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Excuse moi si je ne t’ai pas écrit plus tôt mais je comptais partir pour Paris d’un jour à l’autre & je remettais toujours cette fameuse réponse espérant te la faire de vive voix. Je viens de signer un contrat avec un Monsieur qui veut faire une exposition de mes dessins de guerre (200 dessins) le premier aout à Bruxelles pendant la période de la grande exposition triennale. – Exposition particulière probablement dans une baraque en bois place du musée.
Exposition Félicien Rops
Croquis de guerre
1870-71
Les lithographies s’y trouveront & le préposé de l’exposition vendra l’Album de guerre à la porte. – Dans huit jours je m’installe ici & je n’en bouge plus tant que tout cela ne soit terminé. Inutile de te dire que le Monsieur qui n’est pas un spéculateur mais un « amateur » ne gagne rien sur l’album et que c’est une affaire qui nous faisons à nous deux : toi & moi. Paul va mieux, il est je crois hors de danger, je me sens plein de courage et il faut que tout marche maintenant.
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Dans quelques jours j’espère être à Paris et te donner les détails de l’affaire. Si la chose marche, nous exposons à Paris.
Rien de nouveau d’ailleurs, à ma prochaine visite nous arrangerons l’affaire de notre journal de façon à ce que rien ne vienne plus en travers de la chose.
Le facteur attend Je t’embrasse de cœur, à bientôt, Écris si tu as besoin de moi.
Tout le monde t’embrasse comme moi.
Ton vrai vieux
Fély
Écrirai encore après demain d’autres détails – mais je n’ai pas voulu laisser partir le facteur de Mettet sans nouvelles de moi.
Commentaire de collaboration
Entre 1868 et 1875, Rops et Gouzien tentent de lancer ensemble un journal illustré qui doit s’intituler La Vie moderne mais qui, faute de soutiens financiers, ne verra jamais le jour.