Lettre de Félicien Rops à [Léon Evely]

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Je vous envoie votre mousseline, il faudra bien que vous attendiez q.q jours & même une quinzaine l’envoi des dessins, Mon Cher Ami. Je suis toujours dans les nuages avec mes 6 malles vidées & douze malles non vidées. Il y a pour I5 jours de travaux ici à réparer le toit etc etc etc – Puis je veux vous faire un bel envoi & arrêter notre compte. Établissez le de votre côté, Mon Cher Ami, pour voir si nous marchons toujours d’accord. – Alors je vous enverrai : la Peine de Mort & les Diaboliques, mais il faut que j’aie fini les dessins des Diaboliques pour cela. Je vous enverrai donc la chose en trois fois.

1°Croquis variés

2°’La Guillotine

3° Les Diaboliques.

N.B. J’ai tout envoyé – ce boulon avec broche a toujours manqué à la Presse, même du temps de Nys, c’est lui qui me l’a dit. Je ne comprends pas ce que vous voulez dire avec le reste. Tout Tout a été emballé soigneusement, Nys a vendu telle quelle la presse à Bonvoisin, ─ Bonvoisin me l’a revendue telle qu’elle est, et je vous la recède au même prix & telle quelle ─ D’abord il manque toujours à une presse quelque chose de « pas nécessaire ». Ainsi celle de Nys, que j’ai maintenant, a une vis et son tacot cassés. « Cela n’est pas nécessaire ». Nys l’a achetée ainsi. Moi de même. Il faudrait faire venir un mécanicien pour refaire cela ; prix 50 frs. À Bruxelles au moins il y a des « serruriers » à bon marché. Mais ici les surruriers ne font que les serrures. Tout est « spécialité ». Ce sont les fumistes qui font les poêles.