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Comme ta bonne lettre m’a été au cœur, et tu le sais c’est la meilleure partie de mon pitoyable individu.
Je tiens à te dire combien j’ai été heureux de t’avoir quelques jours sous mon toit parmi les chers miens, il me semblait que comme eux tu devais ne jamais me quitter. Pourtant te voici reparti mais de loin comme de près je compte sur toi pour m’aider à faire respecter ma volonté qui est de vivre mon reste de vie avec mes chéres compagnes. Si ma célébrité encore douteuse devait, en éveillant des vanités, au lieu d’affetion dans le le cœur de mon fils, me priver de ce dernier bien je mourrais en regrettant de n’être pas devenu un chemineau avec tous ces droits de pouvoir mourir sous l’arbre choisi par lui.
Je suis trop fatigué pour ten écrire plus aujourd’hui. je t’écrirai avant de partir.
Je t’embrasse
Fély Rops
La Demi Lune
23 septembre
1897