Lettre de Félicien Rops à [Henri Liesse]

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Ne viens à ma rencontre que Samedi matin. Sois à neuf heures à la gare de Corbeil.

J’aurais voulu te voir avant de partir parce que j’avais quelque chose à te demander. Voici : Ce serait de dire à Madame Duluc que pour le déjeuner de 11 heures elle veuille bien te faire servir en bas sur la table de fer dans la pièce d’entrée qui est près de la cuisine. Elle ne veut pas se faire servir par la petite bonne, ces montées & ces descentes sont tuantes pour elle & j’ai peur qu’elle ne se fatigue trop. Elle avait le jour de mon départ l’air très fatigué. Dorénavant nous déjeunerons en bas, cela la soulagera d’autant. Elle est très bien portante mais elle a – (entre nous !) une

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varice à la jambe qui peut s’enflammer par trop de fatigue & si cela arrivait j’en serais désolé. Engage la à faire faire son service par la petite fille & à ne pas monter & descendre comme elle le fait perpétuellement à mon grand agacement.

Si tu vois Brianeau le maçon dis-lui que je ne peux être de retour avant Samedi matin & qu’il veuille bien faire nettoyer mon puits. Je parle du puits qui est près de la porte d’entrée.

Travaille physiquement et un peu moralement. – Lundi nous irons voir les roches de Champcueil qui sont fort belles.

J’ai un tas de besognes à faire : on n’est pas plutôt rentré dans ce sale Paris que l’engrenage vous reprend & qu’il faut consentir à se laisser broyer par les ennuyeux dont on a besoin & par les ennuis dont on se passerait. Ah les solennels !

Hugo est mort, cela fera une place à l’Académie pour Lafayette. qui est en vers plein d’Ohnesteté.

Ah ! la Roche-Claire par Moulin Galant !! – il faut écrire : Galand ! – quel repos sous les feuilles ! Je tiens à en profiter pendant ce mois car Anvers

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& son exposition vont m’agripper fin Juin ! quelle scie ! & cependant il faudra aller là bàs bourgeoisicer !

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