Il est le fils de Félicien Rops (1833-1898) et de Charlotte Polet de Faveaux (1835-1929). Il a une sœur, Juliette (1859-1865), une demi-sœur en la personne de Claire Rops-Duluc-Demolder (1871-1944) et un demi-frère, Jacques, mort né en 1892.
Lors de sa naissance, Rops annonce la nouvelle à son ami Ernest Scaron (1835-1923) de la manière suivante : « Je suis père d'un rude fils que j'ai décoré d'un rude nom : Paul. Nous autres, homes rudes, nous les faisons toujours comme cela. Je te serre la main rudement. Mon fils est le plus rude des enfants des hommes. N.B. : Il est nommé mousse à bord du Simoun steamer-yale, un rude bâtiment !! »
Le 8 janvier 1900, il épouse Valentine Meuffels (1878-1957) avec qui il aura cinq enfants : Jacques (1901-1935), Philippe (1902-1972), Jean (1907-1945), Pierre (1912-1990) et Elisabeth (1909-1996), dernière occupante du château de Thozée à Mettet. Le faire-part mortuaire mentionne les titres et qualités suivantes : Président de la Confrérie du Saint-Sacrement - Docteur en droit - Docteur en sciences politiques & administratives - vice-président de la Société archéologique de Namur - membre correspondant de la Commission royale des Monuments et des Sites - membre de la Société royale archéologique de Bruxelles.
Alors que son père est gravement malade au cours de l'année 1897, Paul fait savoir qu'il veut le ramener au foyer conjugal, légitime, c'est-à-dire auprès de Charlotte Polet de Faveaux pour qu'il y termine ses jours. Une lettre de son père à son ami Armand Rassenfosse (1862-1934) montre pourtant une envie autre : « De loin comme de près, je compte sur toi pour m'aider à faire respecter ma volonté qui est de vivre mon reste de vie avec mes chères compagnes. Si ma célébrité encore douteuse devait, en réveillant des vanités, au lieu d'affection, dans le cœur de mon fils, me priver de ce dernier bien, je mourrais en regrettant de n'être pas devenu un chemineau avec tous ses droits de pouvoir mourir sous l'arbre choisi par lui ».
D'abord inhumé dans le cimetière d'Essonne en août 1898, la dépouille de l'artiste est une première fois transférée par son fils au cimetière de Belgrade jusqu'en 1906 où ce dernier la fait de nouveau transférer dans le caveau familial des Polet de Faveaux à Mettet dans lequel Charlotte l'y rejoint en 1929.