Numéro d'édition: 0264
Lettre de Félicien Rops à [Madame Filleau]
Texte copié

Expéditeur
Félicien Rops
1833/07/07 - 1898/08/23
Destinataire
Madame Filleau
Lieu de rédaction
Saint-Méloir-des-Ondes, La Guymorais
Date
1894/08/16
Type de document
Lettre
N° d'inventaire
APC/27194/50
Collationnage
Autographe
Date de fin
1894/08/16
Lieu de conservation
Belgique, Province de Namur, musée Félicien Rops, Fédération Wallonie-Bruxelles, acquisition réalisée grâce au soutien du Fonds Léon Courtin – Marcel Bouché, géré par la Fondation Roi Baudouin.
Page 1 Recto : 1
La GuymoraisVoir la définition par St Méloir des Ondes 16 aout 1894.
Excusez-moi Chère Madame & Amie si je ne vous ai pas écrit plus tôt pour avoir des nouvelles de la Santé de Notre cher ami FilleauVoir la définition. J’avais reçu de Belgique Voir la définitionde si mauvais renseignements sur une affaire industrielle dans laquelle une partie de la fortune de mon filsVoir la définition est engagée, que j’ai dû partir pour labàs sans attendre. Puis il a fallu faire des démarches, des visites, des courses, s’informer, trouver des notaires, aller chez des hommes d’affaires etc &c &c ! – J’avais chargé le frère d’Octave UzanneVoir la définition d’aller s’informer de la santé de notre malade mais comme il ne me répond pas, il est probable qu’il n’est pas à ParisVoir la définition. Me voici à la GuymoraisVoir la définition, au milieu des rafales bretonnes. Je vous assure qu’il fait meilleur rue de GrammontVoir la définition qu’ici, où il fait un temps exécrable.
Un mot s’il vous plaît et dites nous comment va notre ami. Je crois que nous avons la même maladie ! – On me défend de monter n’importe quel escalier, de prendre des bains de mer, on me force à suivre un traitement absolument lacté, et sans les compensation de la nourrice & de ses timbales, moi que la nature destinait à être timbalier ! Enfin j’aime mieux m’en aller que de continuer ! J’avale des masses de « Digitaline cristallisée » et mon cœur n’en continue pas moins à battre des chamades comme au temps où ma cousine me marchait sur le pied, à la fête de papa ! – Au printemps, nous fonderons avec Filleau Voir la définitionle dîner des Cardiaques – sans femmes ! tout au lait ! avec l’épigraphe : le lait c’est le beau ! Ah ! que c’est embêtant de devenir Vieux !
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– Quand une dame sort du bain, je baisse les yeux et mon regard s’élève vers Dieu,
– Voilà où j’en suis ! Sans cela le cœur danse Faites mes très grandes amitiés et toutes celles des dames et demoiselles d’ici à FilleauVoir la définition. Cette Bretagne Voir la définitionne porte comme fruits, que des pommes vertes et des figues sans goût, sans cela, on lui enverrait de bonnes choses ! Mais les bonnes choses de BretagneVoir la définition, tant vantées, n’ont jamais existé que dans l’imagination de notre pauvre ami Gouzien Voir la définition!
Je vous baise avec ferveur les mains et
Rien qu’un petit mot au galop.
Chère Madame & Amie,
Félicien RopsVoir la définition
à la GuimoraisVoir la définition par St Méloir des OndesVoir la définition
(Ille & VilaineVoir la définition)
Détails
Support
1 feuillets, 2 pages, Vergé, Vert.
Dimensions
177 x 113 mm
Mise en page
Écrite en Plume Noir.
Copyright
Photographie Vincent Everarts