Numéro d'édition: 1086
Lettre de Félicien Rops
Texte copié
N° d'inventaire
III/1802/1
Collationnage
Autographe
Date de fin
2024/12/21
Lieu de conservation
Belgique, Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, Cabinet des Manuscrits
Page 1 Recto : 1
Voici d’après l’autographe gardé précieusement par moi le passage de la lettre de Ch. De Coster, un mois avant sa mort.
… J’étouffe ici, je suis entourés d’ennemis & de bandits, ils me savent malade, dans un dénuement complet, isolé, sans amis puissants, & ils n’ont pitié ni de moi, ni du pauvre talent que je me sens encore,
Écris moi encore Mon Cher Fély, une de ces bonnes & longues lettres qui me soutiennent, me réconfortent, & me donnent pour quelques heures l’illusion qu’un jour peut etre, je pourrai encore devenir ce que j’avais rêvé d’être, & écrire ce que j’aurais voulu écrire sans déplaire aux Gens en Place, devant lesquels en Belgique il faut passer en se courbant pour vivre matériellement de sa plume. Il faut baiser le Sabot de l’ÂNE !
Ah si j’avai été Théodore Juste !…………………………………………..
J’ai eu tort de quitter Paris. Là je me sentais entouré de bienveillance, & les hommes & les femmes me souriaient ! J’ai besoin de souvenirs …..
Pauvre Pauvre lui ! – Et dire que les cochons
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du ministère n’ont jamais encouragé que les médiocrités les plus flagrantes. Ah ! de Coster n’était pas dans le rang & il fallait lui faire payer les engueulements de l’Uylenspiegelle journal que nous avions fait ensemble.
Détails
Support
1 feuillets, 2 pages, Vergé, Crème.
Dimensions
110 x 173 mm
Mise en page
Écrite en Crayon Gris, Plume Noir.
Copyright
KBR