris], 1887/11/18. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/18 et II/7033/19

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Page 1 Recto : 118 nov. 1887Mon Cher Vieux,Je viens « d’échouer » à peu près, sur les côtes de France. Mauvaise traversée, très mauvaise, – nous avons été « roulés » depuis le départ jusqu’à l’arrivée. Mais spectacle superbe où la hauteur de Terre-Neuve : Un brick désemparé par une mer démontée qui nous est apparu un instant comme dans un rêve, & a disparu dans les vapeurs grises. C’est très beau quand on le voit « de vrai » – et pas au théatre !On voyagerait pour voir « en vrai » les choses imaginées ou peintes. Je vais aller à Buenos-Ayres en avril. Avant cela je vais en Belgique pour vous serrer la main à tous, & à toi en particulier. Uzanne m’accompagnera, très probablement. Il vient de finir trois livres, dans lesquels il y a des choses tout à fait remarquables. Moi, j’ai fait avant de partir un frontispice pour les poésies de Mallarmé qui me paraît une œuvre passable. Il a obtenu ici beaucoup de succès, parmi les artistes, qui tous m’en parlent. – Et toi Mon Cher Liesse, que fais

Carte-Télégramme de Félicien Rops à Henri Liesse. [Paris], 1884/06/14. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/20

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Monsieur Henri Liesse191 Rue FaubourgSt Honoré.Page 1 Verso : 2Mon Cher LiesseJe te prends à 9 heures pour le salon. – Ce matin. Je te cueille en passant.À toiFelyCroquisun palmier / un ibis / Le soleil / un papion

Fragment de Félicien Rops à [Henri] Liesse. Paris, 1889/05/21. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7033/21

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Page 1 Recto : 1Paris le 21 mai 1889.N°1 Place Boieldieu.(prends cette adresse.)Mon Vieux Liesse,voilà bien longtemps que je dois t’écrire, mais toutes sortes de choses m’en ont empêché : Déménagements, voyages, travaux nombreux & nécessaires, – Sans interruption, les dessins succédant aux dessins, les frontispices aux frontispices ; une production perpétuelle, voilà mon lot ! Je vis dans les affres d’un enfantement continu. Et cela faisant « de mon mieux » avec des progrès réels, des arrêts dans l’exécution, des doutes, des souffrances, des angoisses, des colères, des chûtes, des réussites, toutes les cordes de la lyre ! & toutes les herbes de la St Jean !Je crois bien ! que j’ai lu les deux livres de Flaubert ! Livres de malade, de hanté par un idéal « inutile », & qui devait le mener à ce livre mort né, – comme les fœtus sur lesquels on a trop baisé pendant la gestation, – & qui s’appelle : Buvart & Pécuchet ; dont l’idée, géniale, certainement, ne se sent plus à travers la pauvreté

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. Corbeil-Essonnes, 1892/06/25. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7034/1

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Page 1 Recto : 125 juin 92 – Demi LuneMon Cher ami,Je vous remercie beaucoup d’avoir bien voulu vous charger de cette petite affaire qui m’ennuie fort. – Je crois qu’en s’adressant au commissaire de Police du quartier de la rue Condorcet on pourrait avoir l’adresse de cette dame Deck, & se rendre directement chez elle, dans le but de savoir ce qu’il en est, & de quoi il retourne réellement.Bonnes amitiés à , & mardi à deux heures je serai à l’atelier sans aucune faute.Je suis en plein dans les plâtras & dans mes nouvelles plantations :« Un octogénaire plantait !! »…………« Passe encore de bâtir mais planter à cet âge! »Les « moralités » ne servent à rien!Il faut avoir fait un enfant, bâti une maison et planté un arbre » après cela on peut mourir.Proverbe flamand.À vous bien Mon Cher amiFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Octave?] [Uzanne?]. Corbeil-Essonnes, 1893/10/20. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7034/2

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Page 1 Recto : 1Demi-LuneEssonnes.Vendredi 20 oct 1893Mon Cher ami je réitère : Il fait très beau & il fera très beau Dimanche. Viens, je suppose que tu te fiches des Russes, les Slaves m’embêtent : d’abord les slaves ne se lavent pas ! Les Polonaises sentent le Polonais !– Serai dans tous les cas à l’arrivée du train qui part à 9,45 du matin pour Corbeil et si tu peux décider tant mieux, mais je sais la reclusivité de ses Dimanches!À toi bien et fais lui mes amitiés à ce Bernard-l’hermitte F

Lettre de Félicien Rops à [Joseph?] [Uzanne?]. Paris, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7034/3

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Page 1 Recto : 1Paris MardiMon Cher Voulez vous me faire le plaisir de venir demain Mercredi au Salon du Champ de Mars au Jardin de la Sculpture à 1 heure ½ ? Vous ne vous en repentirez pas trop, & j’ai à vous demander un léger service.Votre vieil ou plutôt « Ton » vieil ami, déja !J’oublie de te tutoyer excuse moi.Fély RopsBelge libéré.P.S. Tâche de ne pas manquer.

Lettre de Félicien Rops à [Joseph?] [Uzanne?]. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7034/4

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Page 1 Recto : 1Demi-Lune (EssonnesS. & O.)Mon Cher ,Voilà un grand mois que je dois t’écrire ! Je suis très honteux, mais cela n’avance pas les choses : le vrai c’est que j’attendais de Belgique un fort portrait de moi, que j’ai fais faire pour mes amis. Ce sera mon dernier portrait ! J’arrive à l’âge où « on ne se plaît plus » comme disait d’Aurevilly. Je t’en enverrai demain une épreuve. J’en ai une très belle ici arrivée depuis deux jours, qui t’est destinée, & que tu garderas en souvenir de ma vieille amitié.Ma fille se réjouit de la venue de son coq gaulois & te remercie d’avance.Dès que tu arriveras tombe à la ½ Lune, seulement télégraphie ou écris, car il seVoici l’adresse télégraphique :Rops – Plessis Chênet.rien autre chose.pourrait que je fusse absent pour un ou deux jours.Je suis assez satisfait d’avoir quitté la mer, il y fait froid & boudeur, par ces vents d’Est. La mer c’est bon en juillet,Page 1 Verso : 2époque à laquelle personne n’y va !Présente Mon Cher mes meilleur

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. [Paris], 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7034/5

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Page 1 Recto : 1Ça vient – Ça vient. Mais si tu savais la difficulté d’avoir du Japon ! Ce papier t’indique que je viens de la boutique à Mitsui voilà trois fois que j’y vais ! Pas moyen de le faire déballer ce papier ! « il a izi » « il a izi » mais zait pas où » voilà la réponse et il me le faut – Goupil en a seul à Paris. – Cadart à sec. Et je suis forcé d’en prendre pour 165 frs à Mitsui deja nommé. Puis il a fallu réparer ces cuivres et ils ne sont pas encore en brillant état. Je tire dix collections puis je fais planer toute la cuivrerie de cet album inachevé, – qui sera curieux à retrouver plus tard. – Le frontispice seul n’était pas éreinté. Toutes les planches sont aujourdhui chez le planeur pour margerPage 1 Verso : 2Tout cela Plein de trous d’oxidation. – Si je n’avais pas tenu a t’envoyer cela pour remplir ma promesse, je crois que je n’aurais pas eu le courage de trimer sur ces planches à nouveau. – Elles sont maintenant en très bon état. – Je vais t’envoyer le tout le plu

Lettre de Félicien Rops à [Maurice] [Bonvoisin]. [Paris], 1879/08/07. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7034/6

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Page 1 Recto : 1Mon Cher vieux,Un mot oublié hier. – As tu le croquis très fait ou plutôt très exactement fait d’un paysan –Croquisdiscuteur : l’oracle du village dont Paul m’envoie de Thozée deux épreuves de premier état et qui fait partie de En pr le T ? – N’as-tu pas les croquis de 1° Une femme qui s’enveloppe dans sa chemise dont je reçois également des états (ne fait pas partie de En pr le T) et le croquis fini à la plume de la cafetière Filleau (dessous – le cul de la cafetière en wallon !) – Cette étude de femme a été utilisée dans le croquis Au feu ! des Cent Croquis, mais l’eau forte est antérieure de deux ans aux Cent Croquis – Il restait un boutPage 1 Verso : 3de cuivre que j’ai utilisé pour « le cul » de la Cafetière de Filleau et les rares planches de la Cafetière ont été tirées avec ce croquis de femme, du moins les premiers états. Si tu as ces croquis je ne les chercherai pas. notre affaire Bruxelloise s’est faite tellement lentement et « en tas » que cela aurait pu se g

Lettre de Félicien Rops à Armand [Gouzien]. Le Havre, 1887/09/24. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7034/7

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Page 1 Recto : 1Mon Vieux Armand,Voilà un bout de testament – on ne sait jamais quand on meurt dit la Sagesse des nations. –En cas de mort Je désire que tu racontes toute mon histoire à mon fils. Je le prie d’avoir pour sa sœur toute l’affection qu’elle mérite. J’exige qu’il ne réclame rien du petit héritage : dessins peintures, ou planches gravées qui sont à Paris, que je lui laisse. Qu’il soit respectueux vis à vis de l’honnête & très courageuse femme qui a partagé ma mauvaise fortune & m’a aidé dans les mauvais jours. Je déclare choisir mes bons amis Armand Gouzien & Octave Uzanne pour mesPage 1 Verso : 2exécuteurs testamentaires.Au Hâvre au moment de m’embarquer ce vingt quatre Septembre 1887.Félicien RopsVoilà mon vieux, De New-York je t’enverrai un papier plus régulier. Ceci est « en attendant ».Je t’embrasse, À bientôt j’espère.Ton vieilFély Rops

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Loupin [Marcq]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7034/8

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Page 1 Recto : 1Mon Cher LoupinLa morphine me fait du bien je tousse beaucoup moins, – très peu la nuit – l’huile de poisson est restée intacte – si je retousse je la prendrai – je suis comme le lièvre de la Cuisinière bourgeoise « je préfère attendre – Rien de nouveau j’ai vu ta nouvelle αςθυ ou αςτυ (je n’ai jamais su comment,) au Concert dimanche ; – d’abord, elle est jolie ta cousine –. Mme Piret avait un turban comme Maleck-Adel par Mme Cattin, – elle rappelait le vieux parti Turc, elle n’avait pas de soleil dans le dos, cette infraction au costume m’a fait de la peine. – a propos de MmeCattin – le pauvre aimé Murger est mort, c’est un camarade de jeunesse que nous perdons, – , ô Mimi ô Musette ô Rodolphe, ô Schaunard, ô BarbePage 1 Verso : 2-muche, ô Colline ! ô nous ! que cela devient bête, l’officielle période. il y a dix ans de cela, mon vieux Loupin nous sommes encore aussi jeunes et nous ne pouvons plus l’être – bête, bête, bête, comme eut put dire Hamlet. – on fera des phra

Lettre de Félicien Rops à [Ernest] Scaron. s.l., 1856/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7034/9

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Scaron,J’arriverai Jeudi de la matinée préviens toute la rédaction et Parent en particulier. –auquel tu feras remettre le billet ci-inclus. – Dis à MrHam que s’il veut que je lui fasse des billets pour à écheoir dans deux mois je suis prêt à les lui faire. –Fais prévenir Victor de mon arrivée – je serai à 8 heures à Bruxelles – j’y passerai un jour. – Il faut que tu aies vu Hymans avant mon arrivée. –Que penserais-tu cependant d’une combinaison avec Parent ?C’est que Karl Stur a du succès avec ses lettresPage 1 Verso : 2de Bruxelles, et un succès de littérateurs – Stapleaux, Roland-Marchot, Chamart ils trouvent tous les chroniques de Karl Stur charmantes. –Regarde un peu si ce modèle de combinaison – Parent t’irait :Parent paierait les dettes du journal – dettes à Ham depuis Février et à lui – ce serait son achat de tiers de propriété. –Nous garderions nos places respectives.Chacun de nous apporterait à l’association sa quote-part– Moi je ferais les carictures

Lettre de Félicien Rops à [Ernest] De Villebelle [Scaron]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7034/10

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Page 1 Recto : 1Mon Cher De Villebelle,Je te trouve aussi bête de vouloir te battre pour cet enfantillage, que si Charles De Coster avait voulu se battre lors de l’apparition de : Celui de l’ennui. – Il a agit en garçon d’esprit et il a eu raison fais comme lui, – la charge est bonne tu n’as plus qu’a en rire, – si j’avais essayé de te prévenir c’était dans l’intérêt du journal, or, l’intérêt du journal et ton honneur particulier sont deux choses qui ne sont pas liées. –Réfléchis : Pourquoi voudrais-tu te battre ? Si c’est parce qu’on a fait la charge de ton article, c’est une bêtise à ce compte là les cent-cinquante peintres que je vais charger dans ma revue de l’Exposition auraient le droit de venir me demander raison, droit que je ne leur reconnais nullement, – du restePage 1 Verso : 2je ne veux pas du reste m’etendre la dessus, tu as assez de bon sens pour savoir qu’on ne : Demande jamais raison d’une plaisanterie qui ne touche en rien à l’honneur – 2° Est ce parce qu’on ne t’a rie

Lettre de Félicien Rops à Charlotte Polet de Faveaux. [Paris], 1861/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7034/11

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Page 1 Recto : 1Chère méchante, dire que ton portrait a été mal accueilli quand il ne me quitte pas, Chère femme je t’aime tant ! – Je vais mieux je me suis levé, les coliques sont à peu près finies et le médecin, un belge, un jeune homme de Spa m’a dit que je pouvais sortir, cela m’a fait perdre deux jours de travail, j’ai souffert horriblement du ventre, du reste je n’avais fait que piétiner dans l’eau depuis mon arrivée et cet affreux vin de Paris, – il est deplus en plus mauvais, – a fait le reste. – Je me suis trop fatigué en arrivant, tu sais comme les tableaux me donnent la fièvre : excepté cette nuit depuis mon arrivée ici je n’ai jamais dormi deux heures par nuit – Silvestre appelle cela, la maladie de la transplantation ; enfin j’espère que cela va aller mieux. – Au fond je m’ennuie très fort ici, je t’assure que l’absence est beaucoup plus dure pour moi que pour toi, tu as les petits chéris et moi je n’ai personne, cela n’est pas gai, ta présence m’est devenue bien nécessair

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. [Fosses], 1865/09/19. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7034/12

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Page 1 Recto : 1Quelle prune Mon Empereur !Foutu madère ! Tu avais bien besoin de faire venir cette dernière demi-bouteille ç’a été la goutte qui fait déborder le ventre. Quelle prune ! Mon cher Depuis le moment où je t’ai quitté chez Janin jusqu’au moment où je me suis retrouvé sur la route de Fosses, couché dans une voiture et paternellement veillé par Dandoy je ne me rappelle plus rien absolument rien ! – l’air m’a pris en sortant et je suis devenu non pas gris, non pas pochard, mais saoûl comme un turcos, qu’ai-je fait ?J’ai un vague souvenir d’avoir embrassé une femme – laquelle – ? – et d’avoir été sur l’eau, – avec qui ? –Et toi ?Étrange, étrange, étrange !Le Clos-Vougeot et le Madère cela ne se marie pas – pas du tout.Page 1 Verso : 2Dandoy m’a trouvé a-t-il dit au cocher près de la station les yeux me sortaient de la tête je marchais en zigzaguant comme le ballon de Nadar, il m’a pris, ma collé en wagon et m’a accompagné jusqu’au dessus de Floreffe. Jolie vie ! Je suis dans le

Lettre de Félicien Rops à [Étienne] [Carjat]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7034/13

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Page 1 Recto : 1CroquisMio Carissimo,Faites moi la gracieuseté de m’expédier un caillou grainé à gros grain. « à seule fin » de faire ma petite saleté Flamande dans le Boulevard.Je vous en expédierai de labàs savez vous ?Page 1 Verso : 2Ma jeune amitié vous serre la main mio Carjato, prenez garde, elle est capable de vous démettre le poignet.Votre vraiFélicien RopsQuai Voltaire 19Paris.Dommage

Lettre de Félicien Rops à Armand [Gouzien?]. s.l., 0000/11/23. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7034/15

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Page 1 Recto : 123 nov.Mon Cher Armand, je te prie de prendre connaissance de la lettre que j’ai reçue de Cyprien. Il est fort ennuyé & voudrait rester à Paris. Si tu peux lui venir en aide ce serait fort heureux. La Collection va être terminée demain. J’ai été malade & cela m’a mis en retard, fortement. Guéri de cette sale fièvre, je vais mener tout cela à bonne fin. Mais je ne valais pas tripette comme on dit à Nameur en WallonieÀ toi – Bonnes amitiés chez toiFélÿ

Lettre de Félicien Rops à [Armand?] [Gouzien?]. [Paris], 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7034/18

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Page 1 Recto : 1J’ai à te parler mon Cher Copin – Viens demain déjeuner avec moi 26 Rue Tronchet.C’est dit hein ?à 11 heures.À toiFély Ropsbon peintre

Carte de Félicien Rops à [Armand?] [Gouzien?]. [Paris], 1892/01/19. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7034/19

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Page 1 Recto : 1J’ai le plaisir mon Vieil & Cher ami de te faire savoir que ce jourdh’ui 19 janvier 1892 est né mon fils : Mr Jacques Rops(Aurélien Léon)La mère et l’enfant se portent très bien & t’embrassent avec le père.Félicien RopsMais le monsieur n’est pas venuPage 1 Verso : 2tout seul ! Ah non ! L’enfant est énorme et a une poitrine a aller tomber les hercules a la barrière du Trône. Voilà comment sont les fils de vieillards !« Un octogénaire plantait ! »LafontaineÀ toi bienTon ancienFély

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. Corbeil-Essonnes, 1885/09/21. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7035/1

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Page 1 Recto : 1La Roche-Claire21 sept. 1885Mon Cher vieux Liesse,J’ai bien regretté ton abstention à notre Dimanche champignonesque. Nous avons découvert une mine de « nez-de chat » le meilleur champignon sans contredit. Tu dois le connaître c’est un fort grand champigon : le milieu du parasol mime un nez de chat brun, il est blanc avec des papilles brunes.Croquison voulait te faire une surprise. Enfin nous remettrons cela à l’Été de la St Martin.Si tu pouvais obtenir de Jouve de renouveler un billet de Cent francs sur les 170, cela me ferait plaisir, car je tremble de ne pouvoir payer les 170 frs entièrement. Écris vite à ce sujet. On remettrait cent francs à fin novembre. En novembre j’espère toucher de l’argent de Lemerre. J’en suis même certain, tandis que je suis près de la faillite ce mois-ci. Il faut absolument Mon Cher Vieux que tu me viennes voir Vendredi matin, viens déjeuner avec moi à dix h. ½. N’oublie pas : Vendredi matin. Nous pouvons fairePage 1 Verso : 2une affaire fo

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. Paris, 1888/01/27. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7035/2

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Page 1 Recto : 1Paris 27 janvier 1888Mon Vieux Liesse,J’allais écrire à Joanne pour obtenir des nouvelles de toi lorsque « ton mot » est arrivé. Il ne me dit rien de nouveau ! C’est toujours la même chose. Caton d’Utique au Sénat romain ne disait jamais que deux mots : Delenda Carthago ! Il faut prendre Carthage ! – Carthage c’est ton exécrable livre qui ne se terminera jamais ! Songe qu’il perd de jour en jour ce livre, ce livre inédit ; il perd, parce que tu ne le publie pas & que lorsqu’il paraîtra, il sera vieillot, – forcément, Les idées nouvelles arrivent comme des marées. Et les jeunes donc, c’est un flot ! Tu seras le vieux monsieur « confiant à la presse » un « Essai », « l’Essai de ses jeunes années » !!– Vu Daudet au banquet Rodin : Toujours très vivant, malgré tout. Il te considère aussi « comme un cas ». Il y en a tant d’ailleurs de ces « cas » ! Récapitulons : En mars 1885, il te restait pour un mois de travail. Puis tu as passé un an à Chooz. Roman pas fini ? – Quatre mo

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. Corbeil-Essonnes, 1892/11/07. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7035/3

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Page 1 Recto : 17 nov. 1892. Demi-Lune.Je reçois ta lettre, & vaguement, à tâtons, je déchiffre ou plutot je devine ce que ton épouvantable graphisme tente de me mander. Et pas d’adresse pour te répondre ! Extraordinaire !! Je crois que pas un rédacteur ou plutôt « reporter » ne franchira par le temps de novembre les huit lieues qui séparent la ½ Lune de Paris. La loupe à l’œil je distingue encore des noms : Daudet, Stirbey, Magnard, tout cela perdu dans une salade de microbes virgules et points et virgules, qui eut fait perdre son Égyptien à MrRaoul Rochette lui-même ! Voilà le peu que je puis débrouiller, donc permets que je ne réponde que peu de chose, à ce que tu fais semblant de m’écrire. Je viens encore de tenter un nouvel & loyal essai de lecture : pas moyen d’y voir quelque chose de lisible !!– Drôle de bonhomme que celui qui gigote dans ta peau Mon Vieux Liesse ! Je n’y comprendrai jamais rien ! Voilà tantôt vingt trois ans que je te connais, ou que je crois te connaître ; & d

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse [?]. Paris, 0000/02/01. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7035/4

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Page 1 Recto : 11er FevrierMon Cher Vieux ma femme & ma belle sœur & moi itou nous te prévenons qu’il y a un « Waterzeuye » préparé à ton intention 76. Rue Richelieu & qu’on le mangera Samedi 3 février à 7h. ½ du soir.Si tu refuses j’écris à Venelle que tu lâches tes anciens.Voilà ! – On t’aime bien ici Ma vieille sabretache, & voilà cinq mois que je ne t’ai vu.Tu me dois des réparations !À toi & mes bons Compliments à ta famille & à Mlled’Hervilly.Félÿ Rops’

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse [?]. Paris, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7035/5

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux tu m’embêtes, veux-tu bien vite venir dîner avec nous Samedi 3 février à 7 heures du soir sans rémission & sans excuses ! –Tu comprends que « jamais » Samon ne te fera des dessins propres. C’est moi – oui moi – qui les ferai ces dessins là ! Tu ne t’en doutes pas ? – Sérieusement tu es nécessaire ici, & si tu ne venais pas ; j’irais étrangler Piegu & C°.À toiFélÿ Rops’

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7035/6

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Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxLe billet est payé, mais c’est tout ce que je peux faire avant d’avoir fait les dessins Risler. Je suis occupé. Je vais aller parler à Daudet pour ces machines-là. Il y a des choses qui m’arrêtent. À propos j’ai oublié de t’envoyer la lettre pour ton oncle – puis en y refléchissant un peu je l’ai déchirée & j’ai bien fait. Il est inutile de faire la moindre peine à un brave homme qui n’a que le défaut d’avoir trop souvent à la main le pavé de l’ours, – le même dont est pavé l’enfer. Tout ça, c’est des bêtises à oublier. Le sac aux oublis ! À Paris « le plaisir Mesdames » s’appelle « des oublies » en bon-françoys, c’est gentil tout plein.À toi Mon Cher Liesseet comme j’ai tort, je suis sans rancune ! – encore un vilain mot. on devrait bien faire disparaitre tous les vilains mots et toutes les vilaines choses de la terre !FélyPage 1 Verso : 2Vu Pailleron de l’Étincelle – hier – : Très bourgeois & très spirituel sans originalité. Tempérament mou et vaniteux ;

Lettre de Félicien Rops à Ernest [Scaron]. Paris, 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7035/7

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Ernest,Fais-moi le plaisir de m’expédier un billet blanc (un effet de commerce.) – Il fait ici une chaleur crevante, pas moyen de demeurer une heure au théatre, il ne reste d’autre Consolation que les Courses de Chantilly & de La Marche qui se donnent dans les bois & à l’ombre. Le soir Paris redevient charmant, mystérieux & amoureux, les femmes passent comme dans les décors japonais les mains pleines de fleurs, les robes à l’empire serrées aux hanches ; & les yeux bordés dePage 1 Verso : 2Pencil indien semblent encore plus étranges dans la demi obscurité des squares. – Quelle ville folle & incroyable & comme cela est à deux mille lieues de ce Bruxelles froid compassé sans initiative sans mouvement, sans passion, sans nerfs. On dîne à neuf heures du soir sur des terrasses à St Germain ou à Ville d’Avray. – On a devant soi des vallées de dix lieues illuminées a giorno, avec la Seine au milieu de tout cela charriant la voie Lactée, on sent là dix millions d’habita

Lettre de Félicien Rops à Ernest [Scaron?]. [Mettet], 1857/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7036/1

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Page 1 Recto : 1CroquisMon Cher ErnestJe t’écris sur un papier à croquis – c’est un coin du bois appelé li taie-Huria que j’ai découvert hier. – Rien de nouveau ici tous les matins je prends mon Musset  mon fusil et Dora, je file pour la forêt et je t’assure que je ne m’ennuie pas : les pluies de cet été ontPage 1 Verso : 2encore exagéré la physionomie marécageuse des bois de Mettet, je trouve chaque jour des choses ravissantes dont je ne soupconnais pas l’existence, il y a ici des trous de verdure qui auraient réjouis l’âme chercheuse du vieux Balzac, li taie-Huria dont je t’envoie le croquis est un chef d’œuvre de solitude – les grands troncs d’arbres couchés dans les flaques d’eau ont des allures de crocodiles endormis ; des grands quartiers de grès rose du pays montrent partout leurs pointes chargées de mousses noires, de briarées, et de lycopodes ; le reste est une débauche de végétation, un combat de vitalité luxuriante entre les fougères, les ronces brunes, les équisètes, les sa

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1870/07/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7036/6 et II/7036/23

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Page 1 Recto : 1Jeudi soir.juillet 1870.Mon Cher Vieux,Je ne reçois pas de lettre ni de nouvelles de toi. que deviens-tu ? Que fais-tu ? Gouzien est parti hier pour la Belgique & pour Lembecq. – Quand tu le verras fais lui lire cette lettre, il pourrait peut être voir ma femme & il faut qu’il soit renseigné sur ce qu’il doit lui dire de ma part. D’abord je ne t’ai pas écrit parceque j’étais atrocement agacé & ennuyé, le travail trop menu des planches de Musset m’a irrité les yeux, & j’ai frisé une ophtalmie très sérieuse. Lemerre a compris que ce travail à la loupe était impossible & il a consenti à changer mes contrats. Je ne vais plus graver de petites planches, je les donnerai à graver. Cela va me faire moins de rémunération de mon travail, mais il faut bien que je passe par là. Venons en à la question de mon ménage. Si je n’ai pas depuis un an, bientôt deux essayé de me rapprocher avec plus d’insistance de ma femme, c’est que je ne voulais pas que l’on attribuât à mes démarches un

Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. s.l., 1875/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7036/7

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Page 1 Recto : 1J’aime mieux cela Mon Cher Vieux,j’aime mieux savoir à quoi m’en tenir. Mais je ne comprends pas plus !! – voilà pourquoi nous t’avons blessé & cela ne me serait pas arrivé si j’avais pu soupconner un seul instant ce qui est, ou ce que tu crois être.Tu ne resteras pas seul vieille bête, pas plus que je ne te laisserais seul si tus avais la petite vérole noire ! Nous ne parlerons plus de ces choses. Ni moi ni Gouzien nous ne les comprendrons jamais. – Le monde Mon Cher Léon est méchant & bête mais plus je deviens vieux et plus je vois qu’il rend à chacun justice selon ses œuvres. – Il ne se trompe jamais tant que cela. C’est nous qui nous trompons, & qui sommes trompés, – toujours. Notre cœur & notre imagination sont nos jolis complices. J’ai fait quoique tu en dises, le tour des douleurs humaines & comme les ouvriers qui faisaient le tour de France j’y ai gagné ma maîtrise. Chacun croit toujours souffrir plus que les autres,Page 1 Verso : 2de même que chacun croit ne pa

Lettre de Félicien Rops à Inconnu et Élisa [Mériel]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7036/8

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Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxFais-moi le plaisir de copier la lettre ci-jointe et de me l’expédier le plus tôt possible poste pour poste. Tu me feras grand plaisir – Je t’écris au triple galop, la poste part dans une minute, tu recevras dans ma prochaine lettre des détails sur mon voyage et des timbres postes pour te dedommager des frais que je te fais faire.À toi et amitiés à ta dameFélyÉcris-moi poste restante à Paris.Page 1 Verso : 2Chère Élisa,Merci mille fois de votre bien-aimée petite lettre, votre idée de venir à Paris est très bonne, vous me verrez bien certainement et souvent, je vous écrirai en quel endroit, puis nous pouvons aller à la campagne ce qui sera charmant ; – (Rheims n’est pas plus éloigné de Namur qu’Amsterdam) enfin je ne veux pas vous influencer, je vous ai dit que ma vie ne devait gêner en rien la vôtre, mais je serai très heureux si vous venez ici et je vous y engage de toutes les forces de mon cœur. –Je tâcherai de secouer un peu ma chaine, et les heures que

Lettre de Félicien Rops à Élise [Mériel]. s.l., 1865/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7036/9a et II/7036/9b

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Page 1 Recto : 1Et tout d’abord ma Chère Élise laisse moi te dire que je t’aime toujours, que je suis à la fois très heureux et un peu malheureux, et donne moi vite tes grands yeux que je les baise mille fois avant de commencer à me plaindre.C’est que j’ai beaucoup souffert depuis le mois de juillet, mois rayonnant dans ma vie, le 1er juillet j’ai reçu ta lettre, j’étais heureux, bon, sensible ; – je t’aimais ; – ce bonheur-là a duré dix jours, – le 10 juillet j’ai reçu une lettre, signée : la meilleure amie de F.D. –, lettre qui était timbrée de Bruxelles, et écrite sous ton inspiration par MmePauline ta sœur, très probablement ; lettre du reste d’une convenance parfaite, et très fine comme tout ce qui échappe à une femme d’esprit, cela embaumait la raison ; la raison s’adressait à moi pour lequel il n’y a guère « de raisonnable que les chimères, » de réel que les fumées, à moi qui comprend que « l’on vive pour une idée, que l’on meure pour un mot » ; toutes choses devant lesquelles l

Lettre de Félicien Rops à Élise [Mériel]. s.l., 1865/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7036/10a et II/7036/10b

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Page 1 Recto : 1S’il le faut je coucherai mon amour dans le cercueil de Lazare, je le couvrirai du doux voile de l’affection fraternelle, elle ne lira sur ce tombeau de ma passion endormie que le mot : Amitié, moi seul je sentirai battre le cœur de Lazare et dire tout bas, bien bas : je t’aime, Je vis, tu me crois mort mais je te vois à travers mes paupières closes ; je ne te parle pas, parce que si tu entendais ma voix, tu partirais encore et je retomberais dans ma nuit.Quelqu’un…Si tu savais avec quel bonheur je reviens causer avec toi Élise aimée tu m’écrirais tous les jours ; depuis que j’ai reçu ta chère lettre je suis redevenu bon et je crois que je regagnerai du talent, car tu ne sais pas une chose : c’est que je n’ai rien fait de bon pendant ces quatre mois marqués à l’encre noire dans le calendrier de mes souvenirs ; maintenant je me remets à peindre, mais en même temps mes craintes et mes terreurs d’enfant me reviennent, je sens trop la nature, c’est trop beau, les peintres s

Lettre de Félicien Rops à Élise [Mériel]. [Paris], 1865/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7036/11

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Page 1 Recto : 1Chère petite bien-aimée,Je vous écris deux mots au grand galop afin que cette lettre arrive en même temps que vous à N dans cette affreuse petite ville toute peuplée de gandins idiots et de bourgeois stupides, mais où je voudrais bien être et que j’échangerais volontiers contre le boulevard des Italiens. Je suis ici triste, ennuyé et ennuyeux, il m’a fallu bien du courage pour m’arracher du théatre l’autre soir ; – enfin ! si vous m’aimez nous réparerons tout cela, mais les deux mois qui me séparent de vous me paraissent bien longs. – C’est que je vous aime Chère Élisa, je vous l’ai dit je ne suis pas comme les petits jeunes gens qui ne risquent aux hasards de l’amour que des cœurs de carton comme au théatre on employe des petits morceaux de papier gris pour imiter les billets de banque, quand j’aime je jette mon cœur pour enjeu, si une femme le perd ou le brise, tant pis pour moi, mais aussi tant pis pour elle ! – vous voyez que je suis bien fier, que voulez-vous,Page

Lettre de Félicien Rops à Élise [Mériel]. Bruxelles, 1865/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7036/12

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Page 1 Recto : 1Méchante, comme je t’aime et comme je voudrais toujours souffrir afin de pouvoir toujours te pardonner ; dix années de souffrance et une minute de pardon ! ce n’est pas trop ; – je ne veux pas, je ne dois pas te dire ce que j’ai souffert Chère Bien-aimée, je veux que tu ne sois plus qu’heureuse, – je ferai taire les battements de mon cœur quand tu passeras radieuse, belle, souriante ; oui je serai ton ami, ton frère, ton esclave, tout ce que tu voudras ; je fermerai mes lèvres et je refoulerai au plus profond de moi toutes ces douces paroles qui sortent des cœurs amoureux comme les voix mystérieuses et ardentes qui sortaient à Lesbos des forêts sacrées ; tout, je veux tout, plutôt que ton indifférence ; c’est que je me suis senti devenir fou vois-tu, et je ne veux pas le devenir parce que je pourrais dire ton nom dans ma fièvre ; – mais sois heureuse sois contente, je ne demanderai que cela ; tiens si après avoir souffert tout ce que je veux te cacher, tout ce que je so

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 1870/09/20. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7036/13

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Page 1 Recto : 1J’espère qu’à l’heure où je t’écris Cher Vieux tu as des nouvelles de ta mère ; – dis-moi ce qui en est. – J’ai commencé à dessiner à aquareller & à peindre, enfin à mettre sur leurs jambes mes notes et mes croquis de guerre que je compte exposer en novembre à la Société Libre. Pour donner une plus grande valeur, – « dans l’ordre moral comme dans l’ordre physique » à cette great exhibition, je te somme de dire à tous les êtres que tu rencontreras que j’ai suivi l’armée Française & que j’ai rapporté de cette tournée en pays perdu les dessins « les plus étonnants.Tu comprends l’effet de cette bourde légère sur les masses, – les moindres croquis gagneront aux yeux des imbéciles la valeur de document.J’ai été en outre obsédé avant mon départ de demandes de « correspondances, j’ai promis « la chair est faible » à MmePopp pour le Journal de Bruges à Bardin pour le Phare de Blankenberghe (!) à Siret pour le Journal des Beaux Arts (!!) à Van Camp pour le Précurseur, à Victor Ha

Télégramme non autographe de Félicien Rops à [Ernest] Scaron. [Bruxelles], 1870/07/20. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7036/26c

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Page 1 Recto : 1Déposé à : Bruxelles le 20/7 70 à 8,20m N°0Reçu à : Namur le à 8,39m N°27Monsieur Scaron secrétaire au parquet du Tribunal NamurJe n’arrive pas aujourd’huiécrirai ce soirAmitiésfelicien Rops

Lettre de Félicien Rops à Ernest [Scaron]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7036/29

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Ernest,Job – bon, très bon. excepté la fin.Tagoff – faibleTache de venir faire un tourFRends Sœur Virginie

Fragment de Félicien Rops à [Eugène] [Demolder]. s.l., 1895/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7037/5

fragment

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Page 1 Recto : 1car je suis élève des Jésuites, mon Cher ami, et point ne le regrette ! Eux seuls donnaient une instruction basée sur la belle inégalité intellectuelle, et en Art & en Lettres, professaient un noble druidisme. Ils voyaient clair dans les méandres des jeunes cerveaux, se connaissaient en « matière grise » et savaient distinguer dès leur formation, le calcaire dont on pave les rues, du Carrare dont on fait les bustes. Leurs mains amitieuses et délicates écartaient des lèvres des Cérébraux le brouet des gamelles pédagogiques dont MrSarcey gavait ses disciples, –macte puer ! – Déja sérieux, les pauvres, dès la première culotte! cette même culotte « centre gauche » qu’ils ont continué à user plus tard, sur la moleskine des ignobles Parlements que l’on sait.Je suis porté, comme tous ceux qui sont honnêtes & sincères, vers la justice du Socialisme, et, – arrange tout cela, toi, qui est un juriste ! – je suis toujours tenté de défendre les Juifs et les Jésuites ! Probablement p

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1887/12/05. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/1

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Page 1 Recto : 1Lundi 5 Déc 1887Mon Cher Péladan,J’ai reçu la planche, mais non le mot de MrEdinger me demandant de « lui faire pour le prix de trois cents francs le frontispice de votre livre »J’ai toute confiance en MrEdinger que je crois un fort galant homme, mais j’aime que les choses se passent régulièrement.En attendant je travaille, si cette planche parfaitement ignoble comme reproduction était pas trop difficile à arranger, j’en referais une autre voilà tout ! Et très vite.Ah je ferai avec grand plaisirL’Istar.Et je tâcherai de la réussir la belle touchante & charmante Sainte-Sébastienne. Ce sera une façon de me venger de « la Province » ! – & de la venger aussi : Sainte Sébastienne! Rassurez vous Mon Cher Péladan, vousPage 1 Verso : 2ne m’avez pas « vilipendé». Si vous m’aviez « vilipendé » cela ne se passerait pas de cette façon ; ce n’est pas directement mais indirectement que vous sembliez me mêler à des menaces que vous faisiez, en parlant d’une certaine dame.Bref il vaut

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] [Péladan]. [Paris], 1887/03-04/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/2

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Page 1 Recto : 1MercrediMon Cher AmiJe vous écris par train-éclair pour vous envoyer la singulière lettre que m’a fait parvenir le nommé Edinger. Je dois vous dire que avant hier, Lundi matin j’avais reçu la visite de MrEdinger & de son associé. Nous étions convenu de tout : que je leur donnerais vis à vis de 250 frs, (vous voyez que pour vous j’avais encore baissé mon prix) livraison d’une planche, – la femme à la devise St Augustienne, – composition modifiée & augmentée. Je m’étais mis à l’œuvre & comme il arrive toujours en ces occurrences, au lieu de refaire le dessin & de le modifier je faisais une nouvelle planche. Tout cela est arrêté. Notez que j’avais dit à ces mmrs que rien ne ressemblerait à la première planche, ce qui renverse complétement les prétendues raisons qu’ils donnent pour paraître sans eau-forte. C’est un prétexte voilà tout. Je le regrette pour vous Mon Cher Ami, parce que cette eau-fortePage 1 Verso : 2était un contrôle. Et plus que jamais je crois que vous en a

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Paris, 1887/11/24. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/3

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Page 1 Recto : 1Paris 24 nov. 1887.Mon Cher Péladan,Comme je n’ai pas votre adresse je vous fais parvenir cette lettre par Pradelle.Au reçu de cette lettre, télégraphiez à l’instant à Edinger d’avoir à arrêter le tirage, à peine commencé, ou même pas du tout commencé, de la planche qui tâche de reproduire l’Ève. Je n’ai autorisé personne a reproduire cette planche & je n’autorise personne à le faire ! Je ne me refuse pas à vous faire une planche dans les huit jours, pour votre frontispice, mais je ne veux pas que s’en même me prévenir on se permette ces polissonneries là. – Je les réprimerais d’ailleurs, – par tous les moyens légaux d’abord, en faisant saisir le tirage chez l’imprimeur, & par tous les moyens privés, dont je dispose également.Donc Mon Cher Péladan, si c’est vous qui êtes l’auteur de cette « maladresse », agissez au plus vite,Page 1 Verso : 3je vous prie. C’est pressé & sérieux, je vous prie de le croire.Je serai toujours prêt, Mon Cher Péladan à vous rendre service, & v

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] [Péladan]. s.l., 1887/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/4

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Ami,coupons la chose : 350. – Je vous dis cela « ce n’est pas pour marchander » comme « dit mon tailleur ». Mais c’est parce que j’ai besoin de 350 francs !! – Quant à vous Mon Cher Péladan, je vous ferai ici une jolie petite collection honnête ou non, pour vous, laissez l’Ève à son rosaire, je vous en donnerai une autre & deux autres. Je suis en train de rafistoler l’Édinger mais c’est bien pour Vous !! Fin de cette semaine l’Initiation Sentimentale aura son frontispice ! Excusez moi de ne vous avoir point télégraphié plus tôt mais j’étais « aux champs » par un joli froid ! que vous ne sentez pas Lomme heureux.Si pas moyen de 350 envoyez 300, mais cela retombera sur votre frontispice, car il me faudra boucher cela en construisant un dessin rapide, au galop. Et j’aimerais mieux faire votre planche ! très vite. Ah, comme je repars pour la Campagne, envoyez moi je vous prie ces 350 francs ou ces 300 francs :À MrOctave Uzanne17 Quai Voltaire.Paris.Il est prévenu.À

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Paris, 1887/11/28. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/5

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Page 1 Recto : 1Paris, le 28 nov.1887.En grande Hâte !Mon Cher Péladan,Je ne connaissais pas votre adresse, – je tenais à ce que la lettre puisse vous arriver rapidement, je ne pouvais la confier qu’à un ami sûr. – Ce que j’ai fait. Je ne pouvais l’envoyer chez MrCouve, qui eut pu trouver la chose ou déplacée, ou inconvenante. Je n’avais pas le choix des moyens.Je ne comprends rien du tout au propos prétendument répeté par Barroil. Et il me paraît même d’un comique si profond, & d’une niaiserie si profonde également, que vous auriez bien dû, Mon Cher Péladan ne pas croire un instant qu’il m’ait eu pour père.Il y a là des « histoires de femmes » d’une nature spéciale je crois, & à votre retour, je tiens, pour que tout soit éclairci, que nous nous réunissions, avec Uzanne, & que nous fassions quelque lumière sur tout cela. Je dis « Uzanne » parce qu’il a été mêlé à ces propos, & que déja avant votre lettre, il m’enPage 1 Verso : 3avait touché un mot. Seulement dans l’espèce, les rôles ét

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Paris, 1888/05/23. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/6a et II/7043/6b

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Page 1 Recto : 1Paris le Mercredi 23 mai 1887Mon Cher Péladan,On me remet votre intrépide « Salon», & je vous admire non pas tant pour l’avoir fait, car fait : la vaillance de vos dires vous attirera toujours des admirateurs & les rares suffrages de quelques esprits ennemis des foules, & pour lesquels la Popularité n’est que le Succès naturel de la Banalité ; – mais pour avoir eu le courage de l’entreprendre. Car vraiment Mon Cher Péladan, la meute des roquets & des mastiffs se fait nombreuse sur vos talons !Après ce que vous avez écrit sur l’Art, – & avec quelle indépendance d’allures !! – se voir refuser une carte d’entrée par les étranges vertebrés qui dirigent : « La Société des Artistes Francais» c’est presque de la « gloire ». Votre Salon est le seul qui ait été écrit & pensé. Je ne vousPage 1 Verso : 2remercie pas des choses trop belles que vous avez dites de moi. Elles me forceront peut être à tâcher d’exécuter ce que parfois, je veux de moi – Elles ne me donneront pas de petit

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] [Péladan]. Paris, 1887/03/02. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/7

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Page 1 Recto : 1Paris 2 mars21. Rue de GrammontMon Cher Ami,Est ce 7 Cours St Louis ?Je lis : St « Louis » ? Diable d’homme avez vous remarqué que jamais vous ne mettez de points sur les i ?Est-ce de Kabbale ?Votre frontispice va marcher ; mais voilà quinze jours que je ne fais qu’aspirer à la Terre comme mignon aspirait au Ciel. J’ai fait tirer mon horoscope en Hongrie, où je suis retourné il y a trois mois, courir un peu dans la steppe, – (car ne l’oubliez pas le mot steppe est féminin la bàs, il fallait l’ignarité des Académiciens pour le faire masculin ;) – par une vieille T’sigane réputée pour avoir « les yeux de l’âme » et : je meurs par la poudre !! Seulement elle n’aPage 1 Verso : 3pas pu me dire si c’est moi ou d’autres qui la feront parler cette poudre ! – Cela ne me déplait pas. Je suis toujours en état de grâce diabolique ; & le Diable me devra quelques brandons de réception.– Pour la collection, j’en ai une très belle, collection d’amateur, avec toutes les nouvelles pièces

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] [Péladan]. Paris, 1887/03/09. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/8

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Page 1 Recto : 1Paris 9 mars 1887Le retard dont vous vous plaignez, Mon Cher Ami, vient de votre fait, ne l’oubliez pas. Je vous ai demandé, il y a un an le sujet de votre livre. Vous m’avez répondu que l’heure venue, vous m’en diriez le sujet. Puis vous partez pour Nîmes, & vous me demandez un beau jour une planche qui n’existe plus, ou une autre qui n’existe pas encore. Mais mon Cher Péladan, j’ai des promesses antérieures à remplir ! Je commence seulement votre frontispice, & le fais concurremment avec celui du livre de Rodrigues, qui va paraître. Puis vous savez combien j’ai le travail lent & difficile ! Si je dois par ce retard d’un mois, ou à peu près, vous faire perdre de l’argent, j’aime mieux vous donner pour le 15 la planche que vous désiriez d’abord & que je peux refaire en trois jours, (celle avec l’épigraphe de St Augustin. Cela ira plus vite, la composition étant faite & les modèles n’étant pas à attendre. Mr Edinger me remettra 250 frs au lieu de 300 pour la location de

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] [Péladan]. [Paris], 1887/03/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/9

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Ami,Rassurez vous la « Madame » n’a rien dit qui puisse porter atteinte à votre honneur. Du reste je n’eusse pas souffert que l’on parlât mal de vous, devant moi, & l’on s’en serait bien gardé ! Car l’on sait combien je suis pointilleux, – c’est le mot, – lorsque certaines choses sont en jeu, & que si je sais me défendre ma personne & ma personnalité je m’entends à défendre aussi celle de mes amis.Je vous envoie la collection de près de 70 pièces. Tachez d’en avoir le plus possible. J’en demande 400 francs. –Votre planche sera prête Lundi sans faute.N’oubliez pas Mon Cher Péladan si vous étiez parti à l’arrivée de la collection, de laisser des renseignements pour qu’elle puisse vous rejoindre. ou me rejoindre.Remarquez que presque toutes lesPage 1 Verso : 2pièces sont rares & retouchées par moi. Cette collection est donnée.À Vous bienFélicien R

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1888/02/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/10

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Page 1 Recto : 1Lundi matinMon Cher Péladan,Rassurez vous la planche sera demain Mardi dans les mains de Delâtre. On ne peut jamais fixer a quatre jours près l’achèvement d’une planche ! – quant à manquer « la vente », je suis un vieux « publisciste » je n’ai jamais vu « manquer une vente » quand le livre est bien.Puis ici il y a eu force majeure !À vous bienF. Rops’En hâte.Vu Uzanne retour de Marseille. des potins qui étaient gros comme des éléphants sont devenus des mammouths ! dans six mois ils seront comme les pyramides ! – Je maintiens mon dire : vous avez eu tort d’aller labàs : vous n’avez rien arrangé, & la position de l’aimable dame s’est aggravée de ce fait.

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1883/04/09. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/11

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Page 1 Recto : 1Présentez je vous prie Mon Cher Monsieur Peladan mes Compliments à Madame Henriette & rappelez lui que c’est Jeudi 17 que j’aurai le plaisir de l’accompagner au Salon. C’est pour qu’il n’y ait pas erreur que je vous écris, en steeple chase ce petit mot. Je ne serai à Paris que Vendredi, – si vous avez à me faire le plaisir de me rendre visite, je serai chez moi de 3 à 6.Merci pour votre bonne soirée d’hierFélicien Rops’Voyageur de Commerces honteux,de la maison Satan & CieSe rend à domicileOn traite pour les forfaits.Marque de Possession déposée

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] [Péladan]. [Paris], 1884/01/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/12

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Page 1 Recto : 1Mon Cher MonsieurIl s’est passé diverses choses depuis notre dernière entrevue : J’ai fait mon déménagement. Huit jours avant de le faire, mon architecte m’assurait qu’il serait fait dans de bonnes conditions, c’est à dire que j’entrerais dans mes locaux comme Louis XIV au Parlement. J’arrive en trois bateaux : rien de prêt !!! Pas d’appareil de chauffage, un plancher hors d’état, des serrures ne marchant pas, & l’eau du Ciel par les vitrières. Il y en a pour huit jours à tout garder en emballage, depuis mes crayons jusqu’au reste. Donc pendant ces huit jours je n’existe pas, je ne reçois pas, je ne vis pas. Personne ne m’a jamais vu, je suis mort. J’ai une vie fictive municipale, mais c’est tout. Figurez vous : vous MrMonnier & MrAlboize que vous ne m’avez jamaisPage 1 Verso : 2connu & que mon moi est « un jouet de vos sens abusés » eut dit MrFontenelle.Donc vers le 1er février frappez à la porte du 5e du 21 de la rue de Grammont & je vous ouvrirai. Le fantôme sera rev

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1884/02/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/13

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Péladan,J’ai réfléchi & avant de publier un prospectus il faut que j’établisse mon « compte-courant » de planches & savoir ce que je garderai dans le commerce. En attendant voulez vous me faire le plaisir de mettre aux annonces de votre journal l’annonce ci-jointe. Vous me ferez grand plaisir.À vousF Rarrangez cela comme vous l’entendez

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1884/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/14

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Péladan,J’avais oublié que mon imprimeur fait le Lundi. Je ne peux vous écrire sans vous envoyer les planches & les reports. Je vous enverrai tout cela. La lettre sera longuement motivée. Vous comprenez que je ne peux faire deux livres importants en six mois. En un an c’est possible. Puis il m’a fallu remplir des engagements précédents dont je me croyais libéré. Tout cela entrave, & recule l’exécution des choses.Je suis parti d’un faux point de vue. Nous mênerons les choses à bonne fin, mais il faut le temps de les exécuter.Je vous serre la main bien affectueusement & je regrette bien de ne point avoir cent bras comme Briarée – les deux livres seraient faits en deux mois !Félicien RopsJe vous en prie ne perdez pas plus Courage que moi, – je suis accablé d’ennuis idiots, grotesques, imprévus & chaque jour en apporte un nouveau & je ne désespère pas !Dum spiro, spero!

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] [Péladan]. [Paris], 1887/02/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/15

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Page 1 Recto : 1Mon Cher AmiDès que vous aurez reçu cette lettre écrivez m’en une dans laquelle vous mettrez cette phrase :Dès que vous aurez une réponse de la dame que je vous ai prié de voir écrivez moi je vous prie l’affaire est pressée & importante.J’ai besoin de cette phrase pour un alibi.C’est très très important très important, faites cela au plus vite.Votre ami fidèleAu galopFely Rops

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1884/04/16. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/16

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur PéladanPouvez vous me faire le plaisir de passer demain Jeudi par l’atelier ? Vous me ferez plaisir en me rapportant les 2 croquis qui ont été Gillotés.À vous d’amitiéF.RVoulez vous me faire le plaisir de dire à MmeMaillat que je vais répondre à son aimable lettre. Si MrCourboin veut passer par l’atelier demain Jeudi il sera fort aimable –

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1883/12/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/17

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Péladan,Je n’aurai que Vendredi les croquis que je vous prie de montrer à Mrd’Aurevilly.Je serai demain Mercredi à l’atelier à 6 heures, si cela vous plait de venir voir les trois derniers croquis cela me fera plaisir.Présentez je vous prie mes meilleurs Compliments à Madame Maillat & n’oubliez pas mes excuses. Je suis fort empêché de lui faire visite, mais dans quelques jours je serai plus libre & j’irai lui porter moi-même ces excuses.Je vous serre la main affectueusementFélicien Rops.Mardi soir.

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Corbeil-Essonnes, 1883/08/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/18

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Page 1 Recto : 1Château de Thozée près Mettet(Province de Namur)Belgique.Mon Cher Monsieur PeladanJe continue à spleeniser, – Voulez vous bien encore attendre quelques jours le paquet de choses à dire ?À vous bienFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1884/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/19

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Péladan,Êtes vous chez vous au bureau & à quelle heure ? ou préférez vous passer par l’atelier de la rue Grammont ? Je voudrais vous parler. Dites s.v.p. ? Notre ami Alboize es-t-il revenu ? –Je vous serre bien la main.Je suis en plein spleen ! Voulez vous pas faire une croisade ? Nous « reconquerrerons » le tombeau de n’importe qui. Ou une Saint Barthelemy  de bourgeois. Vous serez en Charles IX au balcon du Louvre & le long des quais du coté Institut je poursuivrai Legouvé et Pailleron à coup de fouet, & à coup de pied dans leurs culs gros, car l’arquebuse est trop noble pour ces ignobles.F.R

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1884/10/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/20

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Page 1 Recto : 1VendrediMon Cher Monsieur Péladan,Auriez vous la bonté de vouloir bien passer par le 21 de la rue de Grammont soit ce soir après 8 heures. (vers 8 heures). Je serai à mon atelier jusqu’à dix heures. Soit demain Samedi. – Je ne bouge pas de la journée demain. J’ai à causer avec vous pour l’Artiste & pour notre affaire Ephrussi.C’est fort important.Je vous serre la main bien affectueusementF. Rops

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1884/03/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/21

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Page 1 Recto : 1Mon Cher MrPeladanLa petite marque sera prête Mercredi matin, – à 10 h. vous pouvez venir la prendre. Comme le travail du dessin est beaucoup plus long que je ne le pensais, je l’ai fait exécuter par le jeune Leiris. C’est l’affaire d’une douzaine de francs que donnera votre Éditeur & le travail sera bien pour être Gilloté, moi je fais mal ces choses là. Envoyez moi vite les initiales à mettre sur le socle je v[ou]s prie.Je vous serre la main bien affectueusementMes Civilités bien cordiales à MmeMaillatF. Rops

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1884/03/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/22

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Péladan,Camuset voudrait vous parler pour son volume. En sortant de votre « bureau » cela ne vous ferait-il pas d’ennui de monter mes 5 étages ?Il sera ici à 5 heures & la publication ou du moins le dépot de cette machine chez vous pourrait être « réputable » pour le libraire des Auteurs modernes.À vous bienF. RopsPourriez vous faire payer mon élève des deux dessins car il est à la côte.F.R

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1887/12/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/23

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Page 1 Recto : 1MercrediMon Cher PéladanIl est absolument impossible, que toutes ces choses s’éclaircissent par lettres. Je ne me dérobe jamais comme je vous l’ai dit à une explication nette verbale ; jamais je ne veux d’explications épistolaires. À votre retour nous tirerons tout cela au grand clair. Je n’ai jamais été pour Barroil qu’un bon compagnon, & je m’étonne qu’il me prenne à partie. Il y a la des « influences secrètes » qui ne ressemblent pas à celles de Boileau. Personnellement Barroil m’a été & m’est fort sympathique, je vous le dis très franchement.Trop de dames en jeu décidément !Tout cela je vous le répète rentre trop dans les vies privées.– Je viens d’Amérique, & en sortant de cette vie large, haute, libre, tout cela aussi me semble tellement petit, que réellement jusqu’àPage 1 Verso : 2nouvel ordre, il me répugne de m’occuper de ces petitesses & de ces mièvreries.Je vous serre la main & quant aux dessins, je vous promets votre prochain frontispice, sans compter celui-c

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1884/06/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/24

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur PéladanEvely me promet, m’assure la planche pour Lundi 23. Vous savez que c’est une planche galvanique. Il a du il y a deux jours recommencer son bain. La planche n’avait pas assez mordu. Celle-ci sera bien il me l’assure.Envoyez moi je vous prie l’adresse de l’éditeur. Mon élève Leiris passera chez lui toucher ses douze frs pour le décalque & la mise sur papier du Sphinx de la marqueJe vous engage à attendre Lundi, non que vous me désobligeriez en n’attendant pas, – une planche faite est toujours une planche faite, mais je crois qu’elle peut aider à la vente.À bientôt Mon Cher Monsieur Péladan, je vous serre la main très amicalement & ne m’oubliez pas auprès de MmeMaillat je vous prieF. Rops

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1884/05/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/25

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur PéladanPuisque vous avez le cartable n’oubliez pas Monnier, – c’est important ; à partir d’aujourdhui je fais commencer des reproductions sur cuivre. Mais il va falloir savoir à quoi s’en tenir pour mars! Que Monnier le mène rude !Si vous pouviez venir demain vers quatre heures au lieu de 5, cela me ferait plaisir, car je dois dîner chez Godebski avec Uzanne.À bientôt donc & continuez je vous prie à affirmer à MmeMaillat que je suis plein de mépris pour moi, quand j’ai le plaisir de me rappeler à son souvenir tellement je me trouve coupable de tant d’incivilités.Votre très dévouéF. Rops

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1884/11/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/26

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Péladan,Si vous avez un instant après votre librairie  je suis à l’atelier jusqu’à 6 h. du soir. J’ai à vous remettre le bout de lettre pour votre Journal, ou plutôt nous devons le faire ensemble.Je vous serre bien la mainF. RopsCy le livre d’Uzanne, j’espère que vous en aurez un soin !!!!

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1884/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/27

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur PéladanMrAlboize m’écrit un mot à propos d’une question dont je veus pouvoir vous toucher quelques mots. Je suis ici enfermé jusqu’à la prochaine aurore. Je ne peux pas aller à vous pour causes diverses, pourriez vous venir à l’atelier ? Avant cinq heures si possible & avant six heures si impossible. Beaucoup de choses à vous dire & de graves & de drôles.À vous d’amitié.Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] [Péladan]. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/28

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Amije suis forcé de sortir ce soir, voulez bien remettre votre visite à demain. J’ai à vous parler & je suis en plein travail. Il me faut aujourdhui des raisons graves pour m’absenter & quitter mes cuivres. –Je vous serre bien la main affectueusement grands Compliments à MmeMaillat je vous prie,F. Rops

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Douvres], 1883/06/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/29

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Page 1 Recto : 1ROYAL HOTELDOVERBonvoisin m’a écrit qu’il vous attendait.Mon Cher MonsieurJe suis toujours ici couché dans les falaises vertes & blanches comme le drapeau de la verte Erin, & ne faisant rien autre chose. – Tout le jour j’ai eu vis a vis de moi la grande mer, la vieille Thalassè & la nuque d’une Anglaise commettant une de aquarelles qu’elles ont l’air de laver avec leurs flueurs blanches, & qui est bien le résultat artistique d’une bourgeoisie protestante, élégante, fatiguée, instruite & sotte.Malgré moi je songe au Gentleman qui la viendra épouser après avoir dormi sur le ventre brillant des Indiennes Bengalaises.À bientôt – Je vous écrirai quand je reviens. Londres m’attire c’est un Maelström humain, puis c’est demain : « Epsom »Ville au sud-ouest de Londres réputée pour son Derby de chevaux. Rops appréciait les camps de course, comme de nombreux peintres de la modernité.& c’est l’endroit où se manifeste dans sa férocité toute la sottise des Riches.Je vous envoie une p

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] [Péladan]. [Paris], 1884/02/24. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/30

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Page 1 Recto : 124 février.Mon Cher MonsieurJe suis obligé de partir aujourdhui absolument pour Marseille. C’est de la plus grande importance, & je ne peux me soustraire à ce voyage, désagréable dans ce moment. Le 6 mars je suis de retour.Tout est remis jusqu’a cette date.En très grande hâte.Félicien RopsMes Meilleurs compliments & mes Meilleurs souvenirs à MmeMaillat

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1885/04/14. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/31a et II/7043/31b

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Page 1 Recto : 1Mon Cher PéladanJ’avais oublié de vous envoyer le télégramme reçu. S’il n’a pas été bien transmis faites une plainte – car ces choses là arrivent trop souvent !À vousF.R

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1883/10/24. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/32

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Page 1 Recto : 1Monsieur Péladan2 Rue des Beaux-ArtsPage 1 Verso : 2Mon Cher Monsieur,Je suis de retour pour quelques jours – presque quelques heures. Peu solide encore. Si vous pouvez passer aujourdhui par l’atelier de la rue Drouot nous causeronsÀ quelle heure vous voulez (excepté de 11 à 1)je serai à l’atelier jusqu’à 7 heures du soir.Mille Compliments chez vous je vous prieFélicien Rops

Carte-Télégramme de Félicien Rops à Joséphin Péladan. [Paris], 1885/06/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/33

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Page 1 Recto : 1Monsieur JoséphinPéladan2 Rue des Beaux ArtsPage 1 Verso : 2Venez Lundi Mon Cher Monsieur s’il vous plaît, je pars pour les champs tout à l’heure, Lundi à quelle heure il vous plaira choisirBons Compliments en votre maisonBien votreF. Rops2. h. Mariéton3. h. d’Aurevilly4. h. RopsLedrainMardi − Scholl

Télégramme de Félicien Rops à Joséphin Péladan. [Paris], 1883/06/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/34

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Page 1 Recto : 1Monsieur Joséphin Péladan2 Rue des Beaux ArtsParisPage 1 Verso : 2Mon Cher Monsieur PéladanVoulez vous que nous réglions toutes nos petites affaires Lundi 25, avant votre départ ? Je retourne à Bièvres, & de là je vais à Joyenval  passer quelques heures chez mon vieil ami Camille Blanc. J’ai mon spleen ! Je me Couperais une jambe pour amuser l’autre, & je suis incapable de pensées suivies. Dimanche tout cela sera passé. C’est pour cela que je vais à Joyenval. L’obligation d’être « convenable » avec une dizaine de jolies femmes & d’avoir moralement la politesse de mon sexe chasseront les hautes et noires pensées. Les petites obligations de la vie ont cela de bon qu’elles cassent d’un coup d’ombrelle les grandes aîles des papillons bruns & de toutes les noctuelles étranges.À vous bien –Félÿ RopsJe vous écris & il y a un mot pour MmeMaillat à laquelle j’offre mes Compliments– Vous m’apporterez votre salon  si vous en avez des épreuves n’est ce pas ?Je vous ai envoyé le liv

Télégramme de Félicien Rops à Joséphin Péladan. [Paris], 1883/04/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/35

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Page 1 Recto : 1Monsieur Joséphin Peladan2 Rue des Beaux ArtsParisPage 1 Verso : 2Mon Cher Monsieur PeladanJ’ai oublié de vous remettre mes Sataniques & en même temps quelques renseignements « adjoints ». Comme toujours en mes jours de fièvre, j’ai bavardé comme une envolée de pies & vous ne devez pas vous douter que je suis un taciturne !! Voulez vous venir vers deux ou trois heures à l’atelier ?– C’est à propos de Mars que j’ai aussi quelques renseignements à vous donner.Envoyez lui d’avance un mot ou allez le trouver Lundi pour prendre jour car il vous faut une soirée pleine pour remuer tout cela ! Et pendant la journée Mars travaille.Je ne vous ai pas parlé de votre remarquable étude sur Marion de Lorme.Je trouve cela d’un très haut intérêt & d’une facture neuve.Je vous serre la main affectueusementFélÿ Rops’

Télégramme de Félicien Rops à Joséphin Péladan. [Paris], 1886/02/17. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/36

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Page 1 Recto : 1MrJoséphin Péladan11 Rue St BenoitPage 1 Verso : 2Mon Cher ami,voulez vous me faire le plaisir de me prendre avant d’aller à Tortoni  pour voir Max Waller. N’oubliez pas le Stevens & demandez à Jouaut de vous l’envoyer. Il y aurait à faire dans la Jeune Belgique un bout d’étude la dessus où l’on prouverait que si MrStevens sait ce que c’est qu’un bon peintre il ignore absolument ce que c’est qu’un grand artiste. En vous engageant à faire cela je crois rendre service aux « jeunes » de là bas qui se laissent trop aller à ériger en système la déification de la sottise & celle de la plus belle eau !À vous & à bientot.F. RopsAlors rien n’existe ! & le Mr qui aura peint rien du tout sera plus fort que le Mr qui aura peint « quelque chose » !Je vous enverrai demain mon exemplaire.

Fragment de Félicien Rops à [Joséphin] [Péladan]. [Paris], 1884/05/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/37

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Page 1 Recto : 1au plus tard ! – Mercredi je serai à mon grand regret obligé de la porter chez Conquet, à mon bien grand regret croyez le. Mais j’espère que vous la vendrez puisque j’ai baissé à 400 frs, – ce qui est réellement « pour rien ». – Du moment où vous m’apportez 400 frs le reste vous regarde. – . Je suis un peu honteux de vendre à ce prix là !– L’horrible & sale chose que l’argent, – on ne peut trop le corner à toutes les grandes oreilles des bourgeois.Hayen ne me lâche pas ! Il est colossal. Je vous raconterai de ces mots qu’il faut buriner sur l’airain des âges & sur les reins des bourgeois – le bas des reins.À vous bien & à MmeMaillat :F. Rops.– Enfin vous ne m’appelez plus Cher maître » & j’en suis bien heureux..

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1886/11/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/38

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Péladan,Mon élève est venu aujourdhui me montrer ce qu’il voulait faire pour la Couverture de « Curieuse ». Je veux bien vous faire comme je vous l’ai dit une eau-forte reproduisant (avec la permission du propriétaire,) la Diane en question mais je ne veux à aucun prix la faire reproduire par un élève, ni « à peu près ». Ce dessin ne m’appartient pas d’abord & ensuite je ne veux pas qu’on en fasse une reproduction « approximative ». Donc je lui ai dit de faire une femme de profil & je changerai tout ce qui peut rappeler le dessin en question.Maintenant je vous en prie laissez moi arranger ces dessins avec l’élève, c’est notre métier, & je sais ce qu’il peut faire & ce qu’il ne peut pas faire, vous aviez un joli frontispice, d’ensemble avec la femme à la lune. Le frontispice n’existe plus parce que vous lui avez fait ajouter une femme, dont il ne pouvait sortir pour toutes sortes de raisons. Si vous continuez àPage 1 Verso : 2« l’inspirer » il ne fera r

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1885/02/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/39

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Péladan,Venez Samedi matin & je vous remettrai les six épreuves du frontispice de Curieuse. Apportez s.v.p. le cuivre du frontispice du Vice Suprême. Je le retoucherai. – J’ai lu le deuxième article. Je ferai un bout de réponse & puis nous en parlerons.– Vous reprendrez Samedi aussi l’histoire d’Israël de Ledrain. –Nous ferons pour le Mariéton une collection « ad usum Delphini». Quelque chose entre la douce Revalescère & Paul Bourget.– Tâchez de trouver « le texte » de Théodora de Sardou. – C’est du Scribe moins « l’élévation du cœur ». Ah les Académiciens possèdent un grand styliste dans Sardou ! – C’est à préférer Ohnir toute sa vie.« Ohnet soit qui bien en pense »Amitiés bien sincères à Madame Maillat & à vous une vieillePage 1 Verso : 2poignée de main déja d’antan(Rien de ses dessins ! ) –Félÿ Rops’

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Heyst-sur-mer, 1886/09/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/40

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Page 1 Recto : 1Heyst-sur-merFlandre OccidentaleBelgiqueMon Cher Péladan,Voilà bien longtemps que je n’ai eu de vos nouvelles ! C’était à moi naturellement à vous répondre après l’envoi du livre de votre frère, mais j’ai été pris brusquement dans un engrenage d’incidents & même d’accidents fort peu réjouissants qui m’a pris & ne m’a plus lâché de tout l’Été.J’ai été piqué au pied par un insecte quelconque, il en est résulté un furoncle charbonneux, qui m’a forcé de rester le pied étendu sur une chaise pendant deux ou trois mois après avoir subi une foule d’opérations fort cruelles, je vous l’assure, – quoique je ne sois pas un « douillet ».Auriez vous pas à me faire cadeau si cela ne vous gêne en rien, d’un deuxième exemplaire du livre de votre frère ? Si vous en avez un faites moi le plaisir de l’adresser de ma part, ou de la vôtre plutôt, ce qui lui fera encore plus de plaisir, à Mr le docteur Albert Filleau, 1. Place de la République à Paris. C’est un homme fort curieux de tout livr

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1884/11/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/41

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Péladan,Vous me feriez plaisir si vous vouliez bien passer par l’atelier de la rue de Grammont. Il s’agit de votre « Curieuse » Un éditeur, devinez qui ? serait amateur de la Chose, & avec une couverture de Legrand que « j’inspirerais » (!!!!) je crois que vous pourriez renouveler votre succès du « Vice Suprême ». Mais n’attendez pas plus longtemps !! – «Vita brevis et brevis hominum memoria. – Puis il y a bien longtemps que je n’ai vu votre tête de croyant sceptique, et comment ne le seriez vous pas comme moi, par ces jours de ruine & de platitude où un pape demande son portrait à Mr de Bismarck & l’envoie congratuler pour ses anniversaires!! – C’est Berlin quiPage 1 Verso : 2est Canossa!! – J’ai six siècles de catholicisme dans le sang – cela ne s’en va pas en une séance de francs-maçons! – Ce pape est le dernier des faquins, – plus vil que le dernier voleur de macaroni de Naples ! – J’en ai eu comme des larmes, de ce soufflet donné aux joues du Chri

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Paris, 1886/01/08. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/42

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Page 1 Recto : 1Paris le Vendredi 8 janv. 1886Mon Cher PéladanAuriez vous la bonté de passer demain Samedi par l’atelier de la rue de Grammont ? J’y serai pendant tout l’après midi, à partir de 1 heure jusque 5 heures.Je crois que de 3 à 5 c’est l’heure que vous préferez n’est ce pas ? Il s’agit de nous entendre pour nos intérêts communs. J’ai fait des propositions à Malherbe, relativement à notre livre. Il faut que nous en causions demain. C’est de toute nécessité.Transmettez je vous prie à MmeMaillat mes meilleurs souhaits. Dites lui bien le plaisir que j’aurai à voir MelleMaillat à son prochain séjour à Paris. J’ai beaucoupPage 1 Verso : 2regretté que les circonstances m’aient empêché de lui faire ma visite, le jour où elle a eu la gracieuseté de m’inviter.Bien à vous Mon Cher PéladanF. Rops’Mr de Bismarck est décoré de l’ordre du Christ! « avec diamants » par SS. Léon XIII !! De Falloux en est mort de joie ! Ah l’épée de Canossa est tombée en quenouille. Canossa ! Canossa ! – aujou

Lettre au verso d'un imprimé de Félicien Rops à [Joséphin] [Péladan]. [Paris], 1887/01/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/43

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Page 1 Recto : 1JanvierMon Cher AmiExcusez moi d’un tas de choses : 1° de ne pas vous avoir répondu tout de suite – 2° de ne pas avoir envoyé ma carte de nouvel an à Mr & à MmePéladan père, 3o d’avoir donc « semblé » vous oublier. – Mais Mon Cher Ami, c’est que depuis trois mois ma vie est la proie des anges Tragiques. – Les vieilles Furies me poursuivent & les têtes de Gorgone nagent dans mon potage. Vous raconterai tout cela. J’ai été jusqu’à être presque forcé d’assister au suicide d’un de mes amis, – qui m’avait fait venir à Bruxelles pour cela !! Puis deux ébauches de duel, des cours d’assises, des bottes au cul des avocats, des drames & des dames. Voilà en attendant les développés de ces choses bizarres & inattendues comme le Messie.– Reçu hier lettre de MrEdinger me priant de lui donner rendez vous. Impossible avant dix jours. Je m’enferme pour terminer un ouvrage pressé. Puis je ne comprends pas, mon ami, ce que vous voulez dire avec une planche « toute faite ». Je ne connais p

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] [Péladan]. [Paris], 1886/02/15. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/44

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Page 1 Recto : 1Trop de magie blanche & rose ! le vice suprême a usé cela !15 fév. 1886.Mon Cher Ami,je voudrais une réponse pour le livre : « notre Livre ». J’ai fait toutes les concessions possibles, après cela si ces éditeurs refusent, croyez le c’est pour la question de « l’avance ». Cependant je leur ai offert de donner seulement 1500 frs en fin février, & 1500 fin mars. On ne peut être plus accommodant !!Donc si vous pouvez demain mardi (je serai chez moi de 9 à 11 du matin & de 1 à 5 heures du soir) passez par l’atelier. Je n’ai pas encore lu tout le volume « Curieuse ». Il y a à ce que je peux juger à vue de bipède de bien belles choses ! mais la fin est une folie inutile, & qui vous fera « blaguer », ce qui est encore plus inutile. Quand on a votre talentPage 1 Verso : 2il faut faire rire de ses ennemis. – « Depuis le Tasse & Pellico nous manquions de prisonniers sur qui pleurer, mais le sort de Péladan n’arrachera que peu de larmes, je crois même qu’il nous remettra en gaieté

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1885/01/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/45

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur PéladanJe vous envoie un premier état du frontispice de « Curieuse » avant les lumières & avant les grands noirs.. N’oubliez pas je vous prie l’article de la Jeune Belgique & pour un ou deux jours, le volume illustré par Dantan  s.v.p.Cette eau-forte-vernis mou est actuellement toute en demi teinte, mais elle deviendra très lumineuse & très vigoureuse de ton. Il faut que les épaules brillent comme une armure d’argent !Bien à vous & en toute hâte.Félicien RopsPage 1 Verso : 2N’oubliez pas l’idée de vente de collection dont je vous ai parlé. – Je crois que vous pouvez gagner 500 frs en arrangeant bien les choses.

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1884/11/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/46

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur PéladanJe vous envoie l’exemplaire de « Notre modiste», le nôtre étant décidément égaré. Si vous aviez trois minutes libres de 1 à 4 heures, je serais heureux de vous voir. Puis il faudra parler d’une affaire de librairie que j’ai à vous proposer.Je vous serre la main fort affectueusement & je suis heureux du succès de votre livre comme s’il était mien. Je songe aussi au bonheur que Mr et MmePéladan doivent avoir éprouvé à Nîmes. Et cela doit doubler le plaisir de la réussite.Félicien RopsBonnes amitiés à MrAlboize & dites lui que je lui prépare un élève étonnant.N’oubliez pas de me faire tenir la copie de Curieuse vous savez que je porte deux ans comme les éléphants, même pour accoucher de la souris

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] [Péladan]. [Paris], 1885/10/06. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/47

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Page 1 Recto : 11885Mon Cher Ami,je reçois seulement votre lettre aujourdhui 6 octobre, mardi. – par une erreur bien compréhensible en pareil moment vous avez mis sur l’adresse de la lettre : À MrDelâtre imprimeur, et vous avez envoyé cette lettre chez moi. J’ai cru qu’il ne s’agissait que d’une question de tirage & j’ai attendu l’arrivée de Delâtre, qui a ouvert votre lettre & m’a dit ce qu’elle contenait.Croyez bien Mon Cher Péladan, que je comprends votre douleur & celle de vos parents & je m’y associe en pensée. Ils ont une consolation bien grande en ces douloureuses circonstances : celles d’une Foi profonde qui soutient & qui console en apportant l’espoir des revoirs & des bonheurs d’outre-tombe, pour les êtres qui vous ont été chers.– Je vous envoie une poignée de main de vraie amitié. Comme moi, vous croyez aux Idéalités & cette croyance là c’est au fond la croyance à l’âme & à l’Esprit. – Je ne la peux quitterPage 1 Verso : 2quoique je fasse ! c’est par là que nous sommes frère

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] [Péladan]. [Paris], 1888/01/20. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/48

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Page 1 Recto : 120 janv. 1888.Mon Cher Amisongez que depuis le 2 janv. 1888 je n’ai pas mis le nez – ni le reste, – dehors ; que j’ai encore aujourdhui une fièvre qui ne me quitte pas, avec une toux qui me secoue comme un peuplier, & m’empêche de faire même un croquis.J’ai voulu travailler malgré tout. Le résultat a été simple : J’ai détruit deux planches ! J’espère Mardi matin sans faute remettre le cuivre à Delâtre. C’est l’ancien cuivre effacé retravaillé & remis en ordre. J’en ferai deux, pour mon plaisir, si je peux rester debout. J’ai eu un âne de docteur, qui m’a traité pour un commencement de pleurésie. C’était tout bonnement de la fièvre intermittente, violente, « aigue » & aggravée par un refroidissement. Je vais mieux, mais il me faut un vrai courage pour m’asseoir à mon établi, & je fais je vous l’assure, l’effort demandé par votre lettre. Il n’y a pas à s’en prendre à moi,Page 1 Verso : 2ni aux hommes, mais à Dieu, tout simplement qui fait cet impair :«Deus Impare gaudet!

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] [Péladan]. Paris, 1885/10/16. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/49

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Page 1 Recto : 1Mon Cher amiécrivez moi un mot & dites moi quand vous comptez revenir à Paris. J’ai à vous parler de beaucoup de choses. – J’ai été bien péniblement surpris de la mort de votre frère, mais j’ai été réellement épouvanté de la fatalité des circonstances qui l’ont causée. – Quel coup malheureux du sort ! – C’est navrant. J’espère vous revoir bientôt. – Présentez mes respects à vos parents & écrivez moi.Je vous serre la main affectueusementFélicien RopsParis le 16 oct 1885

Carte postale de Félicien Rops à Joséphin Péladan. Paris, 1885/02/20. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/50

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Page 1 Recto : 1Monsieur Joséphin Péladan2 Rue des Beaux ArtsParisPage 1 Verso : 2Mon Cher MonsieurJ’avais oublié de vous dire que je ne serais Samedi chez moi que de deux heures à quatre heures– J’ai fait tirer vos six épreuves sur Hollande afin que vous puissiez écrire sur l’épreuve, & marqués très haut pour vous réserver une place pour vos lettres. –Recevez mes bonnes amitiés.Fély R

Carte-Télégramme de Félicien Rops à Joséphin Péladan. Paris, 1884/10/04. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/51

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Page 1 Recto : 1Monsieur Joséphin Péladan2 rue des Beaux ArtsPage 1 Verso : 2Mon Cher monsieurAu galop : une chose fort importante : cet heliograveur d’Arents a fait graver sous la planche: (c’est stupide : Héliogravure d’Arents. Il faut dire immédiatement à Tanneur que en « coupant les marges » c’est à dire en les nettoyant à chaque épreuve, il efface au blanc d’Espagne ces lettres là. C’est facile. Au 2e tirage je les effaçerai. Je ne m’étais pas aperçu de cela hier. – fort importantÀ vous au galopF.R

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Paris, 1884/09/23. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/52

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Page 1 Recto : 1Monsieur Péladan2 Rue des Beaux-ArtsPage 1 Verso : 2Je reçois à l’instant vos lettres qui m’avaient été mises à Bièvres où je n’étais plus. – Excusez ma réponse tardive.Mon Cher Monsieur Péladan,Passez vite par chez moi, tout sera prêt. Le dessin vous attend. Nous causerons au galop & vous le porterez chez l’héliog. – Vous vous chargerez de la petite gravure, moi de la grande, que je fais exécuter à Bruxelles & qui fera comme réclame un effet énorme. Nous la mettrons avenue de l’opéra chez Jullien, car je romprai avec Conquet qui publie toujours en cave.Bon courage, Bonne chance cela marchera. Préface très belle. Je suis heureux pour vous de cette belle « sortie de pages » que vous allez avoir. Ne m’en voulez pas trop, j’ai été en proie aux démons des males chances depuis six mois. Je vais les exorciser !À vous bienF.R& mes respects amicaux à Mmemaillat

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Paris, 1884/09/12. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/53

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Page 1 Recto : 1MrPéladan2 Rue des Beaux-Arts.Page 1 Verso : 2Impossible partir pour Corbeil, malade, si vous pouvez passer chez moi 21. Rue de Grammont quand vous voudrez, je n’en bouge pas. Sonnez deux fois à la sonnette du Cinquième au 21. – s.v.p.À vous bienF.R

Carte-Télégramme de Félicien Rops à Joséphin Péladan. Paris, 1884/03/12. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/54

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Page 1 Recto : 1MrJoséphin Péladan2 Rue des Beaux-ArtsPage 1 Verso : 2Mon Cher MonsieurJe reçois seulement votre lettre. Bon courage, je ferai tout mon possible pour vous tirer de ce mauvais pas. Mais j’ai contre moi – contre nous, – un enchaînement de circonstances fâcheuses & déplorables, qui m’empêchent littéralement de m’occuper d’autre chose que de « ces circonstances » avant le jour de Pâques, date fixe. C’est absolu. Mon voyage à Marseille & à Gênes n’avait pas d’autre but que de voir mon fils, & une autre personne à Marseille qui est la cause de ce petit désastre momentané mais « désastre » pour nous deux. Seulement je n’ai pas écrit, parce qu’il est toujours inutile de jeter le manche ou la cognée, quand le manche se casse, on casse un pied de frêne & on en fait un autre, – quand c’est la cognée qui est faussée, on passe chez le forgeron & comme avant l’outil brille en sapant les chênes !Bon courage.F.RJe vous attends ce soir vers 5 heures, si par force je n’y étais pas à dema

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Paris, 1884/04/26. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/55

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Page 1 Recto : 1MrPéladan2 Rue des Beaux Arts.Page 1 Verso : 2Mon Cher MrPéladanJe pars ce soir à 4 heuresJ’ai absolument besoin des dessins  à midi. Je vous prie de m’excuser de vous ennuyer de la sorte mais j’ai promis.Votre collection est commencée & sera prête Jeudi prochain.Mes Compliments & mes Amitiés à vous & à MmeM.Fély RopsSi vous voulez me parler pour l’affaire de MrMonnier Je serai chez moi à midi ½ de midi ½ à 1 h. Je suis en course aujourdhui c’est pour cette raison que je vous fixe des heures aussi absolues.

Carte-Télégramme de Félicien Rops à Joséphin Péladan. Paris, 1884/04/17. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/56

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Page 1 Recto : 1Monsieur Joséphin Peladan2 Rue des Beaux ArtsPage 1 Verso : 2Si MrCourboin vient aujourdhui Jeudi priez le de venir avant trois heures. Sinon demain matin avant midi. Si vous pouvez venir chez moi après 8 heures du soir cela me fera grand plaisir. Je suis à l’atelier jusqu’à dix heures ½ ce soir.À vousFélicien R

Télégramme de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Bièvres, 1884/09/14. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/57

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Page 1 Recto : 1Bièvres 14 7bre 1884Mon Cher Monsieur PéladanCeci tient du diabolisme, il faut que je reste aujourdhui à Bièvres. Le nouveau propriétaire vient dresser « l’état des lieux » la liste des arbres que j’emporte & cela parce que c’est le 15 !! fin de ma location. Impossible de remettre. Ah Mon Cher Monsieur 7 bre / Notez qu’il fourrerait des uissiers la dessus. – je le connais trop !& amis en dehors des gracieusetés que je vous dois, je vous devrai bien un nouveau dessin pour les ennuis causés – car je vous le dis le diable s’en mêle, mon maître :δαιμων!À vous & à mardi à midi je serai à Paris & débarassé des propriétés des propriétaires & tous les gens « propres »F.R

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1885/01/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/58

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Péladan– Avez vous envoyé à la Jeune Belgique l’article qui devait paraître dans l’Artiste?– Pouvez vous me donner pour 24 heures la planche du Vice Suprême ?– Pourrais-je vous voir demain Vendredi dans l’après midi ? Chez moi ou à votre bureau ? À quelle heure s.v.p ? Quel dommage que vous n’ayez pas mis le livre du Désir à très bon marché !Tel qu’il est c’est inexcusable– Vous avez bien du talent !Page 1 Verso : 2vraiment & il y a là des pages très réussies !Merci de vos éloges de l’Album d’Uzanne.& à demain à l’heure que vous voudrezJe vous serre main très vite.F.REt mes Compliments & mes souhaits à MmeMaillat s.v.p

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1885/01/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/59

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur PéladanPourriez vous me prêter pour un jour la planche du Vice Suprême ??Avez vous eu l’article que « le Patriote de Bruxelles fait en réponse à Dommartin ?Et la Revue des Livres & des Estampes ?Merci à la princesse Dinska qui a fait un tour de force de virtuosité-express.Mais trop cher !! Trop cher!!!!Cela ne se vendra pas du tout malheureusement.Puis comme aspect : c’est un recueil de polkas pour fillettes !– Avec moins de frais on pouvait donner de l’aspect à cela.Je vous serre la main bien –F. Rops,

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1984/03/13. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/60a et II/7043/60b

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Page 1 Recto : 1Lundi soir.Mon Cher Monsieur Péladan,Je suis obligé de m’absenter demain pendant toute la journée. Je vous attendrai après demain mercredi, le plus tôt possible dans la matinée. De huit à dix, si cela ne vous dérange pas trop. Vous emporterez le frontispice du Vice Suprême. Il est un peu fol, mais c’est ce qu’il faut je crois. Lundi prochain il me faut s.v.p. le volume parce que je compte partir pour Thozée incessamment & je verrais ce qui peut convenir au texte, car je veux que cela marche.J’ai promis & je tiendrai ma promesse, vous pouvez en être assuré. J’en ferai une sérieusePage 2 Recto : 2question de délicatesse.Éditeur ou pas éditeur, vous recevrez deux cuivres en juin & cela continuera.À mercredi donc, – nous conviendrons de l’heure à laquelle je pourrai faire reprendre la collection d’eaux fortes. Je vous suis très reconnaissant des efforts faits par vous pour la placer, mais j’ai trop peu d’admirateurs, décidément.Tant mieux quelquefois !Je ne vous en remercie

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1884/01/15. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/61

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Page 1 Recto : 1Mon Cher MrPéladanPourriez vous par d’aventure donner à MrLegrand l’article paru dans la Jeune-Belgique ?? –En steeple-chaseÀ vous bienF. RopsLa grande planche du Vice Suprême parait le 15 février, j’y travaille.Très difficile !!

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1884/03/14. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/62

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Page 1 Recto : 1Mon Cher MrPéladanL’incident désagréable qui m’a tenu hier toute la journée absent persiste. C’est absurdeNe venez pas ce matin, je vous écrirai à midi.À vous au galop & très ennuyé. –F. Rops

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1884/03/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/63

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Page 1 Recto : 1JeudiMon Cher Monsieur Péladan,Je suis forcé de sortir par cet affreux temps & de remettre à demain Vendredi la livraison des 2 croquis. Il faut absolument que je vous parle demain cher monsieur, à propos de Monnier ; – vous verrez aussi le croquis du frontispice de votre Vice Suprême. Tout cela va marcher ! Et de front ! – Me voici bien en selle et prêt à taper d’estoc & Detaille.Hier j’avais remis à la Concierge les deux croquis pour vous, je les retrouve ce matin intacts. Heureusement car leur remise, quoique de peu d’importance, doit être accompagnée de recommandations que je ne peux vous faire que de vive voix.À demain. donc. Excusez moi, je n’ai le temps ni de vous télégraphier ni de vous prévenir. – À demain –Le vice suprême sera fait mardi – le dessin & je l’enverrai au photographePage 1 Verso : 2après vous l’avoir montré. Nous ne pouvons plus attendre ! –Votre dévouéFRVotre poursuite de la tête de mort est d’une belle allure dans votre article sur Orcagna – mes

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Paris, 1884/11/08. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/64

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Page 1 Recto : 1Paris le Samedi 8 nov.Mon Cher Monsieur Péladan,Ephrussy a la collection. Lorsque vous le verrez expliquez lui que : surtout : la réelle valeur de la Collection vient de la rareté & de la beauté des épreuves, puis du Grand nombre d’épreuves à croquis. Enfin qu’au point de vue purement matériel il fait une fort bonne affaire. Je ne peux être Lundi chez moi que de huit heures du matin à midi (de midi à quatre je pose chez Cariès,) & de cinq heures à 8 heures du soir. Donc si l’affaire était terminée avant midi, passez je vous prie par la rue de Grammont.Je doute cependant de la réussite auprès de ce Juif. Si cela réussit vous le devrez à votre étoile qui nous porte bonheur car vous en avez réellement & la pleine réussite du Vice Suprême qui est une de mes joies, en est la preuve. Il faut si peu de chose pour qu’une bonne chose n’accroche pas son public !– Mais le Juif m’inquiète. C’est si Juif un Juif ! Le Rex Judaiorum qui s’appelle Hayem ne m’a pas payé pour le savoir.

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1893/03/08. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/65

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Page 1 Recto : 18 mars 1873Mon cher Péladanj’arrive des champs, je trouve votre lettre, & j’y réponds immédiatement, je vous répondrai demain plus longuement. Je suis exactement comme vous, je ne sais ce qui nous a éloigné l’un de l’autre, je ne puis en accuser que les hasards de la vie Parisienne ; car personnellement je ne crois jamais avoir forfait aux devoirs que m’imposait le souvenir de notre déja vieille amitié.À demain doncvotre ancienFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1893/03/25. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/66

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Page 1 Recto : 125 Mars 1893Mon Cher Péladan,Il vous faut bien m’excuser de ne pas vous « avoir écrit » comme je vous l’avais dit. – Je vous dirai que depuis quelque chose comme un an et même un peu plus, je ne vis guère ! Une maladie d’yeux m’a plongé tout vivant dans les enfers du Dante, – section des Désespérés ! J’ai éprouvé toutes les affres par lesquelles l’horreur de la cécité peut plonger un homme qui tire ses grandes voluptés des yeux, et dès que je sens se manifester dans ma vue quelque trouble anormal, j’en tremble plus que de raison, j’en gagne une peur enfantine, & je fuis tout travail, même l’écriture ! Je voulais aller vous voir pour vous serrer la main, vous expliquer que le résultat de mes souffrances, et leur conséquence, était la viduité complète de l’atelier, et l’impossibilité de prendre part à votre exposition, – à mon grand regret ! En effet tous les artistes, je ne dis pas tous les peintres, vous doivent féliciter pour l’excellente idée de cette exposition « idé

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] [Péladan]. [Paris], 1884/02/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/67

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Page 1 Recto : 1JeudiMon Cher MonsieurDès le premier coup d’œil, ce que vous demandez est absolument impossible à réaliser; malgré ma bonne volonté de vous être agréable, pour la simple raison que je ne peux disposer des planches qui ont été vendues aux collectionneurs avec cette mention : Pièce tirée à un nombre excessivement restreint ! Ce serait de ma part une telle indélicatesse que je ne m’y arrête pas. Restent donc les planches qui ont échappé, dont la Colère, il y en a trois pas plus. Les autres comme je vous l’ai dit se trouvent à Thozée où je vais en mars vers le dix. Je les rapporterai & rien ne m’empêche de les tirer & d’imprimer en avril. J’y ajouterai d’ici là un frontispice & deux autres planches – sans aucune faute. Les trois planches sont, La Colère – la dame au cochon & le Semeur (petit). Rien autre ! – tout a été « tiré à petit nombre. – Vous voyez que comme je vous le dis plus haut votre combinaison est absolument impossible comme vous le constaterez. Plus : La Dame

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1884/03/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/68

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Péladan,Je ne retourne à Paris que Jeudi ou plutôt Mercredi soir. Donc Jeudi matin, venez prendre votre frontispice du Vice Suprême. Dites s’il vous plait à Monsieur d’Alboize qu’il peut compter absolument sur sa planche.pour le douze avril, sans faute. –Ne craignez rien pour le Vice Suprême je tiendrai la promesse faite.Je vous serre bien la main & présente mes amitiés à Madame Maillat :Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1884/09/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/69

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Page 1 Recto : 1R. –Renvoi à VendrediMon Cher Monsieur PéladanJe suis forcé de vous prier de remettre à Vendredi à quatre heures votre visite. Il est absolument, si je veux devenir locataire de ma ruine de Roche-Claire que je sois à Corbeil aujourdhui & demain. Je dois voir un tas de notaires demain et après-demain matin le propriétaire me donne rendez vous la bàs à la ruine à 10 heures du matin. J’en repartirai à 1 heures & à 3 ½ je serai à Paris – a 4 rue de Grammont. À 5 nous irons prendre le cuivre ensemble.À vous bien & mes Compliments à MmeMaillat.F. Rops

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] [Péladan]. Bièvres, 1884/08/29. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/70a et II/7043/70b

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Page 1 Recto : 1Bièvres ce jourdhui 29 Aout 1884Mon cher Monsieur & amigardez vous bien de paraître sans le frontispice. Je l’ai fait recommencer cette fois par Arendts, sur nouveaux frais, & j’en aurai une épreuve Vendredi prochain 5 septembre. Si cela n’arrivait pas tenez moi pour un homme félon & vil. Les cas de Choléra se multiplient dans la vallée de Bièvre, il y en a quelques uns à Paris mais fort bénins & assez rares. Décidément la « Babylone moderne » sera épargnée, tout cela pour prouver l’inutilité des Dieux ! – Le capitaine Renard, amiral des Nues, ira leur dire leur fait, un de ces matins.Pour en revenir au Choléra, la cause de son arrivée ici est un excès de précaution : on n’avait pas voulu curer la Bièvre « de peur du Choléra » & les saletés accumulées à Massy ont attiré l’épidémie sur la vallée.Ma belle mère se remet bien lentement. Je n’ai pas pensé en la soignant que je puisse être atteint une seule minute, & je n’ai fait usage d’aucune drogue préservative. Si le chol

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Bièvres, 1884/07/18. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/71

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Page 1 Recto : 1Bièvres-en-Josas.Vendredi 18 juillet 1884Mon Cher Monsieur PéladanVendredi – c’est à dire dans huit jours je reviendrai de Bruxelles avec la planche que cet imbécile d’Evely ne m’a pas envoyé parce qu’il prétend que je lui dois encore 250 frs. Notez que ces 250 frs ce n’est pas moi du tout qui les dois, à Evely, c’est un Monsieur qui s’est présenté chez lui de ma part, & qui n’a pas payé les travaux qu’il ont été exécutés pour lui. Je pourrais, à Evely, envoyer un huissier & le sommer de me rendre la planche & le dessin de modèle, mais comme je vais demain à Bruxelles, j’aime mieux aller arranger cette affaire là moi même.– Notez qu’il y a un mois, si pas davantage que je devrais avoir cette planche ! Dans tous les cas Samedi prochain 26 juillet, je vous prometsPage 1 Verso : 2de vous envoyer une épreuve à Nîmes. –Je vous écrirai demain de Paris un mot, je confie cette lettre à ma belle-soeur  qui retourne à Paris, elle partira de cette façon ce soir même pour le pays d

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Louvain, 1884/07/29. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/72

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Page 1 Recto : 1Louvain en Brabantde l’Université de Juste Lipse.29 Juillet 1884.Mon Cher Monsieur Péladanje vais revenir à Paris vers le cinq ou le six de ce mois & aussitôt de retour je tire une épreuve de la planche que je vais prendre en repassant par Bruxelles. – (J’ai vu Evely en passant. C’est convenu.)– Vous aurez dans votre premier n° à rendre compte (ou dans le 2e) des Sonnets du Docteur de Camuset.Je vous fournirai un bout de texte – qui ne sera pas de moi ! – si cela vous est égal.Puis il y aura à faire une Revue des gravures, vous aurez encore tous les renseignements pour cela.Je vous fournirai ici un correspondant Belge, fort raide.À bientôt la planche, les annonces &cAu galop. Bien à vous d’amitiéMes Compliments aux Vôtres.Fély Ropsvous savez queJe serai rentre le 6 ou le 7 du 5 au 7.Page 1 Verso : 2nous sommes ici en pleine autorité catholique. On a flanqué hors de leurs niches ces horribles caniches libéraux qui sautaient pour le Roi, pour la liberté pour ce qu’on voul

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Bièvres, 1884/08/08. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/73

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Page 1 Recto : 1Bièvres 8 Août.Mon Cher Monsieur PéladanJ’avais dû quitter Bruxelles, sans le cuivre, & je vous avais célé ce retard pour ne point vous désespérer. Aujourdhui je viens de le recevoir, enfin ! Pas trop mal gravé, un peu lourd, – mais je réparerai cela ! Je retourne à Paris Vendredi prochain 13 Aout. je travaillerai le 14 & le 15, puis je déposerai le cuivre chez MrAlboize avec un bon à tirer après vous en avoir envoyé une épreuve. – Je crois que l’on ferait bien d’en tirer sur carton, quelques épreuves comme annonce pour la vitrine des libraires. – Certes, vous devriez faire une étude sur l’avenir du Catholicisme par la Démocratie ! Moi je suis le Publicain dans l’ombre du Pilier, mais il faut tomber le Pharisianisme, la religion du jour, – comme le plat ! mettez en scène des catholiques dont pas un n’est « un catholique ». C’estPage 1 Verso : 2le cas partout. Lorsqu’on a prêché la croisade moderne, La Belgique, la Suisse et la France ont produit : 3,720 zouaves pontific

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Corbeil-Essonnes, 1885/07/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/74

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Page 1 Recto : 1La Roche-Clairepar Essonnes(Seine & Oise)Mon Cher Monsieur PéladanDeux mots en steeple chase : Il y a un nommé Félicien Champsaur qui s’est présenté « de votre part » rue de Grammont en mon absence. Qu’est ce cela ?? Réponse s.v.p.– Vous voyez que votre pape finira par demander son investiture au Roi d’Italie !!! Le Père Pitra me plaît, & il y a un Saint moine sous ce froc. – Et tout cela, toujours pour une misérable question de gros sous !!– Merci de l’envoi de la Revue & de la citation de mon nom placée trop haut & en trop noble compagnie, – seulement. N’oublions pas le Mariéton, pour la rentrée ; & préparez la vente d’une collection à votre amateur de Nîmes,Page 1 Verso : 2Tâchez de la faire aux mêmes Conditions que la dernière.– À la rentrée je vous prépare aussi la vente d’une troisième collection, – à tenter ! Je vous dirai cela en septembre-octobre.– Quand comptez vous être à Paris? Ceci est important & de première importance ! C’est là dessus que je dois me base

Télégramme de Félicien Rops à Joséphin Péladan. [Paris], 1884/01/15. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/75

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Page 1 Recto : 1Monsieur Joséphin Péladan2 Rue des Beaux ArtsParisPage 1 Verso : 2Mon Cher Monsieur PéladanJe déménage – je ne sais encore si je vais m’installer rue de Grammont à l’instant ou 76 rue Richelieu. Si vous aviez à me parler je serai demain Samedi à 6 h. au Café Cardinal. – Venez y. – Je suis un peu malade. J’ai trop travaillé Je verrai MrLedrain dans le courant de la semaine prochaine.Dites lui que la Bible est décidée avec Lemerre. La marche à suivre est à décider, – avec MrLedrain. – Le format sera très réduit un grand In-quarto – À peu près l’Uylenspiegel. Au fond cela suffira. Cent planches – c’est affaire de Trois années, mais il faudra y mettre tout son sang ! –Je vous serre la main & je me mets en excuses & en pénitant vis à vis de MmeMaillat. –

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Bièvres, 1883/09/18. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/76a et II/7043/76b

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Page 1 Recto : 2Bièvres en Josas18 7bre 1883Mon Cher Monsieur PéladanJ’arrive à Bièvres, j’ai quitté les Jolinets  depuis le 27 juillet dernier & je n’y suis pas rentré. Depuis le 7 Aout j’ai la fièvre intermittente & une fièvre d’une telle violence qu’elle ne me laisse un peu de repos que depuis la semaine dernière. Il y a juste huit jours que j’ai eu mon dernier accès.– Je n’ai jamais été malade. En Aout 1874  il y a juste neuf ans, j’ai eu une très violente attaque de fièvre paludéenne pernicieuse, «le blue fire » des Anglo-Norwégiens. J’avais été à la mort en douze heures, & j’ai été guéri par un prêtre du Finmarck qui pour toute panacée m’avait saturé d’eau de vie de bouleau & m’avait fait transpirer pendant dix heures sous vingt peaux de renne. On est sauvé ou on est mort. – Évidemment je mourrai de cela. Il paraît qu’on ne se guérit jamais. Je riais beaucoup quand un médecin de l’armée suédoise m’assurait que tous les soldats qui avaient échappé au « blue fire » par l’eau de vie

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Bièvres, 1883/08/23. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/77

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Page 1 Recto : 1Bièvres le 23Mon Cher Monsieur Péladanje n’ai pas encore bougé de Bièvres ! Et par conséquent je n’ai pas retouché le cuivre. Oui le diable s’en mêle !! J’ai passé depuis que je vous ai écrit les douze jours les plus maudits qui soient – 1o Je vais au bain, je plonge – c’est une vieille joie, – sous l’eau, je me sens une espèce d’étourdissement : je reviens au dessus de l’eau & je regagne le bord assez péniblement, – notez qu’aux Jésuites j’ai toujours eu le prix de natation, – et celui de Discours Français. Ah !!Je me regarde dans une glace :CroquisVoilà mon œil depuis lors. Cela ne serait rien & je pourrais m’appelerPage 1 Verso : 3« Rops’y à l’œil sanglant » comme un de mes ancêtres s’est appelé : « le vieux Rops’y à l’oeil gris » – mais c’est douloureux & je ne vois fort peu de cet oeil là. Ah, il parait que c’est ce qui m’a sauvé de la congestion cérébrale ! Il « paraît » que c’est une des formules de l’appoplexie ! « La douce Appoplexie » comme dit Camuset en ses

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Bièvres, 1883/05/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/78

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Page 1 Recto : 1Bièvres en Josas(Seine & OiseMon Cher Monsieur Péladan,Il y a une collection de 70 pièces d’eaux fortes vous attend chez ma portière du 21 en deux cartables.J’en veux 400 frs – le reste est votre affaire, vendez la 700 si vous le pouvez, mais condition express – pas aux marchands, cela m’est interdit.Venez s.v.p. Mardi soir chez moi vous verrez le frontispice du Vice Suprême en dessin. – Je vous l’ai promis pour le 20 & vous l’aurez.Je vous serre la mainF. RopsVu Monnier.Je vous écrirai demain plus longuementF .R.

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Paris, 1883/09/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/79

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Page 1 Recto : 1Nous pourrons dans tous les cas faire paraître en Décembre deux planches dans l’artiste les autres sont bien informes.Il me faudra le texte du Vice Suprême pour l’adaptation des planches que je peux utiliser.Paris Jeudi.Mon Cher Monsieur PéladanIl faut vous rassurer un peu, & surtout éloigner de vous l’idée de la possibilité de paraître avant le 1er mai 1884. – Il faut voir ce qui est.J’ai à 4 heures un rendez vous ; mais à 7 heures ½ si vous voulez venir avec moi dîner dans quelque coin, nous causerons, & j’espère pouvoir vous donner plus que de l’espoir.Demain matin votre livre serait fait, si des considérations & des obligations d’un ordre moral aussi absolu qu’impérieux ne me forçaient à m’atteler à un travail formidable jusqu’au 1er janvier; formidable surtout pour l’état de santé dans lequel je me trouve encore.Je vous écrirai d’ailleurs une lettre que vous enverrez à vos parents en les priant de vous accorder quatre mois de délai & de dernier effort. J’espère d’a

carte-télégramme de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1883/11/05. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/80

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Page 1 Recto : 1Monsieur Péladan2. Rue des Beaux ArtsPage 1 Verso : 2Mon Cher Monsieur Péladan,Vous me feriez bien plaisir si vous vous vouliez me rapporter avant 2 heures le Semeur que l’on me redemande. Je ne peux être au Salon aujourdhui.Je vous serre la main « currente,Félicien Rops

carte-télégramme de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1883/11/18. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/81

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Page 1 Recto : 1MrPeladan2 Rue des Beaux Arts.Page 1 Verso : 2Mon Cher Monsieur,Si vous pouviez passer à quatre heures, cela m’irait – si cela vous va. – C’est pour la planche de l’artiste.Je vous serre la main télégraphiquement.Félicien Rops

carte-télégramme de Félicien Rops à Joséphin Péladan. [Paris], 1883/11/02. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/82

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Page 1 Recto : 1Monsieur Joséphin Péladan2 Rue des Beaux Arts.Page 1 Verso : 2Si rien ne vous en empêche passez si vous voulez bien, rue Drouot 17 aujourdhui « Dies Veneris» de 5 à 7 ou si vous le préférez de 8 ½ à 11. Je travaille jusqu’à 11 heures du soir « de mes bras » à ma presse. Cela repose le Cerveau & le Cervelet qui sans cela deviendrait du Cervelas.F.R

Télégramme de Félicien Rops à Joséphin Péladan. [Paris], 1883/10/01. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/83

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Page 1 Recto : 1Monsieur Joséphin Péladan2 Rue des Beaux ArtsParisPage 1 Verso : 2Mon Cher Monsieur,Je serai à 5 h. de 5 à 7 à l’atelier. Je reviens des champs. Si vous ne pouviez venir aujourdhui demain même heure. Nous Causerons de beaucoup de choses qui vous concernent.Bien d’amitiéFélÿPrésentez mes excuses à MmeMaillat de n’avoir pas encore pu lui faire visite & rappelez moi à son aimable souvenir je vous prie.F

Lettre de Félicien Rops à [Émile] Bergerat. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/84

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Page 1 Recto : 1Mardi.Trop tard Mon Cher Bergerat ! j’ai écrit avant-hier au Monsieur qui m’avait proposé cela. Il ne reste que 80 croquis de Charles Jacques. Il y a quelques dessins assez beaux là dedans. On en veut à peu près le même prix, ce qui est ridicule. Ces dessins sont des dessins libres, quelques uns sont faits d’après modèle. C’est assez remarquable de voir à quel point Ch. Jacques a toujours été impressionné par Millet même dans ses débuts. L’acheteur des « Millet » s’appelle Penell ou Pennel, américain, comme tous les acheteurs d’aujourdhui. Ah ! les belles choses que ces dessins de Francois Millet ! Depuis le grand Ixion de Michel Ange on n’a plus fait de ces beaux accouplements de bête humaine, le seul moment où l’homme devient Dieu, malgré les écharpes des prefets de police ! Vous savez que Francois Millet « le peintre biblique » des imbéciles, n’est pas du tout connu ! C’était un puissant Rabelaisien attristé par la vie,Page 1 Verso : 2ou plutôt par l’Existence.Il ava

Lettre de Félicien Rops à Octave [Uzanne]. Corbeil-Essonnes, 1891/10/23. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1802/15

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Page 1 Recto : 1Demi-Lune, 23 octobre 1891Mon Cher OctaveExcuse moi de ne pas t’avoir répondu plus tôt, mais je viens seulement de tenir ta lettre. La Situation, malgré tes bienveillants pronostics, n’a pas changé, au contraire, elle s’est aggravée d’une nouvelle accusation, celle d’une faute que je n’ai pas commise (!!!) et dont je suis innocent comme un enfant. Je me suis défendu jusqu’au bout, mais je ne me défendrai plus, je n’en ai plus le courage. Je suis désespéré. Que veux-tu ? j’appartiens à la classe idiote des sensibles qui ne peuvent pas mettre leur vie en plusieurs endroits. Je n’ai jamais aimé que les deux chères femmes qui m’ont rendu la vie si douce, et m’ont donné les seuls vrais bonheurs que j’ai pu avoir dans la vie. En dehors d’elles, je me soucie de la vie comme d’un vieux gant. Les femmes ne comprendront jamais toutes les faiblesses auxquelles la Nature pousse la mâle imbécile qui est dans tout homme ; et elles prennent et prendront toujours l’accouplement d’une b

Lettre de Félicien Rops à Adolphe [Popp]. Paris, 1887/01/25. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1898/66

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Page 1 Recto : 1Paris 25 janv. 1887.Mon Cher Adolphe,Je te remercie de ta bonne lettre. Le frontispice de Léon est presque fini, – il n’y a plus que quelques retouches à faire ; & dès que ces derniers travaux seront terminés, la planche sera mise à l’impression. Le livre pourra arriver pour la date fixée par l’éditeur.Je crois que ce frontispice, ne sera pas des plus mauvais. Je comptais avoir tout terminé pour le 25, pour aujourdhui même. Mais avec les nouveaux procédés que j’emploie, on ne sait jamais où l’on va !Tu as raison d’agir en beau père, & de me recommander les intérêts de ton gendre, mais ce gendre là étant mon plus vieil ami, n’a guère besoin de m’être recommandé je t’assure. Ce frontispice a eu toutes sortes de mauvaises chances, & je l’ai recommencéPage 1 Recto : 2deux fois ce qui ne m’arrive jamais. La composition du premier dessin ne me plaisait pas, & le second cuivre a été brulé à la morsure. Il a fallu encore recommencer. Bref à la troisième fois cette planche endia

Lettre de Félicien Rops à [Jules] Fleury. Mettet, 1862/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1898/67

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Fleury,Je t’écris sur le champ-Fleury (ravissant,) le dix novembre je retourne à Namur ; je dois retoucher le portrait de Julien, le 12 je pourrai le « livrer » comme dit mon Tuteur, homme charmant en proie à des ivresses commerciales causées par le trop grand abus du chiffre. – J’ai écrit il y a une quinzaine de jours à Deschanel, et cela de ma bâtarde la plus sérieuse, j’emploie la bâtarde pour les lettres graves, l’anglaise pour les lettres de « bonne éducation » et la coulée pour les relations familières et légères. (!!!) je laisse la gothique aux traducteurs de Goethe et la ronde aux employés du ministère ; – il faut avoir des principes.Je te serre la main de tout cœur et presse le bout du chapeau-LecointeCe chapeau doit être fatigué comme le Juif. Errant.Félicien RopsThozée. près Mettet.

Lettre de Félicien Rops à [François] Nys. s.l., 1892/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1898/70

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Page 1 Recto : 1Mon Cher NysRasenfosse & moi, si vous pouvez venir Cet après midi ou même ce matin nous serions enchantés de vous avoir pendant deux heures.Bien à vous nos ComplimentsF. R&R. F.

Carte au verso d'un imprimé de Félicien Rops à [Armand ?] [Rassenfosse ?]. [Paris], 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1898/75

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Page 1 Recto : 1Mon Cher AmiSerai jusqu’à 7 h.Café CardinalAmitiésF. RopsPage 1 Verso : 2

Fragment de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1898/78

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Page 1 Recto : 1Papier à demander au Japon.Je désirerais avoir une demi rame de papier comme ceci, mais en vrai japon très solideCeci est du faux japon et se déchire dès qu’une planche est un peu forte.

Télégramme non autographe de Félicien Rops à [Armand] Rassenfosse. Paris, 1890/03/17. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1898/79

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Page 1 Recto : 1PARIS N° 85000 8 17 8 17 M– BILLET ARRIVÉ – ROPS. +Page 1 Verso : 2RASSENFOSSE VINAVE D ÎLE LIÈGE

Télégramme non autographe de Félicien Rops à [Armand] Rassenfosse. Bruxelles, 1893/07/14. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1898/80

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Page 1 Recto : 1RASSENFOSSE 334 RUE ST GILLES LIÈGEDE BRUXELLES 1009 17 9/04. –SERONS MOI ET RAMIRO HÔTEL CHARLEMAGNE À MIDI – BONNES AMITIÉS = ROPS +

Télégramme non autographe de Félicien Rops à [Armand] Rassenfosse. Plessis Chenet, 1896/06/12. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/1898/81

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Page 1 Recto : 1RASSENFOSSE 33 R SAINTGILLES LYEGE BELGIQ =+ PLESSIS CHENET 93 16 11/55 =NE PUBLIE RIEN AVANT MA LETTRE N’ENVOIE RIEN = ROPS.

Télégramme de Félicien Rops à [François] Nys. [Paris], 1890/01/11. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/1

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Page 1 Recto : 1Mr Nys7. Rue Germain Pilon Page 1 Verso : 2Mon brave NysJe ne comprends rien du tout à tout ce que vous me racontez. – Encore une fois, hélas ! On s’est joué de votre crédulité, à laquelle on ferait tout gober, la rue des Blancs Manteaux n’est cependant pas très éloignée de la rue Germain Pilon, comme j’étais assez gravement malade, pour ne pouvoir bouger de chez moi, et par conséquent pour vous montrer l’inanité des histoires que l’on vous fait. Personne ne pourrait me montrer une pièce payée un prix inférieur ou égal à celui que vous payez. – Du reste, je veux bien m’expliquer avec vous, et je vous engage à venir jusqu’ici parce qu’il vient de se passer des événements imprévus dont vous devez profiter (et cela très rapidement.C’est une gracieuseté que je vous fais de vous mettre au courant de ces événementsBons Souhaits à Mme Nys.Je serai chez moi tout l’après midi aujourdhui Samedi, jusque 4 h. ½ et demain matin Dimanche.Compliments,F. Rops

Lettre de Félicien Rops à [François] Nys. Corbeil-Essonnes, 1893/08/07. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/11/3

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Page 1 Recto : 1La Roche-Claire.Corbeil DimancheMon Cher NysIl fait si mauvais que je vous engage à venir demain tirer quelques épreuves, demain Lundi. – J’ai quelques nouvelles planches dont vous pourrez tirer des épreuves pour votre collection. À une heure je serai libre. Venez à 1 heure car le jour tombe vite en cette saison.J’oubliais : priez Mme Nys de vous remettre la recette pour faire la soupe verte Belge.Je vous serre la mainFélicien Rops

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. Paris, 1884/04/28. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/12/19

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Page 1 Recto : 1Mr Péladan2 Rue des Beaux ArtsPage 1 Verso : 2Je vous en prie Mon Cher Monsieur envoyez moi l’adresse du Gilloteur afin que j’y Coure moi-même. Je suis dans le plus grand embarras & sur le point de manquer une affaire fort importante faute de ces deux croquis. Forcez le gilloteur à vous les remettre à l’instant & envoyez moi un commissionnaire à l’instant de même s.v.p.Je vous serre la mainF. Rops

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1885/03/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/12/22

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Page 1 Recto : 1Mercredi.Mon Cher Péladan,Je serai chez moi Vendredi pendant toute la journée & demain Jeudi, pendant tout l’après-midi. Vous pourrez emporter les cuivres, mais pas chez Tanneur, il y a d’autres imprimeurs qui tirent proprement & au même prix. Dans tous les cas venez & si je n’étais pas au 21, au 5e, adressez vous au 19, car je n’ai pas encore fait poser une nouvelle sonnette & lorsque je suis à mon laboratoire je n’entends âme qui sonne.À vous de déjà vieille amitié,Félicien R.Tous mes meilleurs compliments à Madame Maillat je vous prie.

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Evely. s.l., 1884/12/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/1/5

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Page 1 Recto : 1Pas encore retrouvé le Dessin c’est fantastique !!!!)En express !!Mon Cher Evely,Merci de la réponse. – Comme je vous avais dit que ces croquis étaient votre propriété, vous auriez pu parfaitement croire qu’il y en avait que vous pouviez emporter sur l’heure ! Cela pouvait arriver à moi comme à vous. Je vais vous renvoyer les planches o[ù] l’on doit ajouter du Cuivre.Pour le vernis mou : un tiers du bon suif, (d’autres, certains « anciens » mettaient du saindoux,) dans deux tiers de vernis noir en boule.Ces fomules se trouvent d’ailleurs dans le manuel-Roret, du graveur dernière édition, avec foule d’autres formules qui vous seraient très nécessaires. Entr’autres des formules de mordants secs à l’article je crois : gravure au lavis. – Il faut acheter le volume.– Mon Ami, ce que je cherche ce qu’il faudrait trouver avant tout pour un bon photograveur, croyez moi ce sont deux choses dont ils ne se préoccupent pas, en routiniers qu’ils sont ; – parce que les graveurs qu’il

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Evely. Paris, 1880/10/20. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/1/8

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Page 1 Recto : 1Paris 20 octobre 1880.Mon Cher Monsieur Evely,J’ai passé par Bruxelles & je vais y retourner, je vous porterai un dessin à reproduire : crayon & plume mêlées & un crayon seul.Pouvez vous maintenant, me livrer un dessin ou plutôt une planche en quinze jours à peu près ? – Si vous aviez quelqu’épreuve de vos travaux au crayon à m’envoyer, cela me ferait plaisir en attendant mon dessin. –– J’ai une bonne nouvelle à vous annoncer : il est probable que Nys l’imprimeur va fonder à Bruxelles une imprimerie en taille-douce. J’espère que vous aurez recours à son talent chaque fois que vous en aurez besoin, vous pourrez ainsi vous rendre mieux compte de ce que vous faites. Il manquait en Belgique un imprimeur sérieux. Je vous recommande Nys parce que c’est pour ainsi dire sur ma demande qu’il va retourner à Bruxelles.Une chose est fort ennuyeuse pour les planches à envoyer à Paris, & est cause que je ne peux vous envoyer autant de dessins à reproduire par votre procédé, c’est le

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Evely. Paris, 1880/07/21. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/1/22

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Page 1 Recto : 1Paris 188021 juillet.Mon Cher Monsieur Evely,Je vous autorise parfaitement à exposer les Menus de l’année dernière, quant à la Vieille Flamande je crois dans votre intérêt comme dans le mien qu’il vaut mieux vous abstenir. Non pas que cette photogravure soit plus mauvaise qu’une autre mais parce que le public n’y comprendrait rien. Puis cette planche n’est pas encore publiée & ne m’appartient pas.Je voulais faire une affaire avec Gay par la photogravure & je lui avais conseillé de prendre vous, ou Dujardin pour les reproductions. Vous faites très bien lorsqu’il n’y a pas besoin « de retouches » & l’on peut même faire des retouches sur vos cuivres, mais il arrive que dans le travail des « caillots » de cuivre sautent, cela arrive dans tous les cuivres non planés, & ces accidents coûtent très cher à réparer. Cela m’est arrivé dans le Menu du Cuisinier au Dindon – Sous le brunissoir (je devais brunir pour diminuer une morsurePage 1 Recto : 2trop forte de la photogravure,)

Carte postale de Félicien Rops à [Léon] Evely. [Paris], 1879/11/22. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/1/43

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Page 1 Recto : 1Monsieur Evely16. Rue CantersteenBruxelles.BelgiquePage 1 Verso : 2Mon Cher EvelyJe suis enchanté de voir vos efforts couronnés de succès.J’aurai très prochainement du travail à vous prier de me faire. Je vous porterai les dessins en même temps que votre croquis. –Peut être cela decidra-t-il la publication d’un ouvrage fort important, mais l’essentiel est que votre travail ne coûte pas plus cher que celui de Dujardin – au contraire naturellement, sans cela on fera la chose ici – naturellement aussi. Il faut compter en plus, dans la diminution, les frais d’envoi, pour décider les éditeurs à faire travailler hors Paris. – Je vous enverrai une reproduction de crayon à faire, très légèrement. –À Bientôt, je vous serre la main.FélicienUn mot : Mr Gay n’a-t-il pas de planches à faire graver pour le livre de Mme de Mannoury ?

Carte-Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 1882/02/21. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/23

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Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72bis Rue BonapartePage 1 Verso : 2Mon Cher Amije reçois seulement ta lettre, je ne suis pas rentré hier soir à l’atelier. –Impossible ! pour cause de madrigal « intra muros ». C’est fête aujourdhuiJ’ai fait pour Gay un frontispice avec couleurs & si cela te va nous appliquerons immédiatement cela au tien que je perpètre.À toi de cœurFély

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Evely. Paris, 0000/02/20. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/6/11

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Page 1 Recto : 1Paris 20 fév.Mon Cher EvelyNe croyez pas que je vous oublie je reviens de Londres où j’ai été conduire ma fillette en pension, & je suis occupé à « retaper » quelques « croquis d’après nature » de mes portefeuilles. Je prends « dans le tas » au hasard, afin de ne pas vous donner les plus beaux en commençant, Il y en a de beaux & il y en a d’ordinaires mais je crois qu’il en a peu de banals.– Certains, qui ne seraient pas très intéressants comme croquis, le sont comme études préparatoires de planches gravées.Il faudra vous procurer ces planches chez Gay, car celles-là je ne les ai pas. Vous devez les avoir probablement.Cela dit, préparez mes planches, Mon Cher Evely, car fin de la semaine vous recevrez 1° Un grand dessin à reproduire qu’il faudra me réexpédier vite, le plus vite possible. 2° Huit croquis à reproduire. Des épreuves d’eaux fortes rares. – Vous me réexpédierez les épreuves des planches que vous auriez déja, – afin de ne pas faire double emploi, cependant, m

Télégramme de Félicien Rops à [Paul] Verlaine. [Paris], 1888/07/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/1

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Page 1 Recto : 1Monsieur Verlaine14. Rue Royer-Collard.Page 1 Verso : 2Mon Cher Monsieur VerlaineJe reçois votre lettre & je vous remercie de votre très aimable insistance. Le frontispice est en train. J’ai remis hier à la poste par paquet chargé, ou plutôt par « grosse lettre » le très précieux manuscrit à vous adressé, suivant nos conventions. Je l’ai lu avec grande attention & admiration. C’est un livre d’une couleur bien particulière, & qui justifiera son titre. Le frontispice se composera de deux figures symboliques : L’une très folle, un peu douloureusement ; l’autre : grave, triste austère, presque résignée : dos à dos, sur le dessus d’une espèce de socle sur lequel « basreliefent » dirait Péladan les deux figures dont je viens de vous parler se tient accroupi une espèce de sphynge androgyne, à l’air féroce & mystérieux qui regarde vaguement. Ceci représentera si vous le voulez, le côté très tangible des passions doubles & étrangement hautes, que vous manifestez par de très beau

Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. s.l., 1875/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/3

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Page 1 Recto : 11875FRCroquisEUROPE / AFRIQUE / PETITS BONHEURSÀ Mlle Jeanne de Donéa j’envoie pour sa bien venue tous les plus jolis petits bonheurs du monde par ma sainte patronne la Fantaisie.Page 1 Verso : 3Impossible ! Mon cher Léon ! je pars Mercredi Soir pour Paris, il y a l’Exposition Fortuny Jeudi ! et l’autre, la grande ouvre Samedi ! Il y aura du bruit dans le Landernau des peintres ! – et Lundi la première représentation du Printemps, théâtre de la Foret de St Germain, décors du Bon Dieu, paroles du poete Cupido, musique du maestro Philomela ! et je veux être à ma stalle pour le lever du soleil ! que dirait Mlle la Rosée si je n’y étais ! – Que veux-tu mes yeux rassasiés de la neige des pôles Nord, et la neige d’épaules de Monaco, ont besoin de se mettre au vert. – Et voilà mes guêtres bouclées comme aux grands jours de voyage, et la boite à couleurs est prete et les pinceaux à leur poste ! Les anémones nemoroses et les corydales roses ont déja fleuri sans moi et cela a fai

Lettre de Félicien Rops à Rosa Venneman. s.l., 1888/05/15. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/5

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Page 1 Recto : 1MademoiselleRosa Venneman9. RueAlfred StevensParisPage 1 Verso : 215 mai 1888Ma Chère Amie,La « belle Madame » qui a été votre gracieuse messagère a dû vous dire que je comptais aller demain mercredi 16. vers les quatre heures, ( – pas du matin, malheureusement ! – ) vous demander un gros pardon de toutes mes grossièretés. Je sais combien je suis un être incorrect & insupportable, mais il faut me pardonner, parce que je suis de bonne foi !Tous mes compliments, votre tableau est très bon, & si nous ne vivions pas à une époque où cela nuit de faire de belle peinture, on vous récompenserait fortement. Mais voyez vous faire de bonne peinture, & être vertueuse c’est déplorable !C’est parce que j’ai renoncé à la belle peinture & à la Vertu que je réussis un peu !Quel exemple !Je vous baise les mains, où vous voudrez, en attendant.Votre ancêtreFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Carlier]. [Blankenberghe], 1873/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/6

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Page 1 Recto : 1Mon Cher EdmondMon honorée est pour te dire que si tu as quelque sol & quelques minutes à perdre nous pourrions aller avec Miss & Alice jusqu’à Flessingue – c’est pas grand chose à faire : Je vous rejoins à Gand, le convoi pour Terneuzen part vers 1 heure de Gand & le soir à 7 heures & quelque chose. – à Terneuzen nous logeons, le lendemain le petit boat à vapeur vous transporte pour 1 florin ¼ à Flessingue, logement au Stad Goes à cent sous par jour, – nous revenons le lendemain après deux jolies nuits blanches & roses. – rien que deux jours.Pour te donner une idée de notre façon de voyage, nous avons fait avec Samain cinq jours de Hollande & cela nous a coûté 120frs à chacun. – Cinq jours de courses, de ripailles & de baisers. –Réponds moi ou télégraphie moi à Blankenberghe chez Madame Marchand. Hôtel des Bains.J’ai dit à Alice que j’étais à Heist.– Je suis libre : à partir de demain – jusqu’à Jeudi prochain. – Je reste à Blankenberghe où je travaille.– Dis à Samain q

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/7

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Page 1 Recto : 1Répondez-moi Mon Ami je vous attends depuis 2 jours si vous ne me donnez pas de réponse, je traite avec Lemonnier sans vous –À vousFély

Feuillet de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 1880/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/8

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Page 1 Recto : 1Ton livre est en résumé un livre de jeunesse écrit avec l’observation courte du « piqueur de notes » employée gentiment aux besoins de l’œuvre par un esprit alerte, amusant & vivant. Langue faible, rebelle au mot propre, – on voit que tu ignores les radicales de beaucoup de mots & cela fait du « bavardage » dans beaucoup d’endroits. Sans philosophie sans grandes lignes. – Érasme est le meilleur type et le plus soutenu. – Il y a de l’esprit dans l’œuvre, en beaucoup d’endroits & même un esprit plus fin que celui que tu avais en ta première jeunesse. Là grand progrès. Je ne parle pas de l’esprit des mots seulement Tu es un esprit réceptif. Et cela n’est pas mauvais. Tu n’es pas un paysagier, tu es un aquarelliste & tu croqueras gentiment tes figures de genre. – Or pour « réceptions » quand on a beaucoup à apprendre il faut voir les hommes qui en savent long, & ont de ces forts esprits ouverts comme de grandes fontaines où l’on vient boire. Ces hommes ne se trouvent pas à

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1877/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/9

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Page 1 Recto : 1Mon Cher LiesseJ’arrive de Marlotte, & je n’ai juste que le temps de glisser 50 frs sous enveloppe & de te les expédier. Les cent frs suivront. – je t’enverrai 60 frs espèces, & 40 frs à toucher aux actionnaires du bateau. – Que veux-tu à mesure que l’on gagne plus d’argent on dirait qu’il s’en va plus vite. Je n’ai pas à me plaindre puisque je vends ce que je veux, mais il me faudrait dix mains pour suffire à tout. Et puis un tas de choses sur lesquelles on ne compte pas : 500 frs de contributions à payer tout de suite, 250 d’un coté puisque je quitte le passage Ste Marie, & 250 d’avance rue de Constitenople où je vais aller. – 2,000 frs que je viens de payer d’avances (pas d’avance) auPage 1 Verso : 2propriétaire qui me bâtit un atelier bref l’argent fluant par tous les trous. – Heureusement ces machines là c’est la vie & cela n’est pas ennuyeux – quoique ça. – J’aime ces fièvres.À bientôt au galop à vous tous.Fély

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/10

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Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxCi-jointe une lettre que l’on m’envoie pour toi.Ne viendras-tu pas faire un tour du Salon à nous deux – Mercredi j’y serai à deux heures sous l’horloge du restaurant nous pourrions dîner ensemble dans un coin de restaurant sur le bord de l’eau à Neuilly nous causerions – reponds –À toiFély

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. Mettet, 1872/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/11

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Page 1 Recto : 1Mon Cher LiesseJe vous écris pour vous dire :Je vous ai adressé 3 lettres :1– Rue du Pépin2 – Rue de la prairie3 – Au bureaux de l’art Libre 1 Rue Lait Battuà vousF RopsThozée.Celle des Bureaux de l’Art Libre vous dira de venir m’attendre à 311 heures du matin Jeudi au Luxembourg

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. [Paris], 1875/05/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/12

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Page 1 Recto : 1Vieille bête,Il y a ici l’Exposition des Beaux Arts– l’Exposition Chintreuil– l’Exposition Prudhon– l’Exposition Alsace-Lorraine(un amoncellement de merveilles !! !!)– Le Soleil qui « dore les coteaux »– et Les nez des Parisiennes, qui elles, n’ont jolies que cette année, – il y a une manière nouvelle de porter le ventre !– Si tu viens deux jours je te comble de bienfaits – & d’or ! – Et nous vivons sans un maravédis ! Personne n’a le sol et tout le monde en rit de plus belle. Viens donc te laver les prunelles et regarder les petites demoiselles qui se promènent aux Champs Élysées & dans les champs circonvoisins. Viens Mercredi j’écris à Samain – Viens avec lui. –à toiFély

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. Heyst, 1886/10/03. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/13

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Page 1 Recto : 1Heyst 3 oct 1886.Mon vieux LiesseJ’ai été frapper à la porte de Barvoets Charles & j’ai trouvé porte close. Heureusement la bonne & fidèle Stéphanie Barwoëts, – MmePaternoster, m’a donné l’hospitalité en son hostellerie « de la Marine ». – Barwoëts est à Chooz avec Carlier qui a ce qu’il paraît va s’associer avec lui, pour reprendre un restaurant à Bruxelles, à ce que m’a dit Barvoëts Charles.Je suis parti un peu contrarié & agacé de tout ce que tu m’as dit, & de tout ce que moi, j’ai du te dire relativement à ta litterature. Tu sais quelle réelle affection je te porte. Ce que je t’ai dit, je le pense & je le pense dans le plus profond de moi. – Ma très réelle conviction est que depuis cinq à six ans tu t’es égaré, & que tu continues à t’égarer avec l’entêtement des gens qui sont dans le faux.Et il n’y a pas à dire que nous ne te connaissons pas, que nous ne savons pas ce que tu fais, ce que tu peux faire,Page 1 Verso : 3Nous te jugeons par toi-même, & c’est assez. – Tu

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. Paris, 1884/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/14

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Page 1 Recto : 1Mon pauvre Liesse notre ami Victor Fontaine est mort Samedi à 1 heure. C’est encore un morceau de notre jeunesse qui s’en va. Tout cela est bien bête & assombrit notre soleil. Il est mort presque subitement, en huit jours, d’un « purpura » une espèce d’érysipèle.J’aimais bien ce garçon courageux & résistant à la Vie, qui n’avait pas un « vrai talent » mais qui en avait l’illusion & les belles aspirations & qui vivait de tout cela. – Je t’écris parce que suis certain que mes regrets se mêleront aux tiens & que du moins nous serons deux à lui envoyer un bon souvenir & un adieu.Je te serre bien la main.Fély RopsParis Mardi.

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 1872/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/15

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Page 1 Recto : 1Mon Cher AmiJ’ai absolument besoin de te parler tout de suite, prends omnibus & viens me trouver. Le plus tôt possible.Télégraphie en passant à Elmyre d’arriver à l’instant. Tu n’as pas écrit comme je te le disais, – & cela va faire rater l’affaire.À toiFélicien

Lettre de Félicien Rops à Henri [Liesse]. Anseremme, 1874/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/16

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Page 1 Recto : 1Au Rops des Artistes.Vendredi.Tu ne me dis pas mon cher Henri quand tu reviens, – Je présume que tu restes encore quelques jours ici ou plutôt la bàs. Moi je serai si j’ai recu mes malles Samedi à Midi au Globe. Si je n’y suis pas dis à Edmond que je le rejoindrai Dimanche soir à Blankenberghe – j’arriverai à 6 h. 20 à Blankenberghe. – Mais je crois que je serai demain à Midi au Globe. Mes malles sont annoncées.Bien À toiFélyMerci des lettres, pleines de renseignements curieux – elles ont un instant apaisé la bête dévorante de la Curiosité qui demandait pâture en nous.À demain.

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 1885/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/17

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Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxJe t’envoie dix francs sur les quinze que je possède. Je t’écrirai Vendredi s’il rentre quelque chose, – ce que j’espère.Pour le petit Marcel, je vais m’occuper de mon côté, le petit est intelligent & intéressant. Je vais encore t’envoyer des vêtements. Nom de Dieu si j’étais riche ! – Quelle sale bête je fais de ne pas l’être. – Pauvre petit bonhomme il faut tâcher que nous en tirions un homme.Tu sais bien que toutes mes eaux fortes sont à toi comme à moi. S’il fait beau demain je l’emmène à Corbeil « si je peux ! » hein ? mais il faut des « rentrées »Ton vieuxFély

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. [Bruxelles], 1872/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/18

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Liesse,Je voudrais vous parler de nos affaires de journaux & avoir une forte conférence à cet endroit & dans l’endroit qu’il vous plaira. Je serai chez moi au Rond Point ou au 262 aujourd’hui toute la journée.Demandez ma note à MmeWatlet.À Vous Cher.Fély Rops

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 1880/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/19

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Page 1 Recto : 1Lundi soirMon Cher ami,je viens Seulement par des hasards tout à fait extraordinaires de recevoir la lettre que tu m’avais adressée à la Guymorais. Peux-tu venir passer huit jours ici ? Réponds par retour du Courrier. Tu recevrais après demain une lettre avec un bout de croquis que tu porterais chez Nys, j’irais te prendre à la gare Jeudi matin à 11 heures & tu passerais huit bons jours de bains & de vendange. La cure aux raisins t’attend ! & tu pourras travailler à ton aise.Ton vieil amiFélyTout de suite réponse.par retour du Courrier.

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. Bruxelles, 1880/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/20

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Page 1 Recto : 1Petite rue Francart 15De Venusberg.Mon Cher LiesseIl se passe comme toujours ici des choses extravagantes que je te raconterai gaiement Je t’expédie une lettre & un compte rendu assez creux de Lemonnier sur le Roman d’Hier & assez à côté. Enfin cela ne peut que « faire du bien » malgré la sottise de la Chose. Il y avait mieux à dire.Dans quelques jours je serai à Paris & je te préviendrai. Bon courage & bon travail.À toi de bon cœur.FélyEdmond & Dom vaguent dans les Ardennes

Carte postale de Félicien Rops à Henri Liesse. [Paris], 1878/01/21. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/21

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Page 1 Recto : 1Monsieur Henri Liesse15 petite rue FrancartIxellesBruxellesBelgiquePage 1 Verso : 2Mon Cher LiesseLes dessins ont éprouvé retard, – formalités à remplir, – et insupportables. Ils partiront demain tout au matin. Tu écriras aussitôt reçus. Je ferai le costume & avec plaisir, mais je ne peux rien entreprendre avant le 4 février. Besogne absolue, pressée, indispensable, ne me permettant pas de perdre une heure jusqu’à cette date. – Après, à ton service Mon Vieux, & pour ce que tu voudras. – Je t’écrirai après demain sans faute & te donnerai développements.À toiFély

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1872/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/22

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Liesse.Vous avez reçu la gravure n’est ce pas ? J’arrive demain Vendredi. Je passerai à deux heures – de 1 h. à 2 heures aux bureaux de l’Art Libre – Je serai à Midi chez moi rue de la Loi, si vous désiriez me voir plus tôt.À vous & À bientôt.Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/23

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Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxCi-joint Cent frs – Je suis content que mon premier argent « littéraire » rentre au littérateur.Et en plus mon article du Salon à lire ! Tant pis pour toi. Seulement garde les pages de cette future plaquette, je n’ai que cela comme copie.À toiFély

Télégramme non autographe de Félicien Rops à Henri Liesse. Monaco, 1875/02/28. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/24

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Page 1 Recto : 1Monaco le 28 2 75Henri Liesse 15 petite rue francart Ixelles BxllsEnvoie immédiatement par retour courrier sonnet de dame au pantinAmitiés.Félicien

Fragment de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 1874/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/26

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Page 1 Recto : 1Les n°s de l’Artiste d’Hannon. Mon Dieu évidemment, cela n’est pas écrit du tout, mais cela est aussi bon qu’une foule de choses que nous avons faites à l’âge de ce garçon là. – Et puis ce n’est pas son métier & si tous les peintres savaient en faire autant, on ferait en Belgique une peinture moins bête & aussi bonne que celle qu’on y fait. – Maintenant il est toujours utile de publier même de mauvais vers ! – Les dessins sont aussi mauvais d’ailleurs, cela s’encadre bien. Tâche d’avoir Dom avec toi à Jodoigne & si tu peux le marier je te tresserai des couronnes de myrte ! – J’avais écrit : myrte, avec un h ! Mais je me suis rappelé :« par les ombres myrteux je prendrai mon repos » !– Je n’ai pas encore pu envoyer à Dom les dessins de la Tombola, tellement je suis pressé d’ouvrage, mais cela ne tardera pas ! –Et bonnes amitiés aux Jodoignoises !! Dis à MlleBaude que je lui remplirai son album de croquis à mon retour de Monaco.À Bientôt – Fichu Vieux Fainéantiseur,– Je

Télégramme de Félicien Rops à Henri Liesse. [Paris], 1885/12/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/27

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Page 1 Recto : 1Monsieur Henri Liesse191 Rue FaubourgSt HonoréPage 1 Verso : 2Mon Cher Liesse,Ma femme me charge de te faire savoir qu’il y a ce soir Mercredi à 7 heures quelques pintades aux choux à manger avec de vieux amis pour sauce. Tu es compris là dedans, – dîner de garçons.À toiBonnes amitiés chez toi.Fély Rops

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/28

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux,Je ne veux pas laisser partir le courrier sans te dire la bonne impression faite par ton livre sur ton ami Rops. Je l’ai avalé au galop & voici le résumé d’une première lecture impression qui se modifiera évidemment :– Le livre court bien, il marche rapidement, l’affabulation est intéressante, les portraits Simonis Mlle &c sont bien. Mérite énorme : Cela n’est pas pastiché, tu ne cherches à imiter personne. Défaut grave : Cela ne se passe dans aucun pays du monde C’est « du pays wallon en Touraine » & dans une Touraine complètement fausse & dans un Paris de 1863. – Tout ce qui est de ParisPage 1 Verso : 2parait écrit en 1863. c’est vieillot. Je suis brutal & je vais plus loin : c’est excessivement négligé comme style & comme langue. Comme détails : (on peut te les souligner à toutes les dix pages) c’est plein de notes fausses, souvent des phrases prudhomonesques : que je te citerai, car je veux t’éreinter, c’est la plus grande preuve d’amitié que je te do

Lettre de Félicien Rops à Henri [Liesse]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/29

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Page 1 Recto : 1Mon Cher HenriCi-joint l’argent demandé & promis.– Nous réglerons nos comptes à Bruxelles & nous signerons de « nombreux papiers ».– J’arriverai Jeudi. Je te donne rendez vous Jeudi prochain à six heures chez toi – six heures du soir ! !Inutile de dire à quelqu’un que j’arrive.Ni à quelqu’une, autres que Léon Dommartin.Dubois est ici il boit des bocks d’après nature. Je l’ai trouvé lourd empaté, vieillot & « rubicond » comme un homme qui n’ose jamais le passer ?À Vous Cher & Silence !Bien votreFely RopsJ’ai loué un bel atelier & l’on me construit un hotel en attendant qu’on m’en érige !

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. Heyst, 1881/09/21. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/30

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Page 1 Recto : 1Heyst sur mer 21 sept. 1881Mon Cher LiesseJe t’envoie la moitié de ce qu’on vient de m’envoyer de Paris à l’instant. Je n’ai que cela & je ne peux bouger d’ici faute de fonds. Si « Gay & Doucé » les éditeurs de Bruxelles m’avaient payé je ne serais pas resté ici par l’horrible temps qu’il fait, & j’aurais commencé par t’envoyer de l’argent, comme je commencerai toujours par là quand j’en aurai qui ne sera pas dévoré d’avance !Heyst n’est pas gai : des Allemands qui dînent en barbottant dans leurs assiettes comme des pourceaux à l’auge, avec des femmes qui n’ont pas la pudeur des laideurs & qui les font lécher par les vagues inconscientes. Pour moi cependant les souvenirs reviennent en foule, des souvenirs doux & voilés de première jeunesse où les voix de femmes dominent comme dans les chœurs des pensionnats de demoiselles. J’ai retrouvé engraissée & engrossoyée la petite Stéphanie Barwoest de l’hôtel des Écluses, celle qui vous donnait de si jolis baisers mêlés aux verr

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/31

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Liesse,Venez s’il vous plaît chez moi après votre dîner vers 6 heures ½. Nous tâcherons d’arranger votre affaire tout en causant, cependant je ne peux guère que vous donner des espérances bien vagues – Je n’ai pas le sol pour le moment pas même le sous-sol ! –« Je fais à mon tailleur un renouvellement » !C’est un alexandrin mais cela ne console pas ! – Je prefèrerais des ors nombreuxÀ Vous,Félÿ

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 1874/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/32

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Ami,figurez vous que je suis resté huit jours à Acoz pourtraicturant tout ce qui me tombait sous les sens depuis les vieux chênes jusqu’aux jolies machines en passant par les chiens & le jardinier. Le peignoir rose tendre s’est envolé vers les cieux conjugaux sans avoir posé pour les bras ! – Rassurez vous nous irons les réclamer ensemble à Buysingen, c’est cela qui vous est une compensation ! J’arriverai Samedi à Bruxelles. Je ne serai pas libre le soir à partir de huit heures ce Samedi là, il y a une petite dame blonde comme un écu neuf qui désire avoir mon opinion sur la rondeur de sa jambe, on ne peut guère refuser ces choses là quand on est un artiste mâle, il faut bien avoir la politesse de son sexe & de son art !Je l’ai rencontrée au village de Gerpinnes dans une villa Romaine découverte la veille, j’avais bu colossalement bu, trop bu du Romanée 1858 qui me faisait regarder les peupliers pardessus leurs cîmes & les clochers pardessus leurs coqs, je me ch

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/33

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux,Je répondrai demain à ta lettre. J’ai eu tout simplement une attaque de typhus arrêté à temps par un traitement de cheval. Je suis hors de danger, voilà dix jours que je suis au lit. Cela m’a pris à St Quentin en allant à Bruxelles ! Je suis descendu du train & je n’ai eu que le temps de retourner à Paris. Je me suis mis au lit deux heures après j’avais le délire &c &c. Le docteur Filleau est resté toute une nuit près de moi. Il me semble que je viens au mondeÀ toiFély

Lettre de Félicien Rops à Henri [Liesse]. s.l., 1872/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/34

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Page 1 Recto : 1Mon Cher HenriAvons nous réellement joué la Comédie revêtus de costumes bizarres & mal séants ? Cela me paraît perdu dans la nuit des temps ! – Tout cela est un rêve ! Un rêve, ma barbiche ! un rêve Madame de Beauséant lippue & « disant juste » – un rêve ta cravate ! un rêve tes manches jaunes & noires ! un rêve le collier de Rosine, un rêve Rosine elle même ! – J’ai dû partir sans te voir. N’oublie pas de porter la lettre en question & sois adroit comme tu l’es quand tu ne t’abreuves pas d’absinthe de miel & de trappistine. – Car j’ai découvert que tu étais un épouvantable rinçeur de grands et de petits verres, & que ton nez se piquait d’honneur comme aux beaux jours de Blankenberghe ! – Enfin notre séance de Jeudi dernier a somme toute bien marché & je défie les tréfileurs de toutes les nations d’en faire autant. – Maintenant entre ces jours gras d’hiver & les jours gras d’été, travaillons ! ton livre d’abord ! – Ton livre ! je m’en occupePage 1 Verso : 2ici & dès que

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 1872/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/35

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Page 1 Recto : 1Mon Cher AmiNichez tant que vous voulez, mon ami Elmyrien, dans l’Élysée de la rue Francart, cela me fait plaisir de pouvoir lui être de quelqu’utilité, & je regrette bien de n’avoir pu me trouver à Bruxelles & de ne pouvoir m’y trouver avant Jeudi prochain. Allez donc rue Francart 15 demandez MmeWauteletWatelet dites lui que vous venez de la part de MrMeslay. (Jules Meslaÿ !) & que vous êtes la personne qui reprendra l’appartement de l’officier. Qu’au besoin vous vous contenteriez d’une chambreElmyre s’appellera MmeDupuis, si elle a besoin de s’appeler. – Dites lui tous mes regrets mon ami & dites lui que si elle ne peut m’attendre jusqu’à Vendredi (parce qu’il n’est pas probable que Jeudi jour de mon arrivée je puisse la voir) je lui promets d’aller à Namur la semaine suivante, je lui écrirais à ce sujet si je ne la trouve plus à Bruxelles. C’est cette neige maudite qui m’empêche de revenir plus tôt je dois faire le déménagement, & dans nos montagnes il y a trois pied

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1885/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/36

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Page 1 Recto : 1Jeudi soir.Mon Cher LiesseVoici ce dont il s’agit : Dommartin vient avec moi tout à l’heure, mais je ne veux causer aucun dérangement à MmeDuluc. Donc à l’arrivée de MrLegrand (Louis !) mon élève, tu diras à MmeDuluc que Léon Dommartin (qui va passer la journée chez Uzanne,) va passer par la Roche Claire pour lui dire bonjour, à elle, MmeDuluc avec sa femme, puis que nous descendrons déjeuner chez Uzanne. – Voilà.Page 1 Verso : 2Toi, au reçu de ce mot tu descendras chez le père Dunac tu le prieras de faire un déjeuner très chic pour 5 personnes avec poisson si l’on peut & le tour sera joué Ceci fait, nous tu nous attendra, & nous arriverons par l’omnibus à 10 heures. – Viens nous attendre vis à vis du chemin qui mène à la gare de Moulin Galant. Donc Rassure ma belle mère aimable.À toiFély

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 1872/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/37

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Ami –J’ai oublié de vous dire que si vous m’écrivez des « choses intimes » vous devez adresser votre lettre poste restante à Fosses province de Namur. Dans ce cas écrivez-moi à Thozée une lettre non compromettante, seulement après votre signature ajoutez le signe : < fig.1 > c’est un signe maçonnique qui indiquera qu’une lettre est poste restante à Fosses, – du reste j’y vais tous les huit jours. Je vous écrirai d’ici à deux ou trois jours une seconde lettre plus longue.J’ai commencé à travailler aujourd’hui, je vais m’y mettre de tout cœur.Allez chez les Renaux un de ces soirs. Je leur écris pour leur faire savoir que mon oncle étant toujours malade, je ne peux guère le quitter.Et n’oubliez pas l’histoire Meunier-Stevens. – Je vais vous envoyer une buveuse d’absinthe que vous porterez héroïquement de ma part à Madame avec un petit mot pour vous faire ouvrir toutes les portes, même celle de l’alcôve où elle se montre nue comme les grandes Vénus !Heureux Immort

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1886/12/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/38

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Page 1 Recto : 1Mon Cher LiesseCy-joint un Bon-poste de 20 frs. Il n’existe plus de billets de vingt frs, que les vieux, plus rares que des rares autographes. J’ai fait six changeurs : rien.Reçu la visite de ta tante Durvant. Écris lui un mot gentil, pour le nouvel an. Elle paraît t’aimer, & était inquiète de toi. La mort d’Émile Hermant m’a navré. C’est notre génération qui prend la file ; c’est pour cela qu’il faut produire au plus vite ! la danse des morts va commencer pour nous. Nous sommes vieux Mon Vieux ! à nous de céder le pas aux générations qui viennent.Enfin tu as envoyé quelque chose à Masson ! Il a fallu pour te décider que tu sois encore plus acculé que tu ne l’étais. MonPage 1 Verso : 2Vieux Liesse, si tu avais gardé quelques rentes, jamais tu n’aurais produit quelque chose. Remercie le ciel de sa bonté.Je te serre la main bien fraternellement Mon Vieil & je te souhaite un livre aux vitrines pour 1887Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/39

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Page 1 Recto : 1Décidément Popp Adolphe – rien de l’Eau Dentifrice ! – a déteint sur toi ! M’as-tu assez lâché gros lâche & lâcheur que tu es ! Vrai tu m’as fortement embêté & tu me dois de fameuses compensations ! Écris-moi poste restante à Ixelles quand où & comment on peut te voir ou préviens-moi chez moi de ton arrivée. Saltimbanque !!À toiFélÿTu as tellement brouillé mes cartes en ne retournant pas à tout que je suis à moitié capot !

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1885/08/30. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/40

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Page 1 Recto : 1Joseph Servais le violoncelliste est mort – attaque d’appoplexie en rentrant de la chasse. C’est la débacle de notre génération qui commence !Mon Cher LiesseTu viens Samedi à Corbeil – ou s’il fait mauvais – dîner à la Roche-Claire. Samedi – pas Dimanche. – Dimanche aussi, mais surtout Samedi – Suspends donc le cours de tes travaux ce jour là, & le suivant. Un avis « ultérieur » te dira l’ordre & la marche. Filleau & Clapisson en seront.« Tous les instants de la Vie ne peuvent être sévères »Montaigne !À toi – À vousFély Rops’Il y a dans ce diablePage 1 Verso : 2de livre de Bel Ami qui est superbe une page sur la mort qui est une merveille, « parlée » par le vieux poète Norbert de la Varenne, qui me semble être Banville. – Ah mon Cher Vieux Liesse le papotage de Daudet manque bien « de couilles » à côté de tout cela ! – Daudet est déja « ancien », & refroidi ! Deux jours de vacances font grand bien à l’entrée des jours mauvais d’automne. De la gaieté & du grand air ! ta

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1874/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/41

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Liesse,Je suis très heureux de ton appréciation & de celle de Fontaine relativement aux dessins. J’espère aller plus loin, je poursuis un idéal de « Vie rendue » que je voudrais atteindre & qui me tracasse & me tourmente jusques en mes moëlles. Envoie moi ton roman aussitôt paru. Je ne doute pas qu’il soit bien, il y a en toi un homme de talent qui s’agite comme un enfant dans le ventre d’une femme en gestation. Bonne idée de publier toi-même la chose. C’est ainsi que Paul Reider avait publié son roman Mlle Vallantin & il avait fait 1500 francs de bénéfices net. Je te ferai avoir des Comptes-rendus dans plusieurs journaux & j’en ferai moi-même. L’opinion de Rousseau est d’ailleurs à ce sujet d’un grand poids pour moi.À propos de Hennequin, je pourrai te remettre en rapport avec lui & s’il ne voulait pas accepter, je connais un de ses collaborateurs : « Desnay» qui est fort adroit & je crois acceptera si je lui demande la chose – chez moi, au dessert entre la po

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1878/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/42

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Page 1 Recto : 1Mon Cher LiesseJe n’ai aucune raison pour te cacher que je serais très heureux si tu voulais bien m’écrire quelques lignes :1° Pour savoir si tu as reçu l’argent.2° Pour avoir de toi quelques nouvelles il y a des temps infinis que tu réornes Bruxelles de ta présence & il me serait infiniment agréable de savoir ce que tu fais. Il me semble que tu me négliges, & tu m’affliges comme le grenadier de la chanson. –Ci-joint « l’état financier » que tu m’avais envoyé l’an dernier – ajoutes-y ce que je viens de t’envoyer – & ce que je t’ai envoyé en Italie & retournes moi le papier – nous réglerons tout cela, – les bons contes faisant les bons amis nous serons libres de causer alors à notre aise.– Comptes tu publier quelquechose ? Je t’y engage fortement. il est temps que tu produises. Écris donc ne fut ce que pour m’accuser réceptionPage 1 Verso : 2de l’envoi.J’ai beaucoup beaucoup de choses à te raconter Ce sera pour de prochaines lettres, ou « de vive Voix » en avril ou fin

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/43

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Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxN’oublie pas de passer Lundi à deux heures au plus tard chez moi rue Mosnier 17.À propos de Lemerre dis-lui simplement ceci – (parce qu’enfin tous les torts « absolus » sont de mon côté & les relatifs du sien) : « Chaque fois que je vois Rops, il me parle toujours de vous avec tant d’eloges, que j’ai été bien heureux de faire votre connaissance & d’entrer en relations avec vous. Je reste l’obligé de Lemerre m’a dit Rops mais je lui ferai un de ces jours une si belle chose qu’il me pardonnera la façon dont j’ai agi envers lui. » – Dis lui aussi ceci : « Je sais de source certaine qu’on a fait à Rops, je ne sais pas qui, des offres superbes pour illustrer le Musset et qu’il a répondu : si j’avais pu le faire comme je le voulais je l’aurais fait chez Lemerre et je me considère toujours comme lié avec lui pour le premier travail que je ferai je serais un malhonnête homme si j’acceptais »Lemerre avait un contrat dont il n’a pas voulu faire usage & je lui en sai

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 0000/06/05. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/44

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Liesse5 juinDeuxième lettre !!Excellente nouvelle ! Dalloz  a qui nous avons fait lire le Roman d’hier – à nous deux Gouzien – lequel Gouzien le trouve « très bien » par parenthèse est presque décidé à publier ton livre dans la Revue de France. – Affaire superbe ! – Entrée superbe ! – Mais il veut la lettre de Daudet comme préface, il y tient ! Il veut donc 1° Ton autorisation pour publier le Roman 2° La lettre de Daudet. 3° l’autorisation de Daudet de publier sa lettre. 4° Ton prix minimum à la ligne. Il n’y a pas à hésiter & n’hésite pas. Réponds moi tout de suite & marque bien dans cette lettre les étapes par où vous devez passer afin que je sache toujours où je peux t’écrire, te trouver te télégraphier au besoin. – Fichu voyage quelque charmant qu’il soit que ce voyage pour toi dans ce moment Ton roman parut, tu devais abouler ici & ne t’occuper que de ton livre. Les voyages on les fait toujours ! & Naples ne changera pas de position. C’est toi qui doit en

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. [Paris], 1885/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/45

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Page 1 Recto : 1Lundi matin je reçois ta lettre.Mon Vieux Liessej’ai une telle besogne jusqu’au 15 avril qu’il ne m’est pas permis sous peine de travail interrompu & d’envolée de cette vieille garce de folle du logis que nous continuons, nous gens ridicules à appeler « l’inspiration » faute d’autre mot neuf. – Je travaille de 5 heures ½ du matin à 10h du soir pleinement. Je me lève à 5 heures ½ à 6 travail & cela n’est interrompu que par les repas & une course d’une heure aux Tuileries, pour garder assez d’air dans les poumons pour continuer cette essoufflade. Il le faut ! C’est terrible à faire ce que je fais là, mais il n’y a pas à « renacler ». Je donnerais gros pour aller passer une journée avec toi & prendre un bain de ce soleil de mars que Dieu envoie chaque année aux Parisiens pour se faire pardonner ses noirceurs de l’hiver, mais quitter ce travail c’est l’abandonner & je n’aurais plus le courage de le reprendre.Je n’ai pu te prévenir plus tôt, parceque tu avais expédié ta lett

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. [Bruxelles], 1874/12/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/46

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Page 1 Recto : 1Xbre 74Mon Cher VieuxJe dois partir pour Paris le Mardi 27 ou le Mercredi 28 au plus tard, pour affaires relatives à Gouzien bon pitre. – Je crois qu’il serait, pour tous deux ou pour tous trois, si tu amènes Adolphe, plus agréable de faire route de concert. – Donc apprête-toi – il est certain que je partirai Mercredi à 9 heures de Bruxelles. Écris-moi tout de suite poste restante, si tu veux venir avec Miss & Alice Dimanche aux ruines de Villers ou autre part – à Tervueren par exemple ou à Anderlecht. Tu ne connais pas Anderlecht il faut connaître Anderlecht ! – Viens nous rirons, c’estPage 1 Verso : 2si bon de fou-rire. Écris donc à ce grand Terre neuve de Samain d’écrire à Mary elle est désolée la pauvrette ! –Viens je t’attends Dimanche – sans faute. –Mes amitiés à la légion Popp.Que feras-tu Dimanche à Bruges – tu t’embourgeoisieras & t’embrugerasas ! Pas un simple muscle fessier à la main ! – Viens – Anderlecht cela n’est pas loin & cela sera drôle. Je te donne re

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/47

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Page 1 Recto : 1Mon Vieux LiesseJe t’envoie une carte de la Foret de Fontaînebleau, que j’avais dressée à mon usage personnel & qui pourra t’aider beaucoup dans tes recherches. Comme tu le vois La Seine & le Loing contournent la Foret de Fontaînebleau. Moret est à peu près au Confluent des deux rivières. – Tu devrais voir toutes ces localités là : Bois le Roi (une partie appelée L a Cave est le long de la Seine. Les Chartrettes sur la rive droite vis à vis Bois le Roi et près du bois des Chartrettes. – SamoisHéricySamoreau & Pont de Valvins qui se touchent & sont d’agréables endroits. Thomery qui a une gare enfin Moret qui n’est pas mal situé sur le Loing. à quatre pas de la Seine & de la Foret.En remontant le Loing : Montigny sur Loing gare (marlotte est entre la gare de Montigny et celle de Bourron.) Bourron gare très agréable mais plus de rivière, enfin grès le village le plus éloigné sur le Loing. Les peintres y vont beaucoup depuis quelque temps je n’y ai pas encore été. Dans la p

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/48

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Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxSans faute, Longue lettre demain & argent de Monaco Vends tout ce que tu voudras en attendant pour te couvrir, attends ma lettre avant de parler de ceci. –À toiFély

Lettre de Félicien Rops à Henry [Henri] [Liesse]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/49

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Page 1 Recto : 1Mon cher Henrÿ (!)Je suis gris comme une souris & je vous écris couché sur une hanche qui ferait rêver même Slingeneyer ! Je l’aime (pas Slingeneyer !) – Vous êtes un horrible ami & le plus horrible des amis est celui qui n’arrive jamais à l’heure ! (même à midi !! !!) – Venez demain à midiau Globe a midi ! Je vous ferai rire sérieusement.À vousUn pochardFelÿ

Lettre de Félicien Rops à Henri Liesse. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/50

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Page 1 Recto : 1Monsieur Henri LiesseDépêche télégraphiqueValmyMonsieur Henri Liesse 5 quai Valmy.ForcéForcé partir demain & après demain – Je t’attends Vendredi, nous irons dîner au Cabaret & tailler une bavette littéraire. – Viens à quatre heures précises pour voir le dessin « de jour ». –FélyF F F& & & & & & & & & & & & & & & & & & & & & &

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1872/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/51

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Page 1 Recto : 1Mon Cher LiesseFaites moi le plaisir – plaisir qui va vous ennuyer, de me trouver les feuillets manquants de la livraison de la Revue Nouvelle d’où vous avez extrait le Gavarni en Belgique de Fortuné Calmels inséré dans l’Art Libre – J’en ai absolument besoin Mon Ami, – il y a dans ces feuillets manquants : le commencement des « Eaux fortes » de Léon Cladel & le Cœur d’Hialmar de Lecomte de Lisle.– Je vous prie donc de faire quelques fouilles dirigées avec intelligence & précaution pour opérer le sauvetage de ces pauvres feuillets. – Je ne suisPage 1 Recto : 2guère rassuré sur leur sort : vous êtes un bibliophobe, & s’il avait pu prévoir votre venue Guttemberg serait parti. – Et par la même occasion sauvez ma Revue Fantaisiste !J’ai sauvé moi, de vos mains graphicides le monsieur « Pencil de MmeFix » & je lui rendrai immaculé & blanc comme son mollet.J’irai demain vous éveiller à des heures folles.À vousFély

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1894/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/52

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Page 1 Recto : 1Mon Vieux Liesse,Tu prends Dimanche matin le train de 8 heures vingtGare Montparnasse. Ne fais plus comme la dernière fois & ne nous attend pas !! –Gare Montparnasse à 8h.20. Tu demandes un billet aller & retour 3e – Nous allons tous en 3e !! – pour Vauboyen. Je serai à la Station à l’arrivée du train qui part de la gare Montparnasse à 8h. 20.C’est ma fillette qui t’invite. Elle donne « un lapin » comme on dit en pays wallon à ses petites amies. Tu verras mon autre fille d’angleterrePage 1 Recto : 2que tu ne connais pas & qui a seize ans. Comme tu es marié & que tu as une jolie femme tu peux la regarder.Tu vois que je ménage toujours des surprises à mes amis. Celle ci avait quinze ans de bouteille. Gouzien en est encore « comme grisé » dirait Léon Gozlan.Comme tu nous a brulé la politesse le Dimanche avant dernier, tu nous dois une réparation. Si tu manquais ton train de 8h.20. Tu prendras le suivant qui arrive à 11 ½ à Bièvres, et alors pour Bièvres mais le vrai c’est

Lettre de Félicien Rops à [Henri et Edmond] [Liesse et Carlier]. Paris, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/53

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Page 1 Recto : 1Mes Chers Amis,Voilà une lettre qui vous était adressée il y a quinze jours ou trois semaines de là bas, – alors de jour en jour j’ai dû partir & je ne mettais pas ma lettre à la poste puisque je me disais que « j’arriverais en même temps qu’elle ! » & de jour en jour je suis resté « sans avoir d’autre pourquoi que l’indolence que vous verse dans les veines ce pays mancenillier.Vous voyez que, contre toutes les apparences qui étaient contre moi je ne vous ai pas oubliés. Le besoin d’avoir de mes vrais compagnons de Belgique ici se faisait fortement sentir. Je dis : ici, c’est labàs que je devrais dire puisque je vous écris de Paris.Envoie cette lettre à Edmond Mon Cher Liesse, tenez cette lettre pour vous trois Dommartin ou plutôt pour vous deux, puisque j’ai écrit au vieux Léon, – Inutile d’en parler, parce que je suis en retard de bien des lettres.Dans huit jours Mercredi ou Jeudi prochain je serai à Bruxelles.Je t’enverrai demain Mon Cher Liesse cent francs sur notre

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1887/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/54

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Page 1 Recto : 1Mon Vieux Liesse,Je ne t’ai pas répondu parce que je n’avais nul espoir d’avoir un sou à n’importe qui ! C’est un rêve d’obtenir ces choses là avant deux mois ! Tout le monde est rasé comme un pouton ! Tu aurais dû m’écrire tout cela, il y a deux mois ! tu savais que tu avais cette échéance ! C’est insensé. Tu ne dois jamais compter sur des articles de Revue. Les Revues ont trop de copie, & ne prennent de copie qu’aux gens qui la leur portent & qui embêtent les directeurs. Tu t’obstines à croire que nous vivons à une époque où un Directeur de Revue lit « au point de vue littéraire » les machines qu’on lui envoie ! C’est enfantin ! Tu n’as qu’une chose à faire : finir au plus vite ton livre une bonne fois pour toutes. Si tu sors de cette bourrasque tu te remettras encore à tes « chères études » jusqu’à la bourrasque prochaine, & la bourrasque prochaine te retrouvera le nez enfoncé dans tes notes. Tout cela est bête, – d’une façon épique. Je ne peux m’adresser à Uzanne qu

Carte-Télégramme de Félicien Rops à Henri Liesse. [Paris], 1884/09/27. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/55

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Page 1 Recto : 1Monsieur Henri Liesse191 Rue du FaubourgSt HonoréPage 1 Verso : 2Il est probable que Mon Vieux que tu n’es pas à Paris. Si tu y es prends demain à 6h.30 du matin, c’est même à 6h.45 le train pour Vauboyen C’est notre dernier jour de Bièvrerie. Nous dîrons adieu à ces ombrosités. Je serai à la Station de Vauboyen à 8 heures précises. On a besoin de toi pour les cèpes en outre. On demande un empoisonneur. Faut travailler, mais y faut pas dépasser le « rayon » ! le sillon en wallon.À toi & amitiés à tout ton chez toi. Si tu es à Paris & si tu ne viens pas je me vengerai, à toiFélySi tu manquais le train il en a un second à 8h. – En ce cas gagne le plateau où nous déjeunions en quittant la station de Vauboyen.

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1884/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/56

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Liesse,Je t’ai attendu hier pendant une demi-heure vis à vis de « chez Goupil » – L’article 208 de la manière de se Conduire en Société de Mme la Baronne d’Arcq dit qu’on peut faire attendre ses amis un quart d’heure au Café mais jamais ½ heure dans la rue ! à moins de mort ou de maladie ! Excellent volume à acheter. Tu y as perdu les 100 frs que j’avais dans ma poche & qui ont pris le chemin du marchand de Japoniaiseries de l’Avenue de l’Opéra. Pour excuser la forte demi heure que j’ai passé à regarder sa bibloterie j’ai fini par acheter une machine onéreuse inutile & charmante pour une dame aussi onéreuse inutile & charmante que l’objet. – – N’oublie pas, une autre fois, voici le moyen de me prévenir : tu prends cinquante centimes, la main de ton aimable compagnon, tu mets les 50 centimes dans la susdite main & tu dis à l’aimable compagnon : Va au télégraphe prévenir Rops que je ne peux être à quatre heures vis à vis Goupil. Pas difficile, pour une autre fois

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/57

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Page 1 Recto : 1Mon Cher LiesseVenez demain de bon matin (levez vous, une fois n’engage à rien !) au Rond Point, j’y serai & nous causerons. –À vousFélicien RLemonnier m’a écrit une assez curieuse lettre que je vous ferai voir.Écrivez à Mlle d’Amay qu’elle hâte son voyage à Bruxelles.

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1888/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/58

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Page 1 Recto : 1Mercredi soir,Mon Vieux Liessele dessin est en retard, on l’a refusé à la poste parce qu’il n’était pas bien emballé. Il vaut, – j’y ai encore ajouté deux croquis à mon avis : au moins 70 frs. Cela te fera un petit magot pour attendre la fin du roman. Je ne demande en échange, – cela sera deux ou trois heures de recherches à me sacrifier : que tu me retrouves les « pages » copiées par toi, morceaux de littérature vagues, dont j’ai besoin le plus tôt possible.Ce n’est pas demander grand chose.– Ne viens pas avant Vendredi matin à dix heures à l’atelier.Ton ancienF. RToujours moitié à Nys naturellement pour services rendus.

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/59

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Page 1 Recto : 1Une rectification Mon Cher Liesse, – une rectification au galop – en steeple-chase : Ce n’est pas Samedi – demain à 1 heure que j’arrive, c’est Samedi – demain à 11 heures moins un quart – Station du Luxembourg. Puisse ce billet vous parvenir à temps ô le moins matinal des poètes. – Si vous manquiez le convoi – pour votre gouverne je serai chez moi jusqu’à midi Je tiens à vous parler, pour arranger entr’autres choses notre Voyage à Buysingen.Bien à vous dites à Elmyre : un Nom assyrien ! que je lui baise le bout des doigts – jusqu’aux hanches & enlevez le nommé Artan nous irons Blankenbergher Dimanche et ThetiseRe À vousFely

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. Corbeil-Essonnes, 1892/03/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/60

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Page 1 Recto : 1La Roche-Claire par Moulin Galant(Essonnes – Seine & Oise.)Mon Cher VieuxNous t’avons vitupéré, & on t’a regretté quand même. On t’a attendu Samedi soir & aussi Dimanche matin. Le train de trois heures qui devait t’emmener & t’apporter, a envoyé le bon poète Edmond Haraucourt ; celui de cinq heures : Octave Uzanne. – Et Liesse ? Pas de nouvelles ! – à six heures du matin, – ce qui fait qu’on n’a pu recevoir ta lettre, nous sommes partis en forêt, journée exquise aux rochers de Franchart. Retour de nuit. Nous espérions encore te trouver vis à vis d’un morceau de gigot, de deux bouteilles de vins & de Pics & Vallées de Raoul de la Fagette laissés à ton intention : la pâtée de l’esprit & celle du corps ! Tout cela était intact ! Ta lettre seule était là, sur le La Fagette ! Quel lâcheur tu fais ! Enfin siPage 1 Verso : 2tu nous promets de ne plus être un littérateur « in partibus infidelium » comme l’évêque de Madagascar, tu seras pardonné.En attendant : attention ! :Écris

Lettre-enveloppe de Félicien Rops à Henri Liesse. [Paris], 1887/01/13. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/61

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Page 1 Recto : 1ArdennesMonsieurHenri Liessechez MrBlachèreà Chooz.Par GivetPage 1 Recto : 2Mon Cher Liesse,Je ne sais pas encore si oui ou non, tu as reçu les 65 frs que j’ai eu tant de peine à trouver. Écris moi un mot lisiblement je te prie, dû ton roman être en retard d’un quart d’heure.À toi bienFély

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. [Venise], 1880/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/62

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Page 1 Recto : 1Cher VieuxJ’avais fort envie de te gronder & de te faire un fort discours, mais que veux-tu ? on ne peut forcer les gens à devenir millionnaires malgré eux !! Pour ta gouverne & pour te dire à quel point le million est en main depuis trois mois c’est à dire depuis la mort du grand père je te dirai que le fils, le frère, est en train de faire « bâtir un hôtel ici à Paris, – le million de la sœur est là et c’est enrageant d’avoir affaire à des andouilles de Belges comme toi. – Il y a beau jusqu’un Français serait dans les bottines de la petite !! Enfin tu rates le coche et cela ne se retrouve pas ces choses là. Il n’y a pas comme cela « des masses, de petites demoiselles qui attendent un Monsieur la main gauche sur leur petite virginité, et la droite avec cinquante mille frs de rentes dedans. Tu t’es laissé Endommartiniser !! – Ah quel air flemmeux et bêtement flemmeux on respire dans le pays d’où nous sommes ! – C’est désagrégeant n. de D ! Pour ta regouverne : Jeudi nou

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1879/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/63

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Page 1 Recto : 3JeudiMon Cher Vieux LiesseD’abord dans huit jours tu auras le dessin. Nous allons en causer tout à l’heure.Je suis sur pied, je suis sorti pour la première fois aujourd’hui. Je guibolotte encore un peu. je ne suis pas bien sûr « sur mes orpions » mais enfin ça ira. Quelle drôle de chose ! Il y a des machines auxquelles on ne s’attend vraiment pas & qui vous tombent sur le nez comme une brique. C’est ça qui prouve combien il est dangereux d’être homme !! Enfin grâce à un bon camarade d’antan qui est en même temps un bon médecin je m’en suis tiré & le typhus a été évité ; – mais il paraît que cela y était en plein.J’ai reçu de Perron un billet de 200 frs à l’acceptation. Je l’ai accepté & je l’ai renvoyé à la Banque. C’est une affaire entendue le 30 novembre je serai prêt pour l’échéance & le 30 janvier pour l’autre, – le deuxième billet est fin janvier.Je vais me mettre au dessin, ou plutôt je vais en demander un à Gouzien. Il est en Bretagne  & sera à Paris dans quelque

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1881/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/64

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Page 1 Recto : 1Mon Vieux LiessePour la question d’argent elle est simple : fais établir ton compte par ton oncle, j’ai pleine confiance en toi & en lui. Je te compléterai la somme en billets à la suite des autres & je ferai tout mon possible pour te les payer régulièrement. Ils te seront toujours payés dans le courant du mois certainement. Lorsqu’il y a de forts payements à faire le 1er ou le 15 je ne peux répondre de te les payer à date fixe, mais je peux toujours répondre du payement dans le courant du mois. Le quinze mai je peux reprendre le cours des payements à cent francs & je ferai mon possible d’ici à la fin de l’année pour l’indemniser des cinq billets en retard. Tu sais que je n’aime pas à geindre mais j’ai passé un mois ½ atroce ! depuis que nous nous sommes vus. J’ai cru perdre la vue. En gravant, je me suis flanqué du bi-chromate de potasse dans l’œil & sans Camus et je crois que je devenais aveugle comme Homère car je ne voyais plus ni de l’un ni de l’autre œil ce qui me

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1873/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/65

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Page 1 Recto : 1MardiAu grand galop !Reçu ta lettre, Mon Cher Liesse, – Répondre à MrPierron, j’attendais ta réponse pour le faire. Tout cela va s’arranger & tu recevras 100 frs la semaine prochaine.Bon Courage pour le roman. – Titre intéressant ! avec ton tempérament & ta facilité tu peux faire une bonne chose même pour les lecteurs de l’office de Publicité. Je regrette pour ma part la non publication des « Contes du pays Wallon ». Au fond Lebègue est un sot d’un âge avancé, mais il paie, ce qui fait passer par dessus sa sottise. Ici la littérature active est en plein réalisme : Zola, Goncourt & Flaubert sont les Dieux ; – Daudet suit en troisième ligne, Malot en cinquième. La maison Charpentier (qui l’eut cru !!) est un quise, & si tu avais en tête un roman de mœurs très naturaliste, je peux quand tu le voudras te faire ouvrir les portes de la maison. Connais-tu pas Huÿsmans l’auteur de Marthe c’est un franco-Belge-Hollandais qui habite ici, et a réellement du talent. Son roman a par

Carte postale de Félicien Rops à Henri Liesse. s.l., 1880/09/25. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/66

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Page 1 Recto : 1Monsieur Henri Liesse110 Bd de CourcellesPARIS.Page 1 Verso : 2Mon Cher HenriViens demain tout au matin à quelle heure tu voudras chez moi prendre le dessin frontispice de ton article. Je ne veux pas aller à la vie moderne & j’ai une foule de choses à t’expliquer. Je n’ai pu partir Mardi, il m’est tombé de la besogne forcée, je pars demain à trois heures. Sans faute viens avant dix heures. J’ai eu un mal du diable à faire venir ce frontispice. C’était bien plus simple de le recommencer mais toutes les choses de la vie sont toujours comme cela !À toiFély

Lettre (avec partie déchirée) de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/67

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux Liesse,Donnez moi des nouvelles de la maison Tinant. allez-y par curiosité & racontez moi cela – Dites moi Jodoigne aussi. Si vous alliez chez Fix ? ? ?Cela serait drôle J’ai dans ce con & &cVoir Glatigny ! Vive le GrandNapoléon !!Enfin narrez moi ces fantasticositésIci silence morne& charmant il faitun temps ! Quelbête tu es de partirau Vrai moment !C’est merveilleuxEdmond est venuTell et Pantazissont partis – Je resteavec le Hollandais & l’ombre – la grande ombre dumajor – Tu es parti comme un étourneau sansPage 1 Verso : 2me dire où tu avais fait encadrer les peintures & les aquarelles ? ? ?Vite l’adresse.N’oublie pas la réunion du Mercredi des Anseremmois & dis à Herremans m’a colère lorsqu’on m’a dit que l’on croyait que je n’avais pas été à l’Exposition.À toiFély

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1892/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/68

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Page 1 Recto : 1Lundi.C’est bien, Mon vieux Liesse, c’est moi qui me suis mal exprimé. Pour les Sataniques c’est 200 francs sans le texte, et 250 francs avec le texte, – texte assez long & écrit de ma main. Les planches avec le texte se vendent 350 frs chez les marchands, ainsi que ton amateur peut s’en assurer.Viens si tu le veux, à 1 ½ heures à l’atelier après demain Mercredi j’y serai, cela me fera plaisir de te voir.À toi & à bientôt,Fély

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1875/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/69

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Liesse,Je vous envoie une lettre pour Herman, prenez le train & poussez jusqu’à Buysingen. – S’il n’y est pas demandez l’adresse de Mercier au bureau à Buysingen & là on vous dira où vous pouvez trouver Herman.Il me doit encore de l’argent je le prie de vous remettre 200 francs.C’est lui Mon Cher Liesse qui est la cause de tout. Il avait promis de me payer & il me traîne, vous en ressentez le contre coup. – De plus la maladie de Malassis a retardé de trois mois l’exécution du contrat ce qui m’a retardé moi de « 1 800 frs ! » J’aurais pu l’obliger au termes de nos conventions signées de me payer à partir du 1er mai mais il était malade, il y avait force majeure & l’on ne peut se conduire de cette façon avec des amis que l’on estime. – Je romprai même mon contrat si sa maladie continue ce que je crois malheureusement ; pécuniairement je ne m’en inquiète guère puisque Lemerre & Jouaust m’offrent de le reprendre & seraient enchantés de le faire. – On voit mal de Br

Lettre avec épreuve de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1881/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/70

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CroquisDULUC SŒURS ROBES DE Ville et de Théatre PARISPage 1 Recto : 1Mon Vieux Liesse,Dommartin, homme mûr est à Paris, il voudrait te serrer la main. Nous dînons demain Lundi en pique-nique (cela ira bien jusqu’à 2 frs 50 !) à la Taverne rue Villa-Hermosa – rue d’Amsterdam veux-je dire, – viens soit pour le dîner à 6h. ½ soit après, à 8 heures comme tu voudras, mais viens. – Le 4 janvier Edmond sera à Paris. –« Heureux celui, dit Sainte Beuve qui peut vivre assez loin & assez près des hommes. »« Mais très près des femmes. » ajoute ton ami.F. RopsEt tu fais tout cela homme enviable.

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 1880/04/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/71

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux.Je ne sais réellement comment nous nous en tirerons. Je ne peux pas faire de dessin. J’ai un contrat avec Bonvoisin par lequel je ne peux faire aucun dessin avant que les siens ne soient faits. Il te le dira lui même, et Bonvoisin avant tout est un commerçant, sois en persuadé. Les dessins que j’ai vendus à Bruxelles étaient des dessins faits avant le contrat & que je rachetais ou plutôt que j’échangeais contre de la peinture avec Gouzien qui préfère de la peinture, ou plutôt c’est sa femme qui aime mieux « des tableaux » que des dessins, & Gouzien s’en sépare bien à regret ! Il en a encore deux – dessins – Gouzien, mais il ne veut pas les lâcher, l’un représente une femme ivre « reconduite » par sa fille en grand costume de cocotte, – un sujet que tu dois te rappeller avoir vu dans mes cartons il y a bien longtemps l’autre : Mardi-gras est un croquis que j’avaisPage 1 Verso : 2pris sur nature à l’entrée du cimetière St Onen (le champ des navets comme dis

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 1880/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/72

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Page 1 Recto : 1Jeudi.Voyons Mon Vieux c’est ridicule, les choses que j’ai à te dire ne se peuvent dire par lettre & j’ai des renseignements très spéciaux à te demander. Fixe moi un rendez vous n’importe quel jour, ou viens me prendre demain après ton dîner, ou après demain. Je t’assure que cela ne gênera en rien l’éclosion de Sabine Catalan !! Tu vas bien à la Soirée de Daudet, il me paraît assez juste que tu veuilles bien venir me serrer la main.J’avais une proposition à te faire de la part d’un Mr qui a un journal c’est trop long à raconter. Puis des choses très intimes à te demander à propos de Bruxelles, ce qui ne souffre pas de retard. – Ce n’est pas un dérangement énorme que je te demande là ce me semble. – Donc écris moi sans tarder & dis-moi quel jour je peux te voir. C’est je te l’ai déja dit absolument nécessaire.À toiFély.Si tu réponds à Bergerat dis-lui que j’accepte de figurer sur sa liste. – J’irai le voir ou plutôt je lui écrirai.

Lettre de Félicien Rops à Henri [Liesse]. Monaco, 1873/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/73

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Page 1 Recto : 1CroquisLe nommé olivier.CroquisLe nommé PalmierMon Cher Henri.J’ai écrit à MrPierron pour qu’il m’envoie ici l’argent parce que je reviendrai peut être par Bâle. Écris lui dans ce sens.Je t’enverrai les intérêts, je viens d’écrire à MrDelforge pour mon règlement de compte & le tien.Merveilleux ici ! – je te rapporterai des dessins & je t’écrirai dans quelques jours une forte lettre.Pièce de Gouzien, succès. rappel de Chaumont qui a très bien chanté.Femmes, Palmiers, – roulette & rouleuses. – Je ne touche ni à l’une ni aux autres, je fais quelques belles études sous les Caroubiers & les palmiers de Monte Carlo.Écris-moi vite & parle moi de Bruxelles & des petites demoiselles !Amitiés à nos amis.À toi Cher Ami & à bientôt.FélicienVa chez Cottard – adresse Villa Bella – à Monte-Carlochez MrCamille Blanc Principauté de Monaco

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1871/12/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/74

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Liesse.Je fais le dessin ! Il sera fini demain & porté chez le graveur Ives & Barret demain matin. Artan vous le fera parvenir. Je tâcherai de vous envoyer quelques notes relatives au Salon de Paincture lequel salon est assez imbécile.À propos envoyez moi donc mes effets – paresseux !Amitiés aux amis de l’Art Libre. J’ai rectifié mon croquis & je l’ai parisiennisé d’après nature.Bien À vousFély

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1874/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/75

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux Liesse.Tu as dû & tu dois encore me maudire & avoir été bien embêté par ma faute. Que veux-tu ? C’est un enchaînement de circonstances sciantes qui m’ont fait à ce point manquer de parole : Tout m’a failli à la fois ! Artan devait m’envoyer de l’argent, – néant – Jules Herman achever de me payer ses déplorables billets : rien – Et cet animal de Baños après avoir reçu son travail, file pour Nice sans me payer ! – Il en est résulté que j’ai dû payer mon propriétaire avec l’argent de la Banque en te laissant dans le pétrin ce qui est stupide ! Enfin Je ris – j’ai le courage de rire, polisson que je suis ! de tout cela, parceque les mauvais jours sont passés, & ne reviendront plus ! mais vrai ! J’ai été fortement embêté depuis un an, – fortement embêté ! Tout m’était tombé sur le dos, j’ai eu l’échine forte je t’assure pour ne pas en avoir les reins croqués ; Examine : J’arrive à Paris avec un contrat signé – en poche, – je trouve Malassis malade presque mour

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/76

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Page 1 Recto : 1En double à Bruxelles & à Anseremme.Mon Cher LiesseFais moi le plaisir de me dire si oui ou non tu as reçu une lettre fort longue que je t’ai adressée à Bruxelles il y a trois semaines.Je te serre la mainFélicien RopsSi tu es à Bruxelles fais moi le plaisir d'aller voir 26 rue de la Chancellerie chez Taelemans une peinture: l'attrapage que Gouzien vient de vendre a l'avocat Picart. 

Lettre de Félicien Rops à Henri Liesse. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/77

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Liesse,Tu es introuvable. Je t’ai écrit à Bruxelles & à Anseremme, tu me ruines en timbres-poste ! Réponds vite polisson ! As-tu reçu oui ou non 150 frs expédiés par moi à Anseremme à ton adresse ? ? ? Sinon fais une réclamation à Dinant. J’ai ici mon reçu d’envoi :À MrHenri LiesseAu Repos des Artistes &c &c(avec cent & cinquante francs.)Réponds vite !! Sapristi ! Comment veux tu que je termine mon compte avec MrPierron si je n’ai pas ta réponse ?À toi – À vousFély(En double !)Page 1 Verso : 2Tu m’as demandé des renseignements à propos de l’ancien bal de l’opéra de Paris : – Il n’y avait que les dominos qui allaient au foyer, on ne buvait pas au foyer – on se promenait dans les couloirs comme à la Monnaie mais beaucoup moins qu’a Bruxelles – Il y avait un petit balcon qui donnait vis à vis du foyer d’où les masques « s’attrappaient ». C’est ce balcon classique qui ouvre la pièce d’Henriette Maréchal des Goncourt. – L’Entrée du bal se faisait par un double escal

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1872/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/78

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Liesse,J’ai dû – pour causes graves, manquer votre rendez vous, vous êtes introuvable. Je vous cherche par monts & par vaux pour aller dîner à Buysingen. Vous n’êtes pas même en ce bureau où les solliciteurs & les abonnés en détresse ne trouvent jamais que votre fauteuil désert & vide comme un fauteuil d’académicien.À vous.Je serai demain à 11 heures précises au Pavillon de Flore – je voudrais bien vous parler avant de partir. Je pars à Midi.Fély

Lettre avec épreuve de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 1885/03/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/79

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Page 1 Recto : 1Lundi –Mon Cher Vieux,Veux-tu m’envoyer l’adresse du bon Jouve ? – Ah ! comme il y a une éternité que je ne t’ai vu & que Mercredi prochain on fait chez moi un tout petit dîner d’amis très intimes, on compte sur toi. – C’est simplement pour manger les crêpes que l’on n’a pu manger au Mardi gras, – voilà tout. Tu m’inquiètes, tu m’inquiètes véritablement avec ta façon de travailler qui n’appartient qu’à toi ! Entasser & ne rien publier, mais alors tu seras voué à un perpétuel recommencement ! Nous voici en mars ! le temps de publier va être passé jusqu’en octobre !! Que de temps je ne dis pas perdu, mais gaché ! N’oublie pas qu’on ne voit jamais une œuvre que publiée &– en volume !! On n’est jamais juge dans sa propre cause !! – à Mercredi, je compte sur toi, voilà bien des jours que je ne t’ai vu ! – les dames réclament !Plus de nouvelles d’Edmond ? – Dom épouse joyeusement la belle fille d’Adolph Popp. Eh ma foi il a raison ! – Lemonnier a un succès avec Hystérique. Ce

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Lambrichs?]. [Anseremme], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/80

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Page 1 Recto : 1Mon Cher EdmondLundi matin pas d’épreuves et note que j’attends toujours ici avec Taelemans afin de savoir si oui ou non je dois regraver sur cuivre l’amour qui est sur ivoire, et que cela me coûte « cent sous par jour. » – C’est bête de ta part de rester deux jours à Bruxelles et de ne pas m’expédier les épreuves. – Cela n’est guère difficile à faire ! Enfin ! Expédie moi, tu me feras grand plaisir l’argent restant du billet Herman & si tu le peux celui des dessins de Blanche. J’ai besoin d’argent pour quitter ici. Je dois payer Renée.Je serai Vendredi matin à Bruxelles. Taelemans revient Mercredi soir. Si tu as quelque chose à lui remettre il te l il est à ta disposition.N’oublie pas de dire à Blanche que s’il ne veut pas faire l’affaire des dessins au comptant je ne la fais pas. Je peux vendre certains de ces dessins cent frs & j’ai amateur à Paris.Je t’ai demandé aussi de passer chez Van Gend & de demander 1° Combien coûte par cent kilos l’expédition de bagages gra

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] [Carlier]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/81

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux,Je ne t’ai vu nulle part ni à Bruxelles, ni à Mons à ce fameux passage de train où l’on ne te voit jamais. Tu me disait de te télégraphier si je restais, mais je ne t’ai pas télégraphié puisque je ne restais pas. – Notre dernier déjeuner a donc raté. Quant à Dom. endormi dans les pesanteurs comateuses qui suivent les excès de la maturité ! Ah mon Cher Edmond quand on revient ici on dirait que l’on quitte le terrain nu d’un cimetière pour les dalles chaudes & moites de la serre aux orchidées ! – Sauve toi de ce Bruxelles coûteux, embêtant, & refroidi & canaille à travers tout cela. Les Mignonnes étaient à la gare, souriantes & vibrantes, les Gainsborought bleus en tête, & si jolies que le bon d’Aspremont-Lynden en était féru. Jeudi on part pour Vendôme avec Gouzien & FilleauPage 1 Verso : 2deux jours de la vallée du Loir. En es-tu ? Voyons un bon mouvement ! Ne compte plus sur Dom, – c’est un succédané d’Artan dans un autre genre. Te voilà seul, tourne toi

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Carlier]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/82

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Edmond,Deux mots au galop : Édouard m’écrit que l’argent de la traite de Daniette envoyé par Dommartin qui avait la lettre avec lui en partant est arrivé un jour trop tard & que la traite est retournée à Bordeaux. Que faut-il faire ? – Préviens Daniette. Comment se fait-il que de l’argent envoyé Jeudi n’arrive que Samedi ? Dom n’a donc pas mis la lettre tout de suite à Dinant ? ? –Écris vite. –J’ai été ennuyé de ne pas avoir pu escompter pour toi la traite d’Herman qui n’est escomptable qu’en Belgique puisque je prenais sur moi les ennuis du remboursement Édouard Rops, tu pouvais insister à ce propos auprès de ton père, & me rendre service pour service.Bien À toi Mon VieuxFelyLe gig est à l’eau – au fond. J’ai cherché hier quelqu’un pour le vider & le faire transporter au hangar & je n’ai trouvé personne de disponible & de prêt à se salir, c’était Dimanche. Aujourdhui j’espère être plus heureux avec Marneffe. Cela vous coûtera deux francs de pourboire. Il s’est

Lettre de Félicien Rops à Elmyre Jansen. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/83

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Page 1 Recto : 1Ma Chère Elmyre,Je serai demain à l’atelier à trois heures sans faute. Je serai seul pendant une heure. Nous causerons donc à notre aise comme de vieux amis.Bien À vous, je vous baise les mains sur les joues !Félÿ

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. [Bruxelles], 1874/10/30. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/84

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Ami,Je ne vous écris que deux mots & vous m’excuserez je l’espère lorsque j’aurai l’extrême plaisir de vous voir & de vous en déduire les raisons comme disait mon professeur de rhétorique. Je suis chargé de vous dire de vous apprêter à venir à Bruxelles pour deux ou trois jours – mettons six jours, il faut toujours doubler les doses dans les potions sucrées ; – Probablement à la fin de cette semaine ou au Commencement de l’autre.Dormez donc tranquille en attendant ces heures charmantes. – Moi je spleenétise, je baîlle, j’insulte la Providence quiPage 1 Verso : 2nous fait tomber des morceaux de déluge sur la tête ; & je crois bien que dans deux ou trois mois, je partirai pour des pays bizarres & innomés, afin d’aller épandre sur des humanités plus drôles les fantaisies de mon agréable toquerie. – Le Gouvernement, en sa sollicitude, veut bien à ce qu’il paraît m’envoyer en mission en Portugal pour réclamer je ne sais quel Rubens égaré à Lisbonne. J’ai toujours rê

Lettre de Félicien Rops à Elmyre Jansen. [Bruxelles], 1874/07/15. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/85

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Page 1 Recto : 1Ma Chère ElmyreJ’aurai demain le plaisir de vous attendre vers dix heures du matin. Croyez bien que j’ai pris une vive part à la douleur qu’à du vous causer la mort si imprévue de Madame Jansen, j’ai malheureusement reçu la lettre de faire part il y a trois jours, je revenais de Hollande & cette lettre avait été me trouver à Anseremme.À demain j’espèreBien votre ami Félicien.De sorte qu’ainsi l’affaire Gouzien sera vidée.

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1872/10/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/86

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Page 1 Recto : 1Cher Ami« Les Dieux Jaloux », – les déesses peut être aussi ! ont tant fait que notre grave entrevue subit encore un retard. Comme Minerve qui envoyait des monstres pour combattre & dévorer ses ennemis, ils m’ont suscité mon oncle qui arrive en un convoi de la bonne ville de Namur en pays de ce nom, pour voir la colonne du Congrès & acheter une pelote herniaire à double pression centrale ! – Cet animal qui a oublié de mourir en 1830 pour faire triompher la Constitution Belge, s’attache à ma personne comme une huître à la nacre. – Je le conduirai chez une négresse de ma connaissance que je lui présenterai pour être le véritable « uncle Tom » ! Que le diable le brûle !Donc Mardi à 3 heures. Nous causerons gravement en vieux amis & vous verrez que je vaux mieux que les femmes le croient & que les filles le disent !Bien À Vous Cher AmiFélÿ

Lettre de Félicien Rops à Elmyre Jansen. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/87

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Page 1 Recto : 1Ma Chère Mademoiselle,J’ai prié Liesse, – messager des Dieux, – de vouloir bien vous dire, ou vous écrire que je regrettais de ne pouvoir vous remettre ce soir, le volume que vous m’aviez fait le plaisir de me demander : Les Jeux Mystiques de Gentil-Bernard. – Gentil Bernard sera bien mieux en vos jolies mains que dans les miennes, mais je ne peux tenir ma promesse avant demain soir, – Vendredi, – «Dies Veneris» disait les Latins ce qui veut dire : le jour des jolies femmes. Et ce sera votre jour !Présentez mes compliments respectueux à Madame Jansen, mes compliments gracieux à MlleValérie & croyez moi le plus jeune de vos vieux amisFélÿ Rops’De l’Olympe – le 3e nuage à gauche derrière Vénus, au fond.

Lettre de Félicien Rops à Elmyre [Jansen]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/88

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Page 1 Recto : 1Ma Chère ElmyreJ’ai une affaire que je crois excellente pour vous, à vous proposer. Cela ne souffre pas de retard. Voulez vous venir à midi à l’atelier. J’y serai, & nous pourrons aller déjeuner ensemble dans un petit caboulot de ma connaissance où nous pourrons causer à notre aiseVotre ami FélyToutes mes amitiés à MmeLa Rochette

Lettre de Félicien Rops à [Elmyre] [Jansen]. s.l., 1872/07/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/89

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Page 1 Recto : 1Monsieur Félicien Rops implore son pardon, il avait tant de choses à vous dire qu’il eut fallu pour les écrire les monuments bleus sur lesquels les Indiens gravent leur histoire.Vous lui pardonnerez n’est ce pas ? vous qui êtes la Clémence elle même puisqu’elle est synonyme de la Grâce.– juillet 72

Lettre de Félicien Rops à [Elmyre] [Jansen]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/90

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Page 1 Recto : 1F. revient d’un long voyage & trouve la jolie lettre d’E. – bien tard malheureusement ! – Il ne faut imputer à son cœur les défauts de son esprit. F. espère que la chère E. n’a pas trop changé de sentiments et qu’il sera bientôt assez heureux pour s’en assurer. – Il sait tout ce qu’il a à se faire pardonner, mais nul ne souffre autant que lui de ses défauts que lui-même, ils sont inhérents à sa nature. Sa tête fait des folies, mais elle a des lèvres pour guérir les blessures involontaires qu’elle cause en ses inadvertances.Écrire : à mon nom poste restante à Fosses. (Pce de Namur.)

Lettre de Félicien Rops à [Elmyre] [Jansen]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/91

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Page 1 Recto : 1Ma Chère AmieJ’ai été absent de tous ces jours derniers, je t’écrirai demain.Je te serre la main de belle amitiéTon ami.

Lettre de Félicien Rops à Elmyre [Jansen]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/95

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Page 1 Recto : 1– ElmyreFélicien resté pendant un mois à Arnemuiden vient de repasser par ici, vos lettres sont allées à Damburg parce qu’il avait dit que tout ce qui arriverait à Blankenberghe soit envoyé là. & il n’y a pas été comme il le croyait. Il a été très ennuyé de ce contre temps & vous écrira après demain à Amay. il vous aime toujours et tâchera de vous voir.

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Bailly. s.l., 1892/12/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/98

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Page 1 Recto : 120 Décembre 1892.Mon Cher Bailly,Enfin ! me voilà débarassé, ou à peu près de tous mes ennuis ; et je me semble bien portant. Savez vous ? (on est Belge ou on ne l’est pas !) Savez-vous que voilà un an : le cinq janvier il y aura un an, que j’ai été griffé par le Destin ! – Dites s.v.p. à MrPierre Loÿs, que je n’ai plus vu depuis son départ pour Londres, que « fin courant » il tiendra son dessin, irrévocablement, & que je lui adresse pour tous ces retards mes plus humbles excuses.Mon pauvre Bailly, je viens de passer une bien terrible année, moralement et physiquement ! Mon défaut : et peut être ce défaut est-il une distinguée & noble qualité, c’est d’avoir la plainte pénible. – La Mort, clamée & célébrée des anciens me semble préférable au Gémissement. Il m’est souvenir que j’ai quelque part dit que : pour intéresser les autres à ses « peines il fallait être très riche ». La plainte fatigue les amitiés agréables, & ne les intéresse pas !Enfin je me parais guéri, & je d

Lettre de Félicien Rops à [Arthur-Jean] Le Bailly d'Inghuem. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/99

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Le BaillyAs-tu trouvé les langes ? – Mon ami Liesse te portera ce petit mot & me rapportera de tes nouvelles. –Présente mes Compliments très respectueux à MmeLe BaillyJe te serre la main.FélicienÀ MrLe Bailly d’Inghuem 41 ou 42 R. du Moulin.

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/101

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Page 1 Recto : 1Porterai moi-même le croquisÀ vousFélicien Rops

Fragment de Félicien Rops à [Edmond] [Deman]. s.l., 1888/12/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/119

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Page 1 Recto : 1N.B. Un de mes amis me demande les 7 premiers n°s de votre Bulletin Périodique. S’ils sont disponibles adressez les je vous prie, 19 R. de Grammont à mon adresse. Dans votre dernier Bulletin, je note pour que vous me les gardiez :- N° 1944. Paul Arène : Le Duel aux lanternes2255 - L’Imitation de N.D. la Lune.2271 - Lemonnier. Histoire des Beaux Arts en Belgique.–F.Rops : (eaux fortes)5°Bas fonds de la Société par H.Monnier. tirage bistre. 5 frs.6°Cathéchisme des Gens Mariés Épreuve Japon 5frs14°Les Épaves de Baudelaire épreuve sanguine – 3 frs16°Les Gaietés de Béranger, 4 frs19°Histoire de la Sainte Chandelle d’Arras. 4 f 5021°Les Jeunes France de Th. Gautier – 2 frsPage 1 Verso : 223 Le grand & le petit Trottoir (bistre) 3f. 5031°Phases de la LuneJapon – 5frs.36- Le Sire de Lumey. 3 frs–Lithographies.1°Coureurs d’aventures 3 frs12°Le poète guerrier. 3 frs–Faites moi expédier ces N°s quand cela vous plaira. Nous réglerons après mon retour, ou contre remboursement, si ce

Carte-Télégramme de Félicien Rops à Edmond Deman. [Paris], 1891/02/23. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/120

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Page 1 Recto : 1Monsieur Edmond DemanHotel de NicePlace de la Bourse.Page 1 Verso : 2Je serai à l’atelier demain Mardi de 8 à 10 – à l’hotel de Nice à 10 heures – à l’atelier de 1 à 4 heures. J’arrive des Champs.Mes ComplimentsF.Rops

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] [Deman]. Paris, 1891/03/10. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/121

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Page 1 Recto : 1Paris 10 mars 1891.Mon Cher Monsieur,Vous voyez que je ne suis pas si oublieux que les bons amis en jasent. Je vous envoie l’épreuve promise. Elle n’est d’ailleurs intéressante que pour ceux dont l’intérêt et l’attention sont requis par les choses auxquelles les masses ne s’intéressent pas, ce qui leur crée une enviable distinction, m’est avis. J’ai résumé en ces petits croquis sans réelle importance, mes nouvelles « techniques » pour me servir d’un mot un peu gros, (vernis mous exécutés avec de nouveaux acides & de nouveaux vernis,) à l’aide desquels je veux faire des choses nouvelles, si le Diable m’en donne la force : Diaboli virtus in lombis dit St Augustin. C’est mon père de l’Église de prédilection celui-là. Il connaissait la femelle en dessus et en dessous & il savait sa jauge.Je vais de mieux en mieux, et à la première œuvre qui vaille : je serai guéri ! Ce qui est arrivé, devait arriver. Il y a dix mois que je vivais enfermé comme un putois dans mes roches de l

Carte postale de Félicien Rops à [Edmond] Deman. [Paris], 1891/03/27. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/122

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Page 1 Recto : 1Monsieur Deman Éditeur14 Rue d’ArembergBruxellesBelgique.Page 1 Recto : 2Mon Cher MonsieurJe pars dans trois minutes pour les champs. Je vous écrirai de la bàs de bonnes nouvelles, que j’allais vous écrire.Je vous serre bien la main, à après demain, vous recevrez donc Lundi une bonne lettre.Envoyez moi en attendant la dimension du format de votre catalogue :À MrFélicien Rops 1 Place Boieldieu toujours.F.R

Lettre-enveloppe de Félicien Rops à [Edmond] Deman. [Paris], 1891/04/04. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/123

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Page 1 Recto : 1Monsieur DemanÉditeur 14 rue d’Aremberg 14BruxellesBelgiquePage 1 Recto : 2Épreuves expédiées lettre suit avec explications & développements.F.R

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. s.l., 1891/06/19. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/124

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Page 1 Recto : 119 Juin 1891.Il faut vraiment m’excuser beaucoup, & même me pardonner un peu, Mon Cher MrDeman, car je viens de passer un mois atroce. Ma fille depuis la mi-mai est très malade. Elle a eu de violentes attaques de fièvre intermittente qui prenaient parfois la forme tétanique & allaient jusqu’au plus effrayant délire. Je vous avoue que tout m’était devenu tout à fait indifférent, je n’avais plus idée ni de ce que j’avais à faire, – ni de mes devoirs ni de mes obligations, ni de mes espérances de travail ou de gloire. Comme je l’écrivais à Verhaeren, je suis peut-être un mari douteux, mais je me sens le meilleur des pères. Mon fils, c’est l’enfant des époques opulentes de ma vie, ma fille, celui des jours pénibles, l’enfant pour lequel j’ai abaissé ma morgue de bourgeois ex-riche pour « vendre ». Et puis c’est la fille de mon corps & de mon esprit, et je l’en aime doublement. La voilà debout, toute grandie & toute amaigrie, mais elle est debout, et il me semble que c’est d

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. s.l., 1891/05/13. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/126

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Page 1 Recto : 113 mai 1891Mon Cher Monsieur Deman,j’arrive d’un bout de voyage en Vendée. J’ai votre lettre d’hier, – & j’ai vu Nys d’aujourd’hui. Il ne peut tirer aux conditions que vous lui faites. Je vous conseille le Hollande. De Japon jaune, il n’y en a plus à Paris. Au galop, & à demain. Nous causerons longuement. J’ai beaucoup de choses à vous dire. N’oubliez pas pour Nys que les tirages « propres » sont très chers partout à Paris, et que ses prix sont modérés. Evely est un gentil garçon & un adroit photograveur mais il ne sait pas ce que c’est qu’un tirage. Il n’y comprend & n’y entend rien, c’est simple.Mes bons Compliments.F.R

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. s.l., 1891/06/23. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/127

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Page 1 Recto : 123 Juin 1891.Mon Cher Monsieur Deman,Je vais répondre, d’abord, à la très ancienne demande que vous m’avez faite dans votre dernière lettre, relativement aux dessins du Baudelaire que je dois faire & que je ferai, n’importe comment ! Il m’est presqu’impossible de vous fixer un prix pour ces dessins. Je ne sais pas même dans quel mode je les ferai. Et cependant je les vois faits ! Puis je compte exposer ces dessins un peu partout, et cette clause serait fort désagréable pour l’acquéreur. Faisons les d’abord, & nous finirons bien par nous arranger. Je vais vous renvoyer votre dessin de « Joyenval» avec mes initiales. Quant au dessin pour le Catalogue, je vous le ferai parvenir dans quelques jours. Nys est libre & va se mettre au tirage des eaux fortes de votre catalogue. J’ai retravaillé deux planches.– Dites moi si vous êtes désireux de voir le lot d’eaux-fortes que j’ai, ou plutôt que je vais reprendre. Je vous l’enverrai mais c’est un lot « d’ensemble ».Je crois que vo

Lettre-enveloppe de Félicien Rops à [Edmond] Deman. Vannes, 1891/08/02. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/128

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Page 1 Recto : 1Monsieur DemanÉditeur14. Rue d’Aremberg Bruxelles.Belgique.Page 1 Verso : 2Morbihan – Vannes Lundi 3 Aout.Il faut m’excuser, – & à fond,– si je ne vous ai pas donné de mes nouvelles, depuis un mois bientôt ! J’ai dû partir assez soudainement, avec ma fille, à qui l’on imposait l’air de la mer « le plus tôt possible » ; & nous avons fait un voyage d’exploration aux côtes de Bretagne, de vieilles & bonnes connaissances que nous revoyons toujours avec un nouveau plaisir. Malheureusement ou heureusement, j’ai une habitude déplorable & charmante, (étant donné ma trop nerveuse & trop impressionnable nature,) c’est celle de ne jamais me faire suivre par ma correspondance, & de ne me faire suivre que par les télégrammes ; – et encore ! – Voilà pourquoi je vous envoie des excuses, & des explications : Si je me faisais envoyer les lettres qui me sont adressées, tout repos physique & moral disparaitrait pour moi, je n’oublierais pas que je suis graveur sur cuivre, ce qu’il est urg

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] [Deman]. Saint-Malo, 1891/08/19. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/129

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Page 1 Recto : 1St-Malo, le 19 aout 1891Mon Cher Éditeur,Je suis revenu ici, & j’y reste encore trois jours pour attendre la vente d’un bout de rocher qui me conviendrait fort & qui est d’un romantique à réjouir feu Gudin. J’y batirais ma cabane. Puis je rentre pour tout l’hiver & je vous étonnerai. Le monsieur au fascicule d’eaux fortes sera le quinze septembre à Paris.Mes bons Compliments affectueuxJe vous serre bien la mainFélicien Ropsfugitif et latitant.

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. Corbeil-Essonnes, 1893/08/24. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/130

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Page 1 Recto : 1Demi-Lune (Essonnes)(Seine & Oise)Mon Cher Monsieur Deman,Je ne vous ai pas écrit, comme je devais le faire, & comme je vous l’avais dit, parceque avant de vous faire des propositions pour échanger les lettres que vous possédez et qui m’ont été volées rue des Petits Carmes, où j’avais mon atelier, très probablement, avec tout un stock de gravures, dessins, etc etc, je devais voir mon ami Rodrigues, & causer avec lui de l’affaire. Je l’attends depuis huit jours, & je ne le verrai que demain Vendredi. Dès que je l’aurai vu je vous ferai part de ce que je peux vous offrir pour rentrer en possession de ces lettres, et j’espère que nous pourrons nous arranger.Je n’ai pas eu le plaisir de vous voir à Bruxelles, parce que je n’avais que quelques heures comptées à la minute, pour aller à Liège faire faire mon portrait par le bon graveur Dewitte, qui m’avait demandé de pouvoir le graver ; et retourner à Knocke où ma fille restée chez Verwée, m’attendait pour revenir à Paris par

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. Corbeil-Essonnes, 1893/10/18. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/131

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Page 1 Recto : 118 oct.1893. ½ Lune (Essonnes) Seine & OiseMon Cher Monsieur DemanJe reçois votre lettre à l’instant, j’étais retourné en Bretagne pour affaires, & on avait attendu mon retour pour me la remettre au lieu de me l’envoyer à la Guymorais. Je vous répondrai demain, aujourd’hui le facteur attend et je ne peux que vous accuser reception.Mes bons ComplimentsFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. Corbeil-Essonnes, 1893/10/31. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/132

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Page 1 Recto : 1Demi-Lune, Essonnes, Seine & Oise.Mon Cher Monsieur Deman,Vous ne vous êtes pas expliqué pourquoi je désirais « parler à Rodrigues » avant de vous donner une réponse relativement aux lettres de moi, que vous possédez. Voici pourquoi : sur la foi de quelques paroles entendues de coté & d’autre, et sur des semblants d’indiscrétions de tireurs en taille douce, je m’étais mis dans la tête que vous étiez l’associé de Rodrigues, pour la publication de votre Catalogue. Je n’en avais pas parlé à Rodrigues parce que je sais qu’il déteste que l’on s’occupe de ses publications avant leur apparition. Je voulais vous proposer par son intermédiaire de faire avec vous un échange contre le dossier de lettres dont vous m’avez parlé. Rodrigues m’a dit avoir fait avec vous quelques affaires, mais n’être pour rien dans la publication de votre futur catalogue. Je m’étais trompé, donc.Il ne me reste plus qu’à vous demander le prix auquel vous vendriez ce dossier. notre ami commun Eugène Demo

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. Paris, 1893/11/05. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/133

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Page 1 Recto : 1N°2. Rue du Marché des Blancs ManteauxParis le 5 nov. 1893Mon Cher Monsieur Deman,Je vous assure que relativement à vous je n’ai eu, & je n’avais aucune raison d’avoir, la plus légère « mauvaise pensée. mais je pensais, comme vous d’ailleurs, que au point de vue pécuniaire ces lettres pouvaient avoir une certaine valeur, qu’il n’y aucune improbité, ni aucune indélicatesse à ce que vous les fassiez passer dans une vente d’autographes. Mais aussi que le quelconque acquéreur de ces lettres, pouvait être aussi, d’humeur à en vouloir profiter malhonnêtement, et à essayer vis à vis de moi d’un léger chantage. – Cela m’est arrivé déjà deux fois, depuis que j’ai un peu de réputation. C’est pour cela que, voulant me garder préventivement, je vous ai proposé de me vendre les lettres en question ; voilà tout ! Il est bon de prendre ses précautions contre certains bandits qui profitent de tout pour vous faire donner de la voix ! Je n’ai jamais peur pour moi, mais, pour « l’autre »

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. Saint-Méloir-des-Ondes, 1894/08/28. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/134

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Page 1 Recto : 1La Guymorais par St Méloir des Ondes (Ille & Vilaine)Mon Cher Monsieur DemanNous arrivons ici avec mon gros cousin Demolder  de retour d’une excursion à travers ce que nous appelons la Bretagne archéologique : Rennes, Vitré, Fougères, et le Mont St Michel. Votre lettre m’arrive aujourd’hui & nous allons en causer à la bonne franquette.Je ne peux dès l’abord, aucunement publier à nouveau le frontispice  en question, sans une lettre de Stephane Malarmé à moi adressée, qui me demande de remettre en lumière cette planche.Songez que j’ai une responsabilité vis à vis des premiers acheteurs qui ont payé fort cher l’édition publiée par Dujardin, et ne l’eusse peut-être pas payée ce prix là, s’ils n’avaient pas eu une presqu’assurance que cela resterait « une rareté ». C’est fort délicat.– Au cas où Stéphane Mallarmé veuille bien assumer cette responsabilité, et m’en dégager, moi, je mettrai à votre disposition un certain nombre d’épreuves égal au nombre d’exemplaires que vous p

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1885/03/02. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/135

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Page 1 Recto : 1Lundi matinMon Cher Ami,je vous ferai porter sans faute demain la collection rue de Châteauduz à 10 heures du matin. On vient seulement de me l’apporter, & comme c’est une collection d’amateur & de collectionneur je tiens à y ajouter des notes, pour aider à la description « future » des planches. –Bien À Vous mon ami & merci d’avance.F.RG. m’a dit que s’il avait 400 frs le 5 au matin cela le « charmerait » & cela charmerait surtout ses créanciers. – Il y a plus de cent planches. C’est une occasion qui ne se représentera pas & ne peut se représenter.

Carte-Télégramme de Félicien Rops à [Edmond] Deman. Paris, 1894/11/21. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/136

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Page 1 Recto : 1Monsieur Deman ÉditeurHôtel de Nice. Derrière la BoursePage 1 Verso : 2Mercredi 22 nov.1894Mon Cher Monsieur DemanJe vous attendrai demain Jeudi à mon atelier 4. Rue du Marché des Blancs (ne pas confondre avec la rue des Blancs Manteaux, la rue du Marché des Blancs Manteaux est située vis à vis le 57 de la rue Vieille du Temple.De 10 heures à midi. Cela me fera grand plaisir de vous voir. Le dessin pour Malarmé sera chez moi Vendredi.Affectueux Compliments.F.Rops

Lettre de Félicien Rops à Edmond [Deman]. Paris, 1894/12/18. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/137

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Page 1 Recto : 12. Rue du Marché des Blancs ManteauxMon Cher Éditeur,La matérialisation du frontispice de la grande lyre va avoir lieu. En attendant je vous remercie de l’envoi du catalogue F.Rops. Cela m’a fait très grand plaisir, & j’ai à ce propos une proposition à vous faire : Je vais donc vous établir un frontispice, mais si vous le voulez je vous ferais un premier etat, avec des croquis intéressants en marge, qui feraient de ce premier état une chose intéressante & amusante. Vous pourriez mettre ce premier état en vente au prix de vingt frs l’épreuve, facilement. Pour ce travail qui me coutera quelque peine nous pourrions nous entendre à l’amiable. Je vous demanderai quatre exemplaires du catalogue et en plus vingt cinq épreuves de la Tante Johanna et douze épreuves de ce premier etat de la grande lyre. Voilà c’est simplePage 1 Verso : 2et vous voyez que je ne suis pas trop exigeant.Un mot je vous prie, vous pouvez compter sur le frontispice et si nous nous entendons sur le 1er É

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] [Deman]. s.l., 1895/01/12. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/138

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Page 1 Recto : 1Samedi 12Votre Carte tombe à pic : depuis deux heures je rage en faisant dix fois le tour de mon atelier pour trouver la dimension que doit avoir la planche pour le volume de Mallarmé. Vous m’avez envoyé cela, n’est ce pas, cependant ? Le 15 février on pourra tirer le 1er État. J’y tiens autant que vous. Envoyez à nouveau vite la dimension du format s.v.p. – Dimension du volume.Très bons ComplimentsFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. s.l., 1895/02/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/139

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Page 1 Recto : 120 février 1895Mon Cher Monsieur Deman,J’ai vu hier Mallarmé à la réunion préparatoire, chez Daudet, des membres du Comité de Goncourt. Je lui ai dit que je vous écrivais, & que de son côté, il veuille bien vous prier d’écrire à Dujardin (28 Rue Vavin) comme éditeur. Voici pourquoi Dujardin est un héliograveur original, dans le genre de Rops, qui ne travaille guère qu’à ses heures, et quand l’éditeur lui met l’épée aux reins. Il a le dessin de la grande lyre depuis pas mal de temps & je réclame la planche, mais si vous lui réclamez la planche vous-même la planche cela fera bon effet. Dites lui qu’aussitôt terminée, il veuille bien la faire remettre chez moi rue du marché des Blancs Manteaux contre remboursement, – qu’il vous rendra un véritable service, (il est très sensible aux politesses !) et si on le rudoie, nous n’aurons pas la planche avant Paques & la Trinité.MrDujardinhéliograveur28. Rue VavinMoi aussitôt la planche reçue, je m’y colle & vous recevrez en trois o

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. Paris, 1895/02/22. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/140

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Page 1 Recto : 1Paris le 22 février 1895Mon Cher Monsieur Deman,Je viens de recevoir la planche * Je veux dire les premières épreuves. Dujardin ne m’a pas encore envoyé la planche. Je lui écris de me l’envoyer contre remboursement. Aussitôt reçue, je vous enverrai le reçu. Cela coutera (je juge d’après le travail de Cent à cent & cinquante frs. . Elle n’est pas mal, mais il faut de la retouche. Répondez-moi si vous acceptez mes propositions relatives à la « Tante Johannã ». Je vais me mettre aux marges, difficiles à faire à cause de leur petitesse.Cela va donc marcher.À Bientôt le plaisir de vous lire.F.R

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. Paris, 1895/02/23. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/141

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Page 1 Recto : 1Paris Samedi 23 février 95.Mon Cher Monsieur DemanJe vous ai annoncé que MrDujardin avait été particulièrement aimable avec moi en ne me faisant pas attendre le cuivre outre mesure. J’ai aujourdhui déja travaillé à la planche, Mercredi j’aurai tout retouché, & je pourrai me mettre aux marges, Jeudi. Quand cela sera harmonisé, cela pourra faire une planche très fine & d’un fort joli aspect me semble-t-il. Je vous enverrai Jeudi ou Mercredi même peut être une épreuve tirée par Nys du premier état sans les marges, avec le reçu de Dujardin. Dujardin qui est en veine de gracieuseté à mon endroit ne m’a demandé que cent francs pour la planche, au lieu de 150, qu’il demande d’ordinaire pour des planches de ce format.Veuillez me faire parvenir ces Cent francs, s’il v.p. – Vous savez qu’à Paris depuis MrFaure le président jusqu’à Faure le baryton on n’a jamais trop d’argent.Si vous pouvez m’envoyer quelques pages du texte de Malarmé pour les croquis de marge, cela me ferait gran

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. Paris, 1895/02/25. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/142

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Page 1 Recto : 1Lundi.Mon Cher Monsieur DemanJe suis de votre avis, c’est cher le Dujardin, mais il faut songer qu’il est le seul qui puisse lutter avec les Allemands, et qu’il demande jusqu’à mille francs, pour un portrait un peu grand. Il a été très modéré pour cette fois. Tous les autres photograveurs Parisiens n’existent pas. Goupil est encore plus cher, & ne livre que des cuivres galvaniques, sur lesquels mon vernis mou & mes pointes sèches légères ne donnent pas de bons résultats. Les cuivres dont se sert Dujardin sont bien planés, ce sont d’excellents cuivres ; puis il comprend la retouche des graveurs, et vous donne des morsures, qui peuvent disparaitre en laissant votre travail dernier, & qui vous empêchent de devoir faire tous les travaux de décalque abrutissants, & qui ôtent la fraicheur de l’exécution. Tous les graveurs de Paris font ébaucher leurs cuivres par lui. Un cuivre un peu important se paie 500 ou 600 francs. Estimons nous heureux de ne payer que 100 au lieu de 150

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. s.l., 1895/02/28. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/143

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Page 1 Recto : 128 fév 1895La voilà retrouvée cette lettre !! Mon Cher Monsieur DemanDès que je tirerai des épreuves, je vous en enverrai une. Je ne tire jamais d’épreuves de la photogravure avant qu’elle ne soit tout à faitretouchée & que je n’ai fait en marge un croquis. C’est un avant premier état. Une épreuve pour vous, pour Mallarmé, une pour Ramiro, (pour la description) pour moi, une pour Nys l’imprimeur, cela nous fera cinq épreuves. Cela vous fera attendre le premier etat « vrai ». Si voulez j’en tirerai deux épreuves pour vous, mais pas plus ! Songez que nous tirons sans aciérage et j’ai ajouté à la photogravure un ciel à l’aqua-tinte d’une délicatesse et d’une finesse idéales. Un rien & le ciel n’y serait plus ! Je fais faire ces photogravures en pâles décalques & c’est ce que les photograveurs courants réussissent le moins. C’est pour cela que nous avons recours, malgré ses prix élevés à Dujardin. Il fait des décalques sur cuivre pâles et nets. Malgré l’épaisseur des vernis

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. s.l., 1895/03/03. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/144

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Page 1 Recto : 1Dimanche 3 mars,Mon Cher Monsieur Deman,Avez vous reçu un bout de lettre de moi vous accusant réception des cent frs pour Dujardin ? avec le reçu de Dujardin, joignant. J’ai un domestique, que je vais d’ailleurs renvoyer à son vignoble, qui perd mes lettres, et qui mes lettres perdues, ne sait pas si elles ont été jetées à la poste ou non. Envoyez moi s’il vous plaît, un mot pour me dire, sur une carte postale ce qui en estMes bons Compliments,F.R

Carte postale de Félicien Rops à [Edmond] Deman. [Paris], 1895/03/15. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/145

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Page 1 Recto : 1Monsieur Deman éditeur 16 Rue d’Aremberg Bruxelles BelgiquePage 1 Verso : 215 mars 95.Mon Cher ÉditeurLes épreuves partiront demain Samedi. Elles sèchent, je vous en envoie deux du très premier état. À bientôt la suite.Bons ComplimentsF.R

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. Corbeil-Essonnes, 1895/04/07. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/146

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Page 1 Recto : 1Dimanche des Rameaux 95Moulin-Galant.À La Demi-Lunepar EssonnesSeine & Oise7 avril 1895Mon Cher Monsieur Deman,Jeudi prochain, je vous enverrai un exemplaire des épreuves avec marges le 1er État, dont je remettrai une épreuve de bon à tirer à Nys. Seulement je ne lui remettrai pas la planche. M’est avis qu’il vaut mieux qu’il tire cet état dans mon atelier. Pour le reste il pourra tirer chez lui. Écrivez lui, et en même temps à moi, le nombre d’épreuves que vous voulez avoir 1° de l’État premier. 2° du tirage ordinaire.Suivant ce que je vous ai dit aucune épreuve du 1er État ne sera distraite, c’est pour cela quoique j’aie en Nys toute confiance qu’on peut accorder aux imprimeurs honnêtes, j’aime mieux pour ma satisfaction, que ces épreuves du premier état pour lequel vous pouvez demander un prix fort, soientPage 1 Verso : 3tirées chez moi et numérotées et signées par moi. Pour ce, vous paierez en plus à Nys son prix de déplacement, que je lui paie, chaque fois qu’il vi

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. s.l., 1895/04/19. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/147

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Page 1 Recto : 119 avril 1895Mon Cher Monsieur DemanPatientez cette semaine prochaine, à la fin de la semaine vous recevrez la planche ou du moins les épreuves du 1er État : quatre croquis nouveaux, les trois autres « d’essai » sont effacés. – Il m’est tombé un ouvrage commencé depuis longtemps, à finir, et cela m’a poussé en retard, puis des arrivages de Belges en mal d’exposition etc etc etc, mais c’est passé et je retourne à notre affaire.À bientôt & bons ComplimentsFélicien Rops

Télégramme de Félicien Rops à [Edmond] Deman. [Paris], 1895/05/18. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/148

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Page 1 Recto : 1MrDeman ÉditeurHôtel de Nice Place de la BoursePage 1 Verso : 2Mon Cher Monsieur Deman,Vous me feriez grand plaisir en venant Dimanche, demain, déjeuner avec nous et quelques amis, avec Verhaeren, tout à fait sans façon, en paletôt de voyage. 2 R. du Marché des Blancs Manteaux. Pas d’excuse !Bonnes amitiésFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. Paris, 1895/05/21. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/149

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Page 1 Recto : 1Paris 21 mai 1895Mon Cher Monsieur DemanSi vous voulez passer demain par l’atelier vers dix heures du matin, de dix à onze heures, je pourrai vous montrer les cinq pièces des Sataniques en beaux exemplaires ce qui devient très rare. Je vous remettrai mon portrait, et vous choisirez une photo de ma fille que vous me ferez le plaisir d’offrir de ma part à MmeDeman.À votre prochain voyage, la collection Gouzien sera mise en ordre & je me ferai un plaisir de vous la montrer. – Les pièces que je me suis engagé à joindre à la collection y seront ajoutées.Si je ne vous ai pas vu à dix heures ½ demain, je tâcherai de vous envoyer les Sataniques et les portraits, mais je ne réponds de rien étant trèstrèsoccupé & devant partir à midi pour aller passer mon « Ascension » à la Demi-Lune.Les Sataniques quoique devenues très rares, vous seront côtées au prix courant ancien : soit 250 francs.Compliments affectueux.Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. Paris, 1895/05/28. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/150

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Page 1 Recto : 1Paris le 28 mai 1895Mon Cher Monsieur DemanJ’ai fait remettre : Hôtel de Nice place de la Bourse, à votre adresse au jour dit par ma concierge, un colis renfermant :1° Mon portrait pour vous,2° Celui de ma fille pour MmeDeman.3° Les cinq pièces des Sataniques.Avez vous reçu cet envoi ?Je vous enverrai Samedi prochain une épreuve ou deux de la Grande Lyre 1er État. Puis je remettrai à Nys la planche vous lui direz combien il doit tirer de ce 1er État sur quel papier etc, etc. Il fera ensuite effacer cet état (marges) ce qui constituera l’état définitif. Vous lui indiquerez ensuite combien il doit tirer de ce dernier état, sur quel papier &c &c.Puis au reçu des épreuves de ce premier état, vous aurez la bonté de m’envoyer contre ces épreuves la planche de la Tante Johannã et les exemplaires de la 2e Édition du livre de Ramiro, promis.Recevez Cher Monsieur mes affectueuses Civilités.Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. Corbeil-Essonnes, 1895/06/04. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/151

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Page 1 Recto : 1La Demi-LuneMoulin-Galant par Essonnes (Seine & Oise)Mon Cher Monsieur Deman,J’ai bien reçu les 250 frs des Sataniques, seulement je tiens fin juin a la retouche & à l’ajoute du texte. Ce sera la dernière collection des Sataniques qui aura le texte « écrit ». Les subséquentes l’auront autographié ou photogravé. Ce sera une collection rare. À bientôt donc prévenez moi de votre arrivée deux ou trois jours à l’avance, afin que je puisse vous joindre vous et les Sataniques.J’espère pouvoir aller en Belgique avec ma fille et je la présenterai à Madame Deman avec grand plaisir. J’espère avoir fini les marges du frontispice cette semaine, quoique je ne sois pas en veine de production, et alors je fais « mauvais » ce qui m’est toujours fort désagréable, parlant à ma personne »Donc à bientôt, présentez mes Compliments à Madame Deman, et à vous, une bonne poignée de main.Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. Corbeil-Essonnes, 1895/06/26. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/153

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Page 1 Recto : 1½ Lune, Essonnes,(Seine & Oise)26Mon Cher Monsieur Deman,Lundi, je ferai tirer mon cuivre par Nys et je mettrai immédiatement les épreuves à la poste. J’ai été malade & de façon grave, je me suis trouvé dans l’impossibilité de continuer ces marges, – une vraie fatalité ! – J’ai dû les faire effacer et recommencer, c’était mauvais, il fallait en faire le sacrifice. Je suis bien ennuyé de vous ennuyer, mais c’est encore moi le plus ennuyé de tous, croyez le.Je suis encore à Paris jusqu’au 8 juillet ou dix au plus tard. – Je vous dis cela dans le cas où vous projetteriez un tour ici.N’oubliez pas dans ce cas les Sataniques, je tiens à y ajouter le texte.Au galop & bons ComplimentsFélicien RopsSi vous venez vers le Dimanche 30, venez passer ce Dimanche 30 à la Demi-Lune. On prend le train de 9 heures 35 du matin. Billet d’aller & retour, 3e classe (c’est de règle !) pour Corbeil. à Corbeil on trouve le Félicien Rops avec sa carriole à la porte de la gare, à gauche en sortan

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. Corbeil-Essonnes, 1895/07/09. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/154

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Page 1 Recto : 1Quelques mots au triple galopDemi-LuneEssonnes (S. & O.)9 juillet 1895Mon Cher Monsieur Deman,Je reçois seulement votre lettre & fort à propos. Notre voyage en Bretagne est remis jusqu’au 21 juillet. Lundi. Si vous voulez venir vers cette date vers le 18 ou le 19 cela me va, ou plus tôt du 15 aussi Quant à la collection Gouzien elle est là non arrangée, mais somme toute, je n’ai qu’à y ajouter les gravures faites depuis la vente par moi. Je vous écrirai demain, le facteur attend en buvant dans la cuisine une bolée de vin, il en est à sa troisième, il en jauge une ½ douzaine ! Ah ! ma correspondance me coûte cher !À demain, en steeple chase !F.RPas vu Verhaeren, et cependant je l’eusse revu allégressement. Donc venez quand vous. voudrez Je retourne à Paris demain, mais je reviens ici

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. Paris, 1895/07/11. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/155

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Page 1 Recto : 1Paris mercredi.Mon Cher Monsieur DemanN’oubliez pas que Dimanche 1414 juillet14 juillet naturellementJe suis aux champs !! Je pars à 3 heures Samedi gare de Lyon. Si cela vous va venez passer cet horrible Dimanche à la ½ Lune. Prenez train 9 h ¾ du matin gare de Lyon, avec Verhaeren aussi. Je serai à Corbeil à la gare avec chariot.Vous pourrez être le soir à Paris, si vous le voulez. Jusque Samedi 3 heures je ne quitte pas ParisBons Compliments.Félicien Rops

Télégramme de Félicien Rops à [Edmond] Deman. [Paris], 1895/07/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/156

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Page 1 Recto : 1MrDemanHôtel de NicePlace de la BoursePage 1 Verso : 2Mon Cher MrDeman,J’arrive et je trouve votre telégramme J’ai peu de pièces disponibles, une trentaine. Serai à trois heures à l’atelier aujourdhui, et Dimanche jusqu’à midi.Prix fixé pour les marchands 20 frs quelque remises pour les petites pièces 15 frs au lieu de 20 frs. Que l’âme du Vieux Rogier me congratule !À vous & à bientôt.et bons remercîments à MmeDeman pour son aimable visite.Félicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] [Deman]. s.l., 1895/07/25. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/157

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Page 1 Recto : 1Jeudi 25 juillet 1895C’est trop bête ! Tout ce qui est arrivé Samedi et Dimanche derniers tout ces rendez vous manqués, ratés, perdus, viennent de moi. Par je ne sais quelle fantastique errance, je me suis imaginé que j’étais un jour en retard que « j’étais » « Vendredi » lorsque « j’étais Samedi » d’où des rendez vous fixés, embrouillés, et auxquels je ne pouvais arriver. De la folie pure, Sainte Anne ou Charenton prochains. Excusez les fautes de l’auteur ! s.v.p. – Mais oui c’est convenu : Demain Vendredi la planche de Mallarmé sera au tirage avec trois croquis de marge. Je pars le 30 juillet au matin, pour St Malo, c’est fixé, absolument. – Ah ! autre chose : J’ai à votre disposition un carton d’eaux fortes, mais comment expédier cela ? Les prix sont marqués, il y en a de dix frs (pas beaucoup) de 15 et de 20 comme je vous l’ai dit. Cela ne peut s’en aller tout seul ces dames là. Il leur faut le bras d’un brave Monsieur, d’un porte-respect, sans cela les gabelous Bel

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. s.l., 1895/07/13. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/158

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Page 1 Recto : 1SamediMon Cher Monsieur DemanMalgré le temps polaire, je dois aller demain, – donc ce soir à la Demi-Lune. Je suis chez moi pendant toute cette matinée de Samedi. Je travaille à la planche qui sera finie Mardi prochain. Je serai très heureux de serrer la main au bon poête Verhaeren et à vous.Bons ComplimentsFélicien RopsJ’ai à vous remettre un portrait du susditF.R

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. Corbeil-Essonnes, 1895/08/02. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/159

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Page 1 Recto : 1La Demi Lune 2 aout 1895.Mon Cher Monsieur Deman,Tel que vous me voyez, je reviens du fond de la Bretagne. Affaire sérieuse judiciaire embêtante ; indispensable et absolue présence ! – Aurez demain lettre qui vous rendra le calme et la sérenité perdus !J’ai été bien embêté, mais maintenant les jours « fas » vont enfin revenir et je pourrait cesser d’etre l’être embêtant & digne d’injures que je suis !À Bientôt la satisfaction pour vous et pour moi.FR

Carte postale de Félicien Rops à [Edmond] Deman. [Paris], 1895/08/09. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/160

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Page 1 Recto : 1Monsieur Deman Éditeur 16 Rue d’Aremberg Bruxelles (Belgique.) Page 1 Verso : 2Cher Monsieur,Lundi matin vous aurez en main les épreuves du 1er État du frontispice de Mallarmé. En retour je compte recevoir la « Tante Johannã » et les exemplaires du Catalogue, promis.Lettre relative aux épreuves suivra. –Bons ComplimentsF.R

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. s.l., 1895/08/14. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/161

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Page 1 Recto : 1Mercredi 14 Aout.Mon Cher Monsieur Demanje suis content si vous êtes content. Quant à realiser le reliquat de vos souhaits, – à part le carton dont nous parlons toujours, et qui évidemment va avoir lieu, ce qui reste à faire : épreuves in-folio, épreuves du livre etc etc, ne me regarde mie, – c’est affaire entre vous et Nys. Mardi, Mercredi (au plus) 20 aout, je pars pour La Guymorais. J’y resterai un mois. jusqu’aux derniers jours de Septembre. Puis je viens me replonger dans les ors et dans les pourpres de l’Automne de la ½ Lune, jusqu’en fin octobre. Seulement tous les Jeudis je serai à Paris. Besoin de garder mes nerfs luisants, & de ne pas devenir par trop horticulteur. Je suis trop jeune !! !! !Voici mon adresse bretonne :À la Guÿmorais, par St Méloir des Ondes (Ille et Vilaine.),La Guymorais ! en Celtique, en breton : La Mer du Guy !Demolder sera des nôtres, si vous avez quelques loisirs venez nous rejoindre, voici comment on vient en ce Finis Terrae : on prend u

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. Corbeil-Essonnes, 1895/08/14. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/162

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Page 1 Recto : 1Demi Lune 14 aout 1895Mon Cher Monsieur Deman,J’ai remis Samedi à Nys, la planche avec les croquis de marge, & aciérée, avec votre note pour le tirage. Je lui ferai Vendredi, (je dois le voir Vendredi chez moi) part de vos désirs quant à la coupure de la planche après le tirage du 1er État. Cela a d’ailleurs toujours été dans nos projets, le tirage du 1er État fini de faire à l’instant effacer les croquis et réduire au dessin central simple la susdite planche, comme il me semble que c’était entendu entre nous.Quant au carton, nous allons nous en entretenir. Au lieu de vous réunir une cinquantaine de planches « courantes » soignées d’ailleurs, je voudrais après ces vacances d’aout-septembre vous en réunir cent de grand choix avec les textes et des retouches où besoin est. Cent ou Cent et cinquante. de facon a ce que vous ayiez à la rentrée d’octobre une collection hors ligne, toujours au prix convenu & le plus minime : 15 frs les petites planches, vingt les grandes. Si c

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] [Deman]. Paris, 1895/08/16. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/163

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Page 1 Recto : 12. R. des Blancs ManteauxAu galop :Vendredi matin, Nys vous portera fin de la Semaine prochaine, ou dans le milieu, ou plus tôt, je ne sais le lot d’épreuves auxquelles, il n’y a rien à retoucher avec des épreuves de la grande Lyre. Je marque d’un : 1 les épreuves à 15 frs et d’un 2 les épreuves à 20 frs. Nous effacerons deux ou trois croquis, cela vaut mieux.Je pars aujourd’hui pour la Guymorais. Envoyez toujours, 2 Rue des Blancs-Manteaux  la Tante et les exemplaires convenus. J’en aurai besoin, le plus tôt possible.Affectueuses CivilitésF.R

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. Paris, 1895/06/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/164

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Page 1 Recto : 1Paris2 R. des Blancs Manteaux.Mon Cher Monsieur Deman,Au reçu de la présente, faites moi le plaisir de me repondre catégoriquement sur votre conscience, à la question suivante : Que pensez vous moralement de Monsieur Édouard Dujardin, ancien Directeur de la Revue Indépendante ? ?? ? Sous le sceau du secret le plus absolu bien entendu, vous pouvez être certain de toute discrétion. mais la chose est d’une très grande importance, et j’ai besoin d’une opinion nette, J’ai besoin d’une réponse pour Vendredi s.v.p.Important.Ma fille qui arrive avec moi, des champs vous envoie tous ces remerciements pour vos beaux et bons souvenirs et y est fort sensible.Mes bons Compliments à tous deuxFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. Corbeil-Essonnes, 1896/06/17. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/166

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Page 1 Recto : 117 Juin 1896Demi LuneEssonnesSeine & OiseMon Cher Monsieur DemanMais je suis tout à fait sorti du « nimbe Ropsien » seulement jamais je ne continue ou je ne reprends des affaires commerciales lorsque celle-ci ne sont pas entièrement terminées. Or entre nous les dernières ne le sont pas. Sur les affaires esquissées par Nys l’an dernier, il y a un reliquat de dû : Trois cents ou trois cents et vingt francs restent dûs. Je vous prie de terminer ce petit compte et nous reprendrons nos affaires. Entre nous je vous engage à le faire le plus vite car il me reste un lot fort avantageux dont les Sataniques & quatre dessins très intéressants.Je suis momentanément retiré à la campagne : Demi-Lune-Essones Seine & Oise. Si vous venez en France, venez me dire bonjour.Mes Compliments à MmeDemanJe vous serre affectueusement la mainFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. Corbeil-Essonnes, 1896/07/27. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/167

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Page 1 Recto : 1Lundi 27 juillet 1896 Demi-Lune, Essonnes (Seine & Oise)Mon Cher Monsieur Deman,J’ai pris des arrangements avec MrLéon Deschamps mais des arrangements tout à fait primordiaux et susceptibles de révision ; – quant aux lettres de Juin, j’ai bien reçu frs 175 mais ce compte là reste entr’ouvert, parce que Nyst prétend qu’il n’est pas juste et se réserve une protestation dont il doit me donner le texte en détail et que je vous ferai toucher dans quelques jours.Mes bons compliments à vous ainsi qu’à MmeDeman, et à bientôt,Félicien Rops

Carte de visite de Félicien Rops à [Edmond] Deman. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/170

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur DemanMrVos vous donnera des explications et vous dira les tristes jours qui ont passé dans ma vie. Je suis sauf encore une fois.avec mes ComplimentsFélicien Rops

Carte de visite de Félicien Rops à Edmond Deman. s.l., 1895/08/16. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/171

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Page 1 Recto : 1À mon tour de réclamer :Et la Tante Johanna ? ?Et les Exemplaires du Catalogue ? ? ? ?

Lettre de Félicien Rops à [Alfred] Gérardin. Bièvres, 1884/06/02. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/175

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Page 1 Recto : 1Bièvres Lundi 2 juin 84Mon Cher Monsieur GérardinJe serai à Paris Mercredi 4. à dix heures du matin & j’aurai grand plaisir à vous voir & à vous montrer la collection en question. J’ai reçu un petit mot de notre ami Ritter qui me disait que vous acceptiez mes propositions. Je ferai tout ce que je peux pour vous trouviez avantage à notre petite conventionJe vous serre la main bien affectueusementFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. [Paris], 1885/02/17. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/176

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur & Ami,Auriez vous la bonté de passer par le 21 de la rue de Grammont après votre dîner aujourd’hui Mardi – ou Jeudi si cela vous va mieux ? – J’ai une petite demande à vous faire relativement aux dessins que je voudrais graver.Je vous serre affectueusement la mainFélicien RopsParis le 17 Fevrier 1887

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1885/03/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/177

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Page 1 Recto : 1Excusez Moi Mon Cher Ami de n’avoir pu vous envoyer ce colis plus tôt. L’être fantastique en question m’a apporté la collection à 10. heures du matin. & dans un état pitoyable comme mouture. J’ai tout retapé & noté. C’est une collection de collectionneur comme vous le voyez. – Et pour rien. Il y a 127 pièces, pour 400 frs : Seulement, il les demande pour Jeudi à 9 h. du matin !! ! – Et voilà deux jours que j’attends ses portefeuilles, – lesquels j’ai dû changer aussi. Il y a là des pièces bien rares & bien curieuses.À vous & merci d’avance.Au triple galop.F.Rops

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Deman. [Paris], 1895/05/28. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/178

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur DemanCi-joint : Le portrait de F.Ropsid de Claire RopsLes 5 pièces des Sataniques

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Paris, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/185

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Page 1 Recto : 1Croquis9 Passage Ste MarieRue duBacFg St GermainParisAu reçu de la présente prends un bon crayon & dessine moi, & expédie moi tes armoiries, – joints-y l’indication des Couleurs. – Vite par retour du courrier ! Je dois partir pour Monaco, – où l’on chasse & l’on déchasse, – dans une huitaine de jours & de là je m’embarque pour les pays les plus extravagants.Croquisqui sait où nous pousseLe Vent de la Mer ?qui sait si le mousseSera Rouge ou Vert !! !Page 2 Recto : 2Je ne veux pas partir – on ne sait jamais si l’on revient ! sans m’acquitter en partie de tout ce que je dois à Madame Claire de Donéa – en partie, car on ne s’acquitte jamais avec elle ; elle a une façon d’être bonne & charmante qui lui est propre & que je n’ai rencontrée chez aucune autre, & l’on se plaît à rester son débiteur à perpétuité. Je vais lui faire en attendant un éventail « moyen âge » « de mon mieux » cela ne sera pas considérable, mais il me faut tes armes, cela fera bien dans le coin.Dis à Junb

Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. Dalécarlie, 1874/08/25. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/187

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Page 1 Recto : 1CroquisAu Lac Siljan25 Aout 74.63e degré de latitude Nord.Mon Cher Léon,J’arrive comme Don César de Bazan « des pays les plus extravagants » – . je trouve ta lettre aujourdhui Samedi. Je m’empresse (!) d’y répondre & j’accepte avec grand plaisir ta bonne invitation.Présente toutes mes excuses à Mmede Donéa & prie la de m’accorder mon pardon – il y a un an que je dois lui porter un éventail (!! !)Elle me pardonnera : la clémence & la grâce sont synonymes & sœurs.Je me mets à ses pieds.Ton vieux compliceFélÿAteliers : 68 Rue Lefrancq. Bruxelles.Je t’envoie le portrait de mon hôtesse au lac Siljan. –

Lettre de Félicien Rops à Victor [Rops]. [Paris], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/191

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Page 1 Recto : 1CroquisCroquisCroquisMon CherVictor –Édouard est ici – je lui ai donné l’hospitalité jusqu’à ce qu’il soit installé dans une place qu’il est parvenu à trouver & dans laquelle il entrera le 15 Septembre. Je crois qu’il fera son affaire ici tout doucement. Paris a beaucoup de ressources & Édouard est plein de courage & d’espoir.Je t’écris Mon Cher Victor pour une chose qui me fera plaisir. Édouard me dit que tu as l’Album, – cet album renferme du papier Wizernes et j’ai commencé une série de dessins sur ce même papier Wizernes. Ce n’est pas que ce papier est rare mais il varie souvent de teinte – & comme j’ai commencé « dans cette teinte » la série, je désire continuer dans la même teinte. Coupe les dessins qui sont dans l’album garde les pour toi & envoie moi le papier, qui d’ailleurs n’a aucune valeur pour toiTu n’y perdras du reste rien Mon Vieux & je te ferai en échange à Anseremme où je serai Dimanche pour deux mois la plus polissonne des cricrites parisiennes – Je t

Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. Bruxelles, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/192

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Page 1 Recto : 1CroquisMon Cher Léon.Vrai je n’ai pas de chance, chaque fois que tu me fais la gracieuseté de m’inviter à passer un bout de soirée chez toi, Saint Guignon – le patron des bossus, m’envoie au diable vert peindre je ne sais quoi. – Je trouve ta lettre en revenant d’Anvers où j’ai été, dans le costume gracieux ci-dessus mentionné, faire le portrait d’une foule de petits bateaux qui n’avaient rien fait pour cela, les pauvrets ! – Ah mon ami ! il faut avoir la muse au corps, pour peindre par un temps pareil ! J’avais le nez sans connaissance & j’ai trouvé un phoque dans mon huile de lin ! – J’ai du mettre un cache-nez àPage 1 Verso : 2mon bleu de Cobalt & si je n’avais pas fumé comme un staemer on m’aurait rapporté à Bruxelles à la cuillère : vanille & framboise !! Deux degrés de plus ! & je n’étais plus le peintre le plus intéressant de la jeune Belgique. – (il y a un prospectus pour les dames en dessous de trente-neuf ans & les Vénus en uniforme.) je passais à l’état de si

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/193

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Page 1 Recto : 1CroquisVoici son galbe rajustant son patin au Skating.Mon Cher LiesseUn Service au galop. Voici la Situation : Gouzien – Armand a séduit une jeune fille qui est une « bien grrrrande dame !! » comme disait Mélingue – Elle vient chez moi, (je prête mon atelier à Armand), et aujourd’hui elle y a laissé un bouquet de Cyclamens roses avec une inscription : De la part de la petite amie inconnue. Je l’ai vue j’en suis fol, et dès que Gouzien en sera sorti, je veux y entrer, – avec son consentement ! elle est simplement merveillleuse ! J’en suis fol te dis-je ! – Envoie moi donc un sonnet en quelques vers sur les cyclamens laissés dans l’atelier ! Je te réexpédierai un joli croquis enPage 1 Verso : 2échange, fais vite ! – Et le croquis suivra !Tu me sauves le cœur !Fais n’importe quoi paraphrase quelques chose comme ceci. D’après cette prose :Le Cyclamen aimé la douce fleur alpine –Dans le grès bleu de Flandre s’étale en souriantL’ odor di femina– qui parfume l’atelierSemble s’

Carte de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1892/01/19. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/194

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Page 1 Recto : 1Mercredi.Mon Cher ami je t’écris le cœur navré. Notre beau petit garçon a été enlevé cette nuit par une convulsion interne. C’est un très grand malheur pour nous. Je suis, nous sommes tous profondément attristés. La Douleur est encore plus vive succédant à une très grande joie.Votre ami bien malheureuxFély

Lettre de Félicien Rops à [René] Pincebourde. Corbeil-Essonnes, 1893/09/29. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/195

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Page 1 Recto : 1½ Lune 29 sept.1893.Mon Cher Monsieur Pincebourde,Je vous avais dit que Demolder avait de moi une lettre dans laquelle je lui exprimais les très différentes impressions que me faisaient ressentir les bords de l’atlantique & les plages blondes de la mer du Nord. Et je vous avais engagé à lui en écrire. Mais voici qu’en ouvrant l’Art Moderne je trouve dans un n° du Dimanche 20 Aout cette lettre insérée dans le susdit journal nul doute que Demolder vous permettra de l’intercaler dans la petite plaquette. Je vais vous faire la petite vignette tout de suite, àCroquisDULCEDO OCCULTAune condition, c’est que vous me renverrez le croquis, qui doit me servir pour graver cette vignette. Il est bien entendu d’ailleurs que cette vignettePage 1 Verso : 2reste ma propriété, ce que vous aurez la bonté de me déclarer dans une lettre, ce n’est pas pour vous que je prends ces précautions, mais nous sommes tous mortels comme dit la Sagesse des nations et j’ai été tellement victime de ces t

Lettre de Félicien Rops à [René] Pincebourde. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/196

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Page 1 Recto : 1La Demi-LuneMardi.Mon Cher MrPincebourde,Décidément les Dieux ne veulent point que je rentre à Paris. Je ne peux y être que Jeudi à 11 heures. Vous pourrez prendre tout ce qui vous est destiné – Jeudi à 11 heures.Mes bons Compliments.F.RJe suis forcé de rester ici, pour un de mes amis de Belgique qui tient à passer un jour à la 1/2 Lune. – Je vous porterai une bouteille de mon eau de vie de l’an dernier.

Lettre de Félicien Rops à [René] Pincebourde. Corbeil-Essonnes, 1893/10/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/197

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Page 1 Recto : 1Demi-Lune, oct.1893(Seine & Oise)Mon Cher Monsieur Pincebourde,Je vous envoie trois croquis1° L’Autruche2° La Betterave(Dulcedo Occulta)3° Dum Spiro Spero.(Facultatif) Si vous ne vous en servez pas vous me le rendrez.Demain la lettre de Liesse vous arrivera sans aucun manque de parole. Ces croquis ont subi un retard, sans qu’il ait dépendu de ma volonté. – Les fêtes russes ! Je serai Vendredi prochain à l’atelier de dix a midi.N’oubliez pas s’il vous plaît que je tiens à relire une dernière fois les épreuves.Je désire aussi que vous me fixiez un prix de revient pour les exemplaires que je vous prierai de me tirer.mes bons ComplimentsFPage 1 Recto : 2Je reçois votre lettre : vous êtes né geigneur comme d’autres sont nés violonistes. Si vous croyez perdre de l’argent, je reprends votre affaire ne vous gênez pas. Je laisserai pour vos peines le nom sur la couverture, (j’ai même quelque chose à y ajouter à votre couverture ;), vous avez élevé la geignerie à la hauteur de la

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Bailly. Paris, 1892/02/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/198

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Page 1 Recto : 1Paris le 21 fév.1892.Mon Cher Bailly,Je reçois seulement aujourd’hui Samedi votre lettre qui m’a été envoyée de la campagne. Elle y est depuis Mercredi. Elle m’a été envoyée le Mardi, sottement, par une des manutentionnaires qui croyait que je devais rester labàs toute la Semaine, – précisément le jour de mon retour à Paris ! – Et voilà comment avec la noble lenteur de ma belle-mère, je n’ai pu avoir votre lettre que aujourd’hui Samedi 21 février à neuf heures du matin.Mon Cher Ami les raisons qui m’empêchent et qui m’ont empêché de vendre & de tirer des eaux fortes sont d’un ordre intime & je préfère vous les dire que vous les écrire. Je serai Lundi de 1 à 5 à l’atelier, & je vous expliquerai tout cela.Ce que je peux vous certifier : c’est que je n’ai jamais vendu une eau-forte à un prix inférieur à celui que je vous ai indiqué. Il y a dans ce commerce là des surprises dont j’ai moi déja profité, non seulement pour mes propres eaux-fortes mais encore pour celles des au

Lettre de Félicien Rops à [Claire] [Donnéa de]. Séville, 1880/03/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/199

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Page 1 Recto : 1MadridF.Séville – La Florida –Chère Madame,Je reçois à l’instant ici au fond du nid de fleurs où m’ont jeté mes destinées errantes, une lettre de vous, bien charmante & dans laquelle vous me faites le plaisir de me demander un « ex- libris » pour un de vos amis. Cette lettre adressée à Paris, rue Mosnier 17 ou je n’habitais plus, lorsque la lettre est arrivée, a été adressée par la portière à mon atelier rue Labie où je n’habitais pas encore ! Comme il n’y a pas de concierge rue Labie, le facteur du quartier l’a retournée au bureau Central. Lorsque je suis parti pour l’Espagne j’ai écrit au bureau Central de Paris de me faire adresser toutes mes lettres à Lérida chez un ami à moi où elle est arrivée un beau jour. Suivant ma louable habitude & fort agréable d’ailleurs, de faire toujours le contraire de ce que je projette, je ne suis pas allé à Lérida. – Mon ami Barado ne me voyant pas arriver à Lérida a envoyé la lettre à Valence où j’étais. Elle a couru après moi de Val

Lettre de Félicien Rops à [François] Nys. [Paris], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/200

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Nys,Venez s.v.p. à 1 heure demain Lundi à l’atelier s.v.p.Portez vite s.v.p le dessin à Rodrigues. Hier il ne l’avait pas encore reçu.Donc à 1 heure demain – avec encre, etc etc.Et les commissions pour moi si vous en avez.Bons Compliments,F.R

Lettre de Félicien Rops à [Félix] Régamey. s.l., 1878/01/07. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/201

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Page 1 Recto : 17 janv. 1878Mon Cher Monsieur RegameyLaissons donc les choses comme elles étaient. En entrant dans l’atelier du passage Ste Marie, j’ai repris à Monsieur Darjou père ces objets qui faisaient partie intégrante de l’atelier. Je vous les ai repassés ce qu’ils m’avaient couté, ignorant leur valeur ou leur non valeur. Je n’ai jamais voulu vous les imposer, & du moment où ils ne vous servent pas, il est plus simple de ne les point payer. Comme je suis & serai probablement toujours un dépensier incorrigible, j’ai souvent besoin d’argent, je me souviens dans ces moments là de celui qu’on me doit, & je le réclame, voilà tout. Si vous m’aviez dit plus tôt que vous ne gardiez pas ces objets, nous nous serions évité à tous deux des importunités, vous n’auriez pas reçu les miennes & je n’aurais pas eu l’ennui de vous les faire. Cette petite somme pourrait faire plaisir à mon tailleur, mais elle ne m’eut pas été agréable à recevoir du moment où cela vous ennuyait de me l’envoyer.Je v

Lettre de Félicien Rops à Adrien [Hock]. Bruxelles, 1870/01/25. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/202

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Page 1 Recto : 1Mon Cher AdrienJe te remercie beaucoup de l’intérêt & de la sympathie que tu portes à la société que je viens de fonder.J’accepte avec plaisir ton abonnement ; après les services que tu nous as déja rendus, je devrais te l’offrir, mais je ne suis pas seul & en commençant c’est sur nos amis que nous devons compter, – plus tard : sur nos ennemis.J’espère, du reste que nous arriverons à être en mesure de ne pas rester en deça de leur gracieuseté.Je travaille beaucoup & je me donne beaucoup de peine pour arriver à faire marcher le nouveau-né. – Les Anversois m’ont bien reçu & m’ont promis leur appui – c’est une caste artistique difficile à entrainer. Enfin c’est fait.Mes journées se passent à donner des leçons dans mon atelier. J’ai ouvert unPage 1 Verso : 2cours, il faut que je fasse tout : créer une école d’aqua-fortistes dans un pays où j’étais seul à savoir le métier, réveiller des artistes à moitié endormis, & galvaniser les morts tout cela est dûr, mais j’en ferai bie

Lettre de Félicien Rops à Adrien [Hock]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/203

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Adrien,Je viens te demander ta protection pour un malheureux agent de police du nom de Hucorne que l’on veut démissionner.C’est un pauvre diable qui a mère, femme et enfants et tout cela vit de la place de l’agent.À toi et toutes mes amitiés à ta famille.F. RopsJe t’écrirai dans quelques jours quelques observations relatives au Nouveau Théatre. –

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. Paris, 1885/01/17. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/219

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Page 1 Recto : 1Paris 17 janvier 1885Mon Cher Vieux,Je ne t’envoyais pas la chose parce que je croyais à la disparition de la petite Doucé.– On m’avait assuré qu’elle était à Anvers.Du moment où elle parle d’aller te prendre la chose. Je te l’envoie, cela partira aujourd’hui sans faute.Tache d’avoir l’adresse de cette aimable puberte, c’est nécessaire. Tu la préviendrais par une carte postale de l’arrivée du susdit colis.Tu as bien raison de dire une bonne fois leur fait à ces litterateuriots qui encombrent non seulement Bruxelles, mais Paris de leur vanité, de leurs potins, de leurs querelles de moutards morveux, de toute cette « beaudrucherie » agaçante qui nous rendent ridicules, & font à la Belgique un renouveau de réputation bête.À toi vieux & à bientôt.Félymon vieux je veux bien verser unPage 1 Verso : 2pleur sur la tombe de ton futur oncle posthume Isaac, mais je ne peux voir ce que tu y perds. C’était un gros garçon nul & quelconque, parfaitement insignifiant à tout, quand il n

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. [Montlignon], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/220

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Page 1 Recto : 1LundiMon Cher VieuxJe crois que tu tombes en gâtisme quand tu me dis que « tu veux Savoir où tu vas, et « ta responsabilité vis à vis d’un homme que tu ne connais pas » et patati et patata et un tas de bêtises fantastiques à propos d’une machine aussi simple que la lettre de Conquet ! Je t’ai écrit je t’enverrai la liste écris toujours nom de Dieu c’est simple. Si je te demandes cela c’est que c’est nécessaire et si tu n’avais cette sotte peur d’être toujours compromis par n’importe quoi, ces choses là n’arriveraient pas ! Trois fois Gouzien employé des Beaux-Arts et facile à compromettre plus qu’un rédacteur de la Chronique m’a rendu ce service là et sans faire la moindre observation & en trois secondes ! – et tout de suite (Et un plus important !) – Oui c’est parce que tu n’as pas écrit à Conquet que je n’ai pu partir avec nos amis Et que je je pars le Mardi – un cerveau de fœtus comprendrait que l’on ne trouve pas d’argent le Samedi & qu’on en trouve le Mardi, quand

Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. s.l., 1872/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/221

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Page 1 Recto : 1Mon Cher LéonJ’allais justement, au moment où j’ai reçu ta lettre écrire à Gouzien de ne pas te laisser trop seul ; qu’il n’était pas sain pour toi de rester seul, loin de tes amis dans la passe difficile que tu étais, à tes grands risques & périls, en train de franchir.Je suis heureux d’apprendre que « tout est rompu », je crois que tu as une fière chance, voilà ma simple opinion sur la situation.Tu es superbe mon pauvre vieux, ma parole d’honneur, de t’étonner de ce que l’on a dit, de ce que l’on dit & de ce que l’on dira. – Comment ! Tu enlèves – ou à peu près la femme Stany, – ne récrimines pas : « tu l’enlèves » – c’était un vrai secret de Polichinelle, tu te promènes à Paris partout avec elle, dix Bruxellois vous rencontrent au théatre, au café, que sais-je ? – partout ; – Elle revient à Bruxelles se montrer à la senestre de Stany & se retrimballer dans les caboulos ; – Stany va à Paris & vous êtes de nouveau rencontrés vous baladant à trois. Voilà tout. Et quelle

Lettre de Félicien Rops à [Léon] [Dommartin]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/222

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Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxTa lettre m’a trouvé d’assez bonne humeur & elle y a ajouté quelque chose. Je t’assure que tu as fait un simple chef-d’œuvre inconsciemment comme toutes les belles œuvres. Je vais te la détailler pour ton amusement personnel.Tu commences par me reprocher le rendez vous manqué comme si je t’avais fait courir au bout du Champ de Mars m’attendre dans un cabaret borgne. Nous n’en sommes pas et nous n’en serons jamais au premier rendez vous manqué ! Il ne faut qu’un retard de chemin de fer ou une chemise envoyée à blanchir & qui ne rentre pas, pour faire manquer un rendez vous donné de Bruxelles à Anseremme, & vice versa. Puis tu m’as dit que presque toujours on te trouvait avant Midi. Donc pas grand dommage pour crier si fort. Je t’avais en outre dit je crois que je déjeunais à midi chez Carter, afin que tu ne m’attends pas trop.Passons : Je n’ai pu me rendre chez toi parce que Lambrichs faisait mon déménagement et m’avait prié d’aller chez lui. –J’y ai passé

Brouillon de Félicien Rops à [Alice?] Renaux [Renaud]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/223

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Page 1 Recto : 1Mademoiselle,J’espère que cette cette la lettre que j’ai le plaisir sera enfin la dernière que nous ayons Nous n’avons que je sache rien àMon ami Monsieur Émile Hermant m’écrit dans une lettre fort gaie amusante d’ailleurs qu’il a eu le plaisir de vous rencontrer au Parc que vous l’avez abordé pour lui raconter une foule de choses désagréables à mon endroit ce qui l’a beaucoup amusé & ce qu’il a encore plus amusé c’est que vous lui avez « laissé entendre » que vous m’aviez confiés des bijoux avec lesquels je me que je me refuserais à vous rendre ce qui l’a mis en grande gaieté & moi aussi. que voule Je suis heureux que vous nous ayez donné cette occasion de rire un peu la vie est si peu variée !Mais comme vous pourriez raconter ; ces simples bêtises drolerie à des gens moins spirituels que mon ami Émile Hermant. qui pourraient par politesse feront toujours semblant de croire ce que vous leur diriez mais n’y ajouteront naturellement aucune foi je tiens à m’expliquer une

Lettre de Félicien Rops à Léon [Dommartin]. [Mettet], 1872/08/04. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/224

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Page 1 Recto : 1Mais je n’ai rien à te dire, ni à t’écrire Mon Cher Léon, – Je ne te demande ni t’ai demandé aucune explication. Pourquoi ? Je savais que tu me répondrais : J’étais fou – affolé, sensible « ne sachant pas ce que je faisais » – Je connaissais cette réponse : Tu me l’avais faite il y a un an lorsque je te reprochais – sous mon toit – d’avoir trahi bêtement notre amitié, niaisement, – toujours par pleurnicherie de sentimentalité – en divulguant à ma femme ma vie galante, en te complaisant en tes récits, en en exagérant les détails. – Ne dis pas non : J’ai su à un demi mot près tout, entièrement tout ce que tu lui avais dit. – Mon amitié pour toi, avait été fort ébranlée & avait reçu un rude coup.Néanmoins : je t’ai pardonné, ce que je n’avais pas fait précédemment envers un autre ami pour une indiscrétion bien plus légère. – Tu avais rendu impossible tout rapprochement entre moi & ma femme & tu as ruiné pour toujours son repos. Les conséquences de ce crime de lèse amitié o

Lettre de Félicien Rops à [Marie] Inconnue. [Paris], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/225

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Page 1 Recto : 1Je n’ose t’écrire longuement, je crains de te compromettre Chère Mignonne aimée & tu sais combien ton repos & ta réputation me sont chers. J’ai hâte de me retrouver auprès de toi & Paris que j’aime tant me devient odieux. Avec quel bonheur je vais de nouveau baiser ta chère petite main & te dire combien je t’aime ! Aime moi bien Chère petite aimée, pense à moi comme je pense à toi, dans quelques jours nous serons réunis de nouveau, & il me semble qu’en attendant mes baisers iront trouver tes lèvres à travers les espaces maudits qui nous séparent. Je t’aime !Brûle ceci, je tremble que cela ne tombe en d’autres mains que les tiennes. Défie-toi de tout le monde cachons notre bonheur, & comme tous les bonheurs cachés il n’en sera que plus précieux & plus doux. –– Si tu as une seconde & que tu sois certain & que tu sois certaine de ne pas être vue écris-moi poste restante à Paris deux mots : Je t’aime. – Cependant en y réfléchissant j’aime encore mieux que tu ne m’écrives pa

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. [Paris], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/234

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Page 1 Recto : 1Il est trop tard ! je suis dans vos murs ! Inutile de résister ! J’emporte demain les restes de ton armée dans ma malle ! Viens-tu dîner avec Dom. ce soir à 7 heures en la rue Miromenil Ce sont mes conditions de paix, sans cela je te charge de fers, Polisson & j’emmèneGeorges sera mon otage.Je te-vous attends.Réponds au 124 de la rue Miromenil – Canaille !

Lettre de Félicien Rops à [Léon?] [Dommartin?]. s.l., 1886/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/235

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Page 1 Recto : 1Embrasse pour moi de tout cœur ta femme & ta fille. Je te souhaite un garçon, malandrin ! puisque tu as fait des sottises il faut que tu les paies ! À ton âge ! Quel polisson tu fais ! Enfin ! Je lui donnerai de bons exemples !À toi Vieux & fais bien attention à ce que je t’écrisFély

Carte postale de Félicien Rops à Léon Dommartin. [Paris], 1886/04/06. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/236

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Page 1 Recto : 1Monsieur Léon Dommartin46 Rue d’OrléansBruxellesBelgiquePage 1 Verso : 2Toi bon toqué, moi toqué itou, T’écrirai Mardi ferai tout ce que tu voudras pour fin avril. Embrasse ta femme ta fille & ton fils pour moi. Dis lui de ressembler à sa mère physiquement & à moi moralement. Je lui passerai mes vertus & l’art de s’en servir. –

Lettre manquante de Félicien Rops à Auguste Poulet-Malassis. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/250

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LETTRE INDISPONIBLERésumé - Mot(s) clé(s) :« Patience encore un jour, et vous recevrez la planche ».« Les frères Goncourt me demandent un volume » Rops va montrer « le croquis Baudelerien ».« Le frontispice des Jeunes France me paraît assez drôle : c’est une invocation à la muse Romantique. Théophile Gautier entouré de personnages du temps lit les Jeunes France. Baudelaire âgé de six mois, portant déjà une fleur du mal vagit dans un coin – Enfin j’ai tâché de faire bien […] ».

Lettre de Félicien Rops à [Auguste] [Poulet-Malassis]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/251

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Éditeur,N’oubliez pas je vous prie de m’expédier une épreuve de ma planche, je n’ai pu en tirer avec ma presse, – je vous garde un croquis à la plume du frontispice. – J’ai aussi pour vous des épreuves d’un frontispice que j’ai fait pour un livre de Lois sur la chasse intitulé Censier, Chasseur et Propriétaire, de plus des épreuves des illustrations du livre d’émile Leclercq lequel va paraître dans quelques jours.Bien à vous.FR

Lettre de Félicien Rops à Alfred Prunaire. Paris, 1882/07/06. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/252

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Page 1 Recto : 1PARIS JeudiMon Cher Amitu as raison, mais si tu savais ce que j’ai été embêté ! Cela n’a pas de Nom. – On me devait 800 frs, une échéance de 600 & j’ai failli failliter ! C’est bête comme tout. Tu as été très gentil, & je vais te rendre effectivement ton petit service. Tu peux compter absolument sur les trois dessins pour Mercredi. Sois Mercredi dans l’après midi chez moi, & les trois dessins y seront.Sans aucune faute :– Le PrintempsUn Monaco– Le Piano.Regarde comme les embêtements se succèdent ! Je suis revenu hier de la campagne & j’ai dû interrompre mon travail rappelé par une dépèche pour ma petite fille qui avait un commencement de pleurésie. Je la peins à l’iode depuis cePage 2 Recto : 1matin. Cela va mieux heureusement & je repars demain. Je ne bouge plus de ton ouvrage. –À toi & a bientôt,FélyCompte je te l’ai dît absolument sur moi.

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. Corbeil-Essonnes, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/253

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Page 1 Recto : 1La Demi-Lune (Roche-Claire) commune d’Essonnes par Moulin Galant. (Seine & Oise)MonsieurJe rentre de voyage, & je trouve votre très aimable lettre. Je ne peux guère y répondre aujourdhui, je n’ai que le temps de vous en accuser réception, nous n’avons ici qu’une levée de poste par jour, & j’ai grand’peur de la manquer, après vous avoir fait attendre aussi longtemps ma réponse. Le nom de mon bien cher et bien regretté Joseph Pradelle est une présentation suffisante Monsieur, & je me ferai un plaisir de continuer votre collection à des conditions tout à fait amicales.– Si mon ami Pradelle devait me faire la demande dont vous me parlez, c’est qu’il vous connaissait assez amateur d’œuvres rares, pour entrer dans le cercle très restreint de mes collectionneurs. Avant tout, j’aurai besoin de savoir deux choses 1° Le titre des pièces de votre collection. 2° La somme tout à fait « approximative » dont vous disposez pour ce premier envoi. Minime ou importante (cela m’est égal d’

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Schück. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/254

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Page 1 Recto : 1Mon Cher MrSchück,J’espère que cette lettre vous joindra. Je serai Mardi de 9 à 12 et de 4 à 6 à l’atelier.Excusez moi du retardÀ Vous bien de bonne affectuositéF. Rops

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Schück. Corbeil-Essonnes, 1893/09/07. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/255

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Page 1 Recto : 1La Demi-Lune – Essonnes (Seine & Oise) 7 sept. 1893Mon Cher Monsieur Schück,il faut que vous usiez de votre très bienveillante indulgence pour me pardonner un tas de torts dont vous auriez le droit de vous plaindre & très vivement. Je vous écrirai & très longuement sous peu de jours & j’espère que vous me pardonnerez ces longs silences, lorsque vous connaîtrez la valeur des motifs qui me l’ont imposé. Enfin ! me voilà guéri moralement & physiquement à ce qu’il me semble, & prêt à donner à mes amis, à ce que je crois, quelques compensations pour toute la patience & la complaisance dont ils ont fait preuve à mon égard.À bientôt & mes affectueux Compliments :Félicien RopsJe suis ici jusqu’au 1er novembre, probablement.

Lettre manquante de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 0000/09/01. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/256

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Page 1 Recto : 1Lundi 1er Sept.Mon Vieux LiesseJ’arriverai Mardi, Mercredi matin à la première heure, je serai chez toi avec dessin qui me paraît réussi.À toi de vieille amitié et même de très vieille déjà ! ! 20 ans !Fely R « un ami de 20 ans, disent les romans à la Buliez, celui que ses intimes appellent : « Cher ».

Lettre manquante de Félicien Rops à Henri Liesse. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/257

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LETTRE INDISPONIBLERésumé - Mot(s) clé(s) :Anseremme - « Bruxelles, ville froide égoïste & sans flamme. » - « Dubois s’y noiera »

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. Paris, 1890/12/04. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/258

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Page 1 Recto : 1Paris le 4 Décembre 1890Monsieur,Il faut d’abord avant tout, que vous m’excusiez de ne pas encore vous avoir envoyé les épreuves d’eaux-fortes ; mais cela m’a été de toute impossibilité jusqu’à présent. Je ne suis pas encore réinstallé dans mon atelier, dont on enlève une partie du toit, pour cause de grandes réparations, autorisées par mon bail ; et l’on y ajoute une prise de calorifère : maçons, fumistes, plafonneurs & peintres, j’en ai encore pour une quinzaine de jours. J’aurais dû vous prévenir, & c’est pour cela, & de cela que je m’excuse. Mes cartons , maquettes études sont entassés avec mes cuivres depuis deux mois dans une petite chambre adjacente à l’atelier. Et l’architecte m’assurait que toutes les réparations seraient terminées en un mois : « au plus tard ». C’est éternellement la même chose.J’ignorais, & on ne m’a pas annoncé la mort du frère de mon pauvre ami Joseph Pradelle. Je ne le connaissais pas du tout & ce qui peut vous paraître singulier : je ne l

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Schück. s.l., 1891/02/21. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/259

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Page 1 Recto : 121 fév. 1891Enfin Mon Cher Monsieur Schück, me voilà sur pied, & je peux vous écrire. Je vais faire tirer quelques planches qui vous manquent, & je ferai d’ici a huit l’envoi qui devrait être fait depuis longtemps. Sur une des épreuves que je vous destine il y a un petit croquis que je vous prierai d’accepter comme dédommagement de la longue attente que vous avez dû subir, et je tâcherai que vous ne la regrettiez pas trop. Que voulez vous : il y a eu force majeure. Depuis le 15 Décembre je suis malade, j’ai eu une espèce de fièvre cérébrale qui a failli dégénerer en congestion, ou plutôt qui avait débuté par une espèce de congestion. J’ai été aux fameux « deux doigts de la mort » dont on parle toujours ! Et tout cela est le résultat de préoccupations d’art violentes. Cette misérable année 1890 a été pour moi pleine de douleurs morales. Depuis la mort de mon pauvre Pradelle qui me consolait dans mes horribles découragements, & dont la bonne parole me calmait, je n’ai rie

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Schück. Corbeil-Essonnes, 1896/05/30. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/260

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Page 1 Recto : 1Le 30 mai 1896. Demi-LuneEssonnes,Mon Cher Monsieur SchückVous m’obligeriez tout particulièrement en me rendant le service que je viens vous demander un jour que nous parlions de mon pauvre ami Prdelle, je vous disais que je trouvais que malgré les éloges exagerés dont elle était remplie, l’étude qu’avait bien voulu me consacrer Pradelle, était de toutes celles qui avaient paru sur moi, celle qui me paraissait la plus nette et la plus présentableJe vous disais aussi mon désir de la reproduire, ce qui m’en empêchait, c’est que je ne possédais pas les numéros du Sémaphore dans lesquels cette étude se trouvait reproduite. Vous me dites que vous possédiez ces numéros et vous m’avez offert de me les prêter. J’acceptai et je vous promis d’en avoir le plus grand soin. Je viens réclamer votre aimable promesseje vous prie de m’écrire un mot pour me dire si je peux toujours compter sur elle. Je vous réserverai un exemplaire de l’ouvrage sur Rops que va publier ce brave Deschamps,

Lettre manquante de Félicien Rops à Auguste Poulet-Malassis. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/261

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0181

LETTRE INDISPONIBLERésumé - Mot(s) clé(s) :Rops remet au messager de Mettet le cuivre de l’Anandria.

Lettre de Félicien Rops à [Auguste] Poulet-Malassis. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/262

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0182

Page 1 Recto : 1Mon Cher Malassis,Je vous ai expédié hier Jeudi une plaque sur laquelle sont gravés les deux frontispices, j’ai dû les recommencer tous deux, l’un est à mi-corps, du reste avec la nouvelle dimension adoptée, je devrai souvent employer les figures à mi-corps, ce qui n’est pas plus désagréable. Expédiez-moi le plus vite possible deux épreuves de ces frontispices, je crois que cette fois cela a mordu suffisamment.–J’attends les épreuves, je continue à travailler sans presse, au petit bonheur.À vous.F.R

Lettre de Félicien Rops à [Auguste] Poulet-Malassis. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/263

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Page 1 Recto : 1Mon Cher MalassisJe ne retrouve pas l’introduction de Banville ni celle de Gautier, elles sont dans le premier volume que je n’ai pas. Je vous envoie celles de Janin & de Burger qui ne valent pas les deux premières. En même temps les épreuves du règlement. Venez Mon Cher Malassis dîner demain Vendredi avec nous, – à l’hazard de la fourchette, nous causerons de ces choses & de bien d’autresejusdem farinae, – de la même eau de Cologne, – comme disait mon beau père.Paul vous remerciera lui même – pour son beau livre qu’il est en train de dévorer.À demain & à vousFélicien Rops

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/264

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0184

Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux,Il paraît que le Lion d’or, n’est pas le Lion d’or – En tous cas c’est le seul hôtel qui se trouve à Fosses sur la Grand’Place – le bœs s’appelle Dermine – Chez Dermine Dimanche à midi. voilà le mot d’ordre.En passant par Namur entraine Dandoy.Je ne comprends rien à la traite. c’était bien pour le quinze.À toiFély

Lettre de Félicien Rops à [Auguste] Poulet-Malassis. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/265

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0185

Page 1 Recto : 1Mon Cher MalassisLa planche marche Ne venez pas demain – Je suis forcé d’accompagner à Namur ma femme qui fuit le typhus avec Paul, – Je reviendrai Lundi soir il n’y a plus que peu de chose à faire à la plaque – Mardi soir ou Mercredi matin au plus tard elle sera chez vousÀ bientôt & bien à vousFélyPage 1 Recto : 2CroquisGaspard de la nuit grave au clair de lune derrière lui la fiole d’eau forte est renversée, des vapeurs chargées d’alchimistes, de juifs, des diables, de squelettes, de gnômes de moines, d’escholiers & de ribaudes s’elèvent dans un ciel parsemé de chouetts, de hiboux & de chauves souris

Lettre de Félicien Rops à Pauline [Delvau]. Bruxelles, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/266

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0186

Page 1 Recto : 1Ma Chère Pauline,Fais-moi le plaisir de remettre au porteur les dessins que tu devais m’envoyer & que je n’ai pas reçu.À bientôt, Ma Chère Pauline, je t’expédierai cent francs d’ici à quelques jours, et si tu quittes la rue Houdon, fais-moi savoir ta nouvelle adresse.J’écrirai à MrMathieu.Je t’embrasse et bon courageFély Rops.115 Rue de la Loi.Bruxelles.

Lettre de Félicien Rops à Pauline [Delvau]. Linthout, 1867/07/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/267

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0187

Page 1 Recto : 1Ma Chère Pauline,Monsieur Renard a dû te remettre 100 francs qui lui ont été expédiés pour toi, & t’expliquer par quel singulier concours de circonstances cette somme n’était pas arrivée plus tôt.Quant aux dessins que j’ai emportés Ma Chère Pauline, comme tu pourrais croire que j’en ai tiré profit, je m’empresserai de te les remettre dès mon arrivée à Paris, je les avais pris pour les placer plus avantageusement qu’ils ne pourraient l’être la bàs, maisPage 1 Verso : 2comme ces dessins ne sont pas finis, ils sont d’une vente difficile, – tu en feras ce que tu voudras.Je te serre la main, & si tu as besoin de moi, écris-moi je ferai toujours tout ce que je peux faire pour t’obliger.Félicien RopsLinthout juillet 1867.

Lettre de Félicien Rops à [Philippe] Burty. s.l., 1868/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/268

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0188

Page 1 Recto : 1CroquisostendeMon Cher BurtyJ’arrive d’Ostende, de Blankenberg de Domburg & de Scheveningen, notre brave petit bateau vif-argent, verfœlisef! a repris bravement la mer & nous avons recommencé notre voyage de circumcrilonination sur les côtes du bon païs de Flandre. J’ai retrouvéPage 1 Verso : 2le Parisien qui m’avait servi de type pour le Paris Guide, je vous le réexpédie avec sa femelle. – J’ai ramassé cela sur la plage pêle-mêle avec des crabes des fucus & des coquillages. – Quelque fois on rencontre ceci :Croquiset c’est aussi amusant, toutes les manifestations de la Vie m’intéressent, – une fille qui bat son trottoir & un paysan qui bat son grain sont dans les mêmes conditions de beauté. Un peindre doit tâcher de rendre le caractère de toutes choses, – tant pis pour les infirmes & les myopes.À propos j’oubliais : Je suis des vôtres : Je fais deux eaux-fortes, ce qu’il me plairaPage 1 Recto : 3et d’après cela Glatigny ou n’importe lequel de vos poètes me fera un sonn

Carte manquante de Félicien Rops à Octave Uzanne. s.l., 1882/05/07. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/269

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0189

CARTE POSTALE INDISPONIBLERésumé - Mot(s) clé(s) :Rops s’excuse, il avait oublié que : « Lundi, je devais faire partie d’un dîner de peintres flamands venus à Paris pour voir l’Exposition des Beaux-Arts […] c’est dur d’être encore Belge, on est embêté même en dehors des frontières. Le portrait d'Aurevilly, notre glorieux & immortel Jules Barbey d’Aurevilly. n’est pas mal un peu cabotinal mais la nuance était difficile à indiquer ! Puis il lui manque la parole ! Le verbe volant ! Les peintres ne rendent bien que les gens qui n’ont pas d’esprit pas d’affinité & pas similitude. […] ».

Lettre de Félicien Rops à [Joris-Karl] Huysmans. [Paris], 1879/11/23. Namur, musée Félicien Rops, LEpr/271

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0468

Page 1 Recto : 1Dimanche 23 Nov. 79Mon Cher Huysmans,Il est question d’illustrer la Nana de Zola. Marpon, (un sportman qui l’eut cru ?) doit me faire, tout à l’heure, aux courses d’Auteuil, des propositions malhonnetes. Cela m’irait fortement ; je trouve la Nana superbe, malgré toutes les clabauderies des escouillés & des puritains – comme chausson – , qui poussent, des petits hoquets de pudeur, du fin fond de leurs phénomènes tertiaires. Comme il est probable que Zola m’ignore autant que Marpon, voulez vous bien lui dire Mon Cher ami que je suis un « moderniste » de la vieille roche, rops veux-je dire ! et que j’ai fait en 69, un Enterrement au pays Wallon qui m’a fait qualifier : « d’homme de peu de gout » par Cabanel. On a des titres !Voulez vous venir Mardi ou Mercredi passer un bout de soirée chez moi avec Céard. Nous causerions de tout cela. Je voudrais commencer une série d’illustrations sérieuses et montrer le nez de notre temps, dans de bons livres.Puis je dois voir aussi Céar

Lettre de Félicien Rops à [Henri] [Liesse]. Paris, 1886/05/19. Namur, musée Félicien Rops, LEpr/272

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0469

Page 1 Recto : 1Paris Mercredi 19 mai !Mon Vieux– Deux mots au galop. J’ai reçu tes lettres, bonnes, & qui indiquent une santé morale en bonne voie de repos. Travaille mais pas comme tu le fais depuis six ans. Travaille de la Copie & rien que de la copie. Ne prends pas de « notes » sur les paysans, tu en as trop ; ce sont des brutes partout & toujours. Puis les paysans foisonnent depuis trois ans dans la littérature ! Voilà Zola qui fait paraître dans trois mois son nouveau roman : La Terre ! « Les notes » c’est ta perte. Tu as, & cela je l’ai observé de près très souvent chez toi ce que j’appellerai « l’imagination de l’œil moral » qui te fait prendre pour intéressantes, au point de vue littéraire, des mots ou des choses de la vie courante qui n’ont aucune portée rendues par la plume. C’est un défaut que beaucoup de peintres ont a un fort degré. Une promenade au Salon vous confirme dans ce que j’avance.Page 1 Verso : 3Défie-toi de cela ! Dans ses conversations Flaubert n’est jamais vr

Lettre de Félicien Rops à Inconnu Labussière de. s.l., 0000/00/00. Namur, musée Félicien Rops, LEpr/273

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0470

Page 1 Recto : 1Mon Cher De LabuissièreNous faisons Dimanche un petit diner artistique et littéraire (devise d’Uylenspiegel,) l’art y est représenté par votre serviteur, la littérature par Karl Stur, l’hysographie y sera je l’espère représentée par vous. – Ne m’anquez pas. à cinq heures !!Je vous serre la mainFélicien R

Lettre de Félicien Rops à [François] Nys. [Paris], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/275

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0497

Page 1 Recto : 1Mon Cher Nys,– Je suis forcé de partirIl y a sur la petite table trois cuivres :1o Les AmDévotions de Mr Roch.6 épreuves s’il vous plait2o Les Cousines de la Colonelle 6 épreuves.3o Le tire-bouchon.6 épreuves.À tirer très sec Gardez en deux de chacune pour vous en plusÀ vousFéli. RopsExcusez moi de ne pouvoir rester.

Lettre de Félicien Rops à Jules Lefebvre. Paris, 1894/04/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/276

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0498

Page 1 Recto : 1Paris le 20 avril 1894.1 Place BoieldieuMon Cher ami Lefebvre je vous prie de m’excuser de ce long silence. Je reviens de Belgique où j’ai séjourné pour affaires particulières un mois 1/2, et cela en ne restant guère plus de huit jours au même endroit. On a bien essayé de me « faire suivre » les lettres, et la vôtre me revient de Louvain ! mais comme toutes les lettres que l’on fait « suivre » elles arrivent toujours en retard. Je vous écrirai plus longuement demain, ceci n’est qu’un accusé de reception.Et dire que je ne vous ai pas encore remercié de vos charmants articles comme il faudrait ! Que voulez vous ? – Je suis un joli cas d’invétéré mufflisme !À demain,Votre déja vieil amiF. Rops

Lettre de Félicien Rops à [Auguste] Poulet-Malassis. Paris, 1867/05/03. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/279

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0499

Page 1 Recto : 1Mon cher MalassisAlfred est mort pendant la nuit presque sans souffrance.Fély

Lettre de Félicien Rops à [Auguste] Poulet-Malassis. Paris, 1867/05/01. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/280

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0500

Page 1 Recto : 1Mon Cher Malassis,– Je pars pour Namur et de là, je pars pour Paris, Delvau veut absolument me voir avant de mourir il n’a plus que quelques jours à vivre et, naturellement, je pars. Mathieu, Renard et Polet m’ont écrit en me priant d’arriver si je le pouvais. J’ai commencé le Tableau et comme je ne passerai la bàs que deux ou trois jours la besogne n’en souffrira pas beaucoupÀ vousFélyDemain billet de 461 frs dont je vous expédierai les fonds de Namur – gardez chez vous le billet.À v.

Lettre de Félicien Rops à Ernest [Scaron]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/281

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0501

Page 1 Recto : 1Mon Cher ErnestJe suis ici en pleine fournaise, c’est indescriptif ! – Je serai demain à 1 heure 45. Fais moi le plaisir de venir à la station « boire ces verre de bière » comme disent les Namurois en ma compagnie.À demain Mercredi 20 à 1 h. 45 Gare.À toiFély

Lettre de Félicien Rops à Émile Piret. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/284

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1114

Page 1 Recto : 1Mon Cher Émile,Je regrette de ne pouvoir assister à ta partie de chasse, je fais un dessin pour un journal anglais illustré dont le nom ne se prononce pas.. on l’éternue : « Toon Talk » – je dois faire partir mon Dessin pour Londres Dimanche et je ne l’ai pas encore commencé, je tiens à donner à la perfide Albion (comme disent les décorés de Ste Hélène) une haute idée de l’exactitude belge, cela t’étonnera de ma part, moi aussi –Mes hommages à MmePiret.Je te serre la mainFélicien RopsCroquisAutographesDonne cet autographe à Labuissière cela vaut 7 centimes en collection.

Lettre de Félicien Rops à Paul Fort. Paris, 1891/12/18. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/285

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1115

Page 1 Recto : 1Paris 18 Déc. 1891Monsieur,Je vous envoie 14 francs pour deux stalles d’orchestre louées par moi pour la dernière représentation du Théatre d’Art.Acceptez toutes mes Civilités avec mes Compliments pour la façon très hardie avec laquelle vous dirigez le Théatre d’Art.Félicien Rops1 Place BoieldieuParisÀ MrPaul Fort Directeur du Théatre d’Art.Page 1 Verso : 2N. B C’est deux stalles (Nos 21 & 23) et non deux fauteuils d’orchestre que j’avais loués.F. R

Lettre de Félicien Rops à [François] Nys. s.l., 1892/08/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/286

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1116

Page 1 Recto : 1Mon Cher Nys,Vous recevrez 25 francs de MrCoulon et dans quelques jours trente francs de moi. Je vous écrirai. – MrBrunel les doit rue St Marc, pour solde de compte. Je vous écrirai dans quelques jours.Mes bons ComplimentsÀ Bientôt :F. RopsMes Compliments à MmeNys.

Lettre de Félicien Rops à [Antoine] Marlaire. Mettet, 1874/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/282/1

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0502

Mon Cher Marlaire,Je t’ai écrit ce matin très rapidement parceque le facteur attendait.Je vais paraphraser ma lettre :Je te prie de changer l’heure de la réunion des Brunets parceque en fixant cette réunion à 6 1/2 heures il nous est de toute impossibilité à Simonis & à moi de revenir chez nous le jour même, nous devrons loger & cela peut empêcher Simonis de venir à Namur.Je te prie en outre de convoquer le conseil ou de prier Armand de le faire, on n’écrit pas à Thiry & on ne s’occupe pas de faire rentrer de l’argent, tout cela me semble urgent.À Bientôt réponds de suite je te prie,Félicien RopsThozée.S’il n’y a pas moyen changer la réunion j’irai tout de même, mais je désirerais une autre heure.

Lettre de Félicien Rops à [Antoine] Marlaire. Mettet, 1874/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/282/2

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0503

Mon Cher MarlaireFixe la séance des Brunets de 11 à 3 heures comme tu voudras, de cette façon Simonis & moi nous pourrons y venir & repartir le même jour. – Je demande ou demande pour moi à Armand de fixer une séance du Conseil.Écris moi de suite.Bien À toiFély RThozée.à Jeudi

Lettre de Félicien Rops à [Auguste] Poulet-Malassis. Paris, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Livre/3

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0476

Mon Cher MalassisVoici la plaque, j’avais un cuivre cendreux pleins de trous, je me suis rappellé que j’avais abandonné cette plaque à cause de la mauvaise qualité du cuivre seulement c’était trop tard ! le travail était fait – Enfin cela est devenu passable, j’ai dû faire mordre avec des acides très doux et malgré cela il a eu encore beaucoup de trous.Faites en tirer s’il vous plait, quelques exemplaires pour moi par Bauwens – à mon compte. –À bientôt & À VousFeli RHôtel FeydeauRue FeydeauParis.

Lettre de Félicien Rops à [Auguste] [Poulet-Malassis]. Thozée, 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Livre/63

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0487

Page 1 Recto : 1Mon Cher ÉditeurNeyt a-t-il reçu les gravures de modes ? – Y sont-elles toutes ?, Je retourne pour quelques jours à Namur et s’il en restait là bas je vous les expédierais. –Et Braquemond ?Ne reviendra-t il pas ?À VFélyThozée.Et les épreuves du Parnasse Satyrique de Th. de Viau ? – La planche était bien mal venue, je tiens le croquis à votre disposition.

Lettre de Félicien Rops à [Auguste] [Poulet-Malassis]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Livre/62/1

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0477

Page 1 Recto : 1Mon Cher Publicateur,je vous porterai moi même Vendredi ou Samedi les deux eaux-fortes, vous recevrez demain le dessin recopié du Diable. – je le mets au chemin de fer aujourd’hui. – pour le 30 vous aurez le 2e dessin. Les eaux-fortes se font un peu attendre parce que j’ai gaché le premier cuivre. –Je vous porterai également le « tableau des mœurs du temps mais si je vous le rends comment ferai-je les dessins ?À V.Merci de l’envoi, le Danse est tout ce qu’il faut espérer d’un graveur dont on n’espère rien – laissez ici toute espérance ! il a fait graver cela sur la lame de son burinAmitiés à tousComme vous faites réduire les dessins du Diable avant de les faire Danser, vous me feriez grand plaisir de prier Neyt de me tirer une épreuve de chaque dessin je n’ai aucun croquis de ces abominations et je veux garder le souvenir de mes forfaits pour réjouir mes derniers moments.

Lettre de Félicien Rops à [Auguste] [Poulet-Malassis]. [Namur], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Livre/62/2

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0478

Page 1 Recto : 1Je suis obligé à mon grand regret de partir pour Thozée pour affaires urgentes. Je ne vous verrai donc pas à Namur demain – de Thozée je vais à Mons et de là à Bruxelles où je serai Mardi matin. Je viens de faire une plainte au chemin de fer du Luxembourg, c’est la deuxième fois que pareille mésaventure m’arrive, que peut être devenu ce cuivre ? Faites à Bruxelles la même plainte s’il ne vous parvient pas. Faut-il recopier mon croquis sur cuivre ? Je mettrai Dimanche avant mon départ le 2e cuivre et les dessins du Diable au chemin de fer de l’État.Décidément jamais eaux-fortes n’ont eu autant de guignon que celles-ci, – j’oubliais de vous dire qu’au dernier moment ce premier cuivre a eu toutes les tailles ouvertes à nouveau par l’acide et qu’une seconde de plus il était perdu – Guignon que me veux-tu ?À V.FLe cuivre a été mis au chemin de fer Jeudi matinpar express et payé d’avance afin qu’il puisse partir par l’express vous deviez l’avoir Jeudi matin à 11 heures

Lettre de Félicien Rops à [Auguste] [Poulet-Malassis]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Livre/62/3

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0479

Page 1 Recto : 1Mon Cher ÉditeurJe n’ai pas eu le plaisir de vous voir à Bruxelles en revenant de Liège, c’est ma très grande faute, je n’avais qu’à vous écrire au lieu d’écrire mon petit avis sur le papier d’enveloppe. J’ai perdu la dimension des dessins du Diable Veuillez me l’expédier. s.v.p. – ainsi que la dimension du frontispice des Aphrodites –Je joins à ce paquet les dernières épreuves expédiées par Mertens et une lettre d’icelui assez réjouissante.Bien à vousFPage 1 Verso : 2La plaque du frontispice, est ci-jointe faites-en tirer quelques épreuves pour nous sur les Chine-Yates – Vous recevrez votre frontispice Mercredi sans faute, – sur papier, il est assez drôle, tâchez que Danse l’interprète d’une façon libre, je crois qu’il serait bon de le pocharder un tantinet avant de le faire graver, il se sert un peu trop de son burin comme d’une bonne lame de Tolède, De la légèreté ! de la légèreté ! que diable ! et soyons gais –À vousN’y aurait-il pas moyen de me procurer un peu d’en

Lettre de Félicien Rops à [Auguste] [Poulet-Malassis]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Livre/62/4

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0480

Page 1 Recto : 1J’ai oublié dans ma lettre d’hier Cher Monsieur de vous demander si cela vous était égal de recevoir le frontispice des Aphrodites après tous les dessins – je le ferais mieux, je vous enverrais deux dessins pour le 10 – je dois aussi vous dire qu’il y en a (ainsi que dans le Diable) que je ne ferai pas, parce qu’ils ne me plaisent pas, je les remplacerai par d’autres d’une égale gaieté.Quant à vous renvoyer les 2 premiers volumes du Diable je le veux bien mais faut-il vous les réexpédier par la poste ?À vous

Lettre de Félicien Rops à [Auguste] [Poulet-Malassis]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Livre/62/5

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Éditeur (!!)Je suis enrhubé, bais enrhubé d’une façon horrible avec tout ce qui s’ensuit mais je n’abandonne pas vos eaux-fortes – j’ai remis mon voyage, j’irai à Bruxelles la semaine prochaine – tout me porte à croire que vous recevrez vos plaques Samedi prochain sans faute avec le dessin du diable au C.À vous.FélyJe vous enverrai une bonne épreuve du cuivre dont je vous expédie unePage 1 Verso : 2mauvaise épreuve d’état.

Lettre de Félicien Rops à [Auguste] [Poulet-Malassis]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Livre/62/6

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0482

Page 1 Recto : 1. L. 74. 81. fin 9breMon Cher Éditeur,Je serai demain Mardi vers 5 heures chez vous.À vous.FélicienThozée.Je vous porterai un dessin pour le D.

Lettre de Félicien Rops à [Auguste] [Poulet-Malassis]. [Paris], 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Livre/62/7

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Éditeur,Je suis tout à fait de votre avis, je préfère la tête souriante de Boccace au nez de St Vincent de Paul, mais je vous assure que bien peu de gens pensent de même, et qu’il y a ici des courants de bégueulerie qui penètrent même dans les endroits où l’on devrait, ce me semble, être à l’abri de pareils miasmes. –Rabelais et Mathurin Regnier riraient fort si d’aventure ils pénétraient au Café Bouvet les soirs où quelques esprits « dignes et sérieux » entament la question « de la moralité dans l’art » pour l’amour du diable ! qu’ils laissent la morale en repos et qu’à donc à voir l’Art en ces matières ? – les cuistres vertueux seront toujours bien drôles, et pour ma part je suis fier de mon peu de vertu, si j’en avais, je serais forcé de considérer ces imbéciles comme mes frères – Grand merçi ! Je vous enverrai les dessins dès que MMrs de la Bibliothèque seront rentrés de leurs vacances – lesquelles vacances finissentPage 1 Verso : 2Dimanche prochain – le ca

Lettre de Félicien Rops à [Auguste] Poulet-Malassis. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Livre/62/8

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0484

Page 1 Recto : 1Mon Cher Malassis,Ma femme a une migraine qui la force à rester au lit. Ne venez pas dîner avec nous aujourd’hui, venez demain, cela sera probablement passé & nous pourrons jaboter à notre aise. J’ai été embêté, embêté embêté depuis huit jours dans des proportions fantastiques, il a bien fallu planter là l’eau forte & vous laisser en plan. – Cela a été un embêtement de plus à ajouter aux autres.Enfin ! j’en suis à peu prèsPage 1 Verso : 2sorti, – pas sans peine. Vous me direz demain s’il faut oui ou non faire la Venus au Cloître. le dessin était drôlement compris.À vous & à demainFély RopsGouzien m’écrit que vos commissions sont faites.

Lettre de Félicien Rops à [Auguste] [Poulet-Malassis]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Livre/62/9

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Page 1 Recto : 1Mon Cher éditeur,j’expédie1° la première planche du Théatrela seconde suit j’ai quelques retouches à faire, du reste la seconde planche est insignifiante comme dessin ; je vous l’expédierai telle quelle.2° Un dessin du Diable.3° le Volume 4 du Diable4° Les tableaux du temps5° le dessin de l’Art Pr.Toujours de plus en plus désolé du retard on ne m’y reprendra plus à faire des petits bonshommes !À VFPage 1 Verso : 2Je vous attends toujours dimancheSeriez vous tenté d’éditer une « Luxure » féroce ?

Lettre de Félicien Rops à [Auguste] [Poulet-Malassis]. s.l., 1869/01/08. Province de Namur, musée Félicien Rops, Livre/62/10

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0486

Page 1 Recto : 1Mon Cher éditeurencore une seconde de patience et je mets les planches au chemin de fer avec un dessin du diable si la morsure de la seconde planche ne vient pas bien je vous enverrai toujours la première avec le susdit dessin, de la semaine je ferai les dessins restant du Diable, vous viendrez les chercher Dimanche à Namur – tout sera prêt je vous le promets, mais je joue de malheur depuis le commencement de la semaine, j’ai voulu me presser et je n’ai rien fait de bon ; – c’est ma faute c’est ma très grande faute, en outre j’avais commencé un frontispice très long à faire, trente petits personnages ! le recommencer et en faire un autre – le remède eut été plus long que le mal, j’ai continué « le commencé » et cela m’a mené en longueur. –Soyez donc indulgent une dernière fois – c’est très embêtant, mais il n’y a pas seulement de ma faute il y a la mauvaise chance qui vous fait rater les cuivres, brûler votre vernis et répandre votre eau-forte. –À VPage 1 Verso : 2Encor

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] [Péladan]. [Paris], 1887/02/00. Bruxelles, Archives et Musée de la Littérature, ML/03270/0062

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Page 1 Recto : 1Mon Cher AmiJ’ai le plaisir de vous annoncer que je me suis arrangé avec MrEdinger pour lui faire, ou plutôt pour vous faire un frontispice à votre livre qui est sous presse. Et cela à des conditions plus qu’amicales. Je fais d’ailleurs cela uniquement pour vous être agréable, & cela m’est agréable de vous être agréable. Je tâcherai de faire un frontispice digne de nous deux ! – J’ai déja eu quelques épreuves, entr’autres une invocation à Eros, dont je vous félicite, – dites moi en quelques mots le sujet du livrePage 1 Verso : 3je vous prie. Votre statue d’Eros masculine « verticalement » & feminine, aussi n’est point facile à rendre. Je ferai peut être une femme nue une lanterne à la main cherchant « un homme ». Enfin je réfléchirai, & j’attends d’autres épreuves de chez l’éditeur. Priez le vous-même de m’en faire parvenir sans trop de retard.Seulement, – seulement ! – il me faut trois semaines pour faire cela ! pas moins ! –La planche que vous demandiez – avec la devi

Lettre avec épreuve de Félicien Rops à [Léon] Clapisson. s.l., 0000/12/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, PERE/549/3/CF

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Page 1 Recto : 1CroquisMon Cher ClapissonDemain matelotte du Solstice d’hiver 17 R. Mosnier chez l’infortuné célibataire : Félÿ RopsaÿLa matelotte aime Clapisson. On ne doit jamais résister aux femmes – sans cela elles vous restent sur l’estomac !À demain 7 ½ h précises –Je me mets aux pieds de vos dames.

Lettre de Félicien Rops à [Edmond] Lambrichs. [Bruxelles], 1872/02/06. Province de Namur, musée Félicien Rops, SIA/DOC/3

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Lambrichs,Veuille bien m’excuser auprès de la Société Libre & de Nos amis, il m’est de toute impossibilité d’assister à la séance de ce soir. Je me suis rendu chez Alfred Cluysenaer il m’a prié de remercier les artistes présents à la soirée de Samedi d’avoir bien voulu le choisir pour le jury de Londres et il accepte avec plaisir le mandat s’il est nommé.Smits je crois, refuse pour plusieurs raisons.Fais part de ceci à la Société je te prie & – à Jeudi.Mes Amitiés à tous nos amisF. RopsBruxelles.Le 6 Février 1872.

Lettre de [Joséphin] Péladan à [Félicien Rops]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Fonds Félicien Rops, FFR CP 074

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Page 1 Recto : 1Reverend Prieur, je ne perds pas un instant, & vous invite à F…. votre homonyme à la porte, s’il  se représente. Je ne le connais ni de lettre, ni de visage, mais il vient chez vous en reporter & si vous lui ouvrez vos cartables, & si vous lui dites des choses osées, il les mettra en article perfide. Quelques jours avant mon départ, il est venu ainsi, au nom de quelqu’un qu’il ne connaissait pas, chez Marieton s’est fait dévoiler la vie privée de Felibres ; & lendemain on lisait dans le Gaulois, un ereintement de tous les cigaliers ; exemple « Roumieux dit souvent lui-même : si mé baslard fassen la farandoule, faren lé tour d’Avignon – Si mes batards faisaient la farandole, ils feraient le tour d’Avignon » – Le naïf Marieton a vendu a ce journaliste la vie privée de ses frères les félibres. Champsaur a essayé de faire chanter Richepin dans le Panurge ; j’étais chez Bonvelle quandPage 1 Verso : 2Richepin lisait la lettre ou le beau sire lui proposait de racheter des lett

Lettre de [Joséphin] Péladan à [Félicien] Rops, s.l., 0000/00/00, Bruxelles, Atelier symboliste.

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Page 1 Recto : 1Mon cher Rops,J’ai été malade ; j’ignore ce qu’a fait Edinger, Delattre m’a rapporté le cuivre ; prêtez donc le bon à Edinger, je vous remettrai l’autre, en venant vous voir. Il faut que je vous présente à une féminine admiration. Dites-moi quel jour vous aurez deux heures à cet effet & quel soir le plusPage 1 Verso : 2prochain vous pourriez venir dîner avec d’Aurevilly ? en lieu beau & pinacothèquement normé.Si pour ça vous pouvez diner jeudi soir en tout cas, mandez moi un 11h ½ du matin, ou vous serez visible.Votre ami Péladan

Lettre de [Joséphin] Péladan à [Félicien] Rops, s.l., 1884/00/00, Bruxelles, Atelier symboliste

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Page 1 Recto : 1Mon cher Monsieur Rops,Alboize m’a dit que vous deviez  me voir pour la dissertation sur la sexualité dans l’art , à mettre en introduction du catalogue de notre œuvre gravé : j’en  arreterai le plan & l’esprit avec vous. J’ai besoin  de traiter la question historiquement depuis Pompéi jusqu’à Gerôme Pompeius Croutor !!Je suis très bourrelé par le temps, &  vous avertis que je rendrai samedi vers quatre heures, si vous ne pourrez pas, ce serait pour lundi à 4 ½, mais mettez moi alors une carte postale.Mariéton est revenu : préparez une collection ; mais vous ne connaissez  pas le personnage & pour bien faire il faudra que j’en vois le choix avec vous : une collection sans dessins, de pièces en dernier état ( le plus fini) & de 400 à 500 fr.Il est [illisible] de ma brochure, l’implant est bon.Bien à vous, Péladan.

Lettre de [Joséphin] Péladan à [Félicien] Rops, Paris, 1887/00/00, Bruxelles, Atelier symboliste.

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Page 1 Recto : 1Revue des livres et des estampesA la librairie ModernePARIS, 16, Rue d'Argenteuil, 16Mon cher Monsieur Rops,J’ai reçu hier l’annonce que vous étiez en Allemagne & mon cuivre dans les brouillards du Rhin. Vous voyez ma tête d’expression omise par M.C. Lebrun en son cahier.Je reçois aujourd’hui votre œil pitoyablePour  Mme votre belle-mère ; sachez qu’il n’y a que deux remèdes sûrs ; le camphre pour la période de refroidissement ; l’ [illisible] de cuivre pour celle de chaleur.Pour vous préserver, achetez un flacon de teinture mère d’acétate de cuivre & tous les jours une goutte.Pour ce malheureux frontispice, je sais que j’ai très mauvais airPage 1 Verso : 2à vous le quémander, en ce moment ; mais, malheureusement la couverture est tirée, sans cela j’y eusse renoncé, il faut que je sois en vitrine le 15 septembre, il faut 10 ou 12 jours pour le tirage. Voyez ! & Notez que je suis décidé ou oblitérer à l’encre la mention du frontispice sur le titre & le faux titre plutôt

Lettre de [Joséphin] Péladan à [Félicien Rops], Marseille, 1887/00/00, Bruxelles, Atelier symboliste.

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Page 1 Recto : 1Mon cher Ami,Vous m’épouvantez, en vous mettant au frontispice le 5, alors que le livre vous attend pour le 15. Songez que je vais avoir là un préjudice d’argent, & amicalement vous hâtez.Quant à la collection, je vous parle d’une au prix net de 300 à 400 au plus, & vous me dites mille francs.Je [illisible] au moins pour une semaine encore ; envoyez-moi si cela vous plait, l’analogue de ce que je vous avais envoyé à Nîmes, je suis sûr de la caser, sans me déranger ; plus, non. En outre, je profiterais du cartable pour initier à votre art des acheteurs prochains. Quant à Pradelle ; je ne connais pas de livre de lui ; son existence esthetique est locale, il devait deux fois se rencontrer dans le monde avec moi, & on m’a assuré qu’il attendaitPage 1 Verso : 2ma [illisible] Or, ici, par boucler mon [illisible] d’un personnage curieux ; je profite momentanément aux [illisible] [illisible] & le Monde, car (esclaffez-vous) on me voit plus en habit qu’en veston, et à des [illis

Lettre de Joséphin Péladan à Félicien Rops, Paris, 1884/02/22, Bruxelles, Atelier symboliste.

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Page 1 Recto : 1                   A Felicien RopsEn daignant écrire quelques pages mêlées aux miennes Vous les sauvez de l’inattention d’aujourd’hui & de l’oubli de toujours ! Vous les sauvez aussi de M. Prudhomme ! car Vos lignes, mieux que les miennes, savent Meduser  les Peleschtim, comme dit, notre Ami Ledrain, le Sumerien,Quelle que soit ma gratitude, mon admiration parlerait plus haut encore si oubliant Vos tableaux & estampes je ne voulais ne connaitre en Vous l’artiste ! Car vous êtes plus qu’un maitre aux arts du DessinLe Connetable des lettres française, notre bien aimé duc de Normandie l’a proclamé, disant, « il est des notres » pour exprimer la littérature & l’hermétisme de votre art.Donc, A mon grand confrere en metaphysique penseur à l’eau forte & écrivain sur cuivre que restes à cette heure la paraphrase linéaire de la BibleJe dedie le Vice Suprême en communion d’une Haine des bourgeois que ne desarmera jamaisen temoignage d’admiration, de reconnaissance & d’amitié

Lettre de [Joséphin] Péladan à Félicien Rops, Paris, 1893/00/00, Bruxelles, Atelier symboliste.

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Page 1 Recto : 1Felicien Rops’SeigneurJ’ignore quelle est votre humeur actuelle & autant ce qui nous a eloigné l’un de l’autre.Libre cette année de mes choix, je dois à ma conscience de critique & a la logique de mon effort non seulement de vous inviter au second salon de la Rose+croix mais de vous y offrir une place particulièrePage 1 Verso : 2Veuillez donc, quelque soient vos sentiments, me répondre sur ce terrain où mon devoir me pousse même si vous refusez de m’y suivre.En beaux souvenirs d’artSar PéladanRue de Commaille

Lettre de [Joséphin] Péladan à [Félicien] Rops, Marseille, 0000/00/00, Bruxelles, Atelier symboliste.

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Page 1 Recto : 128 rue de Grignan MarseilleMon cher Rops,Je n’ai pas cru que vous avez tenu le langage que Barroïl vous a prêté, mais je crois fermement qu’il tenait à me brouiller avec vous; & vous avouez vous-mêmes qu’on vous a travaillé contre moi, puisque votre agacement venait de me dires possibles.Or même lorsque M. Barroïl est venu me dire qu’il avait [illisible] de salle, & que vous chez potinier, j’ai répondu que je vous [illisible] pour ainsi duquel rien de semblable ne m’étais apparu.Je serai très aise de faire avec vous & Uzanne toute la lumière possible. Seulement vous m’obligeriez, en m’écrivant tout suite ce qu’on m’attribue, parce que [illisible] par des moyens de clarifications particuliers que je n’aurai plus à Paris. Je crois, mon cher Rops, que le plus sage est de faire de  notre mutuelle estime quelque celles ou ceux qui veulent nousPage 1 Verso : 2froidir, de peur que nous échangions des [illisible] à leur [illisible].Puisque que vous voulez bien faire une [illisi

Lettre de [Joséphin] Péladan à [Félicien] Rops, s.l., 0000/00/00, Bruxelles, Atelier symboliste.

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Page 1 Recto : 1Mon cher Monsieur Rops,Votre lettre s’est croisée avec un lamento de moi, ou je criais « Sœur Anne, ne vois-tu point de cuivre venir » Vous me donnez une date, ce sera la bonne, cette fois ! Envoyez Camuset, envoyez [illisible]. J’en manque totalement, envoyez moi tout ce que vous voudrez ; la revue étant à moi est à vous, mais le tôt, tôt, tôt me comblerait.  La vie se passe a décrocher des lanternes- ils vont bien les welches ! J’ai lu ça a papa qui en a été tout charmé -  Sous le vice, j’ai hurlé du catholicisme ; mais je songePage 1 Verso : 2un livre ou la théorie de la démocratie catholique serait proclamée. Je ne demande que de gagner 15 ou [illisible] par volume, & quand ça sera sûr ; jour de Dieu ! Nous en mangerons du bourgeois !Tout grand mécréant que vous êtes [illisible] vous sauverez par votre haine des pharisiens & [illisible].Alors le cuivre à la librairie avant le 10, n’est-ce pas ?Je vous laisse pour curieuse ! Very curious book !Votre ami dévoué& bien

Lettre de [Joséphin] Péladan à [Félicien] Rops, s.l., 0000/00/00, Bruxelles, Atelier symboliste.

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Page 1 Recto : 1Mon cher Monsieur Rops,Ainsi que je vous l’ai dit, mon éditeur [illisible] s’est entremis pour caser la collection, & je sais [illisible] le résultat, s’il est négatif, je verrai [illisible] : je lui ai du reste [illisible] pour [illisible]. je vais menez cela très vite & tout du faite suivrait vos constructions.Je vous rends votre parole d’illustrer le Vice Suprême ; il est casé, & j’en ai déjà corrrigé les 140 premières pages. Je tiens fort à votre frontispice- aussi fort que possible- mais voyez si pouvez m’en remettre le cuivre le 14 juin ;- Ce jour, je donne le bon à [illisible]  de bon prospectus, & en dehors de de la révélation, [illisible], je ne l’annoncerai que l’ayant. Vous me rendrez un signalé [illisible] en me qualifiant de cette eau forte qui n’[illisible]  pas la vente ; toutefois, je ne saurais pas me résoudre à l’attendre, & [illisible]  déjà attendre, au-delà de la vraisemblance- Voyez donc si pouvez me [illisible] du cuivre le 14 ! Quant à la collect

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan, [Paris], [1893/03/25], Bruxelles, Atelier symboliste.

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Page 1 Recto : 125Mon cher Péladan,Il vous faut bien m’excuser de n’avoir « pas écrit » comme je vous l’avais dit. Il faut vous dire que depuis quelque chose comme un an, voire d’avantage & meme un peu d’avantage, je ne vis guère. Une maladie d’yeux m’a plongé tout vivant dans les enfers de Dante : section des désespérés. J’ai éprouvés toutes les appres dans lesquelles l’horreur de la cecité peut plonger un ho un peintre, et dès que je ressens quelque douleur anormale trouble anormal dans la vue, j’en tremble plus que de raison & je fuis tout travail même l’écriture ! Je voulais aller vous voir, pour vous serrer la main et vous féliciter de l’excellente idée de votre exposition « idéaliste ».Vous rappelez vous nos bonnes conversations de l’atelier de la rue Drouot, & nos désidérataJe vous disais combien la « peinture » était un art matériel avant tout, mais qu’à coté d’elle, il  y avait place pour un art que dont les primitifs avaient inventé/ osé, que Breughel avait entrevu, & ou le r