Maurice Bonvoisin

Maurice Bonvoisin

  • Surnom

    Mars

  • Naissance

    1849 , Verviers

  • Mort

    1912 , Monte-Carlo

  • Sexe

    Masculin

Actualisé par É. Berger, 2020

Présent dans 23 documents

Lettre de Félicien Rops à [Eugène] [Rodrigues]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, Amis/RAM/65

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Page 1 Recto : 1MercrediMon Vieil,Je ne serai à Paris que Vendredi –Dies veneris. J’ai pour te faire prendre patience une bonne aubaine. Je t’ai dit que j’étais saisi. En farfouillant dans la saisie, mon avocat a trouvé une demi douzaine de zincs & de cuivres égarés, – en premiers états & dont je n’avais fait « rien du tout » tirer. Nous en avons fait l’essai hier car ce brave garçon – mon Rodrigues de là bas, n’a rien eu de plus pressé que de les chipper & de me les expédier grande vitesse. Ils sont sommaires mais drolets Donc six épreuves absolumentPage 1 Verso : 2inédites & inconnues t’attendent. C’est ça qui va faire rager Mars ! – J’ai fait ces essais à Bruxelles il y a quatre ou cinq ans pendant mes vacances & je croyais ces planches volées. Mon ami & conseil les a trouvés dans la tête d’un buste de Bancel !! !Ça pesait lourd & il a trouvé dans la caboche de mon digne professeur six cuivres & zincs gravés & huit non gravés. J’avais oublié ma cachette, mais on ne cache rien à la J

Lettre de Félicien Rops à [Maurice] [Bonvoisin]. s.l., 1878/04/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/22

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Vieux,Reçu ta lettre, – tu ne m’as pas du tout compris à propos de la suite d’es eaux fortes dont je t’ai parlé. Je t’ai dit que ces planches m’avaient été Commandéeset avaient été exécutées Sujets gaillards mais pas entièrement « décullotés. Le propriétaire des planches qui n’en a tiré que trois exemplaires numérotés sous le titre : Dix Croquis Gaillards, a l’intention d’en tirer cinquante exemplaires pas un de plus. Et de m’en donner (en échange d’un petit travail) deux exemplaires. Chaque exemplaire coutera 300 frs. Tous les exemplaires seront vendus d’avancePage 1 Verso : 2Il y aura un frontispice & un postface 12 planches à 25 frs. pièce. –Quand j’aurai mes épreuves, je te les montrerai. Ce sont des choses au trait coloré très fines & très drôles. Ce sont des croquis d’amours & de femmes nues, & des « Mythologismes »Cela sera introuvable absolument. Tu comprends que si les planches étaient anéanties & s’il n’y en avait que trois épreuves, je ne te proposer

Lettre de Félicien Rops à [Maurice] [Bonvoisin]. Paris, 1880/06/22. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/23

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Page 1 Recto : 1Paris 22 juin 1880Mon Cher Vieux,Je t’enverrai dans quelques jours les quelques pièces montées qui me restent prêtes et que j’avais préparée pour joindre à l’envoi : une dizaine de pièces. J’ai fait nettoyer un zinc très abîmé par un planeur habile : Vossel – un Flamand – que je te recommande à l’occasion, & j’en ai tiré hier des épreuves curieuses, je n’en tirerai que cinq ou six épreuves – parce que c’est une lettre qui n’a d’intérêt que pour les collectionneurs. – J’avais retrouvé dans « le paquet de Thozée » les premiers états de cette planche : – J’avais la migraine, je devais aller voir une dame, au lieu de lui écrire sur papier, j’ai pris un zinc et j’ai gravé ma lettre. – En quelques heures j’avais dessiné gravé – tiré – regravé « retiré » des épreuves de cette lettre. – Après l’envoi j’ai retouché la planche. – C’est cette lettre dont je te parlais à Paris il y a un an à propos de la lettre : Rorcourt en te disant : j’en ai fait une autre, mais je ne sais pas c

Lettre de Félicien Rops à [Maurice] [Bonvoisin]. s.l., 0000/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, APC/27194/26

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Page 1 Recto : 1Dimanche matin.Je rouvre ma lettre, il pleut je ne partirai que demain pour Bourron. – Quant à ma collection d’eaux-fortes, je ne peux m’en dessaisir maintenant. Je n’y tiens pas tant que cela & je ne vendrai aucune pièce de la collection avant de t’en parler. Je veux que les artistes la voient. D’ailleurs tu n’as que les pièces que j’avais à Paris & tu ne peux t’en faire une idée absolue. Donc quand tu en auras fini renvoie-la moi. N’oublie pas Bauwens & si tu trouves « la femme » dont je t’ai parlé, tâche d’en trouver une épreuve pour moi. – Je t’enverrai une épreuve d’un petit cuivre. Que j’appelle « le cuivre aux pommiers » & dont j’ai retrouvé deux épreuves chez ce marchand du Bd Clichy avec lequel je fais quelques affaires. Peut être as-tu déja une épreuveCroquisCroquisPage 1 Verso : 2de ce cuivre dans ce cas je ne t’enverrais pas celle que j’ai en double. Le cuivre doit être à Thozée ou au diable. Dans le coin il est marqué :Croissy Juin 75– Planche peu important

Lettre de Félicien Rops à Bauwens. [Paris], 1878/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, BON/LE62

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Page 1 Recto : 1Mon Cher BauwensJe vous autorise si cela vous plait à livrer à MrMaurice Bonvoisin toutes les épreuves de mes eaux fortes que vous devez avoir chez VousJe vous salue amicalementF. Rops

Lettre de Félicien Rops à Maurice [Bonvoisin]. [Paris], 1879/02/20. Province de Namur, musée Félicien Rops, CFB/Le1/1

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Page 1 Recto : 1Jeudi 20 fév 79.Mais Mon Cher Maurice,je ne tiens aucunement à te vendre un dessin ! Dans le Compte que je suis en train de solder il y a 200 ou 150 frs pour un dessin non livré, & dont la livraison faisait partie du premier achat de dessins que tu m’as fait. Je crois que tu t’en rappelles puisque tu me l’as porté en compte. Je fixe tes souvenirs : Pour faire plaisir à Malassis en compte avec Tourneux, & qui avait reçu de ce collectionneur un lot de « Rops » j’avais cherché à placer ces « Rops » de la main à la main le plus avantageusement possible. – Je venais de les recevoir lorsque je t’ai rencontré, – j’allais les vendre à Cadart ; – Je te les ai proposés pour 1,000 frs, – c’était le prix qu’ils coûtaient à Malassis, il y en avait je ne sais plus combien, ils sont presque tous du reste dans la collection Noilly, – tu m’en as offert 800 frs, – je t’ai répondu : Non je ne peux pas les vendre moins de 1000 frs, mais comme c’est un service d’ami que je veux rendre, je t

Lettre de Félicien Rops à [Maurice] [Bonvoisin]. [Paris], 1879/08/07. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7034/6

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Page 1 Recto : 1Mon Cher vieux,Un mot oublié hier. – As tu le croquis très fait ou plutôt très exactement fait d’un paysan –Croquisdiscuteur : l’oracle du village dont Paul m’envoie de Thozée deux épreuves de premier état et qui fait partie de En pr le T ? – N’as-tu pas les croquis de 1° Une femme qui s’enveloppe dans sa chemise dont je reçois également des états (ne fait pas partie de En pr le T) et le croquis fini à la plume de la cafetière Filleau (dessous – le cul de la cafetière en wallon !) – Cette étude de femme a été utilisée dans le croquis Au feu ! des Cent Croquis, mais l’eau forte est antérieure de deux ans aux Cent Croquis – Il restait un boutPage 1 Verso : 3de cuivre que j’ai utilisé pour « le cul » de la Cafetière de Filleau et les rares planches de la Cafetière ont été tirées avec ce croquis de femme, du moins les premiers états. Si tu as ces croquis je ne les chercherai pas. notre affaire Bruxelloise s’est faite tellement lentement et « en tas » que cela aurait pu se g

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Douvres], 1883/06/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/29

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Page 1 Recto : 1ROYAL HOTELDOVERBonvoisin m’a écrit qu’il vous attendait.Mon Cher MonsieurJe suis toujours ici couché dans les falaises vertes & blanches comme le drapeau de la verte Erin, & ne faisant rien autre chose. – Tout le jour j’ai eu vis a vis de moi la grande mer, la vieille Thalassè & la nuque d’une Anglaise commettant une de aquarelles qu’elles ont l’air de laver avec leurs flueurs blanches, & qui est bien le résultat artistique d’une bourgeoisie protestante, élégante, fatiguée, instruite & sotte.Malgré moi je songe au Gentleman qui la viendra épouser après avoir dormi sur le ventre brillant des Indiennes Bengalaises.À bientôt – Je vous écrirai quand je reviens. Londres m’attire c’est un Maelström humain, puis c’est demain : « Epsom »Ville au sud-ouest de Londres réputée pour son Derby de chevaux. Rops appréciait les camps de course, comme de nombreux peintres de la modernité.& c’est l’endroit où se manifeste dans sa férocité toute la sottise des Riches.Je vous envoie une p

Télégramme de Félicien Rops à Joséphin Péladan. [Paris], 1883/04/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/35

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Page 1 Recto : 1Monsieur Joséphin Peladan2 Rue des Beaux ArtsParisPage 1 Verso : 2Mon Cher Monsieur PeladanJ’ai oublié de vous remettre mes Sataniques & en même temps quelques renseignements « adjoints ». Comme toujours en mes jours de fièvre, j’ai bavardé comme une envolée de pies & vous ne devez pas vous douter que je suis un taciturne !! Voulez vous venir vers deux ou trois heures à l’atelier ?– C’est à propos de Mars que j’ai aussi quelques renseignements à vous donner.Envoyez lui d’avance un mot ou allez le trouver Lundi pour prendre jour car il vous faut une soirée pleine pour remuer tout cela ! Et pendant la journée Mars travaille.Je ne vous ai pas parlé de votre remarquable étude sur Marion de Lorme.Je trouve cela d’un très haut intérêt & d’une facture neuve.Je vous serre la main affectueusementFélÿ Rops’

Lettre de Félicien Rops à [Joséphin] Péladan. [Paris], 1886/11/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, II/7043/38

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Monsieur Péladan,Mon élève est venu aujourdhui me montrer ce qu’il voulait faire pour la Couverture de « Curieuse ». Je veux bien vous faire comme je vous l’ai dit une eau-forte reproduisant (avec la permission du propriétaire,) la Diane en question mais je ne veux à aucun prix la faire reproduire par un élève, ni « à peu près ». Ce dessin ne m’appartient pas d’abord & ensuite je ne veux pas qu’on en fasse une reproduction « approximative ». Donc je lui ai dit de faire une femme de profil & je changerai tout ce qui peut rappeler le dessin en question.Maintenant je vous en prie laissez moi arranger ces dessins avec l’élève, c’est notre métier, & je sais ce qu’il peut faire & ce qu’il ne peut pas faire, vous aviez un joli frontispice, d’ensemble avec la femme à la lune. Le frontispice n’existe plus parce que vous lui avez fait ajouter une femme, dont il ne pouvait sortir pour toutes sortes de raisons. Si vous continuez àPage 1 Verso : 2« l’inspirer » il ne fera r

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Evely. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/10/3

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Page 1 Recto : 1Mon Cher EvelyDeux mots en express : Je vous en prie n’oubliez pas mes 3 dessins ! Envoyez les moi avec les honneurs dûs à leur rang & les precautions surtout. Tout à l’heure je vous écrirai une plus longue lettre Je vous enverrai rien avant demain. Je comptais vous envoyer les photog. retouchées mais cela a été le diable à faire ! Il a fallu tout faire ; j’aurais eu presqu’autant d’avantages à les refaire !! Ce ne sont plus des photographies ce sont presque des dessins originaux Je n’aurai pas fini avant demain et voilà six jours que j’y travaille Mais je crois qu’ainsi traitées vous pourrez en obtenir de bons & singuliers résultats si vous les voulez, je vous les céderai pour 6 croquis les quatre. Notez Mon Cher Evely que je tiens à ce que vous fassiez comme Bonvoisin, que vous me collectionniezPage 1 Verso : 3entièrement c’est à dire l’œuvre Entière : Bois, lithographies etc etc & & – Ces photographies ont été tirées à deux épreuves.Bonvoisin, – « naturellement » les

Lettre de Félicien Rops à Léon Evely. Paris, 1884/01/14. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/1/24

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Page 1 Recto : 114 Janvier 1884.Mon Cher EvelyVoilà qui est entendu, ces conditions me plaisent assez, & comme je vous l’ai dit nous commencerons bientôt, – les dimensions me vont. Je vous enverrai toujours les croquis ou le dessin avec la reproduction à faire. Pour les reproductions je vous prierai de garder le secret. Vous connaissez la bêtise de la plupart des éditeurs, s’ils savent que l’on se sert de l’héliogravure ils ne savent pas de quelle façon nous nous en servons & ils s’imaginent que nous faisons faire entièrement nos planches par le procédé, ce qui à leurs yeux les diminue de valeur. L’Héliogravure est un aide & une économie de temps pour nous & elle ne doit être que cela, ce qui est déja bien joli.Venons aux croquis que je vous enverrai. Les croquis les plus curieux que j’ai en portefeuille sont presque tous des croquis de nu ou de demi-nu, faits sur nature. Ce sont les plus intéressants. Vous vous doutez bien que je n’ai pas appris le nu sans le dessiner énormement ! – I

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Evely. Paris, 1883/10/19. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/1/27

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Page 1 Recto : 1Paris 19 oct 1883Mon Cher EvelyC’est justement parce que vous avez été « douané » que je vous écrivais que vous deviez inscrire l’heure d’arrivée très exactement. C’est encore une saleté des coliseurs postaux ! Vous deviez recevoir les croquis Mardi à midi. J’ai la lettre de recipissé du 15 oct ! Et quand ces cochons là sont un peu encombrés, ils escamotent la lettre de voiture & ils expédient le lendemain. Je m’étais aperçu de leurs petites « crasses » & je vais les faire pinçer.Pour les cuivres faites marcher cela je vous prie Mon Cher Evely. – Je vais vous en envoyer d’autres à faire fort vite, vous recevrez déja demain ou après demain au plus tard un dessin que je vais aller prendre chez Gouzien. Dans quelques jours je vous enverrai les 6 croquis & les 22 épreuves que je vous dois de notre compte arrêté au 18 octobre & que je trouve juste. Nous « marchons ensemble » comme disent les banquiers. À chaque envoi je ferai mon bilan.Dans les titres de croquis vous changer

Lettre de Félicien Rops à Inconnu. s.l., 1875/05/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/16

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Page 1 Recto : 1JeudiCher VieuxViens-tu ou ne viens-tu pas ? C’est le moment ! Dimanche c’est le grand prix !! Viens-y donc – Je te fais si tu viens, baiser une blonde charmante, & mariée !!! & une mulatresse qui ressemble à la reine de Saba !Et puis nous irons à Marlotte !!Quel con tu fais ! tu vas perpétuellement à Bruxelles dépenser des masses de monacos, & tu ne viens pas ici en pleines fêtes de printemps ! Rustre !Puis on prend – sous mes fenêtres – des lecons de natation à 1 fr, le cachet & en six jours tu sauras nager !Puis tous les matins à six heures !! je suis à Argenteuil ou à Asnières & je recommence à m’entrainer ! en gig !Puis il y a le petit château Rouge, un nouveau bastringue, comme il y en avait en 1840 sous Murger ; o[ù] vont danser les petites filles de la rue Clignancourt.Enfin il y a un mois qu’on t’attend, si tu n’es pas ici Dimanche que le diable te patafioles ! –Les mignonnes t’attendent ! aussi & mePage 1 Verso : 2chargent de te dire que si tu restes labàs tu

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. Paris, 1877/01/03. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/3/23

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Page 1 Recto : 19. Passage Ste MarieRue du Bac3. janv. 1877.Réponds moi vite –Mon Cher LiesseMe voici retour de Monaco & de Gènes, – nous n’avons fait : qu’aller & venir, – le temps de voir les toilettes d’Été, d’aller en yacth jusqu’à la Villa Doria, de cueillir un gros bouquet d’héliotropes dans les jardins de Monte-Carlo & de l’apporter galamment à une belle dame qui a les cheveux blonds comme les ors du Père Blanc. Gouzien & Godebski m’ont accompagné dans ce fantastique voyage qui avait l’air d’une gageure. Que veux-tu ? Je ne sais plus passer l’hiver ici, au premier nez rouge de Novembre j’ai l’envie de filer comme l’hirondelle de Mme de Sévigné ; – il me pousse une vraie nostalgie d’olivierades de palmiers & d’orangers, & je n’ai plus dans la bouche que le cri de Ruckaert : des aîles ! des aîles ! – Que c’est beau ! beau ! beau ! Trop beau comme je te l’écrivais un jour ; mais ces pays là vous gâtent les autres. Paris me parait très très froid, – que serait-ce de Bruxelles ! Je s

Télégramme de Félicien Rops à Octave Uzanne. [Paris], 1882/11/03. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/3

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0685

Page 1 Recto : 1Monsieur Octave Uzanne72 72bis Rue BonapartePARISPage 1 Verso : 2Cher CopaingVoici : Je suis revenu de Douvres avant hier ! j’y ai accompagné ma petite « belle sœur ». Ajourdhui impossible d’aller chez Godebski. Demain nous devons aller chez Bonvoisin. Tu te rappelles que je lui avais écrit afin de savoir les jours où il serait libre en lui envoyant ta liste des jours disponibles cette semaine, & il a choisi Mardi. Sois donc demain, 7 h., Cardinal, nous dînerons ensemble dans un boui-bouillon quelconque. Nous ne pouvons plus remettre le Bonvoisin. Il nous attend.Les dessins vont bien. Cette semaine tu auras toutes les photographies des susdits dessins. Je te demanderai de les montrer rien que cela à Rouveyre, Samedi dans l’après midi. Je les remettrai Samedi à Conquet.N’oublie pas que pour tout le monde y compris Conquet je suis à la Campagne à Montlignon pendant toute la semaine, afin d’avoir le repos du travail, J’ai perdu quatre jours avec ce petit voyage ! Nous reto

Lettre de Félicien Rops à [Théodore] Hippert. s.l., 1874/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/5/41

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Page 1 Recto : 1Mon Cher Hippert.Si tu peux venir demain à l’atelier Bonvoisin & Goethals s’y trouveront. – J’ai à te parler mon vieux.À toiFélÿdemain à 10 1/2 heures du matin.

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Evely. Bièvres, entre [1883/00/00] et [1884/00/00]. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/6/15

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Page 1 Recto : 1VendrediÀ Bièvres depuis 15 joursMon Cher EvelyJ’arrive de Bièvres, une demi-heure trop tard pour arrêter l’envoi de vos planches des Sataniques (puisque vous désiriez le 2e État). Enfin vous verrez mieux vos résultats que par des tirages Bauwens & vous lirez mes « observations » :J’y joints les 22 épreuves de notre compte, les croquis suivront. Ces épreuves presque toutes anciennes & fort rares, sont des reliquats de mes vieilles collections. Les planches ont disparu pour la plupart « sous ma lime & sous mon marteau » comme dirait Antoine Clesse. – Je vais vous envoyer un singulier travail à faire c’est une toile peinte sur laquelle sont collés des personnages en papier. –– Pouvez vous faire une photogravure d’après une photographie ? – on serait indulgent pour le résultat !– Je ferai un essai sur verre, mais je ne sais plus la composition jaune que Simoneau mettait sur ses verres ! c’est là le hic ! la savez vous ?– Avez vous essayé de faire des photogravures de dessi

Lettre de Félicien Rops à [Léon] Evely. s.l., 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/6/28

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Page 1 Recto : 1Mon Cher EvelyParfait – entendu, je vais vous compléter votre bagage de la collection Rops & petit à petit vous aurez une collection rivale de celle d’Olin & de Bonvoisin.À l’ouvrage ! Vous allez le mois prochain & peut être plus tôt recevoir une bordée de dessins & de croquis – Je vous en prie tachez d’arriver pour le 20 – le 25 au plus tard. Cela presse ! c’est brûlant puis si vous saviez ce que cela pourra vous être avantageux de prouver que en 20 jours vous pouvez livrer une eau forte & peut être en moins de temps !– Je mettrai derrière chaque épreuve une barre ! lorsque la planche n’existe plus. et le titre de la planche le vrai titre & son degré dePage 1 Verso : 3rareté. – Je vous envoie ce premier tas sous rouleauJe suis forcé de les ôter de leurs chemises & de vous les envoyer à nu. Je suis un peu inquiet parce qu’il y a des raretés –Les deux croquis sont à reproduire & sont des croquis-dessinsDites moi comment vous aurez reçu tout cela !À VousFely Rops« Tout ce

Lettre de Félicien Rops à [Armand?] [Dandoy?]. [Paris], 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/8/13

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0853

Page 1 Recto : 1Dimanche matin.Mon VieuxJe t’en veux un peu d’avoir raté cette fête d’hier. Fête Inouïe qui va faire décorer Gouzien, – (regarde le Monde Illustré de cette semaine !) – Une de ces fêtes comme on ne peut en donner qu’ici ! 1200 actrices tenant, décolletées jusqu’au pubis, les deux ou trois cents boutiques d’un Fancy-Fair monstre. Chevaux de bois sur la scène, six orchestres plantés dans la salle, dans les deux foyers, dans les Pas Perdus ! Six mille Tététs de nos sœurs de France émergeant de la folie des toilettes parisiennes. Et au milieu de la foule des habits noirs les cent filles du premier ballet du monde, ayant en tête les « tambourinaires & les galoubetteurs d’Avignon » les « gens de la Cigale » se roulant dans une colossale farandole qui serpentait à travers tout cela comme un grand serpent joyeux ! – Inoubliable Mon Vieux ! cette fete ! Et je t’aurais – à l’œil – trouvé une entrée à 100 frs ! Car les places de loges se payaient 100 frs ! – Voilà ce qui fait Pari

Lettre de Félicien Rops à [Armand] [Dandoy]. [Paris], 0000/00/00. Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, III/215/8/28

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0868

Page 1 Recto : 1Mon Cher VieuxJe recois ta lettre & j’y réponds poste pour poste. Tu me trouveras chez moi 17 rue Mosnier dans un petit trou où je me suis réfugié en attendant que mon atelier de la rue de Constantinople soit prêt. Je serai, je n’ai pas besoin de te le dire bien heureux de te voir. Préviens moi de ton arrivée, j’irai à la gare.Je ne t’ai pas envoyé de dessin comme je te l’avais promis & cependant le dessin que j’avais fait pour l’Exposition était bien beau ! – à mon avis intéressé. Au moment de l’emballer Maurice Bonvoisin le fabricant de Verviers est arrivé & l’a acheté séance tenante & il n’a pas voulu l’envoyer à Namur. Que veux-tu ? Nous étions à la fin du mois, j’avais un billet qui tombait sur ma tête « fin courant » & j’ai dû préférer la fortune à la gloire. Cela s’appelait « la Saisie ». Tu le reverras car il est acheté par un riche américain qui fait bâtir une galerie dans laquelle tu verras quelques « Rops » assez réussis.Quand tu iras à Bruxelles, je te prie

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1879/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/63

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Page 1 Recto : 3JeudiMon Cher Vieux LiesseD’abord dans huit jours tu auras le dessin. Nous allons en causer tout à l’heure.Je suis sur pied, je suis sorti pour la première fois aujourd’hui. Je guibolotte encore un peu. je ne suis pas bien sûr « sur mes orpions » mais enfin ça ira. Quelle drôle de chose ! Il y a des machines auxquelles on ne s’attend vraiment pas & qui vous tombent sur le nez comme une brique. C’est ça qui prouve combien il est dangereux d’être homme !! Enfin grâce à un bon camarade d’antan qui est en même temps un bon médecin je m’en suis tiré & le typhus a été évité ; – mais il paraît que cela y était en plein.J’ai reçu de Perron un billet de 200 frs à l’acceptation. Je l’ai accepté & je l’ai renvoyé à la Banque. C’est une affaire entendue le 30 novembre je serai prêt pour l’échéance & le 30 janvier pour l’autre, – le deuxième billet est fin janvier.Je vais me mettre au dessin, ou plutôt je vais en demander un à Gouzien. Il est en Bretagne  & sera à Paris dans quelque

Lettre de Félicien Rops à [Henri] Liesse. s.l., 1873/00/00. Province de Namur, musée Félicien Rops, LEpr/65

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Page 1 Recto : 1MardiAu grand galop !Reçu ta lettre, Mon Cher Liesse, – Répondre à MrPierron, j’attendais ta réponse pour le faire. Tout cela va s’arranger & tu recevras 100 frs la semaine prochaine.Bon Courage pour le roman. – Titre intéressant ! avec ton tempérament & ta facilité tu peux faire une bonne chose même pour les lecteurs de l’office de Publicité. Je regrette pour ma part la non publication des « Contes du pays Wallon ». Au fond Lebègue est un sot d’un âge avancé, mais il paie, ce qui fait passer par dessus sa sottise. Ici la littérature active est en plein réalisme : Zola, Goncourt & Flaubert sont les Dieux ; – Daudet suit en troisième ligne, Malot en cinquième. La maison Charpentier (qui l’eut cru !!) est un quise, & si tu avais en tête un roman de mœurs très naturaliste, je peux quand tu le voudras te faire ouvrir les portes de la maison. Connais-tu pas Huÿsmans l’auteur de Marthe c’est un franco-Belge-Hollandais qui habite ici, et a réellement du talent. Son roman a par